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Sacrilège : Fillon attaque l'assurance-vie !

Que c'est beau, un lobby naissant ! Comme c'est émouvant, d'assister aux premiers instants

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Il y a longtemp que l'Etat envisage des impots plus conséquents sur l'assurance vie, mais jusqu'à maintenant, il n'y avait pas le feu au Lac, et c'est quand même un très bon produit pour les banques et les assurances qui bloquent ainsi un bon paquet de fric, pendant un bon nombre d'années.
Et, puis, il ne faut pas oublier que Sarkosy a placé les sous de la vente de son appartement de Neuilly justement dans des assurances vie, pour venir habiter gratuitement dans les HLM du ministère de l'int"rieur, du budget et de l'Elysée.
l'Etat ump est en faillite. Il faut de l'argent vite par tous les moyens, tous sauf un, augmenter les impôts de ceux encore capable de les payer comme on achète son pain, avec facilité. Après avoir vanté le concept du "ne pas aggraver la dette des générations futures", tout en doublant la dette du pays, voilà les trésoriers obligés de ponctionner les recettes futures, comme pour donc, les assurances vie.

Y trouver un ou des motifs de satisfaction vous demandez nous DS!! Hey ho ca va pas la tête!! Et de toute façon si il y en avait cela se saurait. L'Etat va engranger dès maintenant des recttes prévues pour plus tard, et qui faisaient sans aucun doute partie intégrante de touts les projections économiques, les plombant du même du coup. A quel prix? Est ce vraiment transparent?

La première remarque est d'ordre morale, de la maniêre dont est envisagé la taxation des héritages et héritiers. Car souvent ces contrats sont établis comme leg d'un capital au décès du souscripteur. Aujourd'hui on voudrait donc faire peser la charge de l'impôt sur le souscripteur, libérant ainsi l'héritier de toute fiscalité. Quelle étrange chose, la succession financière plus avantageuse que la succession des biens du travail. Et avec quelle justification va t on nous vendre la défiscalisation de ces héritiers. Car certes si l'action est transparente pour l'Etat, elle ne l'est pas en pratique.
C'est l'ensemble de l'équilibre des taxes à l'héritage qui est ainsi modifié.

On vide les caisses de leur revenu futur, au prix d'un contournement de la morale fiscale, étrange expressuon au deumeurant, pour financer quelques escapades militaires en Françafrique, en Asie, financer la politique du vigipirate max, des expulsions et tant d'autres grands projets de la sarkosie.

Ce rabot fiscal, qui n'est autre qu'un coup de lime â ongles sur le vieux chène des exemptions fiscales pour tout connaisseur du froit fiscal, n'est une fois plus qu'une vessie qu'on veut nous faire passer pour une lanterne. L'opération globale est neutre, sauf pour l'Etat ump en décrépitude qui trouve là une source pratique de revenus, en vidant les caisses de l'avenir. Sauver 2012, à n'importe quel prix, qu'importe d'où vienne l'argent pourvu que les grands projets béants puissent être financés.
Le nabos, le taiseux, le raciste, l'oeil de de taupe, et les autres de Ducon& associés ont des idées mais pas de pétrole! Ils n'ont dans ce sens pas inventé l'eau chaude. Mais ils voudraient nous faire redécouvrir les vertues de l'eau froide, des douches froides.... Un geste simple, faites couler l'eau chaude et laisser refroidir, vous aurez un beau bassinet bien frais! Quelle merveilleuse idée, pourquoi n'y avait on pas penser avant!?!
pourquoi certains fonctionnaires peuvent-ils partir en retraite à cinquante, cinquante cinq ou soixante ans avec une pension très confortable alors que d’autres doivent travailler beaucoup plus tard pour se retrouver dans la misère une fois à la retraite

Vous allez être content, M. Guyot, très bientôt tout le monde aura droit à la même misère. Nivellement par le bas, ça s'appelle.

Et le service public aura disparu, donc, autre sujet de satisfaction pour vous, vous ne paierez plus d'impôts pour leurs sales gueules de feignants.

