" dans l'optique de lutte des classes , la présence d'un syndicat ou d'une force politique peut être interprétée comme un renoncement à sa radicalité "

Le RN y est déjà autour de cette table. Le PS aussi. Le groupuscule LR bien sûr. 

Bref les macr(...)

Envisager de se mettre autour d'une table ? Pourquoi pas ?

Mais ile ne faut pas espérer remettre le couvert,  avec ces malfaisants....

( j'espère que l'expression " remettre le couvert " est acceptable aux oreilles de la prude Alizée .... ).

En auc(...)

Si "se mettre autour de la table" est l'expression préférée de la macronie, j'ai l'impression que les "dessous de table" en est le jeu préféré.

Franchement intéressant d'avoir des analyses sur les « éléments de langage » qui infusent forcément à l'esprit.

Ça rappelle les chroniques de l'époque télé (Maja Neskovic et Sébastien Bohler de mémoire, mes moments préférés), riche en apprentissage, des armes pour réfléchir.

Sur cette question, ça vaut le coup d'écouter sur RFI le Journal en français facile. L'écoute met carrément en valeur le fait qu'on s'attend à des formules toutes faites et familières, qui ont tendance à « glisser » rapidement et disparaître, là où le changement de vocabulaire maintient la concentration et possiblement la réflexion.

Ce serait chouette d'avoir régulièrement un format de ce genre. :-)

(Et des analyses spécialisées dans le style d'Alain Korkos, André Gunthert, Jean-Lou Fourquet... snif)

Autour de la table, hein ?

(la version Mozinor)

Intéressante analyse, merci ! C'est vrai que la langue des politiques (en particulier macroniste) est très vide de sens, et pour le coup remplie de ces fameux "éléments de langage" préparés par les cabinets et autres assistants parlementaires... et d'expressions faciles et manipulatoires, du coup.

Je me demande ce que les politiques au pouvoir et journalistes disaient avant les années 90 ? Peut-être juste "négociations", qui transmet un peu plus l'idée de rapports de force ?

il y en a un autre qui veut faire des réunions de négociation sans considérer les rapports de force.

c'est Mélenchon.

qui réclamait une conférence des frontières entre Russie et Ukraine, donc de se "mettre autour de la table", mais sans rien dire des rapports de force entre les deux.

merci donc ASI d'avoir pointé la grosse arnaque de Mélenchon.

Si "se mettre autour de la table" est l'expression préférée de la macronie, j'ai l'impression que les "dessous de table" en est le jeu préféré.

L'expression "se mettre sur un coin de table" a le même pique à partir de 2000, et pas le même sens.

Dire tous les camps politiques l'utilise est un peu court. Dans le sens "il faut s'accorder" débouchant sur le NFP, c'est une chose. En mode éléments de langage prêts à l'emploi, c'en est une autre. Mais chacun sa perception et sa sensibilité.

Petit devoir de mémoire : 

Hitler a fait casser le mur du bâtiment qui abritait le wagon de l'armistice de 1918 pour "se mettre autour d'une table" en 1940 .

Il faut bien se mettre autour d'une table pour faire une feuille de route....ensuite, quand on coche toutes les cases,  il n'y a plus  qu'à se mettre en ordre de bataille... on pourrait indéfiniment débiter leur  répugnant charabia clanique de droite ...

Journalistes et  Politiciens  au 21ème siècle sont  ce qu'étaient le clergé à la grande bourgeoisie au 19ème siècle, à un détail toutefois,  leurs patrons les habillent pareil. (Bleu marine, cravate bleu  un ton en dessous, pantalon slim,  très serrés aux chevilles, veste trop courte, grande chaussures effilées et un peu carrées au bout, couleur au choix noir ou pire encore jaunâtre) ...alors  qu'attendre d'autre  de cette gente? 

