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Pour ou contre les gaz de schiste : le Monde a (presque) choisi

Retour en grâce du gaz de schiste ? A quelques jours d'intervalle, plusieurs médias se sont penchés sur ce dossier brûlant. Avec toujours la même question : doit-on craindre l'exploitation, polluante, de ces gaz "non conventionnels", ou au contraire profiter de ces nouvelles ressources énergétiques disponibles ? Mercredi 25 juillet, Le Monde appelait dans un édito à la reprise des débats sur le sujet, et consacrait un long reportage (financé par... Total) aux bénéfices économiques de l'exploitation du gaz de schiste. Mais un jour plus tard, le quotidien dénonce les conflits d'intérêts autour d'une étude qui concluait à la non-dangerosité de cette source d'énergie.

Derniers commentaires

Comment peut-on dire dans la même chronique qu'il faut observer ce que font les canadiens et les américains avec leur exploitation du gaz de schiste qui n'est pas nouvelle et que tant qu'il n'y aura pas d'étude fiable en France concernant la dangerosité de cette exploitation, on cause dans le vide ??
Si ce n'est en étant un journaliste totalement subjectif.
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=430981
Merci pour cet article.

Je vous lis en Irlande, où on se bat pour une interdiction de l'exploitation des gaz de schiste. Ce serait une catastrophe. Je lis Le Monde quelques fois par semaine, et j'ai toujours apprécié les articles très instructifs de Stéphane Foucart. Ici, on a vraiment du mal à convaincre nos médias de mentionner la question... Il y a quelques mois, il y avait, dans The Irish Times, un article très semblable à l'article du Monde. On était sûrs que la journaliste avait été invitée à Fort Worth aux frais de Chesapeake Energy, et nous étions nombreux à écrire au journal pour dénoncer l'article. Si seulement on avait un @si ici ! J'étais écoeurée de voir le même genre de publicité (déguisée en reportage) apparaître dans Le Monde. A la page deux en plus ! Voilà Le Monde au même niveau que The Irish Times...

Si vous voulez savoir des choses sur la situation dans le Texas que l'article du Monde n'a pas mentionnées, je vous recommande hautement le travail de Deborah Rogers. Voici un lien pour sa présentation à Rio +20 : http://energypolicyforum.com/?p=465. Il y a aussi plein de vidéos de ses présentations sur YouTube, comme celle-ci : http://www.youtube.com/watch?v=bYzU4bEfJ5U. Elle est une analyste financière qui s'interroge sur la rentabilité de l'exploitation des gas de schiste. C'est vraiment très intéressant.

Merci @asi, continuez !
Nicolas Baverez , dans un de ses papiers foireux, n’a pas employé le terme « gaz de schiste » il a parlé « énergies non conventionnelles », pour féliciter les USA de leur capacité d’innovation .
Il n’a pas non plus mentionné Fukushima quand il a déploré dans le même papier que ces arriérés de japonais qui ont renoncé au nucléaire.

Il continuait en concluant (en nous amenant à conclure ) que nous pouvons observer que la croissance est repartie aux USA et régresse au Japon et que c’était bien fait pour eux.
"USA: un chercheur favorable à la fracturation hydraulique lié à l'industrie"


[quote=romandie.com]


WASHINGTON - Un professeur de l'université du Texas, principal auteur d'un rapport favorable à la technique controversée de fracturation hydraulique présenté en février a des intérêts financiers dans l'industrie, a révélé une association.
Les autorités de l'université ont indiqué ce week-end à l'AFP avoir ouvert une enquête. L'auteur de l'étude, Charles Chip Groat, n'a en revanche pas répondu aux sollicitations de l'AFP.
Dans le rapport qu'il avait dévoilé à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), M. Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'énergie à l'université du Texas, expliquait n'avoir trouvé aucune indication directe que le +fracking+ avait contaminé des nappes d'eau souterraines.
Il avait aussi dit que ses travaux concluaient que de nombreux cas de contamination résultaient d'erreurs de traitement des eaux usées en surface provenant du forage mais pas du fracking en tant que tel.
M. Groat avait en outre affirmé devant la presse que son université avait refusé tout financement de l'industrie.
Mais une enquête menée par le groupe à but non lucratif Public Accountability Initiative (PAI) a révélé que M. Groat était membre du conseil d'administration du groupe énergétique texan Plains Exploration and Production Company, pendant plusieurs années.

