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Réforme bancaire : dans le ventre de la baleine

Encore un article sur la réforme bancaire ? Mais tu fais une fixation, éconaute. Tu bloques. Pourtant c’est plié, tu le sais. Même le ministre Canfin capitule. Oui le texte du projet de loi n’est pas parfait mais bon. Que voulez-vous. Et puis les députés vont pouvoir l’amender. Bah tiens. Banques, vous pouvez trembler. Alors ? Pourquoi tu t’obsèdes ? Comme le boss tu as envie de voir si tu n’as rien oublié à l’intérieur avant de refermer la porte ? Oui. Et puis des foyers de lutte continuent de brûler à l’Assemblée. Des petites luttes pour arracher de maigres concessions. Bien sûr les causes sont perdues. Ou piètres. Ou exiguës. Mais si je ne leur donne pas vie ici, elles seront perdues à jamais.

Derniers commentaires

Anne-Sophie, n'avez vous pas l'impression que le fond du problème a moins à voir avec l’alinéa ou la proposition que cherche à faire adopter un Maxime Chipoix, qu'avec le zèle que met un Philippe Kemel pour opacifier toute cette affaire? C'est pas que j'en veuille à ce député particulièrement, même s'il a battu Mélenchon, mais se rend il compte que ses actions favorisent une minorité d'actionnaires, au détriment de la population?
Bref, toujours aussi déprimante l'éconaute... c'est pour ça qu'on l'aime...
Je réagis à la chronique "Réforme bancaire : le ton monte-t-il?"

On y trouve une belle photo de Michel Rocard et un lien vers sa tribune du Monde d'octobre 2011, "Un système bancaire à repenser".
Grand pourfendeur donc.
Mais n'y aurait-il pas matière à examiner les positionnements antérieurs de ce monsieur?
Comme nous le suggérait Lordon sur son blog (http://blog.mondediplo.net/2011-04-26-Les-deux-gros-cochons#nh12) :
"Michel Rocard, alors premier ministre était allé jusqu’à déclarer que les critiques publiques de la politique économique, à la face des marchés, et en tant qu’elles étaient susceptibles de les alarmer (et de faire remonter les taux d’intérêt) étaient assimilables à une « trahison » – mais tous ces gens ont depuis belle lurette oublié leur contribution historique à l’installation du monde présent, la leur rappellerait-on qu’ils la dénieraient avec la dernière énergie, et pour se refaire la cerise parlent désormais des agissements de la finance comme d’un « crime contre l’humanité »"
Quand Anne-Sophie Jacques joue les Korkos, ça donne une chronique fascinante. Journalistes et banquiers ont en commun un principe fondamental: la neutralité. Les premiers sont d'innocents intermédiaires entre skisspassdanlmonde et le citoyen. Les seconds de simples lubrifiants de la rencontre des dépôts et des crédits. C'est l'honneur de ces deux corporations de résister aux injustes mises en cause dont il leur arrive de faire malheureusement l'objet.

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