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Commentaires

Sous-occupation des logements : panique morale de la bourgeoisie médiatique

Peu prolixe quand il s'agit de parler de l'explosion des inégalités ou de la gabegie des aides aux entreprises, une certaine éditocratie n'a pas manqué de s'émouvoir quand l'Insee a remarqué l'augmentation du nombre de foyers sous-occupés en France. Quand on dit qu'ils n'ont pas besoin de trois chambres d'amis, les bourgeois craignent pour leurs privilèges.

Commentaires préférés des abonnés

A mon avis, l'Elysée, Matignon, l'Hôtel de Lassay, et le Petit Luxembourg sont sous-occupés ....


( mais, je peux me tromper )


Le cerveau des  Eminents Résidents est également sous-occupé ( on peut supposer un grand vide )


( mais je peux me tromper (...)

 C’est marrant, ce regard sur la surface occupé par rapport au nombre d’occupants a déjà été porté sur les locataires du logement social, et personne n’a moufté ou à la marge…


Sinon, avec cette phrase : « en gros, un couple seul a besoin de deux (...)

Parfait. 

En lisant l'article de Maurice Midena, je me disais que j'allais en profiter pour remettre le commentaire que j'avais fait sous un autre article rappelant les études de l'INSEE sur l'augmentation de la pauvreté et des inégalités. Mais M(...)

Derniers commentaires

Cet article est relativement de mauvaise foi puisqu’il fait l’impasse sur la propension assez française à tout vouloir réglementer ce qui peut induire une certaine méfiance…

S'il vous plaît arret sur images faites un article sur cette Alba Ventura, elle me paraît être complètement hors sol défendant tout ce qui est bien à droite et en pulvérisant de manière vraiment hardcore la gauche a chaque edito. Elle est terriblement fascinante et effrayante à la fois 

Le frérot Maurice Midena de retouuur !! (je lis l'article et je reviens)

Je trouve ce haro sur les vieux (souvent rebaptisés boomers avec une certaine haine) dans l'air du temps et assez douteux. Quand les enfants quittent le foyer, ils laissent une ou des chambres vides, c'est comme cela partout, et pas seulement chez les bourges. Ça ne vous est pas arrivé ? Après, la chambre peut en effet recevoir des petits-enfants ou autres et c'est, plus qu'un EPHAD, un moyen de maintenir des liens et des solidarités inter-générationnels. Ou être louée à des étudiants, c'est quand même très fréquent. À l'heure des 210 milliards aux entreprises et de l'explosion des inégalités extravagantes, cette chasse-là me semble plutôt déplacée.

Mais c'est un haro intéressant. Ce qui m'irrite, c'est la paresse de la terminologie (boomer veut dire "né juste après la 2ème guerre mondiale", mais s'utilise bien au-delà, comme "plus âgé que moi" ou, au mieux, "génération de mes parents"). Mais passé le détail sémantique, ce haro n'est pas gratuit.


Je pense qu'on vit un gros glissement culturel, un basculement de valeurs et de représentations d'une magnitude assez rare. Sur le genre, par exemple (à la fois avec sa définition et sa fluidité, et avec ses implications, les droits, les oppressions latentes dénoncées au grand jour) ou sur l'écologie (préoccupation marginale il y a peu, urgence consensuelle aujourd'hui). En une ou deux générations, il y a de vrais renversements du sens commun.


Et ça crée un fort antagonisme. Les personnes investies dans des normes passées, les personnes immergées dans des normes actuelles ou avant-gardistes, les personnes hybrides avec un pied dans chacun des deux univers. Dans la direction réactionaire, on se plaint d'un futur "woke", d'une génération "cancel culture" devant qui "on ne peut plus rien dire" (et de fait, oui, faut pas être trop attaché à Michel Leeb ou Chuck Norris). Dans la direction progressiste, on se plaint d'un passé oppressif et suicidaire, d'une génération sexiste, pédophile et raciste qui a anéanti (et, circonstance un poil aggravante, continue à anéantir) notre écosystème jusqu'à son atmosphère. Y a de quoi s'entre-pointer du doigt.


