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Quand Badinter part en campagne contre l'allaitement et les couches lavables

Elisabeth Badinter ? Encore ? Si vous n'écoutez pas France Inter, ni France Info, si vous ne regardez pas le 13h et le 20h de France 2, le magazine de la santé de France 5 ou le Grand journal de Canal +, et si le Nouvel Obs, Libération, Le Monde, 20 minutes, Ouest France, Madame Figaro, le JDD vous sont étrangers, eh bien vous êtes certainement passé (e) à côté d'une interview d'Elisabeth Badinter pour la sortie de son livre Le conflit, la femme et la mère. En soi, c'est un exploit. Car depuis une semaine, la philosophe ne lésine pas sur la com'.

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regardons nos voisins des pays nordique: taux d'allaitement très important et très long et égalité des sexes très enviable, comme quoi l'un ne semble pas empêcher l'autre
J'exècre le féminisme de combat. Aucun journaliste n'a rappellé les liens d'EB avec l'agence Publicis,excepté notre site préféré. Du battage médiatique organisé autour du dernier livre d'EB suinte la volonté de tromper et le mensonge. Contrairement à certains dans le forum, je ne pense pas que le papier de Scherlock jette quelque suspicion que ce soit à l'égard d'EB . Il remet bien les choses à leurs places
L'argumentation de Mme Badinter est sans doute discutable sur un certain nombre de points, et certain(e)s asinautes la contestent de manière parfois bien argumentée dans le forum à partir de leur expérience personnelle.

Par contre, ses critiques constituent aussi une réponse à un discours agressif vis à vis des couples non écologiquement corrects qui ne date pas d'hier. Mes garçons sont ados, mais je me souviens des remarques culpabilisatrices de certains proches écolos-bobos quant à nos choix de nourrissage de nos petits lardons. Quinze ans plus tard, mes enfants nourris au lait industriel et protégés par des couches jetables sont malins, resplendissants de santé et beaux comme des astres. Ceux de nos amis écolos-bobos aussi, et c'est tant mieux. La liberté des couples doit être respectée et les stigmatisations dans ce domaine sont toujours détestables.

Par contre, je trouve assez ahurissant l'acharnement contre Elizabeth Badinter dont les fondements m'échappent et me paraissent relever du procès d'intention. Passe encore pour le premier article, mais la répétition de ces attaques, outre leur peu d'intérêt, fait suspecter un règlement de comptes dont l'asinaute que je suis se fout comme de sa première Pampers. Pour être tout à fait honnête, je finirais presque par trouver cet acharnement un peu nauséabond.
En voilà un papier à charge! mais qui n'apporte rien de neuf. On n'a toujours pas d'avis d'autres féministes, mais simplement l'avis des verdo-bobo ...
Je suis entièrement d'accord avec Cixyan que je remercie au passage pour son courage à oser dire tout ce qu'elle pense quitte à ce qu'on lui fasse remarquer que c'est un discours culpabilisant. Après tout celles et ceux qui se sentent coupables, peut-être ne veulent-ils pas reconnaître simplement qu'ils le sont. Je ne parle pas de celles qui auraient voulu allaiter mais qui n'ont pas pu (pas de lait, etc...), non, je parle de celles qui refusent d'apporter à leur enfant tous les éléments nutritifs de leur lait que l'on ne retrouve pas dans le lait "maternisé".
Je me souviens que mon gynéco m'avait raconté que certaines femmes accouchaient d'un prématuré tout petit et tout fragile, et qu'elle refusait quand même de leur donner leur lait qui aurait contribué à renforcer le système immunitaire de leur petit et tout le reste (c'est le bon sens et l'amour qui devrait parler à ces moments là). Dans mon for intérieur, j'ai méprisé ces femmes.

Nous avons la possibilité d'avoir des enfants quand nous le désirons, nous avons donc le devoir, nous devrions plutôt avoir suffisamment d'amour pour apporter tout ce qui est de mieux pour nos bébés qui sont fragiles et qui demandent notre protection et toute notre attention. Tant pis pour ceux qui diront que j'oppose les "bonnes mères" aux autres. Ceux-là n'ont rien compris au féminisme tel qu'il devrait être.
J'ai moi aussi toujours entendu des mères autour de moi se plaindre que leur bébé attrapaient maladie sur maladie, tandis que les miens n'étaient que très rarement malades. Ces mêmes mères qui refusaient d'allaiter leur bébé. Après cela, entendre toujours ce même discours : Il fait laisser les mères choisir.... Nous n'avons pas le droit de les culpabiliser. Bientôt dans cette société tellement permissive et égoîste, nous entendrons que les mères et pères ont le droit de battre leurs enfants, de les violer ....

Ce qui est inquiétant c'est de voir cette Badinter envahir les médias car il en est tellement des cerveaux disponibles qui absorbent toutes les conneries même les plus monumentales comme des éponges !
Moi j'ai l'impression qu'elle se plante surtout en voyant ça à travers le prisme du féminisme.
Il s'agit d'un phénomène général qui consiste à demander aux gens de revenir à des pratiques plus écologiques ou moins malsaines (en matière de nourriture par ex), cela s'applique aux couches mais à des tas d'autres choses.

C'est un choix de vie de façon générale, soit on accepte de revenir à des procédés qui paraissent plus fastidieux mais qui souvent coûtent moins cher, gaspillent moins et sont plus sains (faire à manger soi-même plutôt que d'acheter des plats tous faits par ex), soit on joue le côté individualiste moderne du genre "je vais pas sacrifier de mon temps pour ça" et on choisit les trucs jetables, les pizzas surgelées, etc, etc...

Alors oui, étant donné que dans notre société, malheureusement, les hommes n'ont toujours pas pris leur part des tâches ménagères, ce "retour à l'authenticité" risque de pénaliser plus les femmes au niveau de leur temps libre. Mais il ne faut pas se tromper de combat, ce n'est pas ce mouvement qu'il faut critiquer mais bien l'absence de progression sur la parité dans les tâches ménagères.
Quand au problème de rester à la maison, oui, il y a beaucoup de gens qui préfèreraient rester chez eux pour s'occuper de leurs enfants plutôt que d'aller faire un boulot qui ne leur plaît pas et de devoir confier leurs enfants à quelqu'un d'autre, et ça n'a rien à voir avec l'instinct maternel à mon avis car je suis persuadée que c'est aussi le cas pour les hommes.

