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Commentaires

Retraites, bataille terminée ?

Prochain rendez-vous, donc, le 23 septembre. Décidément, il doit me manquer des cases.

Derniers commentaires

Pourquoi la retraite à 60 ans et pas un jour, pas une heure et pas une seconde de plus?
Parce que nous en avons assez d’être absorbés par l’appât du gain et nos abominables faims…
Parce que nous sommes des affairés, pauvres ou appauvris qui ne seront jamais tirés d’affaire…
Nos corps vivent peut-être un peu plus longtemps mais nos âmes meurent souvent prématurément …
Que de temps perdu pour gagner du temps ! Le nôtre pour le vôtre…
Que de bonheur en moins pour quelques euros de plus !
La retraite, pour nous, ça ne veut pas dire se retirer sur la pointe des pieds pour ne pas effrayer les nouveaux patients qui vont passer sur la table d’opération… non et non !
Nous ne sommes pas des mendiants qui réclamons un peu plus de signes d’affection… non et non !
Nous ne demandons pas plus de temps, pour se reposer après un effort insensé ou pour déposer les armes après une bataille remportée… non et non !
Mais… pour lire… lire… et lire.
Il y a tellement de beaux livres à lire, d’auteurs à découvrir et de leçons à retenir… pour apprendre à mourir.
La retraite à 60 ans pour lire tout Molière, tout Flaubert, tout Baudelaire.
Et mourir en se disant : non, et non… je n’ai pas fini …
Je vous entends ricaner : Et qui va financer ce manque à gagner ?
C’est ça la question ?

http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%2060%20ans
Bof, fastoche, quand les ceusses qui peuvent le faire sont de la partie... routiers et fonctionnaires, quoi!
Chez nous rien de tel, et en particulier les régimes spéciaux ne sont pas sur la sellette... la leçon de 95 sans doute..
Grève en Grèce.
Hier, manifestation à Salonique. L'amorce d'un mouvement qui devrait s'étendre à tout le pays :
"Un appel à la grève générale a été lancé par les principaux syndicats grecs pour protester contre la réforme des retraites..."
Tiens, oui, pourquoi pas une grève reconductible. L'arrêt de tout, comme en 95.

Pourquoi pas ?

Mais Capitaine, l'avez-vous déjà faite : la grève reconductible ? La vraie, où on perd réellement les jours de salaires, semaine après semaine. Celle façon post-2003 (puisque c'est là qu'ils ont vraiment commencé, à les prélever toutes, les journées de grève reconductible). Avez-vous déjà éprouvé ce que ça fait de perdre quinze jours, un mois, deux mois de salaire ? De risquer ça pour, éventuellement, rien ?
Demandez à ceux de l'Education Nationale qui l'ont vécue quel sentiment ça leur inspire ; le temps qu'ils ont mis à s'en remettre ; leurs dispositions pour s'y coller à nouveau.

Ou bien l'avez-vous toujours vécu côté journaliste ? Avec l'exaltation que ça procure, de voir la machine s'enrayer, et l'alibi que ça procure, de devoir "couvrir" l'événement (et donc de continuer à bosser, slalomant à scooter au milieu des embouteillages, de continuer à gagner de l'argent).

Une vraie grève reconductible, là où vous en êtes maintenant, ça donnerait : on ferme le site d'@si. On arrête, complètement, aussi longtemps que nécessaire : tant pis pour notre mission ; tant pis pour nos abonnés ; tant pis si on en perd plein. Vous seriez capable de faire ça ?
Après des décennies de mépris envers la classe ouvrière, on voudrait encore qu'elle nous débarrasse de Sarkozy...

Allez une petite chanson pour passer le temps :

"""""
Il est cinq heures,
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Toutes les centrales sont investies
Les bureaucrates exterminés
...
""""

La suite est passible de poursuites par les temps qui courent.

