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Serious games : "Ils doivent être un peu chiants, sinon c'est pas crédible !"

Peut-on vraiment apprendre en jouant aux jeux vidéo et peut-on vraiment s'amuser et prendre du plaisir en apprenant ? Telles sont les deux promesses, apparemment contradictoires, des "serious games", ces jeux "sérieux" qui touchent à des domaines aussi différents que l'histoire, la physique ou l'urbanisme. Apprendre en s'amusant ? Cette question, et bien d'autres, nous les posons à nos trois invités : Olivier Mauco, docteur en science politique, spécialisé dans les jeux vidéo, Vanessa Lalo, psychologue des usages numériques et Jean-Clément Martin, historien, professeur émérite à Paris I et consultant historique sur le jeu Assassin's Creed Unity, qui a fait couler beaucoup d'encre en novembre dernier, notamment à propos de l'image de Robespierre. Et en plateau Cécile Fléchon (a.k.a Maria Kalash), journaliste à Canard PC.

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Pour développer la question de l'examen du permis de conduire qui favorise la reproduction des inégalités, je vous conseille l'excellent Franck Lepage :

C'est à partir de 1h14 dans cet extrait.
https://www.youtube.com/watch?v=ACxRSSkYR_k

J'avais vu une version plus longue mais aussi plus drôle sur scène où il parlait de "piège à pauvre" dans la formulation des questions, que les élèves des classes supérieurs repèrent facilement.
Bravo @si et merci de songer à proposer cette émission plus régulièrement ! :)
Mettre Assassin's Creed dans une émission sur ce sujet, j'avoue rester dubitatif. Qu'il y ait une polémique autour de ce jeu, c'est indéniable. Mais imaginer que le jeu a pour but d'éduquer les enfants qui y joueront, c'est carrément naïf. Ce jeu est un block buster. Le but est que n'importe qui posant les mains sur le pad passe 20 heures au cours des semaines suivantes à prendre son pied. Et le contexte historique participe au plaisir. Mais c'est absolûment pas exclusif des jeux vidéo ! Mona Lisa de Dan Brown, c'était y a 10 ans, et c'était bien dans les rayons librairie de la Fnac. On a eu 10 ans de block busters hollywoodiens "basés sur une histoire vraie", dont une bonne floppée de sujets politiques, et la "vérité historique" était pas plus épargnée que dans ce jeu vidéo. Et quelles sont les séries télé qui ont du succès aujourd'hui ? Boardwalk Empire, House of Cards ! Voire Borgias côté français. Une fiction restera toujours basée sur une partie de notre Histoire (c'est le principe du fantastique, on déforme la réalité mais on ne s'en affranchit pas). Cette polémique, c'est le regard circonspect d'une génération qui ne comprend pas les jeux vidéos en tant que média, comme la précédente qui n'avait pas compris le cinéma et les musiciens engagés (on peut remonter à Cervantes, et on aura toujorus le même problème). Et vous ne résoudrez pas plus ça dans une émission que les polémiques sur les sujets choisis par Hollywood pour remplir les salles de cinéma à Noël...

Par contre, la capacité des jeux vidéos à entraîner la curiosité des enfants (et des plus vieux) sur l'Histoire, la géographie, la politique ou tout autre dimension de notre société, ça c'est passionnant ! Et y en avait de bons morceaux dans cette émission. Par contre, elle s'éparpille sur pas mal de sujets. Le seul serious game vraiment évoqué, c'est celui des autos écoles. Avec le but clair de réduire l'appréhension des élèves et le temps perdu dans le véhicule facturé 50 € / h en Ile-de-France. Ils en existe pourtant plein d'autres, notamment dans le médical. Le détournement de jeux commerciaux pour en faire des plateformes ludiques, c'est génial aussi. Et en s'intéressant aux publics plus âgés, vous pourriez faire une émission entière sur les mods de jeux vidéos, qui ont permis à des millions de jeunes de s'exprimer artistiquement et intellectuellement au sein de communautés hyper actives. C'en est même devenu une industrie à part entière. Ou mettez la main sur un jeu de gestion avancé, et vous verrez à quel point le jeu devient un outil d'apprentissage très efficace. Après avoir joué à Europa Universalis, je connais l'ensemble de la carte des nations du 15ème au 19ème siècle. Et j'ai pas respecté l'Histoire une seule fois en jouant ! Pourtant je connais aujourd'hui bien mieux l'époque moderne aujourd'hui qu'à ma sortie du lycée...