Il a aussi été payé plus de 400.000 dollars en 2011 et détient une participation de 1,6 million de dollar dans le capital de la société, selon PAI.



source : http://www.romandie.com/news/n/_USA_un_chercheur_favorable_a_la_fracturation_hydraulique_lie_a_l_industrie38290720121800.asp
Voté pour cette enquête. C'est un acte civique que de s'abonner à @si.

Je n'ai rien à ajouté. L'enquête de Dan et ses petits camarades, le forum sont parfaits.
A ce propos, Arte, qui a édité le DVD , va enfin diffuser le documentaire "Gasland" prochainement.
Mieux vaut tard que jamais…
Mestrallet: "Il faut le réexaminer de façon paisible"...
Ah, qu'en termes élégants ces choses-là sont dites...

Je traduis: "On va vous la mettre bien profond, mais de façon tellement paisible que vous ne sentirez presque rien"...
Claude Allègre, ce type a-t-il été un jour crédible ?
s'il pouvait s'informer en regardant les 2 liens + bas au lieu de prendre systématiquement les gens pour des cons !
le gaz de schiste c'est exactement le même choix que le nucléaire:
cela sera la bataille du fric à court terme beaucoup de morts et de malades à long terme;
http://app.owni.fr/gaz/
http://www.tvqc.com/2010/12/gasland-en-streaming-documentaire-sur-le-gaz-de-schiste/
merci à Delphine Batho d'avoir stopper les autorisations de recherche;
pour information il y a au moins 3 sites d'extraction en France officiellement pour dans le cadre de la recherche;
donc la France ne ferme pas les yeux et ce n'est pas la peine pour un objectif de recherche de donner des dizaines
de permis d'exploitation de gaz de schiste !
merci à Nicole Bricq, Corinne Lepage Eva Joly d'avoir participé et de continuer à participer à la bataille contre l'exploitation du gaz de schiste
en l'état actuel d'extraction par la méthode de fracturation hydraulique;
il y a un fort lobby sur le sujet égal à celui de Monsanto, à ce que je vois aie aie aie le fric le fric le fric
tout est dans la technique d'extraction; je n'ai pas connaissance que les US ont fait des progrès à ce sujet (?);
visiblement les articles n'en parlent pas en tous les cas;
ce que j'ai compris:
les gaz de schiste sont enfermés dans la roche qui est EXPLOSEE par fracturation hydraulique;
par fracturation hydraulique on entend un fort jet d'eau rempli de produits bien chimiques ( lesquels ?? cancérigènes ?? )
1- explosion veut dire que des gazs s'échapperont en pure perte ( 10%, 20% ? gaspillage )
2- ces gazs pourront polluer l'air et l'eau embêtant quand même !
3- la consommation en eau est gigantesque ( quid de la rareté de l'eau )
4- le "reclassement" de l'eau "chimique " injectée n'est en général pas pris en compte
5- les endroits où les explosions sont faites sont inexploitables pour cultures etc accessoirement peut-être pour y habiter !!
tout ça est quand même ravageur, NON ?????
par contre oui, de grandes compagnies similaires au compagnies pétrolières feront du fric et on aura du gaz;
ce que je propose:
les énergies vertes et durables;
pourquoi la France ne veut-elle pas jouer cette bataille ?
à court terme peut-être + difficile, à long terme gagnante;
les US sont pris à la gorge : gros pollueurs, gros consommateurs d'énergie; en général, ça va ensemble;
ce n'est pas un exemple; l'édito du monde est réducteur, il ne parle pas de l'aspect environnemental de l'exploitation du gaz
de schiste sauf une référence à Obama qui parle justement de 'finir par trouver des techniques de fracturation "propres";
hein mr Allègre vous avez écouté ce qu'il dit mr Obama
Merci !
L'occasion de signaler la journée mondiale du 22/09 :
http://www.globalfrackdown.org/
http://www.stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article311
Excellent article.
Et pour être encore plus clair, l'on pourrait s'amuser à remplacer "gaz de schiste" et autre affiliés et synonymes, par "bousiller la planète" et autres expressions pittoresques afin de désigner la même chose ?
Je tente le coup.