Allez bon week end.
Ce matin,dans Politis, il y a un nouveau billet de Fontenelle, hilarant et excellent comme d'habitude, mais je ne vous donne pas le lien car il contient le mot " cou...e ". Les gros mots sur @si étant réservés à l'humoriste professionnel maison .
La solution pour les retraites : tués tous les vieux est en faire des farines pour les bœufs.
ou sortir dans la rue avec piques et machettes pour couper la tête de l'exécuteur.
Les lendemains qui chantent c'est pas pour tout de suite, c'est clair. Ni la révolte.

Je bosse depuis lundi dans les bureaux de la sécu (en CDD), la retraite, oui, les gens en rêvent. Mais se battre un peu pour l'obtenir, ou tout simplement garder leurs acquis, ça... Plus important que tout, le taux de crédit qu'on va avoir pour "faire construire".

Tant que le bon peuple pourra lécher les quelques miettes qu'on lui laisse, tout continuera pépère tranquille. Sarko pourrait même être réélu, tiens. Quant à se mobiliser pour les autres, genre les roms et autres bougnoules, faut pas rêver, hein, cinquante personnes à tout casser devant le parvis de la mairie de Cahors samedi... Faut dire aussi que c'était jour de marché, alors...

Cela dit, c'est vrai aussi que la gôche molle n'est pas franchement affriolante non plus. Qui peut croire que les autoproclamés "socialistes" (haha) comme ce bon DSK voudrait changer quoi que ce soit, finalement ? Et les syndicats, alors là, c'est le pompon, pas pour rien que Xavier Mathieu, le délégué des Conti a traité Thibault de racaille... Ce brave Thibault, qui avait déclaré que la CGT "ne soutenait pas les voyous".

C'est au gouvernement qu'ils sont, les voyous, et le peuple s'en fout.

La grève, deux petits tours et puis s'en vont...

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Tout à fait d'accord avec dubitative.

L'activité syndicale , qui se fait concrètement sur le lieu de travail et au contact des collègues, trop souvent en payant de sa personne
réclame beaucoup de courage et est bien plus ardue que l'activité politique qui elle peut se contenter de rester au niveau des idées.

C'est pourquoi je trouve extrêmement présomptueux de vouloir donner des leçons de syndicalisme aux syndicats.

Est-ce que je donne des leçons de 9h15 à DS, moi?
la retraite à 67 ans a été approuvée et signée par les syndicats européens en 2000 à Lisbonne .
le reste n'est que littérature
En effet, la question mérite d'être posée, comme elle a été posée par les manifestations du printemps dernier. Il reste que la manifestation de mardi, n'est pas un truc spontané qui ne surgit de rien. Elle est le résultat d'un travail de conviction et de débats sur le terrain quotidien. On ne perd pas une journée de salaire, et on ne descend pas dans la rue parce que la binette du Président ne nous revient pas. La colère n'est pas mobilisatrice, même si manifester libère la colère, il y faut les idées, la conviction, et pour cela déjouer les mensonges massifs du médiatico politique (même les socialistes qui étaient dans la manifestation sont pour l'allongement de la durée du travail, en Allemagne l'âge de départ à la retraite est passé à 67 ans... les lois dites Hartz IV sont signées Socialistes et Verts). 2,5 millions de personnes dans la rue, c'est donc que les syndicats, les partis politiques de gauche, les associations, des médias, dont Arrêt, ont mené une sacrée activité de conviction... Notamment dans des collectifs unitaires. Ce qui est rassurant, est qu'il ne s'agit pas d'appuyer sur un bouton, il faut réfléchir ensemble, se convaincre.
Il reste que les syndicats ne sont pas des partis révolutionnaires, mais aussi, qu'un coup manqué profite à l'adversaire, que l(unité est aussi une bonne chose...

