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Qosmos, la start up française accusée de complicité de torture en Syrie
Une société française, qui travaille pour les services de renseignement français et qui a été soutenue par des fonds publics français, accusée de "complicité d'actes de torture" en Syrie. @si fait le point sur un dossier défriché depuis trois ans par les sites spécialisés en sécurité informatique Reflets ou Owni, et suivi de près par Le Monde depuis l'ouverture du volet judiciaire début 2014.
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Derniers commentaires
L'auteur est friand des "Surtout" de début de phrase.
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J'entends déjà les cyniques me dire qu'il en a toujours été ainsi et que je suis un gros naïf.
Mais voilà une belle histoire:
Il était une fois une grosse boite informatique française pour laquelle je travaille dont une branche locale devait faire face à la baisse de budget r&d d'un gros client fabriquant d'avions civils (mais pas que, mais bon surtout civils). Cette baisse de budget impactait 30% de la masse salariale locale dont il fallait se débarrasser. Pour ne pas avoir à faire un couteux -en argent et en image- plan de licenciement il fût décider par la direction de mettre l'accent sur la mobilité interne, de virer les récalcitrants pour faute grave après leur avoir bien mis la pression et de mettre en inter-contrat ceux dont on pensait qu'ils pouvaient servir.
Des réunions furent donc organisées pour nous montrer les opportunités passionnantes, à forte valeur ajoutée, et des gros challenges à saisir dans le groupe, à savoir:
- Travailler sur des systèmes de guidage de missiles.
- Travailler sur des systèmes de vidéosurveillance/reconnaissance.
- Travailler sur des hélicos/avions de combat.
- Travailler sur des systèmes de drones divers et variés.
- Travailler pour cette entreprises où l'on ne passera plus chez eux par hasard.
- Travailler pour des machins de tourelles de chars d'assaut.
- Travailler pour des systèmes nucléaires divers et variés (civils ou défense).
- Travailler sur des systèmes de sécurité informatique/cloud computing/bigdata.
- (Éventuellement il y avait des trucs à faire pour la scnf mais bon c'était pas très fun ça)
- Être viré.
(L'on notera ici que rien, mais absolument RIEN, sur la possibilité de r&d dans des domaines des énergies renouvelables ou quoique ce soit d'un peu "écolo")
Les personnes en inter-contrat étaient d'ailleurs invitées à travailler sur des drones ou des systèmes de surveillance bigdata.
Le tout est bien sur financé à grand coup de crédit impôt recherche.
(Et à la fin ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants dans le monde militarisé pour lequel ils avaient travaillé comme des cons pour pouvoir donner à manger aux enfants et payer le crédit de la maison.)
Alors quelque chose me dit que si on prenait le temps de fouiller, et de le remonter, des scandales sur l'immoralité de la r&d des boites françaises, il y en a potentiellement à la pelle.
D'ailleurs sur les drones il serait bon de se bouger le cul...
Mais voilà une belle histoire:
Il était une fois une grosse boite informatique française pour laquelle je travaille dont une branche locale devait faire face à la baisse de budget r&d d'un gros client fabriquant d'avions civils (mais pas que, mais bon surtout civils). Cette baisse de budget impactait 30% de la masse salariale locale dont il fallait se débarrasser. Pour ne pas avoir à faire un couteux -en argent et en image- plan de licenciement il fût décider par la direction de mettre l'accent sur la mobilité interne, de virer les récalcitrants pour faute grave après leur avoir bien mis la pression et de mettre en inter-contrat ceux dont on pensait qu'ils pouvaient servir.
Des réunions furent donc organisées pour nous montrer les opportunités passionnantes, à forte valeur ajoutée, et des gros challenges à saisir dans le groupe, à savoir:
- Travailler sur des systèmes de guidage de missiles.
- Travailler sur des systèmes de vidéosurveillance/reconnaissance.
- Travailler sur des hélicos/avions de combat.
- Travailler sur des systèmes de drones divers et variés.
- Travailler pour cette entreprises où l'on ne passera plus chez eux par hasard.
- Travailler pour des machins de tourelles de chars d'assaut.
- Travailler pour des systèmes nucléaires divers et variés (civils ou défense).
- Travailler sur des systèmes de sécurité informatique/cloud computing/bigdata.
- (Éventuellement il y avait des trucs à faire pour la scnf mais bon c'était pas très fun ça)
- Être viré.
(L'on notera ici que rien, mais absolument RIEN, sur la possibilité de r&d dans des domaines des énergies renouvelables ou quoique ce soit d'un peu "écolo")
Les personnes en inter-contrat étaient d'ailleurs invitées à travailler sur des drones ou des systèmes de surveillance bigdata.
Le tout est bien sur financé à grand coup de crédit impôt recherche.
(Et à la fin ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants dans le monde militarisé pour lequel ils avaient travaillé comme des cons pour pouvoir donner à manger aux enfants et payer le crédit de la maison.)
Alors quelque chose me dit que si on prenait le temps de fouiller, et de le remonter, des scandales sur l'immoralité de la r&d des boites françaises, il y en a potentiellement à la pelle.
D'ailleurs sur les drones il serait bon de se bouger le cul...
Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que j'ai reconnu cette grosse société française. Je crois même que j'ai plein de powerpoints qu'elle a fait pour vanter les activités dont vous parlez.
Une bonne nouvelle pour l'Emploi et la comcomcompétititivité
Le Partenariat Public-Privé ça marche! Les libéraux ont toujours raison!
Merci pour cet éclaircissement.
L'OTAN s'enorgueillit de fournir des armes "non létales" à l'Ukraine. Je me demandais de quoi il pouvait s'agir. Des pistolets à eau ?
Je viens de comprendre.
Hypocrisie, quand tu nous tiens ....
L'OTAN s'enorgueillit de fournir des armes "non létales" à l'Ukraine. Je me demandais de quoi il pouvait s'agir. Des pistolets à eau ?
Je viens de comprendre.
Hypocrisie, quand tu nous tiens ....