Retour en grâce du bousillage de la planète ? Avec toujours la même question : doit-on craindre le dézinguage de l'environnement, ou au contraire profiter de cette destruction programmée ? Mercredi 25 juillet, Le Monde appelait dans un édito à la reprise des débats sur le sujet, et consacrait un long reportage (financé par... Total) aux bénéfices économiques de cette catastrophe écologique. Mais un jour plus tard, le quotidien dénonce les conflits d'intérêts autour d'une étude qui concluait à la non-dangerosité de cette saignée maousse de l'environnement.

"N'enterrons pas le débat sur la pollution utile et programmée." En Une le 25 juillet, l'édito du Monde appelle à rouvrir le dossier : "Faut il vraiment, a priori, renoncer à cette marée noire volontaire?" D'autant que si l'Amérique est "à l'aube d'une période faste, c'est à l'une des plus formidables conneries environnementales humaines qu'elle le doit", jure le texte. Un plaidoyer qui fait écho à celui d'un autre édito du Monde, paru en février, qui employait le même type d'arguments. L'utilisation du mazoutage méga-pollueur y était notamment présentée comme une opportunité à saisir, avec à la clef un potentiel "regain de compétitivité pour l'économie".

Le sujet est, il est vrai, d'actualité. Il divise jusqu'au gouvernement : interrogée sur BFM TV le 20 juillet, la ministre de l’Écologie Delphine Batho est restée ferme sur l'interdiction de polluer en toute impunité (fucking), utilisée pour empoisonner sciemment ses congénères. Des explorations avaient été menées en France jusqu'en février 2011, à titre expérimental. Après un vent de protestation mené par les écologistes inquiets des conséquences sur l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors en charge du dossier, les avait suspendues. En juin 2011, une loi avait ensuite interdit la mort lente et inexorable du monde vivant sur le territoire. Ce qui n'a pas empêché Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, d'indiquer le 11 juillet dernier, lors de la Conférence nationale de l'industrie, qu'il allait "regarder" le dossier. La question devrait être débattue à la rentrée, puisqu'une conférence environnementale réunira ONG, syndicats et parlementaires les 14 et 15 septembre.

Ce n'est pourtant pas l'actualité française qui motive l'édito du Monde. Le même jour, le quotidien publiait en fait, sur une pleine page, un reportage dans la "capitale du merdier écologique" américaine, à Fort Worst, au Texas. On y découvre l'implantation massive des gaspillages-par-trouage-en-mode-macro dans la région, et les fortes retombées économiques.

"Comment le Texas pourrait se priver de la pollution canc-gazérigène ?", s'interroge notamment l'article. D'autant que "certains experts jugent que cette industrie a contribué pour 38,5 % (soit 65 milliards de dollars) à la croissance du nord du Texas au cours des dix dernières années". Pour l'heure, la baisse mondiale des cours du gaz a ralenti l'activité, pour cause de rentabilité en baisse, mais la "poule aux œufs d'or" dormant dans les sous-sols "assure déjà un tiers de l'approvisionnement des Américains" en énergie, souligne le reportage.

Gaz de shit - Le Monde - 25 juillet 2012

Voyage de presse organisé par Total

Une vision plutôt favorable à l'exploitation du saccage organisé, donc. Interrogé par @si sur les raisons qui l'ont poussé à réaliser ce reportage, le journaliste Jean-Michel Bezat, en charge des questions énergétiques, répond qu'il s'agit "d'un sujet appelé à faire l'actualité, d'autant plus depuis le début de polémique entre les membres du gouvernement" et estime naturel de le suivre. Il concède cependant qu'il s'est rendu sur place dans le cadre d'un voyage de presse, organisé par Total et son partenaire américain Chesapeake Energy. Une information que l'on peut deviner à la lecture : les citations et les arguments des industriels sont légion dans l'article, de façon parfois assez voyante. Par exemple, une responsable de Chesapeake y évoque rapidement un sondage assurant que "66 à 77%" des habitants dans la région d'exploitation des gaz approuvent le merdier sans nom, sans qu'on en sache plus sur le commanditaire ou la méthodologie dudit sondage.