Cette expression style chaises musicales de se mettre autour de la table s'accompagne automatiquement et systématiquement de la référence de "réfléchir un peu sur le modèle allemand"

En Anglais la traduction la plus proche serait "to sit at the table", c'est à dire une notion plus participative et pas uniquement figurative

Mais c'est adorable, la démocratie de la table familiale autour du gigot : les premières personnes exclues, les végétariens... la démocratie sous l'égide du pater familias, ils ont encore parlé de l'Affaire

Le 49-3 a estropié la démocratie, macron l'a castrée, il ne reste plus qu'à l'euthanasier 

Cette psalmodie anesthésiante pour se mettre autour de la table, pour faire le compromis à la manière du modèle teuton souligne bien le désespoir du bloc dominant qui n’est plus certain de pouvoir s’imposer à coup de 49-3 et qui saisi les drisses (pas très fines) en pleine paluches dans l’espoir de remonter simultanément le vent et le courant.

Le pouvoir (enfin, ce qu’il en reste et qui est surtout impuissance) commence par convoquer autour de sa table, il fait la morale à l’opposition pour lui faire tendre la main et au final, il prendra tout l’univers à témoin, pour fustiger ces gauchistes radicaux qui refusent de faire la moitié du chemin. Voilà donc la belle affaire : faire la moitié de chemin !

Mais nous comprenons bien que, le plus souvent, c’est lorsqu'une personne est égarée que sa fébrilité requiert que les autres fassent la moitié du chemin vers elle. Certes, porter secours à ceux qui sont perdus est un devoir mais l’on ne parvient à l'accomplir qu'en tentant fermement une position solide et stable. Quiconque accepte de céder à la logique d'un égaré, même par compassion, s'expose à se fourvoyer successivement de moitié mais se fourvoyer à coup sûr pour s'éloigner infiniment jusqu'à perdre de vue le seul chemin qui sauve tous, celui de la vérité et de la justice.

Les finances du royaume jupitérien sont au plus mal parce qu’elles sont entre autres mais de très loin profondément injustes. L’actionnariat s’est installé confortablement dans l’accaparement du fruit du labeur du salariat et il n’entend se délester d’aucune miette. Pendant ce temps, le patronat prêche l’efficacité du travail, l’allègement des charges, la communion aux subventions et autres multiplication miraculeuses de CICE, les yeux rivés sur le paradis des stock-options. Voilà qui devient tout à coup bien familier !

On ne saurait alors trop suggérer à la divinité Jupitérienne désireuse de laisser une trace dans l’histoire de montrer un peu de consistance dans son ambition de mettre les français autour de la table en convoquant les États généraux du 21^ème siècle. Et qu’advienne que pourra !

Se mettre autour d'une table pour la faire tourner ?

Et nous faire tourner en rond, comme d'hab.

Autour d'une table, aux côtés de François, Yael, Gérald,  Bruno, et les autres, que peut-on faire ?

A part , vomir !

" dans l'optique de lutte des classes , la présence d'un syndicat ou d'une force politique peut être interprétée comme un renoncement à sa radicalité "

Le RN y est déjà autour de cette table. Le PS aussi. Le groupuscule LR bien sûr. 

Bref les macronistes invitent tout le bloc bourgeois. 

Seul LFI est tenu à l'écart. Défendre l'intérêt du plus grand nombre pour eux est synonyme de radicalité. 

Et donc ne peut pas faire partie de l’arc républicain. Celui qui veut faire sa petite tambouille autour de cette table.

Envisager de se mettre autour d'une table ? Pourquoi pas ?

Mais ile ne faut pas espérer remettre le couvert,  avec ces malfaisants....

( j'espère que l'expression " remettre le couvert " est acceptable aux oreilles de la prude Alizée .... ).

En aucune manière , je veux être à côté de Gérard LARCHER ( dit Saute-au-rab, certains vont même à l'appeler la gélatine sénatoriale  )

Ce matin , les facheux de mon entourage en avait après le fn, la lfi et tous les politiques , et j’ai vu une video ,que j’avais loupé ,de ce gros porc de larcher vautré par terre qui lâche un pet foireux et c’est là que j’ai appris que bayrou avait grossi a ne plus pouvoir fermer sa chemise depuis qu’il est au gouvernement . Je ne sais pas si c’est la chaleur ,mais ça sent les roussi ...