J'attends aussi le moment où elle va commencer à expliquer que la grossesse, c'est pas juste parce que y a pas de raison que les femmes doivent se trouver indisposées pendant 9 mois, prendre du poids, arrêter de travailler, alors que les hommes non!
Je trouve qu'il y a un peu dans ce discours un côté assez égoïste du genre "je veux tout sans avoir de contraintes". On veut des enfants, mais on va pas non plus perdre son temps à s'en occuper, faut pas exagérer non plus. Pour moi ça non plus n'est pas lié au fait d'être une femme ou non, c'est juste une tendance de la société moderne.
J'ai envie de citer ceci:
http://www.my-egg.fr/magazine/2010/02/16/la-leche-league-repond-a-elisabeth-badinter/ => LLL france répond au attaque qui font l'honneur d'un chapitre entier sur leur association et toute association de soutient (confondre soutient et militantisme.... domage).

Ensuite en quelque point

Mme Badinter ne doit pas s'en prendre au écolo pour la baisse de consomation de petit pot, mais à la campagne 5 fruit et legumes par jours. Campagne qui va valu une innodation médiatique sur un point entre autre: les plats tout fait sont moins bon pour la santé, plus cher qu'un fait maison. Ils ont trop de sel, trop de ceci, de cela... Moins cher, meilleur pour la santé est le fait maison... car on contrôle vraiment la composition

L'allaitement n'est pas le probleme, c'est un probleme pour elle.

Son lien industriel ne doit pas etre un tabou. Non pas parce que c'est une pub Indirect, mais parce que ses liens sont en accord avec sa facon de penser

La notion de respect n'existe pas chez elle.

Elle joue avec les chiffres , sans les exposé par segment

Elle considére que la liberté de choix est bien, tant que celle ci va dans son sens.

elle considére que 20 à 30% des femmes qu'elle vise (chiffre qu'elle a cité au 13h de france 2) mérite d'etre cassé? non, ce segment de la population mérite le respect comme le pourcentage qui reste.

Elle nous dit que 20% des hommes aide leur femme. Ok, mais dans ces fameux 20-30% quel est le taux d'homme qui participe?
Est ce que pour elle un homme qui travail est un monstre? (ne veille t il pas a nourir son foyer et lui assuré le minimum vital?)

Pourquoi ne denonce t elle pas:
l'inegalité salariale?
qu'avec 2 salaire on arrive tout juste a manger jusqu'a la fin du mois, dans les classes moyennes?

les femmes "non ecolo" qui retourne au foyer, pourquoi ne se pose t elle pas la question du "pourquoi" justement? elle croit vraiment que c'est épanouissant d'etre cassiére? http://www.amazon.fr/tribulations-dune-caissi%C3%A8re-Anna-Sam/dp/2253127558/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1266439101&sr=8-1 Les gens qui vous disent pas bonjour, qui vous traite comme une machine le tout VS s'occuper de ses enfants, le choix peut etre vite fait non? une vrai reconnaissance dans le regard de l'enfant a plus de valeur que le regard vous rabaissant au rang de sous bovin qu'on offre a nos caissiére

Pourquoi faut il aujourd'hui prouvé par A+b+c² la suppériorité du lait maternel, sachant que le biberon c'est imposé vraiment depuis les années 70... On sort mille est une études sur le sujet a fouiller PubMed ont devient dingue avec le seul terme breastfeeding, au vu du nombre de resultat. En vrac: un préma depense la meme quantité de calorie pour teter que pour consomé au biberon. Le lait Maternel est un liquide clair, ce qui veut dire qu'il peut etre consomé encore 40 min avant une intervention sans risque selon les nouvelles directive en anesthésie général de l'enfant. Ses element nutritif sont digerer dans les 20 min en moyenne, meme si l'enfant vomi encore du lait 2h apres, l'essentiel nutritif est déjà consomé. les defense imunitaire vont directement dans l'intestinct ce qui a tendance a proteger intensivement la santé de l'enfant lors de la diversification alimentaire parce qu'il à "ce qu'il faut pour etre proteger d'intrusion). Le lait maternel est hydratant (etude sur les enfants au LM dans les pays chaud). L'allaitement aide a un meilleur sommeil de la mére et de l'enfant (oooh ca c'est mal?)

l'augmetnation des allergie & intolérance au lait de vache (et lait infantil par conséquence) est réellement inquiétante. Sauf qu'une fois la lactation eteinte (une relactation est une epreuve pénible) on vous propose une mixture cher, infect et disponible que sur ordonnace.

Le concept d'épaissir le lait pour dormir est là encore illusoire, c'est juste imposé une choucroute tous les soir a son enfant, il est connu qu'on dort mieux l'estomac léger.

Obliger a défendre l'allaitement est abérant, c'est comme defendre le droit de faire pipi.

Mais cela ne veut pas dire qu'il faut taclé la mére non allaitante! et paff, tout mon argumentaire se dérobe? non. Juste que voilà, elle font un choix: celui de ne pas allaiter. On devrait les accompagner au mieux (leur expliquer que pour l'esthetique de leur sein un sevrage doux est meilleurs qu'un sevrage médicamenteux pour que ceci ne souffre pas d'engorgement, que manger des aliments "coupe" lait, aussi, aide).

j'ai ecris ca se matin, c'est loin d'égaler de nombreux participant... et mon style est loin d'etre idéal (bien qu'il va etre revu et corrigé tant sur la forme, que l'orthographe sous peu par mon compagnon, bien, bien plus doué que moi)

http://famille.paam.be/blogs/galeiliante/le-conflit-la-femme-et-la-m%C3%A8re-mme-badinter
je suis attérée par les propos tenus et valorisés dans l'ensemble des médias (sauf ASI bien sûr ;-) ) par E. BADINTER. comment peut on laisser cette femme prétendre des choses aussi stupides et aberrantes sur l'allaitement  que:

**après la guerre on a donné des biberons de lait au bb et donc augmenté l'espérance de vie (ouaich rien a voir avec l'amélioration des conditions de vie, de travail, les avancées de la médecine.... non c l'allaitement qui tuait les gens plus tôt c évident)
**il y a partout des lobbys pro allaitement qui culpabilisent les mères (ben oui hier soir encore sur tf1 guigoz ventait ses produits pour lutter contre les millions de publicités visibles chaque jour dans les rues les radios les télévisions sur l'allaitement) d'ailleurs le lobby allaitement est TELLEMENT puissant que 50% environ des femmes se tuent à allaiter qq jours avant d'abandonner....et tomber à moins de 10% de masos qui poursuivent au delà de 6 semaines.
au fait vous saviez qu'en France on évalue le nombre d'image bb biberon versus bb au sein à 50 contre un?