Bref, tout ça pour dire que l'émission ouvre plein de portes, mais il faudrait veiller à les ouvrir une par une pour traiter en profondeur ces sujets (comme ça a été le cas avec le journalisme du jeu vidéo, ou le matchisme véhiculé par les contenus). Et je vote pour une émission plus régulière !
Emission intéressante même si certains sujets n'ont pas été abordés, notamment la dimension médicale de certains serious games. Aujourd'hui des startups démarrent aussi sur des jeux destinés à aider à la ré-éducation (par exemple natural pad que je connais bien) ou contre alzheimer, mais aussi des éditeurs plus connus comme Nintendo (avec certains jeux développé pour la wii à l'époque).
Pour finir je vous invite aussi à regarder le jeu "tipping point" qui aborde la gestion de la crise climatique et qui a été développé en partenariat avec le Giec (donc sacrément sérieux).
Oui très intéressante cette émission, Vanessa Lalo notamment que je connaissais pas, qui remet en évidence les fondamentaux de la pédagogie multiple, la façon d'appréhender les jeux à des fins d'apprentissage en appliquant le "laisser faire" du prof et qui pourrait rapprocher élèves et profs. Cela repose la question quand même du "prof" et de son appétence autour de ses nouveaux apprentissages, du numérique, de sa façon de revoir "sa copie" et de ne pas rester sur des méthodes qui ne sont plus forcément aujourd'hui adapté au contexte social des enfants qui ont a porté de main tout un tas d'outils et de contenus et qui ne demandent qu'à travailler autrement. Pas évident de passer dans un mode totalement empathique auprès des élèves, un bon mixte de méthodes me paraît intéressant à garder en tête, le livre aussi est un élément de l'apprentissage, mais d'autres outils sont désormais à prendre en compte. En tant que parent nous sommes tous confrontés aux difficultés d'apprentissage de certains dans un système normatif qui ne donne pas forcément la possibilité à un bon nombre d'élèves de s'épanouir au sein de l'école et qui se retrouvent parfois en échec scolaire. Et d'accord avec le principe de l'appropriation pour chaque prof des contenus proposés via une tablette, créer des jeux ad hoc pourquoi pas mais pas en masse cela ne sert à rien car il existe déjà tout un tas de ressources. Par les élèves il peut également avoir des suggestions, l'aspect descendant du prof qui choisit pour l'élève ne porte pas toujours ses fruits, c'est l'interaction entre prof et élèves qui va prévaloir dans ce cas puisque nos enfants et ados connaissent et ont accès déjà à tout un tas de jeux qui permettent de transposer un apprentissage. Les deux exemples de la fin d'émission sont emblématiques de cette vision pédagogique inversée.
Bravo @asi pour cette émission !
(doublon, j'avais mal placé mon premier message)

J'ai trouvé l'émission intéressante, merci.
Par contre, ce qui concerne la partie sur Assassin's Creed Unity et son scénario, c'est consternant de voir un consensus se dégager pour dire « c'est qu'un jeu, pas grave. ». Libre aux scénaristes de peindre Robespierre en affreux aspirant tyran, mais on peut pas sérieusement dire que c'est neutre et que ça n'a aucune conséquence sur les imaginaires des joueurs sans culture historique.
Je vous invite à jouer au jeu d'Eulcide, qui vous apprendra les base de la géométrie:

http://euclidthegame.com
Tout est dit "l'historien" est un "spécialiste" des guerres de Vendée sujet souvent chérie par les réactionnaires, de là à dire qu'il est un historien de garde... c'est un pas que je ne suis pas loin de faire, et en quoi il est plus capable qu'un spécialiste de Paris sous la Révolution et pas un urbaniste (rappel il n'y qu'une ville dans AC unity Paris).