Bien sûr, vous paierez plein pot de vos deniers pour avoir les mêmes services, si vous en avez les moyens. Les pauvres, eux, crèveront la gueule ouverte. Mais on s'en fout, hein.
Les observations d’abord : le système d’assurance vie à la française (et probablement ailleurs) consiste à cotiser dans un système qui permettra, le moment venu soit de récupérer un capital – l’argent des cotisations augmenté d’un intérêt et amputé du bénéfice que l’assureur, prudent, se réserve ainsi que des taxes… soit d’assurer au survivant, en cas de retour prématuré près du Père de souscripteur, un capital consolatoire ou une rente souvent indispensable à sa survie matérielle. En quoi l’État est-il fondé à mettre son gros nez sale et surtout ses doigts crochus dans cette petite affaire ? De plus croquer tout de suite ne change rien à la fin, effet d'annonce comme d'habitude !

La vraie question n’est-elle pas la nécessité de réduire drastiquement les dépenses de l’État, plutôt que de chercher de nouvelles ressources dans un pays qui est déjà pratiquement le champion du monde des prélèvements (faute de l’être en football)

La semaine dernière Marianne faisait observer qu’un dirigeant comme Nicolas Sarkozy dépense environ cent fois plus que Louis XIV en sécurité personnelle… Sans parler de plus de trente ministres et secrétaires d’état au fonctionnement hors de prix. De mémoire Louis XIV devait se contenter de cinq ou six ministres, tout au plus.

Maintenant quelques chiffres, pris dans la vraie vie. Je viens de passer le week-end chez un ami hôtelier en Touraine. En saison ce garçon travaille dix neuf heures trente par jour, sept jours sur sept. Soit cent trente six heures par semaine. Il est vrai qu’il a quatre mois de vacances, à peine plus qu’un prof qui lui travaille moins de vingt heures (agrégé), prépare ses cours et corrige ses copies ce qui ajoute quelques heures, mais pas tant que cela.

Venons-en aux retraites : J’ai découvert que, pour des raisons qui m’échappent, si je prenais ma retraite à soixante ans, comme la loi m’y autorise, j’obtiendrais une pension correspondant au quart de mon salaire actuel ! En bossant jusqu’à soixante cinq ans j’arriverais à la moitié de mon salaire actuel, formidable, non ?

Par chance j’irai vivre au Vietnam où la vie est infiniment moins chère qu’à Paris…

Mais ceci pose au moins deux questions : pourquoi certains fonctionnaires peuvent-ils partir en retraite à cinquante, cinquante cinq ou soixante ans avec une pension très confortable alors que d’autres doivent travailler beaucoup plus tard pour se retrouver dans la misère une fois à la retraite (comment fait-on pour diviser ses dépenses par deux ?) Notre projet de société est-il d’expédier nos retraités impécunieux au Maroc ou dans les divers pays du tiers et du quart monde ou leurs misérables pensions leur permettent de vivre tandis qu’ils ne parviendraient pas à survivre en France ? J’ajoute (pour le fun) qu’une cotisation Sécurité Sociale est prélevée sur les pensions des expatriés sans leur donner le moindre droit à quoi que ce soit en échange !

***
Cher Daniel,

Dans la chronique récente "Aphatie, Thibault, et le Trône " vous moquiez "lémédias" que seul le Trône les intéressait.

Mais cette 5ème république a perverti bien au-delà.

Regardez le nombre de posts sur un sujet comme celui d'aujourd'hui. Il pèse quand même quelques milliards ce sujet et touche à l'égalité face à la fiscalité. Pschitttttt !!!

Et oui même nous ! Nous sommes prêts à nous enflammer sur des questions de personne mais sur les questions de fonds ...
Je m'inclus tout à fait dans ce NOUS, j'attends les rebondissements Woerth & co avec impatience et bien-sur 2012.

J'étais souvent en Allemagne il y a quelques années, lorsque la campagne électorale tournait autour de la hausse ou non de la TVA, et j'avais été impressionné de voir combien les Allemands étaient nombreux à discuter en détail les données, en maîtrisant les milliards en jeu, les logiques économiques ...

