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Pour tous ceux qui ont raté l'exposition Our body, désormais interdite

Derniers commentaires

Personne, semble-t-il, ne s'est offusqué de voir mister James Bond, alias 007, côtoyer ces morts-vivants dans une salle de casino !!
une scène du film Casino Royale (2006)
Merci, maître. Excellent !
Les organisateurs de cette exposition en font-ils une manifestation artistique? Des commentateurs le firent-ils? À défaut pourquoi la rapprocher d'oeuvres artistiques?

Par ailleurs, sur le plan moral, aucune décision prise aujourd'hui ne réduirait le profit de ceux qui agirent dans le passé et sont aujourd'hui disparus, qu'il s'agisse de l'homme de Troufignac (!), des anatomistes ou des exposants de foires cités. En revanche nous pouvons, aujourd'hui, éviter de nous rendre complices de probables abus sous-jacents à cette manifestation, car le PC chinois exécute ou laisse mourir, sans procès digne de ce nom, des « criminels » qui ne le sont que sur le plan politique, et n'a pu éclairer l'origine des cadavres exposés.

Il facture/facturait paraît-il à la famille du condamné les cartouches utilisées pour l'exécuter. Cette exposition, accueillant à titre payant des millions de visiteurs, améliore peut-être la rentabilité de ces opérations.

D'autre part exhiber des précédents à ce que certains jugent aujourd'hui abusif, par exemple exposer des cadavres plus ou moins triturés, ne les amènera vraisemblablement pas à changer d'avis.

Il ne fallait à mon sens pas interdire, car la censure me semble toujours fâcheuse, mais informer le public de ce dont il se rend peut-être complice en payant son ticket d'entrée.
Bon, un partout, j'ai le Barbara Emerson et pas le catalogue (Hélas !)...

Maintenant j'ai un autre sujet d'irritation à propos du Vietnam, concernant l'émission de M6 "Pékin Express",

Sachant que vous êtes sensible, tout comme moi, à ce pays merveilleux je vous colle ici le lien : PEKIN EXPRESS

Et je vous adresse de ce pas un MP pour plaider la cause d'une émission sur ce sujet très précisément dans les cordes d'@si...

***
Alain, comment savez-vous que Delvaux est l'un de mes peintres favoris ?

Avez-vous Le Magnifique livre de Barbara Emerson publié en 1985 par Albin Michel ?

Et avez-vous vu cette phénoménale exposition à Bruxelles ?

Merci, quoi qu'il en soit, d'avoir évoqué le maître du songe dans cette chronique ultra morbide, cruellement scalpelisée et vaguement bienveillante pour les tortures les plus infâmes !

***
Juste pour relancer le débat, je voudrais rappeler que (à ma connaissance) la plainte qui a conduit à interdire l'exposition se fondait sur la provenance inconnue de ces corps qui pourraient bien être ceux de prisonniers politique...
Ne serait-ce pas pour la dictature chinoise le comble du raffinement que de permettre ainsi comme une ultime punition d'exposer dans les musées de pays si prompts à défendre les droits de l'homme les corps des opposants exécutés ?

Mais sans aller si loin, il me semble qu'il serait plus sage, avant de parler d'art de se demander si les êtres humains dont les corps sont exposés ont eut le droit de choisir. On peut donner son corps à la science (ou à l'Art), mais aucun artiste n'a le droit d'utiliser ainsi des corps humains sans le consentement explicite de leurs “propriétaires”. Et quand je dis “explicite”, je pense que la moralité exigerai même qu'ils aient été avertis de l'exacte utilisation de leurs corps et associés à la création de ces soit-disants œuvres. On pourrait alors peut-être parler d'Art plutôt que de foire aux monstres...

