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Psychologie du vidé, expliquée à Berretta

Emmanuel Berretta (du Point) a tout compris. Guillon veut se faire virer. Il fait tout pour.

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Mettre Guillon et Porte dans le même sac ; voilà qui a de quoi faire rire aussi et qui me fait bien rire depuis des mois… Et, si je puis me permettre, et à première vue puisque je suis nouveau ici, on trouve dans cet amalgame toute l’ambiguïté du positionnement de ce site et de celui d’un certain nombre d’autres amalgameurs : ni tout à fait dedans, ni tout à fait dehors, mais qui aimeraient quand même bien revenir au centre de la grande foire médiatique et seraient prêts pour cela à faire un certain nombre de compromis.


1/ Porte est drôle et possède un arsenal politique consistant, avec lequel il s’est toujours (la plupart du temps, chacun s’arrange comme il peut au long d’un parcours) montré cohérent.

2/ Guillon n’est pas drôle et n’est pas un humoriste politique. Et c’est bien parce qu’il se positionne sur le terrain politique sans en posséder les bases idéologiques qu’il n’est pas drôle. Il ne connaît rien à la politique et se contente de reprendre les clichés médiatiques sur le Sarkozysme et de les mettre en sauce. Ce qu’il fait sur Canal +, c’est, en gros, du Jacques Ramade en un peu plus méchant.

3/ A voir leurs places dans le champ aujourd’hui, on ne peut que constater que ces deux « vidages » ne sont pas de la même nature. L’un a brûlé ses vaisseaux, l’autre a rompu le bail de sa garçonnière pour revenir vivre à plein temps dans son château avec Bobonne quitte à devoir manger la bonne sou-soupe – et en retire tout le bénéfice symbolique associé.

4/ Je ne sais pas si Guillon a provoqué consciemment ou non cette mise au pas ; mais ce qui est sûr c’est qu’elle l’arrange bien. Il a perdu une toute petite part de ses revenus sonnants et trébuchants et a gagné en contrepartie un capital symbolique énorme – celui du rebelle absolu, iconoclaste qui ne se plie devant aucun pouvoir – qu’il va pouvoir désormais monnayer durant des années.
Je ne sais pas s’il a fait ses comptes avant, ou après, mais ça me semble évident qu’il y a eu calcul.

5/ Pour avoir été poussé vers la porte plusieurs fois, à mon tout petit niveau de petit propagandiste du néant, je crois, cher Daniel que vous n’insistez pas assez sur le processus d’isolement qui se met en place insidieusement durant des semaines, parfois des mois. Or, se retrouver isolé dans sa propre maison, ce n’est pas tout à fait pareil quand on a un château en Espagne et des tas « d’amis » puissants chez qui dîner et se consoler tous les soirs.

6/ Quelle est la différence entre un « rebelle » et un « rebellocrate » ? C’est simple, c’est linguistique : c’est le « crate »… Or, Guillon dispose aujourd’hui d’un pouvoir accru après son vidage. Porte n’a plus que les yeux des @sinautes pour pleurer…

7/ Les attaques de Guillon envers ses patrons de la Maison Ronde, en sus d’être infiniment moins drôles et moins subtiles que celles de Porte, me font penser à l’attitude d’un client-mystère. Il peut se montrer extrêmement tatillon et irrévérencieux avec le patron de l’hôtel qu’il visite, puisqu’il est payé pour ça par le siège.

8/ Tout un chacun qui a un peu de pratique critique des médias se doit de constater que la liberté « générale » de ton de France Inter par rapport à celle de Canal + est (un peu ? Beaucoup ?) plus grande, et ses liens avec le pouvoir actuel, malgré la totale dépendance financière – c’est un vrai paradoxe -, moins forts que ceux de la chaîne cryptée. Je n’ai pas encore cherché d’analyses du « Grand Journal » sur votre site, mais j’imagine, à voir ce qu’on y voit ces derniers mois, qu’elles doivent être assez gratinées…

9/ D’ailleurs, pas une seule fois, Guillon n’a pris le risque de s’en prendre à ses vrais patrons – ceux qui lui fournissent l’essentiel de sa pitance, respectable par ailleurs.