"Le credo des assassins, unité" (au passage son titre dans un vrai pays francophone qu'est le Quebec alors qu'en France on se tape du globish pas mal pour une entreprise qui se vend comme française) est un jeu fait par une entreprise qui est connue pour son approche très réactionnaire du droit du travail ,souvenons nous de la tentative d'avortement de création de syndicat il y'a quelques années, mais aussi connue pour son optimisation fiscale (délocalisation au canada) et son chantage en retour aux subventions, il n'est pas compliqué de se dire que la vision très anti peuple semble partagé dans tout l’organigramme de l'entreprise et qu'elle semble s'exprimer aussi dans leur production culturelle.
Pour rajouter à cela regarder le nom d'un des chefs de projet de ce jeu (indice il à une particule) et on comprend vite vers qu'elle historiographie on se tourne.
J'aime bien la maman (dans l'extrait du JT) qui évoque la Renaissance pour un jeu qui se passe en 1789, elle ferait bien de piquer le jeu de son bambin, peut-être que cela sera bénéfique pour sa proprre maîtrise de la chronologie.
Émission très plaisante à suivre.

Concernant Minecraft, son ADN bac à sable fait que l'on peut l'utiliser à de multiples fins pédagogiques, un outil a d'ailleurs été développé spécialement pour un usage éducatif : MineCraftEDU. J'ai réalisé cette documentation en français pour ceux que ça pourrait intéresser :

Les Expériences Minecraft
Le seul game véritablement serious s'appelle ... la vie.

En revanche, je ne suis pas sûr de savoir ce qu'il faut faire pour être crédible.
On ne peut pas faire comme si le sujet était nouveau. Il est aussi ancien que le jeu vidéo soit environ 30 ans.
Et cela fait donc trente ans qu'on nous promet des jeux vidéos au service de l'apprentissage et cela fait donc trente ans que cette promesse n'est pas tenue.
La seule question qui mérite donc qu'on s'y arrête, c'est : pourquoi continue-t-on à croire à une promesse qui ne sera évidemment jamais tenue.
Il me semble d'ailleurs que si on se pose la question de cette façon, alors la réponse est assez facile à formuler.
Pas mal @asi, après une émission sur les vertus de l'immigration "payante" pour sauver des vies(!!), un concert de louanges sur un "concept" creux, inopérant et intrinsèquement contradictoire...

Serious games.

Engouement typique des media et des pédagogo semi-institutionnels pour un truc complètement pipeau, qui en dit long sur une société et des institutions pratiquant systématiquement la "politique de l'oxymore" et les injonctions contradictoires à l'endroit des citoyens, et en particulier de la jeunesse.

Ce business remplit deux fonctions essentielles:
-dans le secteur privé, recycler le trop plein de pognon des sociétés privées dans des dépenses de communication aussi ringardes qu'inutiles, au prétexte que ça fait nouveau et branché
-dans le secteur en voie de privatisation de l'éducation et de l'"expertise" pédagogique, occuper une myriade de spécialistes et de conseillers n'ayant jamais assuré un cours de leur vie, et venant expliquer aux profs qu'ils doivent modifier leurs pratiques et s'adresser à 8 formes d'intelligences s'ils veulent bien faire leur travail.

Voir aussi: "développement durable", "entreprise citoyenne", "pacte de responsabilité", "pacte de stabilité et de croissance", "croissance verte", "commerce équitable", "éthique des affaires" etc...
Moi qui m'intéresse un peu au sujet, c'est rare de trouver un média non-spécialisé dans le domaine parler du serious game sans partir dans les excès. Ni méthode pédagogique miracle, ni idées monstrueuses à diaboliser à tout prix. Si l'émission est bien, il a encore tout un tas de choses à dire sur le sujet.