**les personnels hospitaliers culpabilisent les mères quand elles ne veulent pas allaiter ou n'y arrivent pas : mdr si ct pas si consternant. en grl les mères, quand elles sont encouragées à allaiter (ce qui n'est pas aussi courant qu'on le croit) si elles ont des difficultés, on leur dit très vite "c pas grave" et on donne un biberon de complément puis deux puis trois puis...ben pas de bonne installation de la lactation. alors bien sûr il y a probablement des personnels qui insistent, quand dans d'autres on encourage les meres à abandonner tt de suite.... dans tous les cas, de toute façon pour les femmes qui souhaitent allaiter n'ont pas (ou très peu) d'informations et de formations pour débuter de la meilleure façon possible l'allaitement. c à l'arrivée de bb que l'on installe bb sur le sein, alors houlà pas étonnant qu'il y ait panique!!

**les femmes doivent être libres de choisir d'allaiter ou pas.... le lait nestlé est aussi bon que le lait maternel: alors ignorance ou malveillance? toutes les femmes savent que guigoz and co font un tas de "recherches pour donner ce qu'il y a de meilleur à bb" qu'il y a de la vitamine D du calcium et autres dans le lait en poudre...
combien de mamans et futures mamans savent que le lait maternel a un effet protecteur de par sa composition, qu'il fournit tous les nutriments vitamines et autres nécessaires à une bonne croissance? qu'il divise par 9 le risque de cancer infantile, par 5 les otites bronchites et autres maladies courantes chez le bb? qu'il diminue le risque de mort subite du nourisson? qu'il diminue les risques d'obésité et autres fléaux de nos sociétés industrialisés? et encore je passe les détails. il vaut mieux maintenir les gens dans l'ignorance de ses études menées dans les quatres coins du monde depuis des dizaines d'années pour éviter qu'il n'apprennent que oui il y a une différence entre lait maternel et lait de vache appelé maternisé pour entretenir la confusion (au point que certaines ne savent pas qu'il s'agit de lait de vache le lait en poudre si si je vous jure!)

vous aurez bien sûr compris que je suis une maman allaitante, je n'appartient pas à la lll, mais j'aime aller sur le site, les débuts de l'allaitement n'ont pas été faciles (ça l'est pour personne je pense) mais g eu la chance d'etre entourée et d'avoir des exemples de femmes qui avaient allaité. je pensais allaiter jusqu'à la reprise du boulot..et puis il y a eu le tire lait. pas terrible comme machine, j'aurais préféré un congé mater prolongé!! et puis après je me suis dis allez on essaye jusque 6 mois! et puis chaque jour c'était plus facile d'allaiter...et puis passé 6 mois je me suis dis bah pourquoi arrêter maintenant? elle est pas grosse ma puce mais en pleine forme, jamais malade! alors maintenant elle a 11 mois, continue d'être nourrie au sein matin et soir, un plaisir avant et après le travail, et un certain confort de vie: jamais de fièvre, jamais de maladies meme quand les autres chez la nourice le sont) jamais de diarrhée ou de constipation....

et tout ça sans stresser, en laissant arriver les choses tranquillement. je regarde mi-amusée mi-dépitée les copines acheter les plus grosses poussettes, les meilleurs laits, les supers objets de puéricultures, les petits pots bléditrucs et autres (ben bien sûr je fais aussi a manger moi meme ça prend 5mn, et quand on voir le pot pâtes à la tomate de 150G pour 1EURO50 ça me coute nettement moins cher) que leurs bb finissent jamais, ben je ne fais pas de commentaires. je les écoute m'expliquer que bb a eu une angine, puis un rhume, transformé en bronchite, qu'il a enchainé sur une gastro et rebelote. avec le papa de la puce on a eu la gastro... ouille! et ma puce ben rien, la pleine forme...ça détend quand même.

et puis c la crise. alors économiser une boite de lait par semaine à 18 EUROS depuis environ 48 semaines, environ 28 pots par semaine (ben oui 2 plats + 2 desserts!) allez on va dire à 0,80ct Pièce depuis 22 semaines, ben ça fait déjà une économie de 1357 euros depuis sa naissance. enfin un peu moins quand même parce que je ne peux pas utiliser 100% des légumes du potager. j'achète pas que des légumes bio, c cher. alors on va dire que j'utilise 1KG de légumes et 1KG de fruit par semaine (je compte large) à 1euro 50 et 2 euros. je compte la même chose pour mes légumes du jardin: total 77 EUROS; pour être tout à fait honnête y a le pris de mon kit de tire lait. j'en ai eu pour 30 euros (20 euros en fait mais j'en ai profité pour acheter des bibs supplémentaires )

donc au total 107 euros pour 11 mois d'alimentation, soit une économie de 1250 euros.
et autant de moins pour nestlé. je vous épargne le calcul pour la sécu...

alors d'accord Mme BADINTER, que les femmes choisissent d'allaiter ou non mais en toute connaissance de cause, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. qu'on arrête de dire aux jeunes mères qui allaite (c pire quand ça dure plus de deux mois )que leur bb est trop maigre trop gros trop collé trop autonome qu'il ne mange pas assez ou trop, qu'il aura des troubles de la relation plus tard etc.... ET QU ON ARRETE DE CONFONDRE FEMINISME ET EGOISME. le fait d'être féministe signifie aussi être fière d'être femme!!!

tous les discours que j'entends depuis une semaine me laissent finalement assez triste... pas facile de devenir mère, c'est vrai que les attentes sont fortes, mais surtout des femmes vis-à-vis d'elle même, et vis-à-vis des autres... et cela ne concerne pas vraiment l'allaitement mais tout ce qu'il y a autour... les vêtements de bb, les poussettes, sièges auto, transats et jeux de bb, son alimentation, ses capacités psycho-motrices... pfff être assez affirmé dans notre société sans se laisser étouffer par les normes que nous impose la société, il faut le travailler chaque jour, dans son travail, dans son couple, dans sa maternité, et aussi dans sa lecture critique des actualités!!
Pourquoi ne pas inviter Badinter ?
A propos, Je ne crois pas qu'elle veuille imposer quoi que soit à quiconque... ni tel ou tel lait, ni telle ou telle couche. son questionnement est bien plus générale que cela... dans nos sociétés les femmes sont supposées l'égales des hommes sauf au moment de l'enfantement, ou le rapport mère enfant devient la quintescence de l'identité féminine... désolé mais nous sommes un certain nombre à trouver cela ridicule et comique... tout d'abord tout débat qui tourne autour de la revendication d'une identité est ridicule et comique... parfois navrant. par ailleurs, les femmes ne sont pas les seuls à pouvoir nourrir un enfant et le rappeler est sans doute salutaire, pour la cause des femmes notamment, mais aussi des hommes (de tous les hommes, même ceux qui aiment d'autres hommes). Enfin, oui le féminisme est une philosophie qui n'est d'ailleurs pas que féminine. elle consiste parfois à se demander comment le monde serait s'il n'était pas comme il est... et non pas à ammoindrir l'intelligence de celui qui revendique cette ingénuité.

enfin bis... si séguéla avait écrit un bouquin sur le même thème cela n'aurait eu aucun sens. Or que le sens ait lui-même un sens dans le cas de Badinter, est interressant pour la blague (le sens du sens c'est drôle non ?) mais peu crédible.
La question moi de la femme dans la société m'est fondamental. elle tappe sur des choses inutiles. elle stigmatise, ce qui ne donne pas vraiment d'espace a ses propos.