10/ A mon sens, Porte n’a plus aucun intérêt – l’a-t-il jamais eu ? – à se montrer solidaire de Guillon – et vous ? L’avez-vous ?

11/ Porte a même tout intérêt à prendre Guillon pour cible, et peut-être même, pour cible principale. Il est légitime pour le faire puisque, les gens avisés reconnaissant qu’il a un talent bien supérieur à celui de son ancien camarade, il se trouve pile-poil dans son viseur et qu’il pourrait bien faire rire bien au-delà de son camp et de la petite caste des @sinautes.

12/ Le rire est une arme politique formidable, et il n’est pas besoin de remonter à la candidature de Coluche aux présidentielles pour s’en convaincre. Il ne s’agit donc non plus, aujourd’hui et à mon humble avis, de rire de tout mais pas avec n’importe qui, mais de rire du grand n’importe-quoi des ricaneurs plus ou moins officiels avec le plus grand nombre des vrais rieurs – fussent de drôles de paroissiens égarés, qui pourraient par ailleurs ramener le trésor amassé dans le pillage des troncs.

13/ Pour re-mettre les rieurs véritablement joyeux de son côté, rien de tel que de pointer le faux rire cynique, le rire des moules (noir dehors et jaune dedans mais qui ne s'ouvre qu'à la cuisson), gêné, emprunté des bouffons de cours – qui n’ont jamais fait rire que les rois et les roitelets, pas leurs sujets…
Pour moi, la question qui se pose en fait c'est de se demander si l'autocensure a priori est préférable à la censure a posteriori. A la place de ces virés, j'aurais choisi la deuxième option. Parce que, effectivement, quant on guette l'erreur au dessus de votre épaule, on ne peut finalement que la commettre ou se démettre avant qu'il ne soit trop tard. Or, en matière d'humour, autant y aller franco une dernière fois.

Je n'aime pas la tournure que prend la liberté d'expression dans notre pays. Les Rois avaient un fou qu'ils autorisaient à dire ce qu'il pensait (parfois à ses risques et périls je suppose). Je propose qu'on réinstitue cette fonction et qu'on y nomme quelqu'un de faiblement rémunéré mais qui pourrait dire au souverain ce qu'il pense. Je crois que ça ne ferait pas de mal au milieu de tous les lèche bottes. A force de flatterie, on perd le sens des réalités. Je suis sûre que plein d'empires ont péri à cause des flatteurs de tout poil.

Que le fait d'être viré tourne au profit de ceux qu'on vire, c'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé. Bien fait pour lui, na ! Et dans notre société, je crains que ceci ne soit une exception.
très bon!
Je souscris totalement à votre analyse. Surtout avec le peu de recul que j'ai pour lire la chronique. En même temps, c'est vrai que quand on est passé par là, on est plus à même de comprendre.

En tout cas, merci d'avoir pris sur ASI D Porte. Cela fait plaisir de le revoir et de l'entendre, au delà des améliorations mineures soumises. L'essentiel est là....l'humour et la dérision.
Merci pour nous ! Il nous manquait déjà et laissait un trop grand vide !
alors dans la meme veine meme si c'est un peu hors sujet, petit retour en arriere sur la grille de rentrée 2009 2010 de france inter
c'est long mais tres .... je ne trouve pas de qualificatif

