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Commentaires

Pourquoi je ne suis pas allé débattre sur les débats

Hier matin, je reçois un drôle de mail bien sympathique.

Derniers commentaires

Amis philosophes...

"Venez débattre sur les débats !" a tout l'air d'être une injonction paradoxale
En toute logique, ce n'est pas parce qu'il y a des tabous en France qu'il est impossible de "tourner autour du pot" en se demandant s'il y a des tabous en France, sans oser être plus précis. Contrairement à ce que dit DS, "tourner autour du pot" n'est pas le signe que l'on peut débattre de tout, qu'il n'y a pas de tabous : bien au contraire. Toutefois les sujets tabous ne sont pas impossibles à aborder, pourvu que ce soit avec pudeur. La pudeur etant cette maniere de maitriser son propos sans pour autant chercher à mentir : chose qui depasse l'entendement de ceux pour qui toute maniere de maitriser son propos est necessairement de la "langue de bois", de la "novlangue", etc...
Bravo pour votre refus, Daniel.
Ceci dit, vous devriez aller voir Fatima, c'est un très beau film.
Vous auriez du tenter le coup et répondre à chaque question un truc du genre:
"je suis pour les canards qui mangent des camemberts".
Ca n'aurait pas avancé le débat, mais on aurait bien rigolé!
Bref, je ne sais trop pourquoi, j'ai refusé. Répondant ainsi, mais d'une autre manière, à la question de départ.

Voilà et vous aviez bien raison de ne pas y aller pour rien et pour 2-3 mn d'intervention maximum.. quel débat cela aurait !?

Sur internet, nous pouvons écouter un intervenant 1 heure sans problème comme durant vos émissions exposer ses idées.

C'est pour cette raison qu'internet est un média réellement d'avenir contrairement à la télévision dont le "pouvoir" diminue continuellement.

Préservez votre liberté et votre site. Les autres journalistes en sont jaloux ! ciao !

SEMIR
On en apprend tous les jours : je pensais qu'un débat, c'était quand il y avait un dialogue entre personnes de bonne volonté.

Visiblement, non !
Vous avez bien fait....
Débattre ou ne pas débattre, là est la question.

Valls par exemple ne se la pose jamais
Il traite les jeunes socialos de petits cons pour couper court à tout débat. Ces jeunots auraient voulu que l'on débatte de la Loi avant même de la proposer. Sauf que pour Valls et son copain du Medef, la concertation est l'antithèse de la réforme, la réforme est si impérieuse qu'elle pré-existe comme un fait in-débattable. Elle s'auto-justifie

Débattre sur la possibilité du débat c'est comme se concerter sur la possibilité de la concertation. Daniel Schneidermann a raison, y prendre part, c'est valider leur impossibilité de fait.
"Dès qu'on dit quelque chose, explique-t-elle, on se fait lyncher sur les réseaux sociaux"

Y-a un problème de logique dans cette position: si l'on suit ce raisonnement, ce qui nuit au débat est que d'autres gens expriment leurs idées. On en arrive donc à la conclusion que pour débattre sereinement, il faut demander aux gens de se taire.

Drôle de conception du débat.

Ou alors considérer qu'il y a une parole autorisée ( celle des sachants ) et l'autre, celle des rézosocio. Mais dans ce cas, pourquoi se soucier de ce qui s'y écrit ?
Mort de rire! :-)

Faut il qu'ils soient vraiment cons. :-)
Et ça c'est un argument qui clos le débat. re :-)
En tout cas, merci Daniel pour cette tranche de rire...
C'est cette émission où ils jouent à se congratuler, tout fiers de leur nombril, avant de passer à table ? Daniel, vous avez loupé une bonne bouffe mais évité d'être ridicule.
Il a raison, le lider maximo. Plutôt que de débattre sur les débats, mieux vaut s'ébattre sur les ébats.

Je rougis in petto de tant de gravelitude.
Dommage vous auriez fait joli dans le décor. Et puis ça aurait fait de la pub à @si. Je dis ça pour blaguer mais peut-être que le cahier des charge de la télé publique se limite à ces deux points: attrayant+portée publicitaire. What else?
Misère de la télé publique
hier soir un excellent documentaire sur les ouvriers est passé à 23 h 30 sur FR3 , et ce sera probablement pareil pour les autres parties lundi prochain et le suivant.
le même sort avait été réservé à une enquête sur le sujet "immigration et délinquance, y a-t-il un lien ? "c'était lumineux,pas ennuyeux du tout, la réponse clairement non, donc une arme de destruction massive contre Zemmour et le FN
l'occasion pour la télé publique de jouer son rôle d'information du débat public si c'était passé en première partie de soirée
et bien non, la programmation a décidé que ce serait 23 h 30 que le bon peuple n'avait pas besoin de ça
misère disais-je ...
« Peut-on encore débattre en France ? » Oui… mais entre soi

http://mobile.lemonde.fr/politique/article/2015/10/21/peut-on-encore-debattre-en-france-oui-mais-entre-soi_4793838_823448.html
Souvent le "on ne peut plus débattre !" cache plutôt "on ne peut plus raconter n'importe quelle connerie à l' emporte-pièce sans que des gens osent nous dire qu'on dit des conneries !"
En gros ceux qui veulent "débattre" veulent bien souvent "imposer leur discours" sans contradiction possible... Une vision particulière du débat...
L'intitulé du débat fait fortement penser à la loi des titres selon Betteridge
Bravo Daniel. Quand je lis ou j'écoute @si, je me sens vraiment plus intelligent et je n'ai plus de télé chez moi.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

vieux débat....
Bjr Daniel.

