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Si vous avez manqué le début de la polémique Lou Doillon

"Quand je vois Nicki Minaj et Kim Kardashian, je suis scandalisée. Je me dis que ma grand-mère a lutté pour autre chose que le droit de crâner en string". L'interview accordée par Lou Doillon au quotidien espagnol

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ah , doillon , birkin , gainsbourg , paris , la droite , ......et les femmes du 6em étage
Elle n’a pas de grosses fesses mais elle fait trembler Unilever.
Je ne connais pas sa fifille, mais il m'est arrivé de considérer, moi cinéphobe, de considérer son papa comme un maître du film littéraire, comme Rohmer ou Bergman.
Il est temps pour moi de mourir. Je suis décidément trop vieille : je n'arrive pas à trouver d'intérêt à ce débat passionnant.
Combien d'années de combat pour en arriver là?

J'arrive pourtant encore à être choquée par des propos tenus par Madame Doillon, sur je ne sais quelle radio - sans doute FI -, vantant son propre mérite et le dur combat qu'elle a dû mener pour parvenir à réussir.
Polémiquer sur les propos de Lou Doillon, ha ha ha!, HA HA HA......!
Au point que parler de fesses est bien plus intéressant que l'opinion de cette cruche.
C'est pourtant simple :
Il y a une différence entre pouvoir montrer son corps, et être obligé de le montrer (dépendance au regard de l'homme pour exister).
Dans le cas de Nick minaj, toute son image repose sur l'objet sexuel qu'elle met en scène, elle n'existe pas sans ça, très honnêtement pas de talent vocal particulier, ni de message intéressant (la médiocrité des paroles...), ni de musique très originale (du boom boom pour danser quoi), on est dans l'appel aux bas instincts.

Dans le cas de Lou Doillon les publicités ne sont pas forcément érotisantes mais esthétiques, et surtout elle n'existe pas dans le monde du spectacle par son corps.

Après on pourra toujours râler sur l'éternelle mise à nue de la femme pour vendre le moindre produit de consommation, là aussi quelque part, un appel aux bas instincts en plus raffiné.

Mais le pire c'est le commentaire anti-raciste qui encore une fois veut absolument faire le procès d'intention du racisme.
En gros Lou Doillon aurait pu démontrer la même chose en parlant de Miley Cyrus ou Britney Spears(facilement aussi vulgaire que Minaj) mais comme elle parle d'une femme noire, c'est forcément un biais raciste.
A un moment donné je me demande ce qu'il se passe dans la tête de Nadège Abomangoli, si elle pense sincèrement ce qu'elle dit (ce que je crois) cela me laisse songeur.
Je suis blanc, mais si j'imagine être noir aujourd'hui, devant chaque refus, critique, echec que je subirais, je suppose il y aurait toujours l'hypothèse du racisme : on me critique, on me refuse, on me discrimine parce qu'on hait pour ma couleur.

Et à ce moment là c'est terrible parce que bien souvent c'est invérifiable, et dans le cas où je serais responsable de mon échec, je ne pourrais pas me remettre en question correctement pour pouvoir avancer.

Ainsi si même on arrivait à éradiquer le racisme, verrait-on aussi disparaître le spectre du soupçon, qui finalement donne les mêmes effets?
J'espere qu'avec ses critiques, elle s'est deja fendue d'un "mea culpa" sur son passé de mannequin, qui en terme de norme sexiste n'a rien a "envié" a une beyonce and co, sinon, oui on est en pleine hypocrisie, c'est le sexisme bon chic bon genre qui se paye le sexisme un peu plus vulgaire...

Pour ma part je ne suis pas sur qu'elle soit la mieux placée pour faire ce genre de critique et certain, que le sexisme abordé sous l'angle de doillon n'ait pas un grand interet.
J'espère que Lou Doillon va poursuivre Nadège Abomangoli en diffamation!
Lou Doillon n'a fait qu'exprimer un point de vue personnel, qu'on soit d'accord ou pas, importe peu.

Il est très grave, en revanche, qu'une représentante de NOTRE République lance de telles accusations.
Pour moi, c'est elle qui fait preuve de racisme! Que fait-elle d'autre que casser gratuitement de la bourge blanche? J'y verrais presque une incitation à la haine....

Voilà pour la forme.


J'ajouterais, au sujet de Beyonce, que j'avais été un peu surpris de la voir arborer sur scène (l'année dernière au stade de France, en plein débat sur le port du voile) une tenue très sexy en bas (c'est un euphémisme) et... un voile résille sur le visage rappelant, à mon sens, le voile islamique..... Culottée, non? :)
Encore Ovidie !

Très cher ASI,
Je réitère ma question de la dernière fois :

D’où ma question :
"Chez arretsurimage&co pour parler de cul et/ou de féminisme il n'y a qu' [s]3 meufs [/s] 1 femme représentative ?"