http://bruno.colombari.free.fr/spip.php?article418


voilà
Comme ça fait du bien. Un coup de gueule jubilatoire, j'en redemande.
Je ne dois pas avoir de saines lectures ni de saines écoutes car je ne connais pas ce monsieur. Ni un autre dont vous avez parlé récemment, un monsieur PETIT avec deux prénoms. Ils semblent du même tonneau, mais pas un grand cru, de la piquette amère.
Comme je le disais dans un post précédent, l'étau se resserre, il ne reste plus grand monde à nous donner des infos sérieuses et décryptées qui ne manipulent pas les neurones. Au secours Norman Baillarjon !
Tiens, je vais aller voter, c'est trop bon !
Pardon d'avance, si j'écris une bêtise. Mais le titre " Psychologie du viDé " , ce ne serait pas plutôt " Psychologie du viRé"?
L'intervention de Berretta, après celles de la petite claque de la matinale de France Inter sur Canal+ , a des airs de lynchage, quand on dit que le pendu aime les branches solides.
Merci de cette saine colère et... Pas merci de me faire connaître ce M. Berretta dont j'ignorais à peu près tout jusqu'ici et ça m'allait très bien! Tant pis. C'est encore un de ces types qui n'a jamais écouté la délicieuse chanson d'Alain Chamfort "les spécialistes ont raison"? Tant pis. Vive la poésie, vive la révolte et vive D. Porte. Et merci Daniel!
Pour les footeux et les nartistes,je fais amende honorable,il y en a d'autres et je suis d'accord avec vous. Des salaires astronomiques du foot aux bénéfices considérables des Ch'tis en passant par tous les autres,vous avouerez que s'attaquer à Guillon pour ce qu'il gagne ça n'a pas beaucoup de sens.
C'est quand même un peu too much de dire que FOG n'in vite que les chouchous des média.
Je n'en ai vu aucun autre qui ait invité cette ordure de Nabe.
C'est la première fois que j'écris un commentaire sur @si. Mais là, s'en est trop ! Je ne tiens plus !

Bravo ! Bravo ! Bravo ! clap ! clap ! clap ! nuuut ! nuuut ! nuuut ! ( = son du vuvuyelas :-)

Vous me devenez de plus en plus indispensable ! Vous êtes ma coupe du monde de foot à moi ;-) Votre jeu est beau, élégant et franc ! Cela fait tellement plaisir à voir ! Ce sont des bouffées d'oxygène quotidiennes ! Continuez ! Continuez !
Rien à dire sur cette chronique. C'est sorti comme ça. Il fallait que ça sorte. Devant autant de bêtise, remettre les choses à leur place. Ça claque, ça fait du bien. Et on se demande ce qu'ils ont dans leur petite tête, là en face, à tirer dans tous les sens, à aligner énormités sur énormités, provoquer indignation sur indignation.
Prenons garde, en ces temps déjà pré-électoraux, à ne pas les enfiler les unes derrière les autres, ces indignations, face aux sottises distillées dans lémédia. Ne pas vivre sur leur temps, sur leur cadence infernale, et plutôt choisir la notre. Car ça risque de s'accélérer, de devenir vite invivable ...
Ne pas les laisser tout enfumer, choisir le terrain de bataille, quand la véritable guerre est ailleurs, une guerre idéologique, menée tambour battant par l'équipe actuellement au pouvoir ...
Je compte sur arrêt sur images pour rester vigilant et continuer son travail de fond dans les domaines qui le demandent, sans céder à la tentation de l'indignation permanente face aux bouffonneries en tout genre qui ne vont pas manquer à être distillées dans le PAF. Car c'est ce qu'ils sont devenus en fin de compte, ces "journalistes", "chroniqueurs", "patrons" qui si courageusement caressent le pouvoir dans le sens du poil : des bouffons. Ils ne méritent pas qu'on les laisse en paix, mais non plus qu'on s'épuise sur leur cas.
Vous avez mangé du lion, ma parole Daniel ! Berretta, qui était déjà un fan, j'en suis sûre, va vous a-do-rer définitivement.
Ces chroniques enlevées, c'est le bouquet de fin d'année ? Toutes les indignations tues dans les mois écoulés qui ressurgissent ?
ça, c'est envoyé ! bravo Daniel.
j'aime beaucoup la sincérité de cette chronique.
L'an dernier le très bien renseigné Berretta nous informait que Guillon touchait 18 000 euros par émission à Canal, se serait-il fait supprimer sa prime d'exclusivité ?
Petite question indiscrète Daniel: Ce syndrome du vidé l'avez vous vécue?
A Libé? Sur la 5? Ailleurs

Votre (excellent) article sent le vécu. Alors forcément on s'interroge!
Bonjour, et bien non je ne suis pas tout à fait d'accord avec le présupposé, qui dit que deux licenciements dans une carrière c'est rare et c'est beaucoup.
J'ai vécu un traumatisme approchant il n'y a pas si longtemps. (n'a pas été embauché suite à un stage) Une de mes amies s'est faite licencier déjà deux fois. Et les mots certainement trop inconvenants que nous avons dit, pour cela, étaient de l'ordre du : "j'ai du cœur, je pense que les ouvriers doivent être respectés, et que leur motivation et leur implication au travail est nécessaire à la bonne qualité des produits et donc aux rentrées financières". Malheur, consternation, à certains endroits une telle phrase serait extrêmement bien vue, à d'autre elle est extrêmement mal vue.