PS: Je trouve d'ailleurs incroyable cette confusion entre musée scientifique et musée d'art.
môssieur Alain Korkos : il me semble avoir lu quelques provocations dans votre chronique, et moi-même, d'ailleurs afin d'éviter toute provocation inutile, ne dirais pas tout le bien que je pense de ladite chronique, pour ne pas ajouter la provocation à la provocation.
Car, comme l'a dit un grand exégète dont le domaine de prédilection était l'étude du caractère rectiligne de la tige de ces souliers hauts que l'on met à cheval, "trop de provocation tue la provocation."
Au fait, j'ai dit en haut de fil que je n'irai pas voir ce genre d'expo, mais j'ai oublié (honte sur moi jusqu'à la 30 ème génération) que j'ai bcp aimé cette Chro!
Macabre tout cela. Aucun plaisir pour moi d'aller contempler des macchabées.
Il existe des lieux où sculpture, peinture, architecture et médecine se côtoient depuis des siècles,
et en plus c'est gratos.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Ecorchealphonselami.jpg
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2b/Museedanatmontp.jpg
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/df/Montpellier_Faculte_medecine.jpg
http://www.tomolis.com/anatomie/visite_guidee.htm
http://www.univ-montp1.fr/histoire_et_patrimoine/musees_et_collections

Superbe chronique et un nouveau excellent mot-clef pour la collec'.
Cré milliards de loups garous, l'épluchage du mec tout vif sous le regard absent et compassé d'un bon nombre de solides vermines c'est vraiment sympa !

J'ai un candidat pour une nouvelle expérience, mais on ne pourra recouvrir qu'un petit fauteuil avec sa peau...

***
Pour ceux que ça intéresse, il y a de très bons passages sur l'histoire de la dissection, avec notamment des remarques sur l'organisation de l'espace dans les amphis (ex : prof en chaire qui domine la situation ou prof en bas avec les élèves et le cadavre... tout ça est interprété, avec plein d'images là aussi) dans La Fabrique du regard, de Monique Sicard (éd. Odile Jacob, si je me souviens bien...) Moi cela m'avait bien plu, et comme la chronique d'Alain aborde ces longues recherches sur le ventre et ses mystères, ce livre la complète par une histoire des regards, et bien d'autres choses...
A part ça, merci pour cette chronique ! Ne vous empêchez pas de faire des remarques iconographiques, cher Alain, ce n'est pas parce qu'un invité récent (très prétentieux et assez imbuvable !) a eu l'air de trouver ça trop facile que vous devez vous abstenir ! Non mais !
Excellente et passionante chronique.

Le début m'a fait rebondir sur un contemporain (Alex Grey) s'interrogeant sur les différentes "couches" qui nous constituent, en particulier et en lien direct avec cette chronique, j'aime beaucoup sa chapelle des miroirs sacrés.

http://www.sacredmirrors.org/mirrors_view.html

Pour remplacer les gargouillis intestinaux par des spirituels ;-)
http://alexgrey.com/gs.html

et finalement
http://www.nytimes.com/slideshow/2008/12/20/arts/design/20081220_SACRED_SLIDESHOW_9.html

PS : dommage pour une telle rubrique que l'on ne puisse pas directement mettre des images
Ben alors... je me laissais porter par l'érudition de cette chronique en suivant les méandres de la pensée Korkosienne et me laissant prendre à son charme, quand je me rends compte que je suis au bout du billet. Pas une mention pour un des pères de la planche anatomique, Leonardo Da Vinci. Je parcours les commentaires, pour voir si quelqu'un a relevé cette absence...

Ben non.

S'il y a bien un Leonardo que j'aime par dessus tout c'est celui des Codex et des croquis. Pourquoi Alain rester si hollandais et si peu florentin ?
Merci M.Korkos pour cette délicieuse chronique.

Karel van Mander, peintre flamand moins connu que Rembrandt, mort l’année de la naissance du grand maître, avait comparé la peinture à la cuisine. Aux jeunes peintres, il prodiguait des conseils d’inspiration culinaire :
« Volez des bras, des jambes, des corps, des mains, des pieds. Ici, ce n’est pas interdit. Celui qui veut réussir devra jouer le rôle de Rapiamus (ou « Volons », utilisé en guise de nom propre, comme pour un personnage dans une pièce). Les navets bien cuits font une bonne bouillie ».