Au lieu de se focalisé la dessus, pourquoi ne pas se focaliser sur les réel problematique? et foutre la paix au gens qui font des choix?
Je crois que la réelle problématique -pour redevenir sérieuse- est que, considérant "la valeur-travail" et l'augmentation du chômage actuels, la tendance plus ou moins consciente des "décideurs" (plus nombreux que les décideuses) est de renvoyer la femme à son "naturel qui revient au galop" : les fourneaux, les enfants, l'allaitement, le maternage, l'éducation, le ménage, l'entretien de la maison etc.

Réfléchissons un tantinet : l'argent public se fait rare, les crèches publiques sont pleines, l'emploi coûte cher, les enfants des milieux sociaux défavorisés traînent dans les rues pendant que leurs parents travaillent, ou la plupart du temps sont élevés par leur mère seule. Donc pour faire des économies, pour inverser le taux de chômage, pour éviter au patronnat et à l'état des dépenses pour la construction de crèches, il vaut mieux, subrepticement, pousser les femmes à faire comme leurs grands-mères : être "femmes au foyer". C'est ça, le thème de la "she generation" : soyez donc femmes, ne mettez pas le nez dans le monde de l'emploi... y'en a pas assez. Et puis, pour les femmes cadres, l'argumentaire change : "en mettant vos enfants à la crèche ou en payant une nounou, certes vous allégez vos impôts et vous pouvez travailler, mais vous rentrez si tard que vos enfants dorment déjà et à la fin de la semaine, vous vous apercevez que vous connaissez moins bien vos enfants que la nounou et que vous les gérez mal"...

Donc : revenez donc des mères, des vraies, etc... nous dit implicitement la société occidentale industrielle en crise. Je rappelle qu'il y a tout de même une "journée de la femme" en France, comme si les femmes étaient une minorité ! Et c'est là où Badinter a raison de dénoncer ces diktats déguisés...
Là où elle a tort, c'est peut-être de ne pas aborder paisiblement le choix personnel que d'autres femmes pourraient faire, parce qu'elles sont libres avant tout. (Je précise que, comme une majorité de gens ici, je n'ai pas lu son dernier bouquin... et que je ne suis pas trop tentée par lui). J'ai plus envie d'acheter celui de Florence Aubenas en revanche... parce qu'il semble avoir beaucoup d'humanité...
En quoi accompagner des petits d'homme pour en faire des citoyen doit etre devalorisé?
En quoi ne pas vouloir deleguer a d'autre sont role de parent doit etre devalorisé?

(en quoi cela doit etre valorisé au meme niveau que ceux qui vont le choix de la garde?)
Je posais le problème, ça n'était en aucune manière des réponses. Je n'ai aucune solution, Galeiliante...
Ce que je dénonce, personnellement, ayant fait le choix de ne pas être mère, ce sont les diktats de la société, quels qu'ils soient, sous quelque forme qu'ils se présentent...
Parce que, croyez-moi, vivre seule et sans enfant par choix, ça fait "causer" dans les chaumières et ailleurs...
Est-ce que quelqu'un a lu son livre ? Est-ce vrai qu'elle y explique que bientôt, les hommes aussi pourront porter (et allaiter ?) des bébés ? Parce ce que je soupçonne un peu ça chez elle : rêver à des bébés qu'on ferait par ordinateur. Un logiciel assurerait la reproduction de l'espèce...

Parce qu'en critiquant bêtement le "naturalisme", elle verse elle-même dans le "transhumanisme" le plus crédule.
de Marie Muzard

Madame Badinter, la vie de femelle chimpanzé ne serait-elle pas meilleure que la nôtre ?

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" Dans son dernier opus « le Conflit, la Femme et la Mère », Elisabeth Badinter dénonce une offensive réactionnaire de notre société visant à réduire les femmes à leur rôle de mère. Et notre porte parole nationale du féminisme de s’insurger « C’est une réduction de la femme au statut d’une espèce animale, comme si nous étions toutes des femelles chimpanzés".

Le gros mot est lâché : chimpanzé. L’insulte suprême pour la race humaine !

C’est mal connaître les chimpanzés. Le sort des femelles chimpanzés est peut être plus enviable que celui de bien des femelles humaines.

Certes, la femelle chimpanzé ne peut pas recourir au bon soin de Nestlé pour nourrir sa progéniture, elle doit payer de sa personne, en allaitant. Mais à 7 ans, considéré comme adulte, il dégage ! Pas de syndrome Tanguy chez les chimpanzés.

Contrairement à sa cousine "sans poil", la femelle singe n’a donc pas à se soucier des résultats scolaires, des mauvaises fréquentations, des virées alcoolisées ou des maladies sexuellement transmissibles de ses petits.

Côté éducation, Dolto n’ayant pas trouvé d’adepte chez les chimpanzés, tout est plus simple.

L’enfant transgresse ? Une bonne claque le remettra sur le droit chemin. Pas de place pour la culpabilité ou les états d’âme. La femelle chimpanzé est une bonne mère, elle n’en doute pas.

De plus, la femelle singe échappe au terrible dilemme humain. Elle n’a pas à choisir entre « boulot » et « maison ». Elle « travaille », elle participe à la cueillette, tout en élevant ses enfants et en profitant de ses amies. Travail, sexe, amitié, éducation, se conjuguent dans l’harmonie.

Le débat sur les couches écolo, les tampons périodiques recyclables, elle ne connaît pas. Ses fluides naturels sont absorbés par la nature, il n’y a rien de plus écolo.

L’injustice entre mâles et femelles, elle ne connaît pas non plus : chacun contribue à sa manière à la vie de la troupe : aux hommes, la chasse. Aux femmes, la cueillette.

Pas d’écart de salaire, chez les chimpanzés, on gagne ce qu’on a cueilli, Sarkozy pourrait être content « travailler plus pour gagner plus » les chimpanzés sont partants.

Qu'un chef se montre trop agressif, les femelles singes savent organiser des coalitions pour s’en débarrasser. Alors que chez les femelles humaines, en tout cas au travail, la solidarité n’a guère sa place. Les femmes se vivent le plus souvent en compétition, elles sont donc plus vulnérables. Les chefs tyranniques peuvent régner en maître.

Le burn out, ne passera pas par les chimpanzés, c’est une invention strictement humaine.