D'abord, l'idée d'utiliser le support ludique dans l'éducation ce n'est pas du tout nouveau. Au contraire, c'est vieux comme Hérode (ou plutôt comme Platon). C'est une idée qui revient pratiquement à chaque nouvelle forme ludique. Il y a encore un engouement très fort pour les jeux de société pédagogiques qui ont d'ailleurs les mêmes défauts relevé dans l'émission : Une qualité mécanique souvent médiocre et, c'est lié, un aspect ludique souvent effacé.

Ensuite, il faut rappeler qu'il y a un fossé entre manipuler du matériel ludique et jouer. Jouer est une activité libre et improductive (pour reprendre deux des six critères utilisés par Caillois pour le définir). La liberté dans le jeu s'exprime par la possibilité donnée au joueur de commencer et de s'arrêter son jeu quand il le souhaite mais aussi d'en modifier les règles à tout instant.

Tout ça pour dire qu'utiliser des jeux dans l'apprentissage pourquoi pas. Cela peut être intéressant et plaisant. Mais qu'il ne faut pas confondre cela avec le fait de jouer qui est une activité de loisirs distincte et aussi importante pour l'enfant/l'individu. Une confusion que l'on rencontre à la fois dans le milieu scolaire et dans le milieu péri-scolaire.
Snif....

C'est toujours énervant de lire la presse sur un sujet que nous connaissons bien et d'y voir l'imprécision et l'incompréhension des journalistes qui ne sont pas des spécialistes, et qui souvent font ce qu'ils peuvent dans le temps trop court qui leur a été imparti. Même si nous comprenons leurs contraintes, ça n'inspire pas confiance.

Heureusement, il y a Arrêt Sur Images pour pointer les petits dérapages de leurs confrères dans les domaines que nous connaissons peu ou pas... Sauf que...

Cette émission, qui s'intitule Serious games : "Ils doivent être un peu chiants, sinon c'est pas crédible !", me semble complètement caricaturale sur le sujet !

De l'imprécision: sur le maché du serious game (SG). Qui sont les entreprises ? Leur dimension ? Les commanditaires ? Les clients ? Les utilisateurs ?... Par ailleurs, une confusion fréquente entre jeu vidéo et jeu sérieux et jamais l'effort d'en circonscrire les définitions (certes poreuses, notamment quand les jeux vidéo sont utilisés de façon sérieuse). Et finalement une vision caricaturale du SG comme des jeux vidéo ratés sans réfléchir au fait qu'ils correspondent peut-être à ce qui était attendu (et justement poser la question: qu'est-ce qui est attendu et par qui ?).

De l'incompréhension: dès le lancement Daniel appuie sur le soi-disant oxymore de "jeu sérieux" (qui est une mauvaise traduction de SG): peut on s'amuser en apprenant ??? Mais, Daniel, vous le savez très bien: tous les (petits) enfants apprennent en s'amusant ! Tout le temps ! C'est précisément ce qui fonde l'idée du SG, qui n'est donc pas novatrice, mais qui cherche à instrumentaliser cet aspect de l'apprentissage (l'apprentissage par je jeu).

Les invités: Où sont les spécialistes du SG ? À part Olivier Mauco, que je ne qualifierais pas de spécialiste, mais de connaisseur sur le SG (son domaine de pointe est plutôt le jeu vidéo), et Vanessa Lalo qui est plutôt spécialiste de l'utilisation du jeu vidéo de façon sérieuse (qui a été largement la plus pertinente) ? Ce n'est pas comme si l'île de France n'était pas pleine de ces spécialistes (concepteurs, universitaires, utilisateurs, etc.) !

Et Assassin's Creed ? Pourquoi y passer un tiers de l'émission ? Était-ce bien pertinent (même si l'idée de l'émission vous vient de là) ?