Alors bien sûr, la ligne de front n'est pas exactement là. Beaucoup de boomers (ou post-boomers) se sont battus sur l'un ou l'autre des aspects incriminés aujourd'hui, mais ils étaient trop peu nombreux pour définir la société ou même valider ces préoccupations (ou était-ce une question d'outils technologiques?). À l'inverse, les générations actuelles (les millenials sont déjà vieux j'imagine, alors X? Y? Z?) sont hétérogènes, et particulièrement divergentes sur la frontière du genre (tendance garçons à droite, filles à gauche), mais elles ont tout de même imposé des normes assez puissantes pour faire paniquer les réactionnaires. Désigner la génération pseudo-boomer d'ennemie et de responsable fait écho à une réalité relativement peu distordue. En particulier si on prend en compte les différences d'ancrage (et donc d'investissement) culturel : les "y a La Chèvre, La Cage au Folle et Amicalement Vôtre à la télé ce soir" contre les "c'est qui Alain Delon, il a un tiktok?". Pour ces derniers, il est facile de repousser toutes les impuretés à la pelleteuse, direction les boomers. Et de s'en distinguer d'autant. Tabula rasa.


Il serait intéressant, pour des historiens, de comparer le phénomène avec d'autres glissements moraux et culturels. Quels ont été les discours et identités générationnelles lors des remises en questions de l'esclavage, par exemple, y avait-il une telle ligne de front ?... Où est passée Mathilde Larrère ? 

Bwah, à moitié endormi (fuseau horaire plus tardif et température hébétante) je réagis à cette "hostilité dans l'air du temps" (l'intéressant usage croissant de "boomer" dans les échanges), centrale à mes obsessions sur les antagonismes à la mode, mais hors sujet immobilier. À ceci près que l'accusation d'irresponsabilité et de non durabilité des ambitions passées (y compris en terme d'espace) est l'une des composantes de l'antagonisme, ce qui justifie sans doute des regards de suspicion et des postures défensives. 


Mais bon, avant que la ligne de front ne menace concrètement les propriétés urbaines disproportionnées, elle passera probablement par les territoires airBnB.