Juger à partir de la seule efficacité médiatique et de l'attitude n'est pas une très bonne chose. Le plus difficile, est au quotidien, montrer que la logique qu'on nous propose est fausse, qu'il y a de l'argent, qu'on peut faire autrement, qu'une société doit être mobilisée pour protéger les plus faibles et œuvrer au bonheur de tous... il faut ramer, penser ensemble, au travail, avec ses amis, voisins. Ce n'est pas avec les mots d'ordre que la société va s'émanciper, ni avec une grève générale, mais quand le mouvement social sera assez convaincu pour en décider, et là, j'en conviens, en débordant syndicats et partis dits de gauche (du point de vue d'aujourd'hui, quon ose à peine dire « gauche »).

Un lien : Voilà pourquoi, on peut réfléchir à cela (perso, je suis convaincu)
J'avais oublié une information importante : la prochaine journée d'action c'est le 15 septembre, les syndicats n'appellent pas à des grèves mais à des actions en direction des députés.
Dans mon département, ce sera des piques niques devant les permanences de nos députés : comme ça même les salariés qui ne peuvent pas faire grève peuvent venir (entre midi et deux pendant la pause), ceux qui veulent faire grève peuvent le faire, des préavis sont déposés dans la fonction publique.
Donc vous avez le choix : continuer à ne rien faire en critiquant ceux qui ou ou venir tous "déborder les directions syndicales"
Dans ma modeste place de responsable syndicale (achetée, molle, indifférente, prête à toutes les compromissions, etc...), je peux vous dire que c'est du boulot d'organiser une grève, les assemblées générales de personnel, les diffusions de tracts là où on a un syndicat, plus celles où il n'y en a pas, plus les carrefours, les gares, convaincre une majorité, expliquer encore et encore, parce que tout le monde n'a pas internet, et beaucoup de salariés s'informent encore uniquement par la télé. Sans compter les réunions avec le patron (parce que même si c'est les retraites, faut aussi s'occuper de machin en CDD qui a son contrat non renouvelé, des accidents du travail, des revendications quotidiennes des salariés, les conflits pour les salaires, etc...).
ça me fait toujours rire jaune ces commentaires sur les syndicalistes, c'est à mille lieux de ce qu'on vit.
Quant à l'attitude des direction syndicales, vous avez deux façons de faire : soit vous décidez grève générale le tant, style FO le 15 juin (journée d'action mémorable) soit vous demandez à vos responsables syndicats dans les boites, dans les territoires comment ils voient l'action. Nous on a organisé des AG le 8 pour demander aux salariés qui nous ont élus ce qu'ils en pensaient, vous croyez qu'ils étaient nombreux pour vouloir une grève générale ???
C'est toujours facile de dire que l'ennemi ce sont les syndicalistes et non le medef et le gouvernement, comme disait je ne sais plus qui, ce sont des alliés objectifs du patronat qui ont cette attitude.
Pour finir, si on était plus nombreux à se bouger, (pour de vrai au contact des vrais gens qui travaillent) peut-être que ce serait plus facile pour multiplier les journées d'action.
Mais c'est bien sûr, les affreuses directions syndicales - en fait complices du pouvoir (Chérèque, Mailly et Thibault, c'est bien connu, ont leur rond de serviette à l'Elysée) - trahissent une fois de plus le grand élan vers la grève générale !
Xiéme version du grand air poujadiste du "Tous pourris"... sauf NPA ? SUD ? Méchanlon ? (cochez la bonne réponse)

Sauf que, ][large]il ne suffit pas de sauter comme un cabri sur son siège en criant "grève générale", "grève générale", "grève générale" pour qu'elle se déclenche[/large] !