Merci peut être d'essayer un autre son de cloche vous qui n'êtes plus à la télé !
Le floutage des seins de Lou Doillon, c'est d'origine ou c'est ASI qui l'a fait ?
Elle avait juste envie de faire parler d'elle, non ?
J'aime bien les ' socialistes ' à la mode Nadège Abomangoli. Comme ils ont abandonné la lutte des classes, les exploités, les exploiteurs et toutes ces fadaises des siècles passés ils ne restent plus pour occuper la scène que ce genre de débats soft qui mangent de l'énergie, qui met un peu plus de carburant dans le rouleau compresseur médiatique avec aucune conséquence pour l'ordre du monde. Allez, Nadège Abomangoli j'aime tes révoltes. Continue. Quant à la révolution au Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis ça avance ?
Nadege, c'est pas un probleme de race ou de classe, vu que Kim est visee, mais plus un probleme de generations. Il faut vivre avec son temps Madonna et Xtina sont has been, compare a Kim et Nicki, y a qu'a regarder les recherches google a ce sujet:

Google trends
Elle est bien drole la nadege abomangoli :
"Le slut-shaming (« intimidation ou humiliation des salopes »), c’est le résultat des pressions exercées par la société patriarcale sur les femmes, afin que celles-ci ne transgressent pas ses normes sexuées. Par exemple, chanter en string dans un clip, ça ne se fait pas. D’une certaine manière, Lou Doillon s’est prêtée à une forme de slut-shaming raciste sous couvert de féminisme."
....

je ne sais que dire devant un tel argument.
Les attaques contre L Doillon sont injustes et injustifiées - en particulier le procès en racisme, fût-il de classe.

Elles montrent les ravages du "politiquement correct": dès lors qu'une critique concerne de près ou de loin des représentant-es des "minorités", on hurle au racisme ou à toute forme de -phobie.

Elles illustrent aussi une méconnaissance de la culture "hip-hop" d'origine, foncièrement machiste, où les femmes sont la plupart du temps soit inexistantes, soit représentées sous la figure de la "biatch" (entre la "pute" et la "salope"), dont le titre emblématique est "Bitches ain't shit" de D Dre.

Jusqu'aux années 2000, les chanteuses de Hip-Hop/RNB se gardaient bien d'apparaître elles-mêmes sous cette image de la "biatche" - tout en étant ouvertement sexy, mais de façon "convenable" - laissant cela aux figurantes des clips de leurs homologues masculins, évoluant généralement quasi-dénudées au bord de piscines, et dont le corps était fréquemment arrosé de giclées de champagne évocatrices, topos dont le hip-hop mainstream des années 1990 avait le secret - la possession des femmes n'étant qu'un attribut parmi d'autre de la revanche sociale des rappeurs noirs sortis du ghetto.

La nouvelle génération de chanteuses à grosses fesses et taille mini des années 2000 prétend réemployer ces mêmes codes machistes en se mettant elles-mêmes en scène comme "biatche", ce qui fait se réjouir les pseudo-sociologues et autres journalistes friands de "nouveaux phénomènes", trop contents d'y voir une nième version contemporaine de l'avant-garde féministe. Cette excitation est aussi ridicule que ce qu'on avait connu à l'époque du soi-disant "girl power" de groupes tout aussi formatés des années 1990.

D'autre part, le Hip-Hop/RNB demeurant largement une culture populaire - dont l'audience est paradoxalement majoritairement constituée de "blancs" - dont les artistes phares sont essentiellement recrutés dans la population afro-américaine, il n'est guère étonnant qu'on y trouve des chanteuses de cette origine. Il est complètement stupide de "racialiser" la question: les clichés sexistes sont majoritairement répandus dans la population, et ils le sont aussi dans la sous-culture hip-hop, simplement de façon plus brute et directe.

Le fait est qu'une chanson comme "Anaconda" ("Mon anaconda peut pas sauf si t'as un gros cul" sic) de N Minaj, dont N Amangaboli fait figurer la pochette subtilement évocatrice sur son blog, est reprise du morceau d'un rappeur mâle noir américain, Sir-Mix-A-Lot, qui critiquait la prééminence des canons mainstream de la beauté féminine.
Si dans certains milieux bobos totalement incultes en matière de culture Hip-Hop, on a pu voir cette reprise comme une preuve d'émancipation féminine, force est de constater que le sujet à la base de la chanson est de savoir quelle est la taille du fessier requise pour faire bander le rappeur: il faut vraiment disposer d'une lecture au troisième degré pour voir là un pamphlet féministe!