Je ne suis pas tout à fait d’accord. D’abord sur les concepts. Je suis né en 1956, une bonne dizaine d’années après le fameux baby boom. J’entre néanmoins dans le langage courant dans la catégorie dite boomer comme en gros tout ce qui dépasse la soixantaine. On peut en déduire qu’en dépit du sobriquet bien trouvé, boomer n’est en réalité pas une catégorie historique ou sociologique spécifique décoiffante ou simplement pertinente mais plus trivialement l’autre nom de vieux. Ceci nous remet dans un conflit plus classique qui remonte à la nuit des temps. N’avons-nous pas nous-mêmes été parfois agacés en nos vingt ans par ces quinquagénaires nageant dans une aisance enviable à nos yeux et obstruant notre avenir en trustant les positions convoitées ? On m’objectera que les temps sont durs. Certes. Détricotage cynique des acquis du CNR. Destruction pièce par pièce de l’État-providence. Précarité interminable. Prix délirants de l’immobilier empêchant dans les grandes villes l’accès à la propriété et souvent même au logement. Doutes sur la retraite. Menaces de guerres. Ressources naturelles en tarissement. Planète en danger. OK. Sauf que les temps sont durs, c’est une très vieille locution que nos grands-parents employaient déjà après les leurs (peut-être, dans leur cas, à bon droit, eux qui se sont farcis deux guerres mondiales). En 1960, le PIB par habitant était sept fois moins élevé qu’en 2024 en monnaie constante. Le revenu minimum a augmenté dans la même proportion. Sans parler des biens de consommation d’agrément ou supposés tels (télévision, téléphone, chaînes hifi…), les ménages s’équipaient d’automobiles qui, à tort ou à raison, représentaient l’ascension sociale. Surtout, les commodités – salles-de-bain et wc intérieurs – gagnaient progressivement les foyers. Jusque dans les années 70, peu de jeunes pouvaient s’offrir un logement et les appartements familiaux étaient souvent surpeuplés. Ce sont, bien-sûr, des statistiques. Il y avait des riches, des pauvres et des moyens. Il n’y avait pas de guerre en Ukraine mais les Russes sortaient de temps en temps leurs chars de Budapest à Prague, et les Américains leurs B52 sur le Vietnam et un peu partout. Jusque dans les années 60, la guerre froide était aussi la peur nucléaire. Les jeunes hommes donnaient dix-huit mois de leur vie (puis douze et enfin six, jusque vers 2000) à l’armée. Destination, jusqu’en 62, l’Algérie. On voyait les grands en revenir à demi-fou et taciturnes, maintenant, on sait pourquoi. Et après, l’Allemagne. C’est vrai que – cause ou conséquence - 68 a balayé beaucoup de choses (pas toujours pour le mieux, le capital s’est libéré aussi mais c’est une autre histoire). Le féminisme, les libertés nouvelles... Mais ne fantasmons pas sur la libération sexuelle qui n’a pas déferlé sur tout le monde ni très longtemps. Dix années ont séparé les lois Veil de l’apparition du Sida, qui est longtemps resté sans remède et a emporté des dizaines de milliers de boomers. Dans le monde du travail, il est vrai que la précarité était moins générale mais, à partir des années 70 et des deux chocs pétroliers (explication commode, en réalité) le taux de chômage approche vite celui que nous connaissons. J’ai passé mon enfance dans un bassin minier qui a connu deux désastres : écologique (et sanitaire) par la destruction de l’environnement, puis social par la fermeture des mines. Ce n’est pas la génération dite boomer qui a saccagé la planète et pillé les ressources, c’est un fait séculaire commencé avec la révolution industrielle et aggravé par le fordisme qui a ouvert la société de consommation. Nous, nous avons plutôt assisté à l’éradication de l’industrie (et avec elle de la culture ouvrière et sa force) et au passage à la financiarisation, notamment sous la houlette enthousiaste des socialistes et les encouragements de médias post-gauchistes (ah, Libération-fondé-par-Sartre et ses pages boursières, Laurent Joffrin et Vive la Crise …). Arrêtons là la liste. Nous n’avons pas à nous plaindre. Ma génération n’a pas été malheureuse, plutôt moins éprouvée que la précédente. Mais il faudrait cesser de croire ou se raconter qu’elle a massivement passé soixante-dix ans à se goinfrer en regardant les tunes pleuvoir tout en bazardant la nature pour rigoler. Ce n’est pas exact, ou c’est plus compliqué. Et la petite musique sur l’air les vieux sont privilégiés, ils nous ont pourri le monde, ils ont trop de sous et nous pas assez, on leur paye des retraites que nous n’aurons peut-être pas, ils vivent trop longtemps et prennent trop de place dans leur appartement avec une chambre vide ne me semble pas, comment dire, très saine. Pas parce que blessant, je m’en tape, encore une fois, c’est d’une banalité à pleurer et d’une sottise confondante mais parce que comme pour les migrants, les musulmans, les assistés ou je ne sais quoi, ça tape juste du mauvais côté, sur les mauvaises cibles en évitant la bonne, et que c’est fait pour cela.

En premier lieu, je dis la même chose sur les concepts (au premier paragraphe). "Boomer" désigne techniquement une génération très spécifique, et ce n'est pas du tout dans ce sens-là que le mot est employé le plus souvent. Il est employé par des gens qui ne savent pas ce que "boomer" veut dire. (Maintenant, j'ajouterais que le langage est toujours en mouvement, et si une masse critique de gens se comprennent en utilisant "boomer" pour dire autre chose - pour dire "génération précédente" par exemple - je ne serais pas surpris que cette nouvelle signification s'impose progressivement.


Ensuite, je suis d'une génération plus récente que la vôtre. Mais je me souviens d'avoir grandi au milieu d'un furieux positivisme techniciste pour lequel, dans le grand public, les reproches de pollution touchaient plutôt au cosmétique (oh non les ptits zoiseaux exotiques), et les modèles économiques de gauche crevaient sous le "sens commun" thatchereaganien (ah bah tu vois bien le communisme c'est la dèche). Et la conso à donf', easyjet sillonnait le ciel saupoudrant de carbone et d'azote des océans par ailleurs trop vastes pour pouvoir les imaginer impactés durablement par des plastiques ou les marées noires remarqués sur les plages. Et oui, la révolution sexuelle, les nénettes avaient l'air de bien s'amuser avec Choron, Benny Hill et Collaro, où était le mal ? 