Le succès - à l'appel des syndicats unis - du 7 septembre ne doit pas masquer que les arrêts de travail n'ont pas été massifs dans le secteur privé. Cela peut se comprendre d'ailleurs, sauf pour les "yakas" et autres "fauquon", en cette période de vaches maigres. Les syndicats qui ont - plus sans doute que les grands chantres de la lutte finale - des remontées de leurs sections d'entreprises, peut-être par excès de pusillanimité, ne veulent pas risquer de perdre tout le bénéfice des journées d'action sur un coup de poker.
Pour ne plus risquer d'être censuré par D. Schneidermann à cause des gros mots qui me viennent à l'esprit (leur usage étant exclusivement réservé à l'humoriste professionnel maison), je me contenterai désormais de poster des liens d'autres journalistes politiques, également humoristes, dont celui-ci de Sébastien Fontenelle :
http://www.politis.fr/Les-Bons-Amis,11435.html
"Grâce à la fière mobilisation, les caissières pourront être considérées comme exerçant un métier pénible. Ce n'est pas rien".

Un métier pénible, ça ne veut pas dire qu'on partira à la retraite plus tôt. Les seules qui seront concernées sont "les caissières victimes de troubles musculo-squelettiques". Et plus généralement "le départ à 60 ans sera surbordonné "au fait que l'assuré puisse apporter la preuve qu'il a bien été exposé à des facteurs de risques professionnels" et à "l'aval d'une commission"".
Source.

Toutes professions confondues, ça ne fait pas plus de 30 000 personnes concernées.
Cher Daniel Schneidermann, vous dîtes : Donc, autant dire que les 60 ans (et 65 ans à taux plein), les syndicats font une croix dessus

N’est ce pas aller un peu vite en besogne ? Ils attendent que la base se durcisse. Une grève générale reconductible et bloquante viendra de la base, elle ne peut pas être décrétée par les grands chefs des syndicats. Si le nombre des manifestants augmente à la prochaine manif, avec de nouvelles catégories de grévistes (+ de privé, lycée, fac, routiers, etc.) nous y arriverons sans peine. Peut être que les patrons des centrales syndicales vont se contenter des miettes que va donner le gouvernement, mais si nous restons dans la rue, ils seront bien obligés de retourner négocier.

Car c’est vrai, c’est la seule façon de faire reculer NS qui n’osera pas faire donner le canon contre le peuple.
Bonjour,

C’est la première fois que j'écris sur un forum, je n'ai peut être pas les "codes" mais j'ai juste envie de réagir à cet article en ce sens:
- la grève générale c'est quoi? C’est quand les organisations syndicales posent des préavis ou appellent à la grève dans tous les secteurs d'activité ET que les salariés se mettent en grève... pour le 7, si le mécontentement avait été assez fort dans toutes les entreprises, nous aurions pu assister à une grève générale
- dans beaucoup de secteurs d'activité, la mise en grève est assujettie au dépôt d'un préavis de grève qui impose un délai de 15 jours entre les dépôts et le jour de la grève (période de négociation)
- les syndicats sont peut être trop mou mais ils sont élus par les salariés, il y a assez de tendances dans le paysage syndical pour que chaque salarié puisse faire son choix... en votant (élections prudhommales) pour la CFDT, CGT, SOLIDAIRE... on choisit son syndicalisme et donc la manière dont on va être représentés. En sachant que Sarko avait comme projet la réforme des retraites, pourquoi aux dernières élections les salariés n'ont ils pas voté en masse pour des syndicats plus "durs"?
Je me demande aussi si les gens qui râlent après les syndicats trop mou ne sont pas les mêmes qui râlent contre les grèves dans les transports ou à l'éducation nationale...
Ce qui fait plier l'état dans les mouvements sociaux, c'est pas la stratégie, c'est le nombre de grévistes ou de manifestants. C’est pas parcequ'on décrète une grève reconductible que le gouvernement va flancher, c'est si ces mouvement (grèves, manifs...) sont suivis par beaucoup de monde.
"Prochain rendez-vous, donc, le 23 septembre. Décidément, il doit me manquer des cases. Je n'y connais peut-être rien en négociation syndicale. Je ne suis pas peut-être pas spécialiste des tables rondes, avec "grain à moudre", "avancées", et arrière-pensées. Mais cette nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites me laisse tout de même un goût curieux. Plus précisément, c'est sa date. Le 23 septembre !"