Il est évident que le fait que ces chanteuses soient autonomes, "riches" et "puissantes" ne change rien au fait qu'en se mettant systématiquement en scène à la manière d'une pole dancer, cela ne peut faire d'elles de nouvelles féministes au prétexte qu'"elles font ce qu'elles veulent avec leur cul": je ne vois pas ce qu'il y a de féministe dans le fait de remuer les fesses en string dans un clip, puisque c'est essentiellement à la même pulsion "scopique" des fantasmes masculins ordinaires qu'une telle gestuelle s'adresse.


Pire encore, l'accusation de "racisme de classe" se retourne complètement contre ses auteurs, en particulier le journaliste de Libé et N Amangaboli, cette dernière clamant haut et fort :"J'écoute Beyoncé et je lis Franz Fanon".

Or une des particularité de la "distinction" de classe des catégories dominantes depuis un vingtaine d'années est d'associer simultanément des éléments de la culture légitime et des éléments de la culture populaire - à proprement parler "vulgaire" au sens propre - auparavant dénigrés par la bourgeoisie (on lira à ce sujet l'excellent essai "Les métamorphoses de la distinction").


Or qu'est-ce qui distingue fondamentalement le journaliste de Libé ou la vice-présidente du conseil général du 93 des jeunes femmes et hommes des catégories populaires?
Le capital culturel et pour les derniers le fait de disposer d'un registre de langue et de représentations extrêmement plus restreint - se résumant à un mélange entre la culture "humaniste" de l'école, parfois largement discréditée , et une culture populaire essentiellement véhiculé par l'industrie de l'entertainment et les échanges avec les pairs.

N Amangaboli ou le journaliste de Libé peuvent très bien remuer du popotin sur du Nicki Minaj, ils "n'en pensent pas moins", et ne sont pas dupes des représentations implicites que ces produits culturels véhiculent, puisqu'ils peuvent très bien se lâcher en boîte après une soirée littéraire, c'est-à-dire jouer sur plusieurs registres, sans pour autant repartir avec l'idée que les femmes sont soit des mères convenables soit des "biatches".

Les jeunes essentiellement exposés à la culture populaire et à l'entertainement mondialisé, ne peuvent pas en dire autant: s'ils "écoutent Beyoncé", peu d'entre eux ont entendu parler de F Fanon.

D'un point de vue strictement féministe, le paradoxe de la "vulgarité" et de l'"hypersexualisation" des femmes dans la culture populaire est le suivant: dans un contexte où le féminisme et l'égalité entre hommes et femmes est largement intériorisé, et dans des milieux où les femmes sont AUSSI représentées à travers leurs compétences intellectuelles, esthétiques, littéraires ou techniques, l'hyper-érotisation des femmes n'est qu'un élément parmi d'autre de la représentation culturelle de celles-ci, et peut participer à un épanouissement général et ludique.
C'est évidemment le cas du milieu dans lequel évoluent nos deux accusateurs.


En revanche, pour les jeunes garçon et filles exposés à la culture "télé-réalité" et disposant de peu d'autres représentations des femmes que celle de la mère de famille ou de la "biatche", cette érotisation systématique contribue dramatiquement à la reproduction de la domination masculine et des préjugés de genre.

Chez certains jeunes hommes, cela peut impliquer l'attente trompeuse d'une certaine disponibilité sexuelle spontanée de la part d'une catégorie culturellement construite de femmes - au prétexte qu'elles sont habillées ou qu'elles dansent sexy, ou affichent une certaine décontraction - conduisant à une frustration latente, jusque dans certains cas à la violence et à la prédation.
Quitte à faire hurler nos procureurs en "racisme", l'importation de cette figure issue de la culture afro-américaine de la "biatche" passée à la moulinette de l'industrie de l'entertainement trouve un curieux écho dans ce qu'il est convenu d'appeler les "quartiers", à forte proportion d'enfants issus des anciens empires coloniaux, du Maghreb et d'Afrique noire, dont la culture traditionnelle est fortement patriarcale, comme l'illustre le film de S Peeters "Femme de la rue".

Cela montre que si les préjugés raciaux ne sont pas étrangers au sexisme, ceux-ci peuvent prendre des formes très variées selon les circonstances: au fantasme de l'esclave sexuelle noire de l'amérique WASP dénoncé par N Amangaboli répond celui de la femme occidentale aux moeurs légères dans l'inconscient de nombreux hommes originaires du Maghreb ou d'Afrique noire.
Les procès en "racisme" sont donc parfaitement réversibles dans cette affaire, et ne font qu'occulter une chose fondamentale: dans tous les cas ce sont les femmes qui sont les victimes de la domination et de la double injonction "maman/putain" des sociétés patriarcales.


