Sexualité des jeunes : quand les médias mélangent tout
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Merci pour cette top émission, d'utilité publique, je vote.
Un ajout sur le fond : la sexualité est LE domaine dans lequel les humains jouent leur vulnérabilité.
Oser dire son désir, c'est se mettre à la merci de l'autre, de son oui, de son non.
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Si j'ai bien compris les vieux de ma jeunesse nous reprochaient d'être beaucoup trop libérées sexuellement, les vieux, de l'heure actuelle, donc ma génération, reprochent aux jeunes de ne pas l'être assez!
Merci pour cette top émission, d'utilité publique, je vote.
Un ajout sur le fond : la sexualité est LE domaine dans lequel les humains jouent leur vulnérabilité.
Oser dire son désir, c'est se mettre à la merci de l'autre, de son oui, de son non.
Etre en relation, c'est revivre tous les traumas vécus petit.e.s.
Et bien vivre sa sexualité, c'est une source de créativité, d'assertivité, de souveraineté.
Tout ce dont nos dirigeants ne veulent pas. D'où leur inaction sur les VVS, sur les recommandations de la Civise ou celles de la commission d'enquête sur les violences dans l'enseignement. D'où leur tolérance vis à vis du porno, qui génère un chiffre d'affaires colossal.
Mais pour bien vivre sa sexualité, une éducation est nécessaire. Au consentement bien sûr mais pas seulement.
Reconnaître les névroses qui nous poussent à nouer des liens toxiques, cela devrait pouvoir se faire dès le secondaire.
Sur ce sujet, je recommande la "bible" de Thierry Janssen sur la "posture juste", qui détaille nos 5 névroses et ce qu'on peut faire pour en sortir.
Et puis j'ai quand meme un bémol. La conférencière conservatrice dit une (seule) chose juste : oui, le consentement passe par deux circuits neuronaux différents. Il y a l'excitation sexuelle réflexe, qui peut se traduire par de la lubrification ou une érection, même quand il n'y a ni désir ni envie ni consentement. Erection ou lubrification ne sont PAS synonymes de consentement, quoi qu'en pensent certain.e.s. Le consentement n'est pas forcément verbal, il peut se faire d'un signe de tête, d'un clignement d'oeil ou d'un regard qui dit "oui". La sécurité vient de la capacité de chacun à dire non - et cela s'apprend. Dire non à quelqu'un qu'on aime, pas facile !!!
Bref, il y aurait encore plein de choses à dire sur le sujet.
J'espère que d'autres ressources seront mentionnées en commentaire, il y en a plein.
Je recommande en particulier le site de Betty Martin sur la roue du consentement (wheelofconsent.org), qui aide à comprendre la différence fondamentale entre le toucher qui donne et le toucher qui prend (les deux sont OK, si clairs et si l'autre est prêt à recevoir ou à permettre). Pour moi, la connaissance de la roue est un pré-requis à toute vie sexuelle et affective épanouie. Et elle peut être enseignée dès le primaire, ce serait même indispensable.