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Commentaires

Sainte Rillette, protégez-nous d'Elise Lucet !

Elle s'appelle Catherine Chapalain. Elle est directrice générale de l'ANIA.

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Une piste de solution qui pourrait mettre d'accord les protagonistes, le cas échéant :

Mise en place de la nouvelle signalétique à l'exception des produits AOC/AOP.
En d'autres termes, une signalétique simple compréhensible par tous et concernant uniquement la merdasse industrielle.
Je vais aller à contre pieds de @si et Élise Lucet, dont j'admire le travail en général (je parle des deux).

J'ai trouvé qu'Élise Lucet était mal préparée pour cette interview. L'argument de Catherine Chapalain est très pertinent. Le 5C ne permet pas de rendre compte de la diversité de l'alimentation. Élise Lucet a attaqué les exemples, qui ne sont pas représentatifs d'après elle, mais pas l'argument.

Pour moi, ça montre que le test doit être réalisé en septembre pour se forger un avis. Le 5C et SENS sont équivalent (même quantité d'information): immédiat. C'est ce que retient Élise Lucet (on doit pouvoir choisir son paquet de céréales en 15s en supermarché). Le Nutri-Repère n'est pas immédiat, mais il a le mérite d'être exhaustif. Mieux, à mon avis, le Traffic Lights combine l'exhaustivité avec un code couleur pour le repère visuel (donc notion d'immédiateté).
Avec le dernier, on sait qu'en gros en se nourrissant d'un produit qui est dans le rouge (>=30%) de chaque catégorie par jour, on arrivera à 100% de RNJ, en supposant que c'est statistiquement réparti (ce qui n'est pas le cas en pratique). On aura effectivement 30+20+20+10+5 = 85%. Sachant qu'on se nourrit généralement de plus qu'une portion indiqué (tout du moins, c'est mon cas ^^) et qu'on consomme plus que 5 produits, on arrivera vers 100%. Sachant encore une fois que les RJN correspondent à une certaine corpulence (taille, poids et métabolisme moyens).
Je ne trouve pas du tout l'argument de la diversité pertinent.
Ou des petits producteurs super traditionnels.
Dans la masse consommée on a en très grande majorité de l'industriel de mauvaise qualité.
La raison de cet étiquetage est justement la mauvaise qualité des produits.
Si un produit est A dans le 5C, ça ne veut pas dire que c'est bon pour la santé de s'alimenter uniquement avec ce produit.
D'autre part, on peut imaginer que les informations de Nutri-Repère et Traffic Lights puissent être utile pour des personnes ayant des problème de santé (carence en sel, pas de matière grasse, etc.).
Vous mangez la même chose matin/midi/soir?

Cette "note globale", comme d'ailleurs les informations nutritionnelles utilisées actuellement, ne disent rien de la fréquence à laquelle on doit ou non manger tel ou tel produit.

Votre argument ne me convainc absolument pas.
C'est justement un point qui aurait pu être pris au sérieux plutôt que d'en rester au 5C.
Dans les 4 propositions d'étiquetage, la seconde est orientée sur la fréquence de consommation, et perso, je me demande pourquoi ils ne combinent pas les deux : le ABCDE pour la valeur nutritionnelle absolue, et l'indication de recommandation de consommation à côté.

Après, je suis curieux de savoir qui et comment a pensé à ces fréquences de consommation recommandée : à mon sens, ce devrait être des alertes pour éviter la surconsommation, des recommandations dans un sens négatif, et pas vraiment le genre "très souvent" qui a part pour les fruits et légumes a un sens douteux.
Rendre compte de la diversité de l'alimentation dans un logo, c'est totalement illusoire, ce n'est pas son objectif.
La diversité alimentaire, la variété, le modèle alimentaire, ça s'apprend à l'école, pas avec une étiquette sur un produit de grande distribution.

