Révolte des ouvriers du textile : et maintenant, le Cambodge...
Après le Bangladesh, le Cambodge. La police a tiré vendredi sur des ouvriers du textile, grévistes, qui manifestaient dans la capitale Phnom Penh. Leurs syndicats, appuyés par une forte mobilisation sur les réseaux sociaux, demandent le doublement du salaire minimum, actuellement de 80 dollars par mois dans ce secteur. Ceci, au moment où les chaînes de magasins occidentales promettent timidement de revoir les conditions de sécurité dans les ateliers du Bangladesh après l'effondrement d'un immeuble qui a fait plus de 1 000 morts en avril dernier. Alors que les magazines féminins français se sont tus jusqu'au drame.
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Derniers commentaires
Quand ils parlent de choc de compétitivité au Camdobge ça ne rigole pas (En même temps si on s'aligne suffisament bas, c'est peut être le Camdobge qui va délocaliser ici, faut en parler au président).
Juste une remarque à propos de l'expression "Il y aurait eu une demi-douzaine de morts...".
Je suis toujours choqué par cette tendance à ne pas individualiser les morts et à les compter par dizaine, douzaine ou quinzaine, à fortiori quand il n'y en a que la moitié d'une.
Ca donne l'impression qu'on n'est pas à une mort près, et donc que ces vies-là valent moins que celles qui sont comptées par unité.
J'imagine que vous avez utilisé cette expression car le bilan reste incertain, mais dans ce cas, mieux vaudrait écrire "environ six morts".
Merci pour eux.
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