Les humoristes, chroniqueurs, et autres journalistes ne sont pas plus empêtrés dans le jeu de l'hypocrisie et du faut-semblant que nombre de salariés. Ils n'ont d'ailleurs pas plus, ni moins, besoin de savoir si l'argent arrivera dans leur compte à la fin du mois. Et, fatalement, il est aussi intéressant de savoir comment se compose leur rémunération que savoir quelle est la rémunération des footballers et des ministres. On peut le dire, 9000€ pour des blagues réchauffées de ses chroniques de France Inter, c'est remarquablement haut... Et cela doit permettre, malgré les dépenses pour sa couverture santé et retraite, et malgré la précarité qu'il a dû connaître en début de carrière, de mettre un peu de côté au cas où, il perdrait brusquement une source de revenus.


Ce qui n'empêche pas, que je m'allie contre l'analyse un peu simpliste du martyr volontaire qu'en fait Beretta. Il semble que les journalistes se croient bien au dessus des humoristes en terme d'utilité publique. Et pourtant, le public lui écoute les humoristes, qui se sont fait une spécialité de prendre le contrepied de l'information, quand nombre de journalistes nous étalent les informations AFP sur nos tartines au petit déjeuner.
Je me souviens d'un footballer qui s'appelait Beretta.
Il fait dans le journalisme maintenant ?
Forum quasi unanime à juste titre: chronique d'utilité publique.
bravo Daniel, vous allez arriver à déclencher une guerre des chroniqueurs où chacun va devoir se positionner.
Et BIIIIM ! K.O. !

Faut dire ... Quel article imbécile celui de Beretta
Excellent ! Ca va mieux en le disant ! bravo Daniel. Z'êtes d'enfer quand vous vous y mettez ! Tout ceci est très juste.
Marre des faux-culs, des pisse-froid et des censeurs.
Mais que nous reste-t-il de liberté ? C'est vraiment de pire en pire.
Merci !
ça décoiffe...
J'aime bien quand vous êtes en colère.

ce qui me dégoûte le plus, c'est cette posture de Beretta, classique de nos jours, qui consiste à faire passer n'importe qui pour un sale calculateur obsédé de stratégie orientée uniquement à des fins personnelles. L'irrévérence ne peut être qu'artificielle, en particulier si on gagne bien sa vie. Elle ne peut être motivée que par la cupidité. Pas par le désir de bousculer les idées (Porte) ou une certaine forme d"intégrité dans l'écriture humoristique (Guillon n'a jamais été tendre, que je sache - je l'ai vu en spectacle il y a 4 ans déjà et je dois dire qu'il ne faisait rien pour se faire des amis).

Mais bon, c'est bien connu, les êtres humains sont de sinistres parasites cupides, motivés par l'appât du gain.
Quelle triste vision de l'humanité.

Beretta en revanche... n'est motivé que par l'envie de faire honnêtement son travail de journaliste.
Le pire dans tout ça ? Il doit en être convaincu.
c'est un très grand texte .après il reste l'alunissage C'est là que la vrai prise de risque commence on devrait tous se faire éjecter ;Nous sommes tous des satellites qui se sont affranchis à un moment d'une planète mortifère bravo pour votre posture elle mérite mon admiration .
Un peu de dissonance, quand même... Je ne pense pas que Guillon "veuille" se faire virer. Mais on n'est bien obligé de constater que le fait de se faire virer ne serait pas négatif pour lui. Ce serait même plutôt positif pour sa carrière.

C'est peu hypocrite, quand même... Ces radios ont besoin de "provocateurs" pour se donner une image d'indépendance. Et ces "provocateurs" doivent entretenir l'idée (ou l'illusion ?) qu'ils "prennent un risque", qu'ils sont "en danger". Si leur chronique n'a pas de conséquences possibles, c'est qu'elles sont inoffensives.