Je propose un petit coup de loupe sur La leçon d’anatomie du docteur Joan Deijman, toujours par Rembrandt, qui n’est curieusement pas sans rappeler une peinture de… ?
http://home.nordnet.fr/~mbaroncini/images/REMBR.JPEG

Et bon appétit.
Quel Bonheur de se sentir plus intelligent après avoir lu une chronique qu'avant.
Décidément avec AK, le ne mourrai pas idiot.
Comme il dit : "un état de grâce permanent"
Magnifique chronique ! Les dessins, les images, sont sublimes, merci Alain.

Tout à l'heure sur Arte, une émission sur l'Ecorché de Rembrandt...
http://scribouillart.files.wordpress.com/2008/08/le-boeuf-ecorche-rembrandt1.jpg

Ca me fait penser aussi à Géricault : il piquait des corps à l'hôpital d'à côté pour peindre ses anatomies, notamment pour Radeau de la Méduse
http://ouvertures.info/wp-content/uploads/2008/08/radeau_meduse.jpg
Ce tableau est hyper intéressant ; vous retrouvez le Gladiateur Borghèse, qui tend le bras vers le haut de la pyramide formée par les hommes se hissant vers la lumière.
http://www.michelet-vanves.ac-versailles.fr/clg/pegase_louvre/gladiateur_borghese2.jpg
Il y a aussi Delacroix qui a posé pour Géricault : il se trouve, parait-il, en bas, la tête tournée vers le radeau, un bras tombant négligemment sur une poutre.
Pourquoi Troufignac devient-il, un peu plus bas dans cette chronique, Trouffignac avec deux effes ?
Oui. Mais bizarrement, j'attendais autre chose – moins une généalogie de la fascination morbide pour la dissection que les "survivances" qui se font jour dans cette exposition en propre. Notamment le parallèle avec les Dieux du stade sachant que le père de Hagens, l'organisateur, est un ancien gradé SS (Der Spiegel, 28.02.2005).
Sur le sujet, c'est donc à François Rastier (infatigable animateur de la pétition contre l'expo : http://www.hermeneute.com/ourbody/) qu'il faut s'en remettre.
Bien que l'on soit un peu plus loin que - 15 827 et pas le 22 avril mais le 25, il semble que l'animal humain n'ait pas évolué d'un iota. Il a toujours peur de sa fin inéluctable.
"Je ne suis né que pour aller dessous la terre, et l'oublier avant" chantait Maxime Leforestier.
A quoi est dûe l'attirance/répulsion de "l'intérieur" qui ne peut être examiné de près et longuement que par la mort de l'observé ? Savoir si il était consentant ou pas, est-ce vraiment cela l'important ? Ce qui l'est, c'est que face à cette réalité de la vision de l'intérieur, de "là où ça gargouille", on ne pense pas forcément à l'autre, on pense à SOI !
La mort de l'autre ne nous touche que parce qu'elle nous oblige à appréhender la nôtre, forcément intolérable. En même temps, je ne serais pas aller voir une telle expo. Parce que ma perception des choses m'empêche de la considérer comme de l'art, et que de mon préfond (celui qui ne se voit pas, enfin pas encore !!!) monte une sorte de honte, de voyeurisme malsain. Et cela ne m'apprend rien, surtout sur moi.
La fermeture express de cette expo met en avant des choses plus graves = on baigne tellement dans la compassion baveuse, le culte de la victimisation, que l'humain dans toute sa complexité se retrouve réduit. Dommage. Fermer les yeux plutôt que s'interroger et réfléchir.
j'adore cette chronique m'sieur Korkos... même si je préfère les corps lorsqu'ils sont un peu plus vivants tout d'même......

chronique à ranger dans les annales...
Cette chronique est la meilleure de toutes.
Erudition, humour, moquerie confraternelle de bon aloi, érudition encore, écriture bien goupillée et puis analyse très fine de l'acte "peindre".