ha ben ça fait plaisir de voir que finalement tout le monde s'en aperçoit. Ca fait un peu 10 ans que ça se passe comme ça mais bon :p
Pourtant avec les manifs en 2009 ça crevait les yeux
grève générale le 29 janvier: une réussite voyez plutot la dépeche afp du jour:
AFP Journée d'action: 2,5 millions de manifestants en France
Le nombre de manifestants dans les 195 cortèges de protestation organisés à l'appel de tous les syndicats a atteint 2,5 millions dans toute la France, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la CGT.
Ces manifestations syndicales de jeudi, les plus massives depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en mai 2007, égalent les mobilisations de 2006 contre le CPE (contrat première embauche), de 2003 sur les retraites et de 1995 contre le plan Juppé sur la Sécurité sociale.
En 2006, à son apogée, la lutte contre le CPE avait mis dans la rue 1 à 3 millions de personnes, selon les estimations respectives de la police et des syndicats, tandis qu'on en comptait 1 à 2 millions en 2003 et 1995.

et puis après? et bien plus rien alors que la révolte gronde en Grèce en Italie, en Islande etc qu'on est en plein au coeur de l'après crise des subprimes et en plein mouvement de grève des chercheurs et alors que la révolte gronde en martinique et en guadeloupe. plus rien jusqu'au 19 mars. Et là surprise mobilisation encore plus forte ! 3 millions !
et là et ben la suite c'est quoi? Rien jusqu'au 1° mai. Un beau 1° mai bien réussi le plus beau depuis des années, hein quoi? quelle crise?
après le premier mai cherchez pas il ne s'est rien passé.
Bon, ben on dirait que la base est plutôt mécontente, à lire tous les mails ci-dessus.
Alors, on organise une manif entre @sinautes + tous les amis et entourages concernés ? Ca pourrait faire plus mal qu'un pique-nique ;o))...
Je suis un pe effaré de lire certaines contre-vérités ou certains fantasmes concernant des syndicalistes qui feraient leurs petits arrangements avec le gouvernement. Comment peut-on croire une chose pareille ?
Concernant le week-end, je suis d'accord avec ce qui a été dit précédemment : les gens, quelle que soit la cause à défendre, privilégient leur temps de repos pour rester en famille...
Enfin, si les syndicalistes ont attendu si longtemps c'est tout simplement parce que les travailleurs du secteur des transports ont des délais à respecter. Il n'était pas possible pour eux d'avancer la date d'une prochaine grève.
Quant à FO et soldidaires, ils ont refusé de signer le texte commun de l'intersyndicale mais déclarent pouvoir le faire prochainement sinon participer aux prochaines manifestations.
J'ai l'explication officielle : Le vingt deux septembre on s'en fout

Un vingt et deux septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières :
Le vingt et deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus, au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi et pour enterrer les feuilles :
Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne :
Le vingt et deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement nous d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent :
Le vingt et deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Désormais, le petit bout de cœur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes :
Le vingt et deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Et c'est triste de n'être plus triste sans vous


Georges Brassens

***
C'est pas des grèves avec des préavis et des leaders syndicaux avec voiture et chauffeurs qu'il faut, c'est pas près de changer à ce train-là, c'est une flash-mob ou une grève Facebook pour demain matin!
Pour que le gouvernement fasse pipi dans leur culotte !
il faut une grève totale des transports et surtout des routiers.
Eux seuls peuvent bloquer toute la France.
Sinon les [s]mange-merdes[/s] syndicats, vont reprendre les affaires en main...
Je la fait volontairement primaire même primate,
je ne suis pas chez Rafik...;
ils sont bien, je lis avec difficulté ces articles et leur forum !
putain, sont costauds ces mecs;-)
gamma
Bonjour Daniel,

Question indiscrète : avez-vous fait grêve ? oui ? non ? pourquoi ? et dans les équipes d'ASI ?

