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Snapchat, le réseau social qui promet le droit à l'oubli

Snapchat. Si vous avez plus de 25 ans, vous n'avez certainement jamais utilisé cette application. Logique: elle fait fureur surtout chez les 13-25 ans. Son originalité ? Elle permet d'envoyer des photos qui s'autodétruisent au bout de quelques secondes. En théorie. Mais en réalité il semble que le droit à l'oubli n'est pas si garanti. Convoitée par

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Comment s'assurer du droit à l'oubli? NE PAS DIFFUSER PARTOUT ce qui pourrait le demander. Une photo, ca ne sort pas de son propre appareil ou sous forme d'une impression que l'on garde pour soit et ses VRAIS PROCHES et ses VRAIS AMIS, dans un album photo et je parle de l'objet que l'on range dans une bibliothèque.

Le principe même du numérique c'est la copie. C'est même créé pour ca. Pourquoi ne pas utiliser l'argentique? Au moins, les photos ne s'évadent pas de la pellicule ou du labo photo.

Je dirais même plus, qu'il faut surtout arrêter de prendre en photo tout et n'importe quoi. La gueule de votre pote bourré, c'est marrant comme souvenir. Par contre en photo, faut expliquer l'intérêt... A part produire une photo qui s'évade et circule causant du tord. Prenez moins de photos, nandidja, et que celles qui mettent les personnes dessus en VALEUR.
Je me demande dans quelle mesure cette promesse de suppression est compatible avec les obligations légales faites aux hébergeurs de contenus ; nous devons conserver les journaux de consultation pendant 1 an, au cas où la justice souhaiterait en prendre connaissance (et ça arrive assez souvent). Dans le cas de snapchat, il semblerait que la diffusion des contenus soit limitée à un cercle de connaissances, mais je ne suis pas sûr que ça justifie de ne pas conserver les informations.

Ceci étant dit, techniquement la suppression côté serveur est tout à fait possible, voire même souhaitable puisque l'espace de stockage et la sauvegarde, ça coûte cher. Je me suis retrouvé dans un procès avec un prestataire qui a perdu car il ne pouvait prouver sa bonne foi faute d'avoir conservé ses journaux. Mais une fois l'image récupérée côté client, ce client en fait ce qu'il veut, évidemment, y compris le reposter sur un service où l'image reste disponible publiquement.
réseau social/droit à l'oubli

Merci pour ce fou rire de bon matin.
La seule méthode que j'ai trouvé c'est considérer tout réseau, à priori, comme un espace public
Le fonctionnement meme de l'informatique, c'est la copie d'information. Il n'y a donc pas de destruction possible.

Dernier episode en date illustrant le ridicule total de ceux qui n'ont pas encore compris ca : la destruction de disques durs dans les caves du Guardian devant des gignols du MI6.
Quand on commence à écrire sur internet, on peut oublier le droit à l'oubli.
Un peu comme les données d'un disque dur que l'on n'a pas eu la présence d'esprit de réduire en poudre.
C'est rigolo de suivre un peu cette actualité autour de Snapchat et de lire des articles comme celui là.
Je vais citer Sebsauvage, un blogueur assez connu, « Alors oui ils disent "Les images sont supprimées de nos serveurs dès qu'elles sont vues". Ils n'ont jamais dit qu'il n'en faisaient pas une copie avant. ». Et c'est tout le souci des services qu'on ne maitrise pas, quelle confiance peut-on leur accorder quand on prend du recul sur toutes les révélations de Snowden ?
Est-ce qu'Evan Spiegel est milliardaire ? Non ? Ah le c..., on peut dire qu'il a raté sa vie.

Pour ce qui est du "Lorsque le destinataire du cliché l'a reçu, celui-ci s'autodétruit.", ça va nous faire de la place. Ah pardon, j'ai cru que le destinataire ne survivait pas au-delà de 10 secondes. C'est vrai que c'eut tété radical. Mais pour qui cherche des solutions à la décroissance heureuse ?

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