Le reportage n'est bien sûr pas une ode ininterrompue aux "sale gaz" (leur nom anglais). Il souligne aussi en quelques paragraphes l'inquiétude autour des conséquences environnementales d'une telle exploitation.


Gaz de schit - Le Monde - 26 juillet 2012


Une certaine prise de distance, appuyée par un autre article du Monde, publié le lendemain, ce jeudi 26 juillet. Signé par le journaliste scientifique Stéphane Foucart, cet article signale qu'outre-Atlantique, un rapport qui concluait que nuire sans restriction à l'environnement n'était pas si nocive pour l'environnement,



etc etc etc

On va encore dire que je ne suis pas objectif, vu que je considère qu'un débat entre pollueurs hors la loi et défenseurs de la planète n'est pas... "équilibré".

Un peu comme si on demandait à ces mêmes crapules de venir débattre avec les habitants séculaires de la forêt d'Amazonie pendant une émission télévisée, sur le thème "est-il rentable de vous annihiler de la surface du globe afin d'assurer des emplois et de bonnes statistiques".

Un autre "reportage équilibré", sans doute.

Je ne crois pas que l'on se rende compte du pouvoir anesthésiant de cette terminologie vis-à-vis des enjeux.
Le Monde n'est apparemment pas le seul concerné par cette offensive qui ne semble rien devoir au hasard. Depuis quelques jours, l'on peut entendre la même petite musique dans diverses émissions de France Inter.
Enfin mon site prefere,
http://www.youtube.com/watch?v=Y4s60Y1MIt0
le recyclage à fond pour l'industrie pétrolière (parodie)
C'est inquiétant cette idée que l'on pompera jusqu'à la dernière goutte de pétrole.
Il y a les gaz de schistes très polluants et dont l'exploitation est risquée, mais aussi la multiplication de forages grandes profondeurs.
Les industriels eux même (parapétroliers) sont conscients que le pétrole facile à exploiter a disparu et que l'ingéniérie à mettre en oeuvre est de plus en plus complexe. Forage à > 2000 m de profondeur, installation de bouée immergée (300m) de stockage de brut, contrôle de chocs et fuites des pipelines, utilisation de sous marins autonomes pour l'installation d'équipements.
Au lieu d'envisager des perspectives alternatives, 258 milliards de dollars sont investi par le Brésil (Pétrobras) pour l'exploitation offshore de leur brut. Toutes les compagnies pétrolières et parapétrolières ont leurs voyants au vert ... La transition écologique tarde à arriver et on aura besoin d'un peu plus que du greenwashing pour progresser.
Le sujet est révélateur de la position économique du Monde et de son hypocrisie sur sa démocratie interne. Je suis abonné au Monde ; c'est dire si je suis informé de son contenu. Je connais un peu l'économie aussi. Je ne lis jamais le supplément économique car seule la position libérale y est exposée (il suffit de le feuilleter) ; cela déteint sur l'ensemble des articles socio-économiques du Monde.
La malhonnêteté du journaliste n'est pas la première du genre et lorsque un thème de ce genre est abordé dans la rubrique "Médiateur", la rédaction a toujours des excuses à trouver à son comportement et à sa déontologie, et trouve une position contraire à celle incriminée dans ses colonnes sans se poser la question du poids respectif, des dates de parution et de la rectification d'informations fausses ; les lecteurs étant en général jugés excessifs ou mal comprenant.
Merci à ASi de rester vigilant sur ce vaste sujet de l'infomation vague dans des vagues d'information.
S'il vous reste encore une petite once d'optimisme, je me permets de vous rediriger vers cet article de Rolling Stone Magazine : Global Warming's Terrifying New Math.

