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Commentaires

Qui veut gagner des tongs à marguerite ? Cinquième (et dernière) manche

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Comme je m'étais promis d'offrir coûte que coûte du nouveau à mes lecteurs, j'ai inventé des noms d'animaux.
J'ai bien apprécié les dessins de Mapomme. On comprend mieux sa fascination pour Morchoisne :)
Triple effet Waouh: http://1.bp.blogspot.com/-2HH8xpJBqXs/U68VEGJBFwI/AAAAAAAAfRU/bOTv5ozR1KA/s1600/006-e-la-nave-va-theredlist.jpg
( et double effet merci)
L'effet waouh d'AK:
1. Venise de Casanova via Marcello
2. Marcello l'acteur fétiche de Fellini qui a aussi fait son Casanova
3. Le rhinocéros Clara
4. Le rhinocéros de La nave va de... Fellini
5. L'affiche française de La nave va par Tardi

-> Effet waouh

Et on dit quoi?
Merci Monsieur Korkos.
Merci.
C'est qui Pow-Wow ? https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAAahUKEwjayLKp1M7HAhVDtBQKHQBvDm8&url=http%3A%2F%2Ffmr-ides.blogspot.com%2F&ei=oNbhVdr4BsPoUoDeufgG&usg=AFQjCNEZZiCTFKbWNumseI_RwafXS8PGCA&sig2=1RYcOx9Fge8bGrj46avTpg
Il est quand même bien ce petit centaure. Je ne comprends pas pourquoi Faab vient se servir de lui comme faire valoir de Canova. Canova c'est "joli". Chiron me fait penser aux paroles de la chanson de Daphné "déclaration à celui":


Je suis un alligator et je marche
tu es un rhinocéros et tu danses
tes yeux posés sur mes hanches
là glissant pour toi
tes deux mains se balancent
autour de moi

je suis portée par un centaure
jamais je ne suis seule quand la ville dort

je suis un aéroport et je plane
tu es une course folle qui s'étale
nos quatre mains claquent, tournent dans le vent
jamais je n'aurais cru dire ses mots simplement

je suis portée par un centaure
jamais je ne suis seule quand la ville dort


Sinon j'ai connu un gars qui faisait de la mosaïque, petit à petit, et à la fin quand il a fini on aurait pu croire que ça ferait une commode ou quoi, et je crois me souvenir qu'il ne s'appelait pas Gontran

Donc la sculpture ça m'a fait penser à la chanson, la mosaïque ça m'a fait penser à Pow Wow, et Turner à rien, sauf que si il peignait sur le motif, comme il a fait Canaletto, plouf le peintre.

modif: quelqu'un peut m'expliquer? Je ne comprends pas les jambes au pantacourt jaune sur le détail de la peinture de Giovanni Domenico Tiepolo, là où il y a les deux hommes de profil. Il y a un raté?
Aurons-nous la liste des malheureux gagnants ?
J'avais tout faux: Cazeneuve et Cherbourg.

Merci pour ces enrichissantes chroniques, et aussi pour Freud, Pessoa, Poe, Kafka et Marcelllo par votrepomme, pour la photo des touristesassortis...exprès ou pas.

Bilan: relecture de Un enfant de Thomas Bernhard qui sera suivie de Vertiges de Sebald puis de
http://www.franceculture.fr/oeuvre-face-a-sebald-de-mathieu-larnaudie

C'est pas comme ça que je vais trouver le temps de finir Le Temps retrouvé.
Où vit-on des danseurs au bout de feuilles mortes,
Tant de lions couchés devant le seuil des portes,
Tant d'aiguilles de bois, de dentelles de fer,
De dentelles de marbre et de chevaux en l'air ?
Où vit-on tant de fruits qu'on charge et qu'on décharge ?
Tant de Jésus marcher sur l'eau,
Tant de pigeons marchant de long en large
Avec habit à queue et les mains dans le dos ?
Où vit-on, d'un orteil, tenir sur une boule
Un homme armé d'un parchemin ?
Où vit-on labyrinthe encombré d'une foule
Qui jamais ne perd son chemin ?
Où vit-on flotter tant d'épluchures d'oranges,
Tant de ronds, de carrés, d'ovales, de losanges
Où vit-on des bustes charmants
Glisser, les bras tendus, sur le bord des terrasses ?
Où vit-on manger tant de glaces ?
Où vit-on des radeaux être de belles places ?
Où vit-on sur un pied dormir les monuments ?
Où vit-on un palais qui penche
Attendre quoi ? debout et le poing sur la hanche ?
Où vit-on sur lamer machiner un décor ?
Tant de filles en deuil et de dames blanches
Se mettre au carnaval une tête de mort ?
Où vit-on parcourir avec paniers et boîtes
Tant de porteurs légers qui n'ont que des mains droites ?
Où vit-on atteler des hippocampes d'or ?

Jean Cocteau Venise que j'aime
Il semble qu'un soupir, un éternel soupir,
Peuple l'air embaumé d'échos mélancoliques ;
C'est un soupir qui sort de ces brillants portiques
Qu'habitaient autrefois les chants et le plaisir.

Car Venise déjà n'est plus qu'un souvenir.
Elle dort du sommeil des vieilles républiques.
En vain vous attendez, vagues adriatiques,
Le doge fiancé qui ne doit plus venir.

De quel royal éclat tu brillais, ô Venise !
Au temps où te peignait Paul Véronèse, assise
Sur un velours d'azur, tenant un sceptre d'or !

Seul au Pont des Soupirs, un poète, à cette heure,
Penché vers ta beauté, rêve, contemple et pleure.
Hélas ! jamais les pleurs n'ont réveillé la mort.

Nicolas Martin 1814-1877
Non mais, franchement, le Chiron et Achille de Rinaldi, il est tout pourri non ?
Il aurait été fait en 1817, Rinaldi n'avait que 24 ans, mais quand on compare aux oeuvres d'Antonio Canova de la génération précédente, y'a pas photo pour moi.
Un banc d'honneur pour Monsieur Alain Korkos !
Hourra !

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