"Radicalisation de l'islam" ou "islamisation de la radicalité" ? (O. Roy, A. Bertho)
Deux chercheurs aux objets d'étude différents, deux conclusions quasiment similaires. Dans une tribune publiée par Le Monde, le politiste spécialiste de l'islam Olivier Roy estime que le djihadisme salafiste n'est pas la conséquence d'une "radicalisation de l’islam", mais d'une "islamisation de la radicalité", dans un contexte où l'islam est devenu l'une des dernières offres politiques disponibles "sur le marché de la révolte radicale". Une thèse également défendue - notamment chez @si - par l'anthropologue Alain Bertho, spécialiste des émeutes.