Et tout à coup, on entend des voix qui disent que non, on s'amuse pas bien du tout. Et que les héros violeurs blancs du grand écran mâle ne font pas de bons modèles culturels. Et tout à coup on mesure la Terre comme toute petite et déjà entièrement recouverte, entièrement truffée, entièrement asphyxiée de nos déjections, et tout à coup, il n'y a plus la place sur la planète et dans nos vies pour toutes les conneries promises inoffensives et croissantes. Et tout à coup, on mesure l'inertie de ces conneries, inertie telle que nos prises de conscience ne changent rien. C'est ça, que représentent les (chronologiquement faux) "boomers" pour la génération actuelle.


Spécifiquement, aujourd'hui.


Au-delà, reste donc cette question de relativité. Vous en donnez un exemple avec les reproches faits par votre génération à la précédente. Je subodore aussi que la génération actuelle va en prendre plein la gueule de la part de la suivante, parce que cette génération du supposé "wokisme" et de "extinction rébellion" est également celle du tout électronique, du tout serveur, du streaming, du bitcoin, de l'IA générative, du masculinisme incel (voire du féminisme misandre), du tourisme aérien exponentiel, de la trumperie et de poutinisme. Elle aura probablement de sévères comptes à rendre à la gauche progressiste de demain, si demain il y a. Je spéculais sur les procès générationnels autour de grandes révolutions culturelles, mais peut-être qu'il n'y a jamais eu besoin de grandes révolutions culturelles pour ces degrés d'antagonisme.


Alors oui, la génération passée est toujours un bouc émissaire confortable, qui, comme tout bouc émissaire, externalise les responsabilités et les culpabilités. Et cela rentre partiellement en résonnance avec notre rapport culturel (capitaliste) vis-à-vis des catégories sociales "improductives" (même si le label "boomer" tend à désigner des personnes encore actives aujourd'hui). Mais je pense aussi qu'il y a une réalité dans le fait que chaque moment culturel se construit dans un procès légitime du moment culturel précédent, et que ces stigmatisations de "boomers" sont aussi le reflet de ce phénomène.       

Nos analyses ne sont pas incompatibles. Je voulais surtout, en référence à l’article et aux commentaires qu’il a suscité, remettre en perspective le mythe d’une génération d’après-guerre intrinsèquement privilégiée, repue, égoïstement gaspilleuse, insouciante, méprisante des générations futures et à la vie facile de bout en bout. Même s’il est vrai qu’elle a finalement profité de l’expansion économique des trente glorieuses et que le concept « société de consommation » date des années 60, ce ne sont pas les mesures d’aujourd’hui. Les signes de richesse et de réussite, c’étaient dans ces années pour l’extérieur une automobile et à l’intérieur une chaîne hifi ou la télé à deux chaînes (d’ailleurs déjà trop). Je crois qu’on n’en est plus là. Vous vous référez davantage à une seconde période qui va, me semble-t-il, du mitan des années 80 jusque vers 2007 (peut-être la crise), qui a vu à la fois la fin du communisme et des espoirs qu’il suscitait dans tout une population, la désindustrialisation et l’effondrement de la culture et du mouvement ouvrier et de ses solidarités (sous les sarcasmes d’une petite bourgeoisie intellectuelle post-gauchiste ; je pense encore à la course répugnante d’un journal comme Libération mais, soyons honnêtes, il n’était pas le seul et fut autant un symptôme qu’un acteur), l’explosion des années fric, finance, déculturation (les écoles de commerces comme idéal contre l’université), l’achèvement de la mondialisation par la banalisation du transport aérien et du voyage comme loisir de masse, puis par le numérique et internet, Google-est-mon-ami et Twitter remplaçant le livre et Facebook faisant office de social. Je suis lapidaire mais ce n’est pas ici qu’on va développer, et puis, c’est banal. Là où je veux en venir, c’est que ce déferlement matériel n’a pas atténué les conflits, elle les a déplacés. La lutte des classes est devenue ringarde mais les idées du Front National (pas seulement lui, bien-sûr, mais c’est la tête de gondole) n’ont cessé de progresser régulièrement durant ces années sus-mentionnées (de 1 % d’influence vers 1980 à près d’un Français sur deux aujourd’hui). Fabuleuse affaire. L’ennemi n’est plus le possédant ou le capital mais le migrant, l’arabe, les « quartiers » (on ne dit plus les bougnoules), les OQTF (trouvaille pour qui on songe au port de l’étoile), les musulmans, et ça marche si fort que c’est devenu le mantra du pouvoir, son Supercalifragilis, au grand bonheur de la classe sociale dont il est l’expression, et de ses médias (Retailleau a ajouté LFI comme ennemi public mais là, on est dans le folklore des années 20). Qui va nous chercher des poux pour des inégalités multipliées par cent quand on dégotte une petite fille blanche agressée par un arabe ou qu’un jeune de cité brûle une caisse ? L’os, c’est que les jeunes ne sont pas très bon public. Leur collègue, c’est Myriam et leur pote Kader avec qui ils font du rap. Chasser le musulman, le couler en méditerranée, ce n’est pas leur truc et il ne faudrait pas qu’ils s’en prennent à nous. Alors, la bonne idée, c’est vendons-leur les vieux. Pas les sénateurs octogénaires ou les patrons du CAC (Bolloré, 73 Arnault,76, Pinault, 89, Perdriel 97 etc...), non, mais les vieux comme groupe antagoniste, mettons les retraités, rien que le mot annonce la défaite, Bérézina, parasites, jouons un ressentiment envers les boomers, cela sonne un peu comme bobo, c’est vague socialement mais ça agace les dents. Oh, on ne va pas les jeter, c’est quand même eux le bon électorat mais on en cause. Ils ont trop vécu, trop gras, ils coûtent, ne fichent rien et par-dessus le marché, ils ont au moins une chambre vide. Ou pas, ou pas vide parce que quand même, elle sert quand on y retourne et puis c’est pratique quand ils gardent la petite et c’est bien qu’ils nous financent un peu pour l’appart mais bon, mes vieux ce n’est pas pareil, c’est tous les autres. Comme pour l’étranger qui bouffe le pain des Français, le message, c’est le fantasme, et c’est aussi l’opérateur tandis que les vrais parasites prospèrent comme jamais. J’exagère ? Peut-être et ce n’est pas sûr que ça marche mais ce qui est clair, c’est que depuis quelque temps, les médias travaillent le sujet.