La chimpanzée n’est pas schizo comme sa collègue humaine : elle n’a pas à jouer les amazones au boulot, les mères dévouées en fin de journée et les amantes insatiables pendant la nuit. Elle est « unifiée ».

Elle n’a même pas peur que son homme découche. La fidélité n’a pas sa place chez les chimpanzés. Elle change d’amoureux à sa guise. Et comme tous les mâles avec lesquels elle a copulé au sein du groupe, peuvent potentiellement être le père de ses enfants, dans le doute, ils s’efforcent de les protéger. Ils partagent leur pitance et jouent volontiers avec eux.

Si les mâles s’occupent des enfants, les femelles, elles, ne sont pas obligées de s’occuper de leur mâle. Nos cousines singes ont trouvé le moyen d’échapper aux débats sans fin, sur le bouchon de dentifrice, les programmes télés, les dépenses du ménage, les ronflements nocturnes et autres déplaisirs conjugaux. Finalement la polygamie a des vertus. Il faudrait en parler à Elisabeth Badinter ? "
Moi ça commence à me gonfler sérieux, ce débat...
Je trouve que ce serait bien qu'on laisse les femmes libres de faire ce qu'elles veulent de leur corps, des enfants qu'elles mettent au monde, de travailler si elles le veulent à leur sortie de l'accouchement ou d'allaiter si elles veulent.
Mais fichez nous la paix, à nous, les femmes...
Que n'écrit-on des livres sur la difficulté des hommes à avoir des spermatozoïdes vigoureux s'ils ont porté trop longtemps des jeans moulants?
Ca peut très bien être posé comme un problème philosophique : de la virilité des mecs sévèrement burnés mais trop moulés ;o)))...
Mpffff...
Et puis, allez, je me lâche : ajoutons le conseil 5 fruits et légumes par jour, le litre et demi d'eau indispensable, puis plus indispensable pour être bien, puis la prise de vitamine C puis point trop n'en faut, puis lutter contre le cancer avec les fibres, puis rester jeune avec les omega 3 !
Pressée comme un citron, que je me sens... En plus, ce matin, qu'ouïs-je en regardant les conseils de Mme conseils médicaux de télématin : que les gens non mariés vivaient moins vieux (ben évidemment, on clope, on picole, on sort, on fait la foire donc on est malheureux) !
Ben zut alors, enfant, je n'ai pas été allaitée par ma mère... je ne me suis mariée que pour faire un geste fort au Ministre de l'Intérieur de l'époque... et j'ai passé beaucoup de mon temps au boulot, à stresser comme une malade !
Alors soyons féministes, chiennes de garde, mères au foyer, papa-poule, homme ou femme célibataires, heureux ou malheureux, pour le voile ou contre la burqa, religieux ou laïque, mais... vos gueules les pubards, les journalistes donneurs de conseils-bien-être/bonheur/décérébreurs, et les philosophes trop médiatisés !
Scusez-moi, je n'arrive pas à élever le débat...
mais ça ne peut enlever objectivement aucune crédibilité à son combat.

En tous cas, ça le rend suspect...

Le vrai combat féministe à mon sens, aurait été de se battre pour que les hommes aussi se mettent au lavage des couches...

Dans Siné Hebdo de cette semaine, Isabelle Alonso écrit :

"On ne parle bien d'une féministe que quand elle est morte...Olympe de Gouges, carrément guillotinée, George Sand, Simone de Beauvoir furent méprisées et insultées par leurs contemporains. Benoîte Groult et Gisèle Halimi commencent seulement à bénéficier d'une image positive, quarante ans après leurs premiers écrits, accueillis par les plumitifs de l'époque avec hargne et dérision. Les autres penseuses, aussi remarquables soient-elles, n'ont pas accès aux médias. Seule Elisabeth Badinter a percé cette cuirasse là. Comment ça se fait ?"

A la lire, on comprend. Il y a quelques années, elle mit en accusation le féminisme en général. Aujourd'hui, elle attaque le "féminisme naturaliste". Et on comprend mieux. Depuis des années la fille de Marcel Bleustein-Blanchet, femme de Robert Badinter, gloire nationale, actionnaire et membre du comité de surveillance du quatrième groupe mondial de publicité, à la prospérité basée en grande partie sur l'exploitation de l'image des femmes, dispose d'une tribune, non pas parce qu'elle est féministe, mais parce qu'elle ne l'est pas."


Je n'aurais pas mieux dit le fond de ma pensée...

Juste au passage :

Le premier groupe publicitaire français Publicis a annoncé mercredi un chiffre d'affaires 2009 en baisse de 3,8% à 4,524 milliards d'euros et un bénéfice net en recul de 9,8% à 403 millions, estimant toutefois avoir "bien traversé la crise" face à ses concurrents.

Source Romandie news 17 février 2010


Je comprends qu'on lui déroule le tapis rouge...
Là, on ne pourra plus dire :
Gavroche, il est tombé par terre, c'est la fot' à Voltaire
Mais : Gavroche il est tombé bien bas ! Le nez dans le ruisseau, c'est la fot 'à Rousseau !

Bon ! Il faut avouer que c'est pas mal trouvé.....

Par contre, on ne peut pas reprocher à Mme Badinter son manque de cohérence ! Dans son discours sur la pression sur le rôle des femmes, depuis des années !
Et dans sa conception du féminisme : il est associé aux progrès des biens de consommation, et donc dans une certaine mesure au capitalisme ! Il faut dire que les couches culottes et la pilule ont plus fait pour la libération de la femme que les écrits de n'importe quelle féministe !

Et si elle n'associait pas ces deux notions, elle aurait revendu ses parts de Publicis et investi sa fortune ailleurs et d'une autre façon.

Il est normal de l'interroger et de faire savoir sa proximité avec une grosse société de publicité, ce qui n'est pas anodin , mais ça ne peut enlever objectivement aucune crédibilité à son combat.
On peut dire que cela lui permet au contraire une notoriété et un accès aux médias que n'a aucune autre féministe, à part peut-être Gisèle Halimi. Les femmes ont la chance d'avoir pour leur combat quelqu'un qui a suffisamment de surface médiatique (pour de mauvaises raisons, je vous l'accorde).
A la guerre comme à la guerre.
Ca ne va pas relever le débat, et ce n'est vraiment pas bien du tout, je sais, d'attaquer les gens sur leur bobine, mais vous savez à quoi m'a fait penser la photo de Madaaaâme la philosophe la plus Badinter (c'est pas de moi, je sais), mmmh... ?

A caa.