Pour qu'ils soient populaires, il faut qu'ils soient vus comme "subversifs". Donc, il ne faut pas qu'ils donnent le sentiment qu'ils sont couvés par leurs patrons. Qui, eux, s'ils veulent entretenir l'image d'indépendance de leur radio, doivent les laisser aller loin, mais pas trop, les "sermonner", mais pas trop, et que ça se sache... Mais pas trop.

Le "provocateur" doit pouvoir dire "Je subi les pressions de ma direction !" pour être vu comme un provocateur. Il faut donc que la direction joue la comédie du Père Fouettard pour que cet aura subversif du "provocateur" subsiste...

Cette situation est ambigüe et un peu hypocrite, de part et d'autre...
Grand pied, merci DS.
de la part d'un viré aussi...
BRAVO - marre de ces laquais, il ne leur manque même pas le gilet rayé !
Pour détourner une expression de chez moi : "il ne lui manque que les plumes pour être un âne".
Je comprends 100% ce qu'il se passe dans la tête du vidé, j'ai vécu quelque chose de similaire. C'est bien vu.
J'ajouterai qu'en effet à un moment face à l'hypocrisie et au mensonge, se pose la question morale, entre autorité et ce qui semble juste il y a un conflit. Tout comme l'expérience de Milgram en tout cas sur le principe. Dès lors accepter l'autorité c'est accepter l'injuste par lâcheté, d'où un sursaut d'orgueil, d'insolence, qui consiste à maintenir sa dignité, quitte à perdre sa place.
Question difficile surtout quand on a des enfants à nourrir. Quand j'ai vécu ça le moteur principal de mon questionnement interne, était la comparaison avec l'occupation : si j'étais prêt à accepter l'autorité pour garder ma place, devant l'insensé et l'injuste, qu'aurais-je donc fait en 40, où le risque était plus grand encore, celui de perdre la vie?

Vu sous ce prisme la chronique de Guillon prend tout son sens, partir avec panache et classe, en disant merde à l'autorité corrompue, même si le métier public rend la chose plus facile par le soutien des auditeurs.
Hooo, bravo Daniel !
ça vous a fait du bien de l'écrire, ça nous a fait du bien de le lire. Exactement comme après une chronique de l'ami Didier !
Moi aussi il m'énerve ce Berretta donneur de leçon, propre sur lui.
Les coups de gueule de temps en temps cela fait du bien. Je le dis rarement, mais oui : bravo et merci. Ce monsieur se permet de venir faire la leçon. Pas peur du ridicule pourvu que le poste et le salaire qui va avec, reste. C'est difficile sans doute pour lui de penser autrement.
Merci Daniel pour cette saine colère!
Merci, j'espère que cette chronique vous a soulagé comme elle m'a soulagée , ce Berretta commençait à m'insupporter.
Eh ben moi J'aime bien quand vous vous mettez en colère Daniel, et quelque chose me dit que ça va pas aller en s'arrangeant (contrairement à @si que j'apprécie de plus en plus=0).

Berreta ? Mais "bordel où c'est que j'ai mis mon flingue ?"
Je vous trouve un peu méchant avec Berretta.
Dans sa chronique, Guillon dit au second degré qu'il instrumentalise l'antenne parce qu'il cherche un avertissement parce que ça remplit les salles.
Berretta, le très fin analyste des médias, nous dit qu'en réalité Guillon nous dit au premier degré qu'il instrumentalise l'antenne parce qu'il cherche un avertissement parce que ça remplit les salles.
Bref, Berretta nous dit que Guillon dit ce qu'il dit. Il faut un vrai talent de décrypteur pour le voir. Non, vraiment.
Quand un animateur ou journaliste va se faire virer, Berreta est toujours le premier informé. Et Berreta prend toujours le parti des dirigeants quand il y a un litige.
Décidément, ils veulent tous le trophée du pire journaliste de France 2010 et du journaliste le plus couché et le plus servile 2010. La concurence est rude.

Les épreuves ? Passer chez Denisot - lui même concurrent très sérieux aux titres - pour sortir le maximum de mensonge.

Les lauréats ? Demorand, Beretta, Denisot, Getta, FOG, Revel, Apathie, Szafran (j'en oublie sans doute).