Merci pour votre réponse cher Daniel.
Bonjour
Certes il a été prouvé par la suite que les syndicats jouent un rôle modérateur des conflits (mai 68, décembre 95).
Pour ma part je pense qu'il ne faut pas écorner l'unité syndicale du moment, faute de faire aussi l'affaire du pouvoir.
Par ailleurs, mobiliser aujourd'hui est un sacré boulot: 1 jour de grève = travailleurs du privé sous la menace d'un licenciement, perte financière importante par les temps de crise qui courent.
Je comprends Daniel votre irritation, mais les choses ne sont pas simples.
Je ne suis pas pro dans le domaine de la lutte, syndicats etc...donc je vais peut-être dire une grosse connerie. Je vous fais confiance pour me répondre. Pourquoi pas une manifestation un samedi, ou un dimanche. Cette interrogation, simplement pour pouvoir permettre à tous ceux qui l'on regretté, mais qui ne pouvaient pas perdre un peu de leur salaire,ou qui n'avait pas la possibilité de venir le 7 vis à vis de leurs employeurs. Qu'est-ce qu'on veut ? C'est qu'il y ait du monde, du monde et encore du monde, montrer qu'on est là, qu'on veille, et qu'on ne laissera rien passer.
Voila c'est tout de ma réflexion
Bonjour,
Moi j'ai des doutes sur l'efficacité d'une grève le week end.
Je pense que les salariés sont plus "sensibles" à faire leurs courses à Carrefour ou de passer les dimanche en famille que d'aller défiler dans les rues, même si le jeu en vaut la chandelle.
Cette société de consommation et de loisirs s'est infiltrée partout.

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+ 1 Mona. Voté. C'est une forme de résistance non violente, non médiatique, à laquelle tout le monde peut participer, jeunes et vieux, sans syndicat, sans réupération possible par ceux qui veulent tout acheter, à commencer le silence des petites gens.
Bonjour,
OK j'ai fais un lapsus. Il est évident que je parlais de manifestations, une grève un samedi ou un dimanche étant limitée.
Je maintiens, hélas malheureusement, que le citoyen parisien ou provincial a des réflexes consuméristes plus que patriotiques. D'ailleurs, j'ai souvenir que les syndicats se sont essayés par le passé à des journées de mobilisation le week end et il s'est passé hélas ce que j'indique plus haut. S'ils n'y reviennent pas c'est que ça n'a pas amené les résultats espérés.
ça a été fait à maintes reprises des manifs le samedi surtout lors de mouvements reconductibles comme en 2003 ou en 95. Et en fait en général il y a moins de monde que quand c'est grève+manif.
Meme dans des mouvements locaux comme la grève dans l'éducation en 2000 dans le gard qui a duré 6 semaines avec la très forte mobilisation des parents d'élèves, on s'est dit, comme les parents ne peuvent pas faire grève, il faut manifester le samedi et ben en fait ça bougeait moins le samedi qu'en semaine, quand il y avait tous les grévistes et les parents disponibles (chomeurs ou jour de congé).
Voilà la réponse que je donne à brule pourpoint d'après mon expérience et mes souvenirs, mais faudrait peut-être d'autres avis pour confirmer