S'cuzez moi, j'ai pas pu m'en empêcher...;-))
Excellent article, Sherlock.
Et surtout, excellente conclusion, qui ne va pas sans évoquer la dernière page du Canard Enchaîné d'aujourd'hui sur le sujet.
Je la replace ici d'ailleurs:
"Résumons : la philosophe s’insurge contre le diktat de l’allaitement et l’utilisation des couches lavables. L’actionnaire préside le conseil de surveillance d’une agence de publicité qui a pour clients importants des marques de couches jetables et de lait en poudre. N'en concluons pas que Badinter-philosophe est un simple "leader d'opinion", au service de Badinter-actionnaire. Encore une fois, l'originalité, la constance, et la qualité de ses travaux sont indiscutables. Non, elle n'a sûrement pas écrit son livre pour aider Publicis à vendre du temps de couche disponible. Mais lorsque Badinter part en campagne contre l'allaitement et les couches lavables, Publicis, Nestlé et Pampers boivent du petit lait. Et le meilleur moyen de dissiper le soupçon sur la sincérité de son message serait justement de l'interroger sur cette "double casquette", ce que ses intervieweurs se gardent bien de faire."
Tout est dit.
C'est ce que j'essayais de dire dans les deux derniers fora des billets du capitaine et de S. Rochat.
Avec le talent qui vous caractérise, le message a normalement dû passer cette fois.
Rien à ajouter.

EDIT: ah si finalement, juste pour souligner le très juste commentaire d'Oblivion ci-dessus posté dans l'intervalle.
Bah c'est drôle, Sherlock, je faisais ce rapprochement dans deux commentaires du forum de Daniel, il y a quelques jours.
Et comme vous, je n'en tire pas la conclusion qu'elle rembourre le petit coussin serti d'or sur lequel elle est assise.
On ne peut pas savoir.

Oui, ses clients boivent du petit lait et mangent des petites crottes au chocolat.

Mais là où je trouvais la chronique de Daniel judicieuse c'est qu'on ne sait pas, faute de questions des questionneurs,
si elle a un seul, mais un seul, état d'âme à défendre idéologiquement ce qui arrange ses clients.
Parce qu'elle le sait que dans son coussin, il y a du lait en poudre, des petits pots et des couches jetables.
Elle connait les noms du rembourrage.

En plus, je suis d'accord avec plusieurs @sinautes ici (poisson, lullushu), son dernier ouvrage à l'air (je ne lait pas lu) à côté
de la plaque (électrique).

La vraie victoire du féminisme c'est quand bébé se débrouillera enfin tout seul pour trouver sa nourriture
et se débarbouiller le popotin comme un grand. Amitiés aux petits Sherlockeaux.
Merci pour cet article.
Après l'interdiction de la distribution des laits en poudre en 1998, E. Badinter en veut peut-être aux maternités qui ne distribuent plus la valise de maternité (c'est le cas dans ma ville).

Je vous laisse mener l'enquête...
Voici mon début d'enquête d'un très mauvais journaliste !
recherche google : interdiction cadeaux maternité
2 premiers résultats (page france)
http://www.aboneobio.com/blog/post/2008/09/22/633-echantillons-de-cosmetiques-pour-bebe-a-la-maternite-danger
http://lci.tf1.fr/science/sante/2008-09/malettes-maternite-un-cadeau-empoisonne-5519591.html
Je l'ai vue l'autre jour à la télé brièvement, son discours m'a profondément interpellé. Alors oui il y a peut-être une certaine tendance à un retour à la maison de la femme au moins un certain temps, après la maternité. Peut-être aussi sur le lait etc. De là à parler de pression et puis ça me parait complètement à côté de la plaque par rapport aux problèmes des femmes dans la société d'aujourd'hui.

Mais en la regardant j'ai ressenti un énervement sincère de sa part, mais qui m'a semblé très égocentré.
En tirant le trait, je l'entendais presque dire aux hommes : vous avez fait des mômes à votre femme pour la renvoyer à la maison, et de se plaindre d'une réalité biologique qui l'empêcherait de s'éclater dans sa carrière.

En fait j'ai l'impression que son combat est avant tout personnel et qu'elle ne veut pas être ce qu'elle considère comme une pondeuse inutile, mais une travailleuse csp++, et que son choix de vie est forcément la voie du progrès. Là où pour moi la vraie question est que les femmes puissent avoir le choix de leur vie et non qu'elles soient imposées par la société.

Alors elle est mignonne, mais à part quand on est rentière avec prés de 500 millions d'euros de fortune où effectivement on peut s'amuser à aller faire de la pub et des relations publiques pour le fun, une grosse majorité des femmes s'abstiendrait bien d'aller à l'usine, au supermarché, au bureau,(et des hommes aussi d'ailleurs) en plus de faire tâches ménagères et de s'occuper des mômes, parce qu'aujourd'hui la famille elle est surtout monoparentale (ce qui au passage nous amène une nouvelle génération de gosses déstabilisés, sans repères, rois, et bouffés par la société de consommation qui les abrutit très nettement, mais c'est un tout autre sujet).
Pour moi, le problème avec EB, ce n'est pas qu'elle soit actionnaire et présidente du directoire de Publicis, c'est qu'elle refuse d'intégrer ce fait dans sa réflexion sur le féminisme (au moins dans sa réflexion publique). Idem pour sa situation sociale : j'ai l'impression que son féminisme est quand même le résultat de son expérience, un peu bourgeois pour tout dire. Je ne lui reproche pas, mais je regrette les limites de l'exercice (en fait, si : je lui reproche. Mais je me fais eng..er!)
Question aux féministes : peut-on être féministe et allaiter son bébé, utiliser des couches lavables et lui faire de soi-même à manger au lieu de lui donner des petits pots Nestlé ?
Tant que le référent es Féminisme du forum ne s'est pas prononcé, je ne sais pas trop... (-;

Elisabth Badinter ? Encore ? Si vous n'écoutez pas France Inter, ni France Info, si vous ne regardez pas le 13h et le 20h de France 2, le magazine de la santé de France 5 ou le Grand journal de Canal +, et si le Nouvel Obs, Libération, Le Monde, 20 minutes, Ouest France, Madame Figaro, le JDD vous sont étrangers, eh bien vous êtes certainement passé (e) à côté d'une interview d'Elisabeth Badinter pour la sortie de son livre Le conflit, la femme et la mère. En soi, c'est un exploit. Car depuis une semaine, la philosophe ne lésine pas sur la com'.

C'est mon cas et ça fait drôlement du bien ! ;)


En cohérence avec ses précédents travaux, dans lesquels elle mettait en doute le caractère inné de l'instinct maternel, elle y dénonce les pressions sociales qui pèsent sur les femmes. Au premier rang de ses cibles d'aujourd'hui : l'obligation d'allaiter, ou d'avoir un comportement écolo en utilisant des couches lavables...... > Lire l'intégralité du texte


Je n'ai pas d'opinion sur les éventuelles contradictions qu'il pourrait y avoir à ce qu'une philosophe soit aussi actionnaire d'un grand groupe publicitaire. Il se peut que les prises de positions de l'une soient tout à fait indépendantes des intérêts de l'autre. Par contre, il est tout à fait vrai que l'instinct maternel n'a rien d'inné. Le problème, c'est qu'il ne s'acquiert pas non plus.