Soyons donc vigilant vis à vis démedias mais aussi de notre propre hiérarchisation de l'information.
Même si je suis tout à fait d'accord avec le constat qu'une avance ne constitue pas une augmentation, je suis un peu perplexe sur la caricature du chien qui occupe la niche... Certes, cela profite aux investisseurs millionaires qui, néanmoins, pourront sans encombres préférer enterrer leur os dans le sable de rivages (fiscalement) plus cléments. Ceci étant, pour ma génération, à savoir celle qui succède justement auxdits quinquagénaires aisés, celle des 30-35 ans, qui cotisons mais n'aurons pas de retraites, les possibilités offertes par l'assurance vie constituent la seule alternative intéressante à la carence annoncée de l'Etat.

Le fait que le même Etat décide en plus de taxer cette épargne qui doit nous permettre, une fois l'âge de la retraite atteint - qui sera pour ma génération un âge bien avancé - de survivre me semble pour le moins aberrant. Certes, nous n'y sommes pas encore. Mais l'inquiétude me semble justifiée.

Evidemment, tout est question de priorités et le bouclier fiscal aurait été une bien meilleure cible que la grande niche de l'assurance vie qui ne bénéficie pas aux seuls toutous grassouillets.
Ca va passer sans trop de casse puisque les organismes financiers vont faire un prélèvement libératoire. L’épargnant ne va donc pas voir grand-chose sauf une performance de son placement qui baisse un peu (montant des intérêts sur les prélèvements qui ne seront plus capitalisés).

En annonçant 1,6 milliard de recette supplémentaire du fait de ce décalage de trésorerie (du prélèvement social de 12.1% que subissent les revenus d’assurance vie) on voit surtout combien l’état pourrait récupérer d’argent en taxant normalement ces revenus (0% d'impôt aujourd'hui).

Mon estimation est que sur les 1 400 milliards d’assurance vie (multi support ou non) l’état pourrait récupérer au moins 6 milliards complémentaires (hypothèse d’un taux long à 3 % et d’une taxe de 15 % pour porter le prélèvement à 15 + 12.1 = 27.1 % soit un taux qui reste très attractif ; mais il faut bien être attractif si l’on veut des épargnants finançant la dette publique).

Les taux sont très bas en ce moment. Si l’on regarde le manque à gagner de ces dernières années on a dû parfois atteindre 15 ou 20 milliards. Sur 10 ans on peut se dire que 10 ou 15 % de notre dette publique d’aujourd’hui est liée à ce cadeau. qui n'a pas une grande rentabilité économique (l'épargne des plus riches ne servant même plus vraiment à booster l'immobilier).
Le chien est dans la niche,
le diable est dans les détails,
le quinquagénaire très riche est heureux comme Gott in Frankreich,
le très très riche ressemble à Wotan sous son bouclier, sauf que Wotan n'en a pas (je veux dire de bouclier fiscal en Allemagne),

bref c'est la rentrée et les affaires repartent as usual.

http://anthropia.blogg.org
"C'est de la faute des 35h"
Voila un argument pour la droite qui marche toujours.
Ah, ben je comprends mieux après vous avoir lu, D.S. ! J'avais entendu l'info aux infos-du-matin, que Fion allait s'attaquer à c'te niche avec petits clebs mais n'avais pas saisi le pourquoi du comment des prélèvements mensuels au lieu d'être en fin de contrat...
Je n'ai en revanche pas entendu parler de ce "bouclier fiscal planqué" accordé aux professions libérales (dont on sait qu'elles font déjà partie des notables).
Rien. Nib.
Je me demande si les journalistes comprennent vraiment les sujets qu'ils abordent lorsqu'ils nous diffusent leurs zinfos avec un zeste de j'm'enfoutisme...
Autre question : existe-t-il un effet boomerang en politique ou en média ?
Après le gouvernement " les français* le valent bien", voilà le gouvernement " sapeur camembert"

* les français, les vrais, pas ceux depuis moins de deux ans, pas les délinquants, pas les nomades; ceux qui sont passés par l'oréal avant d'être ministre

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