Que personne surtout ne cherche à connaître le mystère de vos gargouillis neuronaux...
@Alain Très beau texte alain, je suis particulièrement fan de ça :

[quote=Alain Korkos]
L'exercice de la peinture plonge parfois les peintres dans des états difficilement explicables. Des moments où l'on se sent empreint d'une espèce de perception "autre". Les chrétiens parleraient de lumière divine, les incroyants de grâce. Peu importe. Il s'agit, en tout cas, d'un état de conscience différent. Un moment de calme joyeux où l'on est en accord parfait avec le monde.


La citation pourrait décrire aussi l'auteur du texte, on le sent très inspiré!

Y aurait-il eu un "avant" et un "après" émission du 17/04/09? En tout cas chapeau.

Et merci d'avoir parlé de ce tableau de Brouillet. Disons que je suis fier de dire que monsieur Brouillet était un peintre originaire du Poitou ayant vécu a Poitiers, donc forcément ma fierté local resurgit. Le musée Sainte-Croix possède de nombreux tableaux de lui. J'ignorais d'ailleurs que Delvaux fut autant marqué par cette œuvre, du coup je verrais ce peintre un peu differemment.

Bon, il faut savoir que par ailleurs je déteste Brouillet. Oui, bon, soyons honnête, disons qu'il a fait que ce tableau d'à peu près bien...
Je suis méchant? un échantillonage :

La Cueillette

et celui ci que les visiteurs du musée adorent (en ignorant royalement le Gustave Moreau accroché pas loin) :

La petite fille en rouge


Bref, un peintre spécialisé dans la gnan-gnan, sauf quelques œuvres de grand format comme le Docteur Charcot.

Une question, peut être un peu débile mais les écorchés de Fragonard (on a eu la discussion avec un ami l'autre jour), s'agit-il de vrais cadavres ou des cires comme ça se faisait à l'époque? Je vois pas comment on aurait pu conserver ça au XVIIIe.

Voilà!

Ah oui, aussi juste une dernière question : Il a fait comment Rubens pour savoir à quoi ressemblait l'homme de Trouffignac?
Merci pour cette jolie chronique.

Puisque vous citez la gravure de Dürer Le Chevalier, la Mort et le Diable, je signale qu'un des derniers romans de Leonardo Sciascia —écrivain génial injustement méconnu— s'intitule justement Le chevalier et la mort en référence à ladite gravure. Quant à la fascination-répulsion entraîné par l'exposition de cadavre, elle m'évoque—je ne sais trop pourquoi— les films de zombies de Romero (bande annonce du dernier). Le côté momie, sans doute...
chez Astérix (Le Devin) on fouille les entrailles du poisson

Aucun respect pour le Grand Art art arf arf
A suivre les directions de regard, il me semble qu'ils se dirigent tous vers le livre et non pas vers le cadavre ( a l'exception du personnage à gauche qui regarde le Maître ). Selon moi, ils écoutent attentivement la parole professorale en regardant le livre. Personne ne prête attention au corps.
La leçon d'anatomie de Rembrandt, oui, j'en suis aussi demeuré tout surpris. Te rappelles-tu les couleurs des chairs ?
C'est de la terre, surtout les pieds…
(Vincent Van Gogh à son frère Théo)

L'occasion d'une dissection se présente le 16 janvier 1632.
La précision de la date a son importance ; la gilde des chirurgiens d'Amsterdam n'autorise encore qu'une dissection publique par an sur le corps d'un condamné à mort. Les mois d'hiver sont propices à la conservation des corps car les séances durent habituellement plusieurs jours... Aris Kindt vient d'être pendu pour vol ; aussitôt il est transporté dans l'Amphithéâtrum Anatomicum de la gilde des chirurgiens.
...
Les leçons d'anatomie débutaient toujours par l'étude de l'abdomen, puis du thorax, pour prévenir la décomposition rapide des viscères. Rembrandt a d'ailleurs peint une deuxième leçon d'anatomie, commandée par le successeur de Tulp, à la gilde des chirurgiens, où l'on voit l'opérateur procéder à l'examen du cerveau sur un cadavre largement éviscéré. Or, dans la leçon qui nous occupe, le cadavre est intact. Seul l'avant-bras gauche est ouvert.