Les années baby boom vont de 1946 à 1974? donc vous êtes,ne vous en déplaise, un boomer dans le sens exact du terme, moi aussi d'ailleurs.

Euh ... J'ai dit le contraire. Que boomer devrait désigner les enfants du baby boom de l'immédiat après guerre, 45-47 mais que par extension (abusive, si l'on veut mais l'usage prime) on l'employait maintenant pour tout ce qui atteint la soixantaine et plus. Ce qui nous ramène à un ressentiment générationnel assez classique, dûment attisé et exploité, mythe des parasites aux chambres vides inclus.

pourquoi se limiter à deux an ? Vous etes le seul à faire ca.

1974 ca fait un peut long, mais j'imagine que c'est pour coller avec la fin des 30 glorieuse et la réduction du nombre de naissances qui a suivi.


Je serais plus comme beaucoup disent pour arrêter le babyboom 20 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, soit 1965, en gros 1 generation et qui été proposé comme également la génération sociologique des babyboomers.

Dans tous les cas 2025 -1965 ca fait 60ans. Donc oui les boomers ont tous plus de 60 ans actuellement.


Maintenant que vous aimiez pas le terme je comprends mais il y a du fondement dessous qui à mon avis dépasse le simple conflit intergenerationel habituel puisque c'est la première fois que la génération de retraités est plus riche que la génération d'actif. 

Chose qui n'est possible que par la structure des courbes demographiques et du systeme capitaliste de croissance permanente qui ne peut que pas fonctionner.


Profitez de votre retraite, moi ca sera pas avant 67 ans voir pas du tout comme on aime bien dire.

Merci, vous au moins semblez avoir lu tout l'article, lequel parle bien du concept et des initiatives d'habitat partagé.


Mais non, en réactions comme attendu sans doute, des clics défouloir.


C'est trop facile d'aller chercher les signataires d'une pétition sur change.org et de faire un papier.


🎶🎶🎶🎵🎵

Je précise que ma dernière phrase n'a rien à voir avec l'article, mais avec des commentaires HS .