Quand au tapage médiatique, elle n'est pas la seule à s'en servir pour faire vendre son bouquin il me semble.

Personne pour parler de la polémique au sujet du film sur Alexandre Dumas ? Dumas était métis, ça ne gêne pourtant pas les producteurs d'embaucher un acteur blanc (Gérard Depardieu, que je respecte infiniment) pour jouer le rôle. Et il joue un Dumas blanc (voir bande annonce) ce qui est une manipulation pure et simple. Je suppose que dans la France actuelle, il faut impérativement faire oublier qu'un de nos plus grands auteurs était noir ...
Pourquoi le discours de Babeth Badinter n'est il pas plutôt : "Les hommes aussi peuvent laver les couches lavables !" ? Au moins, ça réconcilierait son féminisme et l'écologie ...
Et au lieu de ne s'adresser qu'aux femmes, pourquoi ne s'adresse t elle pas plutôt aux couples ou aux hommes ? En ne s'adressant toujours qu'aux femmes dans son trip, elle creuse elle même son sexisme.

Sinon, j'ai une idée pour réconcilier son féminisme anti-maternel et l'écologie ... arrêter de faire des gosses. ;o)
Bonjour.
En tant qu'utilisatrice moi même de couches lavables, et cuisinant ce que mange mon petit bout après l'avoir allaité, j'aimerais assez que l'on arrête de me dire ce que je dois faire ou penser, et cela concerne aussi madame Badinter. J'ai beaucoup de respect pour son combat féministe, qui a concouru à faire de moi la femme libre que je suis, mais en suivant tout son discours promotionnel j'entends diktat sur diktat. Je ne vois pas en quoi vitupérer contre ce que je fais chez moi et m'adjurer de faire ce qu'elle présente comme un exemple est tellement mieux que ce qu'elle condamne. Cela reste une injonction à obéir aux décisions de quelqu'un d'autre.
En ce qui concerne l'allaitement, toutes les maternités sont loin de pousser les jeunes mères dans ce sens. Il y en a encore beaucoup qui découragent cela de toutes les manières possibles, allant même jusqu'à s'organiser de façon à ce que le biberon remplace la mère le plus souvent possible, même contre son avis (expériences vécues dans mon entourage). J'ai moi-même fait mon choix MALGRÉ les pressions, familiales entre autres. Les femmes de la générations de madame Badinter ont été élevées avec l'idée que le lait maternel n'était pas suffisant, et qu'il fallait le compléter très vite. Il ne faut pas s'étonner si cette idée revient dans leurs réactions actuelles. Je rappelle aussi qu'il existe un instrument au nom barbare, mais très pratique, le tire-lait, qui permet à d'autres personnes que la mère de nourrir l'enfant, y compris au cœur de la nuit quand ladite mère dort tranquillement. Et certains de ces tire-lait sont devenus petits, pratiques, discrets et confortables.
Je fais la nourriture de mon enfant moi-même car effectivement non seulement je sais ce qu'il y a dedans, mais en plus le goût est sans commune mesure avec les petits pots industriels et hors de prix.
Car effectivement je n'ai jamais vu abordé dans ce marathon médiatique la question cruciale des finances. Grâce à mes couches lavables, outre que je ne bourre pas mes poubelles, j'ai dépensé en tout et pour tout 350 euros en 15 mois, anti-bactériens inclus. Qui, avec des couches jetables, peut en dire autant? Et le prix au kilo de mes légumes n'a rien a voir avec celui des petits pots. Mais ce genre de considération, trop trivial sans doute, ne semble jamais effleurer l'esprit de celles et ceux que j'entends (et lis) débattre doctement de mon emprisonnement au foyer.
Je tiens enfin à signaler que les couches lavables et la nourriture ne demandent qu'un peu d'organisation, et que le papa en fait au moins autant que moi, voir plus, sans se poser la question, et que c'est le cas de TOUS les couples autour de moi qui osent ne pas se ruiner en achetant ce que la publicité nous vante en permanence. J'ai repris mon travail normalement après mon congé maternité, tout en allaitant, et je ne compte pas m'enfermer au foyer. Je ne comprends pas que l'on puisse lier tout ce dont je viens de parler avec le retour de la mère à la maison. Sur quelles études et statistiques se base madame Badinter? Comme je l'ai dit, nous sommes DEUX à faire tout cela, et nous ne sommes sûrement pas une exception. Alors arrêtez de lier couches lavables, allaitement et aliénation de la femme, cela finit par devenir insultant. Comme si nous étions trop bêtes pour réfléchir par nous même, et manipulables comme des pions.
Après quelques banderilles, le coup de grâce! Extra.

Bien sûr que ça ne disqualifie pas l'ensemble de son œuvre. Mais dans son dernier livre elle est dans l'erreur complète. Une vie de chimpanzé: elle débloque. La lutte féministe réduite à une lutte contre l'animalité humaine, c'est de l'abus. Dans la société où l'on vit, en observant ce que vivent les femmes, c'est le cheval de bataille le moins pertinent qu'on nous ait jamais servi.
L'histoire de la femme dans la société est mêlée à tous les problèmes sociaux. Les retraites, quand les femmes ne travaillaient pas : un couple vivait avec. Quand les femmes travaillent, les retraites s'alignent vers le bas. Le logement, quand les femmes ne travaillaient pas, un salaire était suffisant. Même avant l'âge d'or de l'inflation, avant guerre les ouvriers étaient propriétaires à Paris, à coup de sacrifices, d'heures de boulot et de solidarité familiale, certainement, mais qui peut en faire autant maintenant dans les bas salaires? La progression dans l'échelle sociale, j'ai exercé un métier 80% féminin, qui a eu le statut de cadre? le seul homme de la boite parce que l'homme c'est l'autorité incarnée sur nous le petit peuple de femmes incontrôlables. Le chômage, l'homme encore gagnant, embaucher quelqu'un qui risque de s'absenter pour enfant malade, d'avoir un congé maternité, oula le DRH de base sait ce qu'il a de mieux à faire! surtout dans les secteurs sous pression. Des CDD pour les femmes qui voient les contrats en dur signé au bout de deux mois à certains collègues homme, "vous comprenez vous êtes sur un poste de remplacement" (comme si la loi ne les autorisaient pas à basculer un employé sur le poste en dur et à ré embaucher sur le poste de remplacement...).