La Leçon d’anatomie vue par un médecin
Merci Alain, de nous rappeler que le "pour quoi?" compte autant que le "quoi". Le monde ouvert par la volonté des médecins d'aller voir plus loin que l'enveloppe, de comprendre,de ne plus rester spectateur de la mort n'est sans doute pas le même monde que celui de l'exposition Our Body.
Au siècle de l'IRM, du scanner, de la représentation 3D, de la thermographie de l'activité intellectuelle, la valeur scientifique de l'exposition est nulle en soi.
De quoi est faite la fascination du spectateur?

Je me souviens avoir ressenti une émotion profonde à Naples devant les moulages des corps surpris en plein mouvement de terreur par le nuage de cendre. Ici avaient été des gens, si peu différents de moi, ici restaient la trace de leur ultime émotion.
Et pourtant, on est bien loin de la matérialité des corps présents dans l'exposition.

Ils étaient d'accord pour leur corps soient momifiés?
Mais ces hommes jeunes, dont le corps non déformé parait exempt de fracas, de cancer étaient-ils d'accord pour mourir?
[quote=Et au milieu dans l’entrée du Musée se trouvait une femme qui était la caissière, puis d’un côté, il y avait le squelette d’homme.]

Déjà en 1934, Paul Delvaux avait dessiné cette entrée du Musée Spitzner.

Ce Musée forain l’a tellement impressionné qu’il dit aussi :

Toutes les Vénus endormies que j'ai faites viennent de là. Même celle qui est à Londres, à la Tate Gallery. C'est une transcription exacte de La Vénus endormie du Musée Spitzner, mais alors avec des temples grecs ou avec des mannequins, tout ce que vous voulez. C'est autre chose (...) mais le sentiment profond, c'est celui-là.

La Vénus endormie de la Tate Gallery
Je suis persuadée que ce n'est pas une simple fascination morbide qui attirait les visiteurs, mais une véritable curiosité, ancestrale, comme le laisse entendre Alain Korkos.
Personnellement, l' exposition de corps humains ne m'attire pas. Pas par refus de la fascination exercée du fait que ce sont de vrais corps humains, mais parce que ça me terrorise. J'ai à la fois peur de ne pas dépasser, et de dépasser la terreur de cette exposition. (Je sais que je suis capable de dépasser ma terreur, mais je le garde en réserve, pour en "vrai"...). Est-ce qu'en s'accoutumant à sa représentation, on s'accoutume à la mort et jusqu'à quel point, c'est surtout ça qui est tarabustant, hein?
De toutes façons l'interdiction n'a rien à voir avec ça, sauf à croire que le prétexte juridique est faux.
Payer 15.50 € pour aller reluquer des lambeaux de Chinois !?
Non, vraiment. Sans façon.
Merci pour cette bonne chronique, Alain, as usual intéressante;

Une des questions est de savoir si la planche anatomique est de l'art ou du dessin technique.
Une autre si mettre dans une vitrine de vrais hommes est de la représentation. J'ai refusé d'aller voir cette vitrine à cause de ça, précisément.
Respect de l'humain post-mortem.

Le sujet de Rembrandt, est une scène, pas l'intérieur d'un cadavre. La problématique d'entrer dedans est plutôt celle d'un médecin.
Sauf pour un artiste qui peint les monstres de toutes sortes qu'on trouve exposés dans le formol au Val de Grâce, j'ai oublié son nom.

Bref, j'aime l'art, pas la médecine.


http://anthropia.blogg.org

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