J'aime beaucoup parce qu'on reconnaît la patte Maurice Midena 😁 cette fois sur un sujet "non-tech" mais j'en profite pour féliciter toute l'équipe que vous êtes... Longue vie à @SI ! On continuera à être critique et chiant.e.s mais de tps en tps faut saluer l'écrit !

Un simple constat chiffré et ça montre les crocs, quand il sera question des résidences secondaires (ces maisons vides 10 mois sur 12), ça va monter des barricades :)

Vous êtes trop cool avec les vieux!! Faut leur piquer leur permis (là les statistiques sont inutiles), faut les virer de chez eux (bourges ou pas bourges). La discrimination, ça vous fait pas peur! Si vous voulez un grand logement, filez dans la Creuse!


J'ai appris lors des visites de châteaux ou grosses bâtisses qu'il y avait autrefois en France un impôt sur les pièces habitées. Du coup les propriétaires faisaient murer les fenêtres des pièces superflues...

dans le sujet logement, il y a aussi les combats que mênent les propriétaires souvent âgés pour empêcher toute construction autour de chez eux.

c'est un truc qui me fout en rogne que d'entendre les baby boomer pousser des hurlements dès qu'un projet de petit collectif arrive dans leur quartier.

et parfois même des gens de gauche, des proches de la famille, et même des camarades militant LFI !

ils et elles ont tous pondu des gosses dans les années 70 80, sont tous et toutes grand parent, mais par contre, les génération à suivre, pour se loger, elles peuvent crever !!

allez ailleurs, loin, on veux pas de vous à côté de chez nous !


cet égoïsme est insupportable 


Après, le sujet du pognon que se font les promoteurs immobiliers , la qualité des constructions chauffées au grille-pain, et le bilan carbone du secteur de la construction mérite d'être posé largement, mais en période de crise du logement plus que dramatique, militer pour empécher la création de logement c'est inentendable, insupportable.

Déjà que ces gens là partent en vrille à l'idée qu'une supérette ouvre en bas de chez eux, alors imaginez qu'ils soient obligés de vivre dans moins de 500 m².

Bayrou et le chien de garde sont indécents et  répugnants, surtout quand on sait que des hommes femmes et enfants vivent dans dehors ou dans des lieux de misère. 

Les travaux de l'Insee servent aussi à rendre cela visible et pas seulement, dans le cas présent, à déranger les bourgeois.


Au demeurant , entre un bien à Paris (n'importe quel arrondissement, et un bien à Romorantin,  les choses n'ont pas tout à fait les mêmes significations. Entre une maison  (qui l'été venu devient maison de vacances et une maison à Neuilly, il n'y a pas que des nuances de taille.
Remarquons les millions de maisons qui ne sont occupées par personne sauf  dans le meilleur des cas, quelques semaines où jours l'année... 

Ces bourgeois editocrates sont des parasites. Notez comment ils se braquent quand on questionne leur manière de vivre... ils se braquent, dénigrent, poussent de hauts cris, brandissent une illusoire méritocratie, etc. Ça ne me surprend pas que dans les garden parties du tres réjouissant zemmour, il y ait autant de têtes blanches bien propres sur elles...

 C’est marrant, ce regard sur la surface occupé par rapport au nombre d’occupants a déjà été porté sur les locataires du logement social, et personne n’a moufté ou à la marge…


Sinon, avec cette phrase : « en gros, un couple seul a besoin de deux pièces selon l'Insee : une chambre et un salon (sans compter cuisine et salle de bain cela va sans dire) », vous me donnez la compréhension de l’attribution systématique d’un studio pour une personne seule.


ainsi, j’ai un suggestion à faire en direction de l’INSEE : Enquêter sur l’aspect pratique ou non au quotidien pour une personne seule en studio alors qu’elle est porteuse d’un handicap physique, c’est-à-dire avoir un membre ou plusieurs atrophié, paralysé ou amputé ?


Je suggère cela car nous sommes plusieurs dans la résidence sociale où nous louons un studio attribué porteurs de handicaps plus ou moins prononcés à expérimenter la situation et je ne m’avance pas beaucoup en disant que nous serions mieux dans un deux pièces. Pourquoi ? Réponse très simple : Cela éviterait d’avoir quotidiennement, malgré nos handicaps : entre béquilles, fauteuil roulant et paralysie d’un côté du corps, à manipuler des lits armoires ou des canapés-lits dans ces conditions.