Un consortium pourrait naitre entre Asi et Acrimed pour produire la remise des prix.
Bravo Daniel.
Tout est dit.
BRAVO Daniel .
De tout coeur avec vous.
il y a en effet un retour du conformisme , une reprise en mains,et c'est inquiétant
Moi depuis que je sais que Guillon prend 9000 € pour son quart d'heure chez Ardisson (j'y crois même pas, tellement ça me semble disproportionné, pour moi c'est une coquille, vous devriez enquêter), je me demande comment ce mec peut gloser sur le salaire de Boutin, des footballeurs, des traders, etc. Désolé, mais ce mec crache dans la soupe qui le nourrit en faisant mine de dénoncer un "système" dont il profite plus que largement.
Non, Guillon ne me fera plus jamais rire.
Ouf!ça fait du bien de lire ça!!!!! Tout à l'heure ma colère était grande devant Thierry Guerrier,le suppléant de Calvi dans C dans l'air. Tiens en voilà un autre qui ne risque pas de se faire virer! C'était tendancieux. Un bon petit soldat qui fait le boulot .grotesque!
Merci Daniel pour ces paroles justes qui sont autant de coups de pied au cul d'un "analyste" dont le discours est biaisé parce qu'il se situe du "côté du manche"...
Un faux jeton (lui) planqué plaqué par un as (vous) du rétablissement des vidages !!!
franchement, croire que des humoristes pourraient bosser pour du pognon c'est totalement débile de nos jours non ?? !!

euhh il sort d'où ce BERRETA ?
bon, c'est le bal des faux-culs ou quoi ?
je suis d'accord avec ce coup de gueule !
qui serait assez crétin pour chercher à tout prix à se faire virer d'un job !!
job qui par ailleurs pourrait être jouissif sans tous ces pisse-froid qui se font les chantres de la bien-pensance élyséenne !!
beurkk
Haaaaaa ! ça du bien par ou ça passe,
allez blues Rock et Bourbon, John Lee Hooker
ou (et) George Thorogood,
c'est la fête de la musique bientôt,
je me chauffe;-)
gamma
Bravo.
Quelque chose me dit que vous n'avez pas galéré pour rédiger cette chronique.
Inspiration, spontanéité.
On sent le "cri du cœur". Marre d'entendre cette chanson mille fois rabâchée ("Il cherche à se faire virer. Et je vais vous dire pourquoi, c'est pour bourrer les salles").
Je me demande si ce Berretta pense vraiment ce qu'il affirme.
De toute façon, quel âne !
Jolie conclusion Daniel. Je n'ai personnellement jamais été viré. J'ai anticipé : toujours travaillé pour moi-même, pour m'assurer le maximum de liberté éditoriale. Et il était temps qu'avec ASI, vous ayez vous-même ce luxe de la liberté. Il vaut la dose de stress et d'angoisse qu'impose la gestion économique de son propre emploi.
Ça dépote !
Putain Daniel, après la bombe "enculo-nucléaire" de ce matin (j'ai commencé la journée en rigolant, merci !), celle-là, il fallait l'écrire... Bravo, maintenant je vais AUSSI passer une bonne soirée...

Avec sa petite gueule de propre sur lui (je sais, les remarques blessantes sur le physique c'est pas bien), ce gars là ne doute vraiment de rien. Mais pour qui se prend t-il, ce naze ?

Et surtout, comme vous le dites, il ne sera jamais viré, lui, et pour cause. Il a la langue longue et bien rodée du cireur de pompes professionnel. Il n'a pas dû penser que Guillon comme Porte avaient besoin de gagner leur vie, et de nourrir leurs gosses.

Des mecs comme Beretta, tous ces coincés du fion, me donnent envie de les graffigner, c'est simple...

Pardon pour les gros mots, c'est pas moi, c'est Tourette
Ouf! heureusement que vous l'avez dit, Daniel.
Pour avoir accompagné des licenciements, je sais quel dégâts cela provoque. Je trouve Guillon courageux. Et Porte aussi. Heureusement qu'ils sont là.
Bravo Daniel et merci
C'est sur, ça calme!
Bonjour
[large]BRAVO[/large]
j'étais sûr qu'on allait avoir un papier de ce genre après le papier de ce "spécialiste médias" proprement hallucinant! :-)

100% d'accord (entre virés, on se comprend)...

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