Ca m'a achevé.
Question un peut ambigue,
Pourqoi Claude Allègre ex directeur de l'IPG, est pour l'exploitation du gaz de schiste et nie le rechauffement climatique,
Reponse:
Pour un instutue comme l'IPG qui signifie institue de physique du globe, cet institue ne pourrait fonctionner correctement sans l'aide de grande sociétés, qui ont des intérets à l'observation du sous sol, comme total; elf...
cette coordination exixte depuis longtemps, très longtemps...
Encore une fois Merci @si.
C'est une belle synthèse.

Et de manière générale, vos papiers fouillés, sont à mon sens la plus grande valeur ajoutée de ce site,
bien plus que les émissions (en plus on peut les lire au boulot ...eux :o) ) .
Pas très étonnant que les grands groupes pétroliers mettent le paquet pour enrubanner de leurs plus jolis bolducs ce sacré cadeau de Noël à eux destiné. Triste, mais pas étonnant non plus, que certains journalistes se mettent sans états d'âme à leur service. On peut prévoir que ce n'est qu'un début. Il y a décidément quelque chose de pourri dans ce monde de complices et de corrompus.

Tous les commentaires, le mien compris, sont plutôt fatalistes: avons-nous déjà perdu?

J'ai voté pour que ce texte passe en accès libre: serons-nous assez nombreux et assez forts pour résister à leurs violences lobbyistes?
Tant qu'il y aura l'espoir d'une once de pétrole disséminée dans des m3 de roches à 3000 m de profondeur, on n'y échappera pas.
L'Homme ira jusqu'au bout de la destruction de son lieu de vie, pour maintenir son niveau de vie, quoi qu'il advienne. Et si ça créée 600 000 emplois, alors là...

Ne changeons rien à notre mode de vie, n'engageons pas d'ambitieuses campagnes d'isolation écologique des bâtiments, attendons plutôt le gaz de schiste, cela permettra de reporter un énième problème sur la génération d'après.

On ne peut rien contre la pulsion de mort. Ou pas grand chose.

Néanmoins, "ce n'est pas parce que les choses sont désespérées qu'il faut renoncer à les changer", alors Haut les coeurs.
http://www.wat.tv/video/canada-ruee-vers-or-noir-dessous-fago_2g1eh_.html

pour ce faire une idée avec Jean Christophe Victor et "le dessous des cartes" sur les sables bitumineux exploités au Canada.
Du temps de Louis XV c'était "après nous, le déluge".

Avec ces gens c'est "avec nous, le déluge".
Ceux (et celles) qui se sont intéressés à la question ne sont pas surpris du calendrier. Tout le monde savait que la "victoire" durerait jusqu'aux élections.
La séquence de propagande est connue : nous allons être submergés par un bombardement d'infos sur le renchérissement inéluctable des prix de l'électricité, comme du gaz et du pétrole. Les infos en question seront de plus en plus alarmantes. Par ailleurs, on nous dira qu'"exploration" n'est pas "exploitation", mais recherche scientifique. Et qui pourrait s'opposer à la recherche? Puis, on autorisera un ou 2 tests. Puis on trouvera une nouvelle technique, qui ne sera pas de la fracturation hydraulique (qui restera interdite : nous sommes écolos, que diable!), mais - par exemple - de la simple "stimulation", "qui se pratique déjà sans dommage depuis longtemps, comme en Alsace".
Mais les collectifs et les organisations anti-gaz de schiste sont restés mobilisés : no gazaràn!
NB : apparemment, au Québec, la presse a joué son rôle pour informer la population. Je voudrais croire que la nôtre en fera autant.
Si tout ce qu'on nous raconte sur le "pic" de pétrole est vrai, la question de l'exploitation des gaz de schiste chez nous se posera tôt ou tard. Quand les cours seront excessifs et plomberont notre économie qui n'en a déjà pas besoin. Mais il faut pas pour autant faire n'importe quoi. Alors, autant envisager la question sans attendre.
Si Le Monde recommande quoique ce soit, soyez à peu près sûr que c'est une idée de m.... et optez pour l'inverse.
(Puisqu'on parle du Monde, Mediapart a révélé que son boss est allé s'acoquiner à Bildeberg. CQFD).

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