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Quand les Canadiens s'excusent

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Les excuses sont le minimum syndical que le représentant officiel d'un pays peut faire lorsque ce pays a pris conscience des actes terribles qui ont été commis par ses citoyens d'alors ou au nom de ceux-ci


De la part de celui qui les exprime, il ne pe(...)

Excellente chronique qui pourrait être le point de départ de quelque chose de plus fouillé : les libéraux main stream adorent ce genre de séquence qui ne mange pas de pain et qui ne débouche sur aucune politique concrète pour les pauvres et les exclu(...)

Pourquoi, tout bien pesé, préférer la culture de l'excuse canadienne à la culture de la non excuse ''populiste'' ? La chronique met bien en lumière le caractère dérisoire de ces postures de contrition. Passe encore qu'elles se réfèrent aux propres ag(...)

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Le prochain sujet de la chronique d'Emmanuelle Walter ? 

Encore des excuses canadiennes, celles des responsables du Festival de Jazz de Montréal, cédant aux exigences de manifestants dénonçant "une appropriation culturelle" !



En attendant ce sont les indiens qui pleurent d'avoir été trahis par ce menteur qui leur avait promis avant son élection de stopper 

le projet qui devait traverser le territoire de leurs ancêtres enterrés là

il me semble que les coréens sont meilleurs dans ce domaine. en cherchant que je suis tombé sur cet article, http://www.insight-korea.fr/la-culture-du-pardon-en-coree-du-sud/


on peut se rappeler aussi de la tragédie du ferry coréen qui avait mis cette pratique en lumière.

Les excuses sont le minimum syndical que le représentant officiel d'un pays peut faire lorsque ce pays a pris conscience des actes terribles qui ont été commis par ses citoyens d'alors ou au nom de ceux-ci


De la part de celui qui les exprime, il ne peut y avoir d'appropriation quelconque à titre personnel : il fait ces excuses au nom de son pays et de son peuple du fait de la représentation nationale démocratique. Il n'engage pas l'opprobre sur l'ensemble de ceux qui ont vécu au moment où les faits détestables ont été commis mais il exprime néanmoins le partage de responsabilité à la fois de ceux qui vivaient au moment de ces faits et de ceux qui ont vécu ensuite jusqu'à ce que symboliquement l'excuse soit exprimée, la reconnaissance soit faite


De toute façon, on ne s'excuse jamais de trop, il n'y a pas d'overdose dans ce domaine. Personne n'est mort de s'être excusé, personne n'est mort d'avoir reçu des excuses.


Pour l'anecdote, ici en Alsace, l'excuse n'est pas trop de mise dans la vie courante. Si quelqu'un vous heurte, vous envoie un coup de coude involontaire et vous marche en plus sur le pied, la seule chose qu'il dit c'est "Hoppla" qu'on traduit ici par "Je suis désolé de vous avoir heurté, envoyé un coup de coude et marché sur le pied". Ce simple Hoppla permet ici de s'acquitter et continuer son chemin sans s'inquiéter outre mesure ou exprimer une contrition.


Le mot "Sorry" "Pardon" ou "Je m'excuse" s'accompagne en général d'une attention pour ceux qui ont souffert


Quant au gros vulgaire qui tweete de manière compulsive même dans son Air Force One, à l'instar des autres populistes, il associe l'excuse à une preuve de faiblesse comme si celui qui a commis une offense se grandit en y échappant, comme si un pays devait ignorer ce que tout l'engage à reconnaître par le simple fait des évidences factuelles.

Comment fait le gros vulgaire ? Il réfute la vérité, voire il ment.


Je suis d'accord, mieux vaut les larmes un peu exagérées de Justin Trudeau que les œillères des autres

Pourquoi, tout bien pesé, préférer la culture de l'excuse canadienne à la culture de la non excuse ''populiste'' ? La chronique met bien en lumière le caractère dérisoire de ces postures de contrition. Passe encore qu'elles se réfèrent aux propres agissements du locuteur, mais lorsqu'il s'agit d'événements historiques auxquels il n'a eu aucune part, cette humilité de façade est une manière condescendante de juger le passé, un orgueil mâtiné de bonne conscience. On veut recevoir pour soi le bénéfice symbolique de l'excuse, mais on fait payer son prix par des personnes qui ne sont plus là pour donner leur assentiment.

Excellente chronique qui pourrait être le point de départ de quelque chose de plus fouillé : les libéraux main stream adorent ce genre de séquence qui ne mange pas de pain et qui ne débouche sur aucune politique concrète pour les pauvres et les exclus... Obama ou Clinton étaient aussi un peu comme ça, la plupart du temps dans un optique communautaire ou sociétale (on s'excuse auprès de tel ou tel groupe constitué sur des bases de "race" ou de genre) plutôt que sociale (par ex. en agissant pour réduire les écarts entre riches et pauvres).

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