Les 4 dernières minutes de l'émission finssent par effleurer vraiment le cœur du sujet (finalement un SG ça s'utilise, ou pas...), mais dans un sujet de 4min, aussi long que sur les grandes chaines de TV, il n'y a pas le temps de rentrer de façon analytique dans le sujet.

Pour finir... Conclure et titrer sur la qualité des SG qui seraient "un peu chiants sinon pas crédibles" me paraît complètement caricatural si on n’a pas fait le travail de poser la question de pourquoi faire un SG est plus difficile que de faire un jeu vidéo ? Ni d'explication sur le marché (typiquement B2B actuellement) qui ne parvient pas à se structurer de façon rentable (c'est juste évoqué en 2 phrases dans l'émission). Et surtout sans avoir cherché (ce qui n'est pas si dur) des SG réussis (il y en a même des gratuits et disponibles en ligne comme Refraction: http://play.centerforgamescience.org/refraction/site/) ?

Je suis déçu de voir, comme dans n'importe quelle presse, une émission qui en fin de compte ne va, de mon point de vue, donner qu'une vision (très) caricaturale du SG et finalement négative, car le seul aspect positif, poussé avec force par Virginie Lalo, concerne le serious gaming soit l'utilisation du jeu vidéo non sérieux de façon sérieuse.

Daniel: "On a ouvert pas mal de portes"... Il ne reste plus qu'à les franchir avec une émission moins caricaturale sur le sujet... Mais sera-ce vraiment le rôle d'ASI de tant parler du SG ? Je ne pense pas et je comprends donc qu'il ne soit pas envisagé d'y revenir dans une autre émission, ce qui je trouve d'autant plus rageant que je trouve celle-ci trop caricaturale.

Merci quand même d'avoir permis l'introduction de ce concept auprès de ceux qui n'en auraient jamais entendu parler, même si ce ne sera pas mieux fait que par vos confrères.

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Par rapport à l'utilisation des jeux dans les médiathèques, j'avais été surpris quand mon frère m'avait parlé de la section Jeux vidéo qu'il gérait (et un poil jaloux quand il m'avait annoncé aller sur Paris pour une formation « Mario Kart » :o). Comme le dit Vanessa Lalo, le but est d'attirer un public qui ne viendrait pas forcément pour les livres, les magazines, les CD ou les DVD déjà proposés par sa médiathèque.

Par contre, ils respectent le PEGI et quelqu'un qui a moins de 18 ans n'aura pas accès aux jeux PEGI 18. La seule exception est un jeu dont le nom m'échappe : c'est un clone de GTA mais qui n'autorise pas à écraser les passants quand on conduit une voiture et en observant les joueurs, mon frère et ses collègues se sont aperçus que les enfants peuvent passer des heures à conduire dans la ville du jeu. Il faut voir si le jeu de conduite dont vous parlez dans l'émission ne pourrait pas intéresser les plus jeunes et les médiathèques qui les accueillent :)
@ sandy: J'en peux plus de lire cette fôte :

Différence entre "or" et "hors"
La règle :
"Or" est une conjonction de coordination.
"Hors" est une préposition signifiant "à l'extérieur de".

L'astuce :
Lorsqu'on peut remplacer "hors" par "en-dehors de", il faut utiliser "hors".

Les exemples :
- Il est hors de son champ de vision.
- Or il n'était pas à son bureau à ce moment-là.
Ils se sont défendus en disant que ce n'était que de la fiction, hors le problème c'est que fiction ou pas, leur récit collait précisément à la version de l'histoire telle que propagée dans les milieux réactionnaires, version qui est donc bien réelle pour toutes les personnes qui y adhèrent et qui continuent de la propager encore aujourd'hui. Merci à Daniel d'avoir insisté sur ce point même si les invités ont une nouvelle fois botté en touche, montrant à quel point la question est tabou.
Très bonne émission, Merci! je ne connaissais rien à la question et l'émission m'a fait réfléchir.

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