On met 30 secondes à choisir un produit en rayon en moyenne...
Vous arrivez à faire le calcul avec le nutrirepère en 30 secondes ? Et comparer entre les produits, c'est encore pire quand on en a plus de deux à comparer (et c'est plutôt 80-100 produits par rayon dans un hyper)
Surtout, qu'encore une fois, vous voyez le 100% comme un objectif à atteindre...sauf qu'on peut manger très équilibré en mangeant moins que le 100% indiqué (c'est très vrai pour les sucres en particulier).

Et le test, c'est bien gentil, mais c'est pas comme s'il n'y avait pas déjà eu des études scientifiques sur le 5C...Surtout que vu comment est piloté ce fameux test, on peut vraiment mettre en doute les résultats qu'il portera. A savoir qu'en dehors des 3 scientifiques qui ont claqué la porte, c'est aussi le directeur de l'Inserm qui est parti...
à Clèm

le 5C va surtout permettre à l'industrie alimentaire de ne pas avoir des interdictions totales. Elle devrait ne rien dire, l'industrie alimentaire. Mais ça serait louche donc on fait mine de.
Parce que la réalité c'est que il y a un problème de santé publique dans l'industrie alimentaire.
Soit on interdit la pub, soit on interdit certains produits. Si on voulait vraiment agir pour lutter contre ce gras, ce sucre et ce sel. Si on voulait éviter l'addiction, l'absence de satiété, l'absence de temps de repas, le mieux serait des interdictions de produits, plus que que des étiquettes!
Ils s'en tirent vraiment à bon compte l'industrie alimentaire!
Sous prétexte qu'il faut nourrir plus et moins cher, nourrir les pauvres, on augmente le profit et on rend les gens malades?

Les produits qui nourrissent les masses bénéficient de la présence du caviar, foie gras et autres produits de luxe inattaquables.
Vont-ils avoir des étiquettes 5C ces produits fameux? La gastronomie et la nourriture des pauvres dans le même sac?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

" Ses adhérents aiment bouffer les rillettes "
HO, ho, faudrait voir à se calmer, le Daniel et autres énervés d'@si! Un peu de respect!
La dame en question vient d'être décorée...de la Légion d'Honneur! C'est ICIhttp://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/promotion/lh20160327.pdf
Et pourquoi, d'ailleurs? Et par qui, à votre avis?
Tous les syndicats professionnels, FNSEA en tête, mettent en avant médiatiquement leurs "petits" adhérents, pour mieux planquer les gros.

Petits adhérents que ladite FNSEA, qui n'est qu'un syndicat patronal, a poussés dans le mur voire au suicide en leur vendant, aidé par les lycées agricoles, les chambres d'agriculture, le Crédit Agrrricole, un modèle productiviste qui tue : les terres rendues stériles sans engrais, les animaux réduits au rang de machines obscures, les paysans (600 suicides au moins par année) et même les passants (encore un promeneur mort à cause des algues vertes).

Si Cash investigation peut y fourrer ses caméras, c'est quand il veut.

Nouvel article ici :

http://misentrop2.canalblog.com/
Madame Chapalain et Monsieur le représentant du lobby des industries charcutières , ils défendent les "saucisson, les rillettes, le caramel au beurre salé, les fromages" mais ils en l'air d'en manger moins que nous... pour ne pas dire qu'ils préfèrent le bio lol Quand je les écoute, j'ai l'impression qu'ils considèrent le consommateur comme une oie à gaver. Et on ne gave pas le soies avec du bio...

Pour info, je connais personnellement trois personnes qui sont allé chez Herta (ce que Cash n'a pas été autorisé à visiter), ils sont tous revenus des chaines de production en disant que "ce qu'on a vu, c'était vraiment dégueu, il y en avait partout" et pourtant ils ont l'habitude de visiter des industries agroalimentaires... Je suis pudique.
Bonjour
Et que dit cette dame lorsque les mêmes équipes de tournage viennent pour une interview de son cher patron ?
Chacun son métier madame. Occupez-vous de vos oignons.

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