Chez certaines jeunes femmes, cette image hypersexualisée conduit à une série d'injonctions contradictoires: soit l'impossibilité pratique de ressembler aux canons ainsi imposés (comme l'explique Ovidie), engendrant des troubles dismorphiques et parfois alimentaires, soit à l'inverse le fait de jouer ce rôle sexualisé les exposant à la pression sociale ambiante de la part des pairs (violence verbale etc..).
Surtout, ce qui est entretenu par cette culture de l'entertainment hyper-sexualisé est l'emprisonnement de l'image des femmes à travers leur seul corps, présupposant que l'épanouissement ultime est systématiquement soumis au jugement du regard de l'autre - celui des hommes évidemment, mais aussi celui des autres femmes jugeant entre-elles les différentes capacités à séduire.

Aussi, c'est bien du racisme de classe que d'ignorer - volontairement ou non - la violence symbolique réelle qu'implique irrémédiablement la représentation univoque des femmes comme objet sexuellement disponible - et RIEN d'autre - dans la culture populaire, alors que soi-même on dispose d'une culture suffisamment étendue et d'une représentation multidimensionnelle des femmes pour pouvoir jouer impunément avec des codes archaïques et machistes, la violence de ces derniers étant dans ce cas désamorcée par un contexte social largement favorable par ailleurs à l'égalité des sexes et à la reconnaissance des femmes comme sujets.

Car contrairement à ce que disent nos procureurs en "racisme", c'est bien de sexisme qu'il s'agit ici, et le sexisme ne connaît pas la couleur de peau: toutes les femmes en sont victimes. Surimposer artificiellement une problématique de "race" à un sujet concernant la domination masculine revient à désamorcer les deux luttes.
Prendre au sérieux le sexisme revient à se pencher sérieusement sur les agressions verbales et physiques, à caractère sexuel, dont sont victimes quotidiennement les femmes en raison de leur genre, quelle que soit leur classe ou leur origine - de la même manière que prendre au sérieux le "racisme" consiste à se pencher sur les discriminations dont sont victimes les gens en raison de leur croyances ou de la couleur de leur peau (cf l'impensé raciste du mouvement "Charlie").

En revanche, accuser L Doillon de racisme du simple fait qu'elle fait état de sa consternation face à la complaisance de l'industrie de l'entertainment vis-à-vis des topos sexistes les plus archaïques ne fait ni avancer le féminisme ni la cause anti-raciste.
A Thélème on disait "Fay ce que voudras" qui posait déjà le doigt sur la partie charnue de nos êtres.
Il n'en fallait pas plus pour que Rabelais laissa la place à un objectif beaucoup plus noble qu'est celui de l'appareil photo.
Le zoom y trouvera, également, place.

Que l'unique ride soit! (Arletty, phrase légèrement reformulée)
"Comme personne ne nous appelle « chiennes », nous nous appelons ainsi entre nous"

Est-ce qu'il y a vraiment des femmes qui s'appellent "chiennes" entre elles? Ou est-ce que (plus probable) c'est juste une traduction du mot "bitch" en espagnol ("zorra") puis en français? Parce que c'est pas exactement la même chose "bitch" et "chienne"...

J'ai du mal à imaginer une femme appelant une autre femme "chienne" autrement que avec l'intention de l'insulter gravement alors que je peux imaginer des amies qui se lancent des "bitch passe moi le sel" sans que ça soit mal pris...
Sur ce coup, franchement je suis à 100% d'accord avec Lou Doillon...

Assumer son corps, maitriser son image et sa carrière mais en même temps, se laisser dicter son image par la norme en s'obligeant à un régime post grossesse et montrer ses fesses à tout bout de champs. Il peut y avoir là une véritable contradiction...

Et puis finalement tout ceci n'est-ce pas pour plaire aux hommes, ou bien pire, les rendre fous... Il faudra bien un jour que le féminisme arrête d'occulter le fait que nous autres, les hommes avons malheureusement une queue qui tient une grande place dans notre cerveau et que j'ai bien peur que celà ne change pas d'ici peu...

Quelques fois, le soit disant féminisme de certaines peut prendre une forme de misandrie qui aurait tendance à m'énerver.
Rokhaya Diallo étant en vacances, c'est une certaine Nadège Abomangoli qui s'est portée volontaire pour dénoncer les propos inqualifiables de l'odieuse Lou Doillon.
très réussi.
Pour la vidéo de Beyoncé, j'aurais plutôt pensé que Lou Doillon faisait référence à "1+1"
https://www.youtube.com/watch?v=KaasJ44O5lI
Beyoncément vôtre,

LC
Bon, des femmes ne sont pas d'accord avec ce que d'autres femmes font d'elles mêmes.
Ben, on s'en fout. Elles font ce qu'elles veulent.
C'est pas mon problème.

Perso je trouve que les body builder sont une insulte aux valeurs masculines, non? :-)
Ca ne fait pas polémique, alors..? ;-)
Ah bon Kim kaka est noire ? On me cache tout. Mais aussi je me disais qu'´il y doit avait du racisme dans cette interview, peur-être même en cherchant bien de l'islamophobie.

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