Tu as bien fait.

En fait de débat, la question était : a-t-on le droit d'être encore, raciste, xénophobe, homophobe, pro-corrida, viandard compulsif, conducteur débile de 4/4 urbain, phallocrate, et finalement somptueusement con sans se faire lyncher sur les réseaux sociaux?

Réponse : Tant que la parole publique était monopolisée par les anarchistes déchaînés qui présentent les JT c'était plus facile en effet... Maintenant, les citoyens lambda ont accès à une pluralité de moyens d'expression publique, ce qui rend la stupidité crasse au service de la propagande, du MEDEF et de la FNSEA beaucoup plus difficile... On compatit avec Onfray et ses clones...

Cordialement.
Il faudrait quand même se poser la question : pourquoi semble-t-til raisonable de prendre 5 minutes pour expliquer de manière concise un raisonnement, mais qu'en langage télé-radio ça s'appelle un tunnel (et ça provoque des crises d'angoisse chez les animateurs)?

Si seulement Bourdieu en avait causé, je suis sûr qu'@si aurait été ravi de l'inviter à déployer son analyse comme il le fait maintenant avec des plateaux sans nécessairement de contradicteurs.

(Oui, je suis taquin)
"En logique, cela doit porter un nom" : paradoxe ? Variante du paradoxe du menteur ?

Soit :
- p1 = La phrase suivante est fausse.
- p2 = La phrase précédente est vraie
p1 & p2 est paradoxal ("La phrase suivante est fausse. La phrase précédente est vraie")

Soit :
- p1 = On débat
- p2 = On ne peut plus débattre
p1 & p2 est paradoxal ("On débat. On ne peut plus débattre")

P.S. en psycho : injonction paradoxale, double contrainte.
Excellent!!... Et complètement juste...

Cordialement.
C'est désespérant...

A relier aussi avec ce blog donné dans la chronique de Anne-Sophie Jaques sur "l'analyse" des faits et gestes de Hollande sur la loi Travail, (et sur le traitement médiatique du PSG, aspirant également à rentrer dans l'histoire) :
Ma vie au poste

Je ne vous dis pas merci Daniel !
Bonjour
Au réveil ce matin, pas de débat non plus sur les retouches justes dosées par l'esprit synthétique de Normal 1er sur la loi Travail. Les organisations syndicales marchand d'esclaves qui ont mobilisé 200 fois moins de sympathisants la semaine dernière ont la vedette et pour les médiocrates débateurs professionnels, ce sont eux qui sont réformistes.
Bon il n'y a pas de doute pour donner les bonnes suites à ceux qui ont déposé leur "crotte" (extrait du débat de jeudi dernier sur Médiapart où ce qualificatif a été donné au représentant de la CFTC qui discutait du poids des chaines à laisser au cou des salariés) dans la cour.
En passant une info à retenir : le lepénisme s'installe, y compris dans les esprits des concepteurs d'émissions sur la télé publique
Le "on ne peut plus débattre de rien" est une des émanations de la méconnaissance totale de ce qu'est la liberté d'expression dans notre société.
Aujourd'hui, beaucoup trop s'imaginent que la liberté d'expression est le droit à dire publiquement la première connerie qui nous passe par la tête sans en assumer les conséquences.
Phénomène amusant : plus la connerie que vous prononcez va dans le sens du pouvoir, plus vous trouverez de soutien à votre inconséquence. Exemple récent : nous sommes inondés de tribunes, dont une du grand démocrate Manuel Valls, de soutien à Daoud depuis la parution d'une (et une seule) tribune ayant eu l'audace de souligner la part de préjugés véhiculés dans ses écrits sur les agressions de Cologne.
Et ça marche évidemment dans le sens opposé, avec la mise en garde à vue de gamins de 8 ans pour apologie du terrorisme, par exemple.
Une chronique en forme de promenade intellectuelle, à la fois guillerette et pleine d'ironie - merci c'était amusant. Et merci aussi d'avoir refusé l'invitation.
Une émission sur une chaîne publique, où l'on aborde un sujet en 10 mn, avec 1 animateur et 5 chroniqueurs ?
Je ne sais pas mais quelqu'un aura bien une petite idée.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Quant au comédien Guillaume Gallienne, il est entré dans le grand débat sur les débats impossibles en prononçant, sur le récent triple Cesar attribué au film Fatima, ces fortes phrases ...

Il est entré dans le grand débat ? Il est entré, certes, mais il n'est pas allé bien loin.
Car si on peut parler du sujet du film "Fatima", il y a des sujets dont on ne peut pas parler sous peine de poursuites judiciaires. Faut-il que je précise à nouveau lesquels?
Gallienne, lui, risque seulement de se faire traiter de réac, voire de raciste. Il ne risque pas de se retrouver en taule.

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