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La meilleure preuve : la manif pro Roms et immigrés de la CIMADE samedi matin dernier, devant le ministère de Besson... ce avant celle de l'après-midi, plus populaire.
Le fait que des artistes et des gens sous la lumière soient venus sous les fenêtres du Ministère de l'Immigration a contribué à "rameuter du monde" pour l'après-midi !
Il faudrait que les assoces connues se fassent "parrainer" par des Porte ou des Guillon... L'autre jour, j'entendais le comédien (de l'ex "Français" (qui a tourné dans une pub de yaourts-anti-cholestérol -boujour la référence-) dire combien il désapprouvait cette "réforme" sur un plateau de France 3.
Il y a longtemps que les héros syndicalistes n'existent plus... mais on peut drainer du monde avec le 'ternet...
Un peu trop agressif, vos trucs "en rouge"...
dans l'absolu toute manif est utile je me plaçais inconsciemment dans l'optique de rameuter le plus de monde possible, en fait on retrouve pas les mêmes donc faire les 2 c'est mieux mais si il faut choisir alors le mode grève+manif mobilise plus de monde, voilà ce que j'ai voulu dire :)

Je ne suis pas pro dans le domaine de la lutte, syndicats etc...donc je vais peut-être dire une grosse connerie. Je vous fais confiance pour me répondre. Pourquoi pas une manifestation un samedi, ou un dimanche. Cette interrogation, simplement pour pouvoir permettre à tous ceux qui l'on regretté, mais qui ne pouvaient pas perdre un peu de leur salaire,ou qui n'avait pas la possibilité de venir le 7 vis à vis de leurs employeurs. Qu'est-ce qu'on veut ? C'est qu'il y ait du monde, du monde et encore du monde, montrer qu'on est là, qu'on veille, et qu'on ne laissera rien passer.

Voila c'est tout de ma réflexion


C'est pas du tout une connerie. C'est évident que la seule façon de faire mieux que le 7 septembre, c'était d'appeler à une manifestation nationale un samedi. Les syndicats ne le veulent pas, sans doute parce qu'ils ont peur d'être débordés. Ce qui peut laisser penser que la seule façon de gagner, c'est de déborder les directions syndicales.
Les syndicats ne sont pas gréviculteurs mais je vous rappelle que cette réforme c'est le MEDEF qui l'appelle de tous ses voeux. La manifestation en semaine c'est aussi arréter la production pour s'y rendre. et les patrons, ils comprennent que quand tu touches à leurs à leur pognon. Déjà en semaine une bonne partie des gens usent et abusent de l'action par délégation en déléguant leur mécontentement sur les manifestants grévistes. On ne va imposer la grève aux caissières et vendeuses du commerce pour stoper la consommation ce jour-là et toucher le porte monnaie des patrons. Enfin ont peu toujours leur demander leur avis ...
je cherche sans résultat sur le site d'@si des commentaires sur les manifestations du 4 septembre, 140ème anniversaire de la république, réaction à la politique sécuritaire et aux expulsions : comme dans la presse, on ne parle que du 7 et des retraites. Elle était appelée par 50 organisations et syndicats : le résultat 77 000 / 120 000 annoncés pour la France entière avec un grand nombre de villes participantes, c'est dérisoire. Aucun battage médiatique, rapidement annoncé sur FInter.
vu la façon dont l'info a circulé, on aurait presque dit une manif clandestine des années 70, la vie en moins, avec les gens sur le bord du trottoir (très peu nombreux) - à Lorient en tout cas - qui demandaient "c'est pour quoi ?"
les fondamentaux seraient-ils moins vitaux que les acquis sociaux ? (sans minimiser ces derniers)
seraient-ils moins un enjeu de société ?
pour "les gens" ?
pour le gouvernement ?
pour les syndicats ?
pour les médias ?
pour a@si ?
je m'inquiète, et du coup, j'ai refusé de participer à la manif du 7, et les réactions des syndicats style "cuisine" sont-elles donc si étonnantes ?
Personellement, ça fait un moment que je trouve les rendez-vous syndicaux un peu éloignés les uns des autres et que je serais partisan d'une bonne grève générale reconductible. Toutefois, je trouve un peu facile en l'occurence de taper sur les syndicats. Discute un peu avec tes collègues de l'usine, Daniel, et tu verras s'ils sont si chauds que cela pour sacrifier encore 1/30eme de leur salaire, uniquement pour ne pas perdre ce qu'ils ont (et non pas gagner un plus...)
Les syndicats, quoi qu'on en dise, ils n'existent que par leurs mandants et si les mandants ne sont pas demandant, c'est pas trop simple de partir sur la grande grève dont nous rêvons.
Ceci dit, là où il faudrait s'étonner, c'est plutôt sur le fait que le mouvement est totalement vérouillé par les directions syndicales qui ont fait le choix de l'unité à tout prix. Le 7 septembre il n'y a pas eu d' Assemblées Générales, tout était suspendu à la réunion du 8.
Au total, je serais beaucoup moins sévère que toi sur la décision prise et je pense que tu te gourres complètement en pensant que les syndicats ont mis une croix sur les 60 ans car au contraire c'est le minimum à obtenir. Certains sont prêts à un Chérèque en blanc sur la durée de cotisation pourvu qu'on maintienne l'âge légal, alors là dessus, même les mous vont s'accrocher.
En conclusion, Bravo quand même pour tes appels aux peuple, ça ne peut faire de mal.
Bonne question!! Malheureusement je suis convaincue que les dirigeants syndicaux ne sont plus du tout au service ni à l'écoute de la rue. Bien au contraire!!! Ils ont passé des accords que nous ignorons (plus personnels que politique) et ne servent qu'à endiguer notre colère. Subtilement, en prétextant ceci ou cela, ils éteignent la flemme à chaque fois.
C'est quand-même flagrant quand on voit que les seuls conflits réussis pour les ouvriers se passent toujours sans eux..!!
Tant qu'on restera sous la coupe des vedettes syndicales qui ont chauffeur et tout ce qui suit, je pense que Sarkozi n'aura aucun soucis à se faire.
http://www.plumedepresse.net/?p=314