La femme avec des problèmes d'allaitement et de couches comme entrave de premier ordre, on pourrait croire à une blague, c'est réduire sa vie à quelques années, période où les ennuis sociaux lui pèsent plus lourd qu'un asservissement à un monstre de bébé ogre. On se sent terriblement libérée avec ça!!! Et les autres entraves elle en pense quoi? C'est des détails? C'est le reflet de la société?
Il faudrait peut-être expliquer à Mme Badinter que de nos jours, les hommes s'occupent aussi des couches de leurs bébés, et savent aussi leur préparer à manger. Donc s'il y a des couches lavables en coton bio équitable à laver et des purées de brocolis et carottes bio à cuisiner, le père peut le faire tout aussi bien que la mère. Et il ne faut donc pas voir dans ces pratiques un asservissement exclusif de la femme.
EB présente une thèse argumentée et cohérente avec le travail qu'elle produit depuis de nombreuses années
A aucun moment je n'ai repéré de passages où elle semble de mauvaise foi, son intention est bien , de mon point de vue, de défendre la condition de la femme.

En fait, être actionnaire d'une entreprise qui promeut la consommation implique-t-il qu'on soit une personne mauvaise ? A mon avis il y a un biais idéologique si on sous -entend cela. Je crois qu'on a le droit de penser que le système occidental basé sur la consommation n'est pas mauvais en soi. Et c'est évidemment le cas d'EB puisqu'elle a toujours eu la possibilité de vendre ses actions.

D'ailleurs l'écologie peut prendre la forme d'un argument marketing utile aux publicitaires. La filière "verte" a de l'avenir, à quand les couches jettables ET bio-dégradables pour alimenter notre compost maison ?
Je me faisais une réflexion ces jours derniers: finalement, on demande au citoyen de se sentir coupable de ce que les industries lui ont proposé, et donc d'adopter une démarche écolo que les mêmes industries tentent au max de ne pas avoir parce que ça coûte..
Et comme de bien entendu, cette culpabilisation tombe sur la citoyenne....la citoyenne/mère j'entends, les autres ne sont que des sous-femmes évidemment (je suis ok avec EB sur la pression à la maternité idéale depuis qqes années).
HA remarquez que la citoyenne femme se maquille avec des dérivés du pétrole et/ou des produits testés sur les bestiaux ou à base de... et plein d'emballages inutiles, mais l'industrie cosmétique ne peut/veut pas le dire trop fort, et être sexy VPC c'est plus important (pour qui?) que d'épargner les animaux ou le pétrole...et apparemment plus important que de culpabiliser les mères sur l'emploi de certains produits.
Sans compter tous ces médocs (pilules?) qui mettent des hormones féminines dans l'eau des fleuves etc.. ce qui enraye la production (sacrée) de spermatos...moui moui moui...
En clair, se pencher vers un comportement écolo revient à se pencher sur ce qu'il se passe au sein du foyer, lequel foyer reste de la responsabilité des femmes, quand bien même le partage des tâches serait officiellement prôné, voire parfois réalisé, la charge morale de la chose leur revient.
Ce qui prouve par prétérition que sans ce travail invisible des femmes, toute une économie d'un pays ne fonctionnerait pas.
Et se pencher aussi sur la sexualité des femmes, donc leur comportement à ce sujet, comme s'il ne fallait pas être au moins deux pour envisager les choses.; bon.. on repart sur le corps des femmes comme lieu de maîtrise et de discours.

Bon, et si on demandait aux zhoms de moins jeter .. quoi donc au fait?
Et je me demande si, au début de la couche jetable, ce n'est pas son aspect d'évitement du nettoyage obligé des cacas-pipis, qui a un peu engagé certains pères dans l'implication dans les soins au corps du bébé, parce que les besognes ancillaires, dont le nettoyage de toutes les merdes de la maisonnée, c'est tellement dévolu aux femmes...

Mmhh.. mon comm gloubiboulga (je pense à mesure que j'écris, d'où le brdl) revient à dire qu'au delà de la pression à la maternité parfaite et au naturalisme, l'on fait porter aux femmes en tant que groupe pensé comme 'autre' (dominé, donc) la responsabilité, voire la culpabilité que ressentent** les occidentaux moyens face à la pollution générale.

** ou que l'on fait ressentir: je viens de finir de lire "L’Industrie du mensonge Lobbying, communication, publicité & médias" J.Stauber, S.Rampton, Agone, 2004
C'est vrai que j'ai été choquée quand j'ai vu le packaging des produits maternisés, qu'on distribuait à la mater.
Je pense que c'est aussi tout un secteur du travail de Publicis et que le décret de Kouchner n'a pas été très favorable à leur business.

Pourtant, comme vous le dites, réduire Badinter à une philosophe du bazar Publicis n'est pas correct. Mais c'est ce que vous faites, vous dites dans le même papier qu'elle en a eu l'idée en entendant parler du décret de Kouchner, et en même temps qu'on ne peut l'accuser d'être le suppôt de Publicis ? Soupçonnez, soupçonnez, il en restera toujours quelque chose.

Pour ma part, je pense que Badinter est dans la poursuite d'une réflexion d'historienne entamée avec son livre "l'amour en plus", que son travail sur le lien entre culture et maternité n'est en rien relié à son job de présidente de directoire, ou alors c'est le fruit d'une éducation qui lui a montré qu'on pouvait tout faire accroire à un consommateur, en conspuant les couches papier, le lait en poudre, comme en magnifiant l'allaitement ou la couche linge. Reprochera-t-on à cette femme son background éducatif ?

Quand j'ai vu comment au Maroc, on n'achetait pas de machine à laver à certaines femmes sous couvert qu'elles n'avaient rien d'autre à faire que laver à la main les fameuses couches, je me dis que la régression commence avec un discours écolo (mal compris, mais utilisé par ces hommes de droite) pour pousser au retour à la maison des femmes, puis on leur retirera les machines dont elles n'auront plus besoin puisque n'ayant rien d'autre à faire... et on finira par les voiler.

Quand les écolos, eux, souhaitent qu'on revoie les modalités du travail : crèches au travail, temps pour vivre, partage des tâches hommes-femmes, etc.
La seule chose qu'on peut reprocher à Elisabeth Badinter, c'est de ne pas promouvoir de nouveaux modèles sociaux, et de se contenter d'un discours sur la libération des femmes, même s'il est vrai qu'il y a bien régression sous ce gouvernement de droite.

http://anthropia.blogg.org
Tres bien vu !
Le titre explique tout, et je trouve etonnant qu'il ait fallu une semaine avant que cette analyse sorte.

Maintenant qu'il n'y a plus de pub sur le service public, on va en entendre parler au moins sur ce media ... non ?

( maintenant je vais lire le reste ( apres un petit cafe tout de meme ))

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