Cela serait bien, à mon sens, d’enquêter dans le pays à ce sujet. Bien sûr, la présence d’un handicap touchant la capacité de se mouvoir avec dextérité n’interdit pas l’effort.


Cependant, avec huit ans de recul, se taire, prendre sur sois, ne me semble pas la bonne attitude.


allez, INSEE, bosse le sujet !


merci.

Parfait. 

En lisant l'article de Maurice Midena, je me disais que j'allais en profiter pour remettre le commentaire que j'avais fait sous un autre article rappelant les études de l'INSEE sur l'augmentation de la pauvreté et des inégalités. Mais Maurice Midena en a parlé lui-même. 

II faut dire que le parallèle était évident . 

A-t-on parlé de ces études à la télé ? (dans la presse écrite, oui).  Et a-t-on interrogé les politiques là dessus et notamment les macronistes ?  

Il faut sérieusement être atteint pour partir en vrille à l'énoncé d'un simple constat. Oui quand on a des enfants, les logements sont plus grands. Quand nous avons pris définitivement notre indépendance, mes parents se sont relogés dans une villa plus petite : moins de frais, moins d'entretien etc. 

Après si certains souhaitent garder leur grandes maisons, ils en ont parfaitement le droit.

Bizarrement j'ai cru comprendre qu'avec les divorces, les personnes cherchent de plus en plus des maisons (biens très rares) de maximum 50/60m2 plus facile à entretenir au quotidien.


Bien le Small Talk de David Castello-Lopez. Merci pour la découverte.

Bourges de merde

On rigole on rigole, mais j’aimerais bien connaître les propositions de la gauche : inciter les couples petit-bourgeois vieillissant dont les enfants sont installés à revendre  leur maison ?

Pour la vendre à qui ? Des jeunes bourgeois avec enfants encore plus riches qu’eux ? Car oui, l’immobilier a pas mal augmenté depuis le temps.

Au mépris total de l’effet la maison de famille et de l’effet grand-parents, qui est souvent le dernier lien-prétexte entre cousins qui autrement ne se verraient plus.

A moins qu’il ne s’agisse de couper les maisons en lots plus petits ? Il faut savoir que ce sont souvent de riches multi-propriétaires ou des promoteurs qui font ça. Au mépris de l’architecture originale de la maison, parfois bâtie des mains même des ancêtres de la famille.

Obliger les couples à louer avec des tarifs encadrés et non sur AirBNB ? Impossible car les normes de salubrité de location ne sont pas les mêmes que celle de la propriété. 


Et les veufs et les veuves ? On les met en EPHAD ?


C’est pas parce qu’on est riche qu’on est un salaud.



Il faut regarder du côté de la multi-propriété, des logement réellement vacants, et revoir l’impôt (qui existe déjà) si nécessaire. 


Comme disait Marx, le seul moyen de lutter contre le capitalisme c’est l’impôt.


A mon avis, l'Elysée, Matignon, l'Hôtel de Lassay, et le Petit Luxembourg sont sous-occupés ....


( mais, je peux me tromper )


Le cerveau des  Eminents Résidents est également sous-occupé ( on peut supposer un grand vide )


( mais je peux me tromper )

Ah, la mauvaise foi ! Quand donc l'INSEE va-t-elle réussir à en recenser les adeptes ? Très nombreux mais n'appartenant pas à la même église et trop discrets, timides, voire de mauvaise foi pour le reconnaître. Quel chercheur téméraire pour s'y mettre ?

"Bayrou qui souhaite redonner du pouvoir aux préfets ."



Potentiellement  pourtant  ce sujet est aussi important .


  Il faudrait connaître le projet de Bayrou en détail, mais enfin, dans un département quand il y a conflit entre 2 institutions publiques qui ne relèvent pas du même ministère , a priori cela se résout au niveau du 1er ministre quand les ministres concernés soutiennent leurs administrations et agences sous leur responsabilité. 

Si le préfet avait un  pouvoir de décision, il ferait quand même remonter le cas jusqu'au ministère de l'intérieur ..

In fine, c'est donc peut-être bien le ministère de l'intérieur qui aurait  plus de pouvoir....


C'est une esquisse grossière , mais le sujet mériterait d'être soumis à l'analyse de personnes compétentes. 







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