ah ben je ne m'attendais pas à lire ça. Mais entièrement d'accord
gros foutage de gueule des syndicats, en tout cas des 2 "majoritaires" qui j'espère vont devenir tout pitipiti à force d'arrangements et de concessions au medef et consorts.
On n'arrivera à rien si on ne continue pas à mettre la pression. y'a plus qu'à faire des manifs sauvages tout seuls toutes les semaines.

j'aimerais bien aussi connaitre la position de FO et Solidaires, pourquoi on n'en entend pas parler ?
Soyons concis.
Parce que CFDT, IUMM, tout ça.
D'après certains, entre Sarko et les syndicats, le deal initial, laissé comme point aveugle de toute cette négo, porte sur les régimes spéciaux, grands oubliés de la prochaine loi sur les retraites, oui, vous savez EDF qui coûte un paquet en retraite, la SNCF, et les autres, et donc on fait semblant de s'échauffer à la CFDT et à la CGT, mais on n'est pas farouche, quand le maître a déjà répondu aux desiderata des troupes de ces centrales syndicales.

Parce que pour tout dire, c'est pas dans le privé qu'on vote pour ces syndicats, alors les retraites des salariés du privé, ils n'en ont que faire.

http://anthropia.blogg.org
Houlaaaaa ! Vous aussi Daniel ? Vous trouvez bizarre cette "mollesse" des syndicats ?

Pourquoi ne pas battre le fer (ou le pavé) pendant qu'il est chaud ? Je ne me l'explique pas, ou alors... mal !
Peut-être faut-il passer par dessus la tête des centrales syndicales, rappeler leurs échecs passés et faire en sorte de laisser s'exprimer la base. Se passer des media "à la botte" et coincer tout le monde avec une grève générale surprise.

Du coup, peut-être pourrions-nous alors nous débarrasser de ce gouvernement à la solde du MEDEF en même temps que nous piétinerions leurs réformes à la mords-moi-l'...
La justification, donnée par les syndicalistes, de cette date lointaine, est la nécessité de poser des préavis dans certaines branches (transports publics par exemple).

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