Porte à Mélenchon : sors de ce corps, Beppe Grillo !
Il fait des entrées de star sur les plateaux, avec bisous et saluts. Il multiplie les plaisanteries. Il jouit visiblement d'être là. On nous a changé Jean-Luc Mélenchon. Et Didier Porte n'apprécie pas. Lui qui a voté Mélenchon, ira manifester le 5 mai, lance au député européen: "sors de ce corps, Beppe Grillo !"
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Derniers commentaires
il n'est pas le même dans des émissions (soi-disant) de débat politique....
n'empêche qu'il a 10 fois plus le temps d'exposer une idée chez Ruquier qui le laisse parler, qu'avec des Calvi ou autres Puja, nouveaux chiens de garde, qui lui coupent la parole avec tous le mépris dont ils sont capables (voir l'émission débat face Cahuzac, l'ex ministre du budget, délinquant de la 5ème république !
et alors le coup de la "purification éthique", cas exemplaire des raccourcis journalistico-propagandiste anti-mélenchon, les mêmes qui le comparent sans arrêt à Le Pen, y a quand même de quoi venir en ricaner chez Ruquier !!
perso je le trouve encore généreux vis à vis des journaleux de Libé, le Nouvel Obs et autres propagandistes de la pensée unique !
pourquoi quand Mélenchon fait le cabot dans une émission d'entertainment tous les journaleux lui rentrent dans le lard, et pour le coup y compris un Didier Porte ("jalousie" effectivement je vois rien d'autre ) ; et quand un SarkoOne vient faire son sketch à Gandrange : "Gandrange comme voyage de noce y a pas mieux !" tous les journaleux parigots ricanent pour flatter le petit prez !
bande de Tartuffe !!!
https://cafemusique.wordpress.com/2013/04/27/moi-aussi-je-parle-dru-et-cru/
J'attends avec intérêt l'analyse de Consensus 39 sur cette chronique.
En effet monsieur Porte, vous avez raison, il est regrettable de voir sur tous les écrans ce monsieur Mélanchon (avec un a pour bien montrer mon opposition) qui critique l'excellente politique d'austérité mise en oeuvre par des gens censés et pausés, politique validée par des prix nobel et des économistes exempts de tout reproche.
Le pire a été de le voir ironiser sur des émission récentes face à des hommes honnêtes tels que messieurs Cahuzac, Attali et Apparu (ce dernier dont on se souvient des participations avisées sur Rue89 à ses débuts).
A Consensus de poursuivre…
Réparties gratuites, je crois, pas comme celles de Porte, 200 k€, tout de même. Contester son licenciement motivé pour cette "invective insulte", c'est très très beppesque grillonesque, ça.
Dans le cas de Méluche, c'est lui qui paie, dans tous les sens du mot, et cher.
J'écoute en ce moment son interview par TV5. Allez-y, Vous verrez, quand on lui pose de vraies questions, il donne de vrais réponses. Face à des guignols, il répond des guignolades.
Je n'ai pas encore regardé DPDA en entier et en continu, mais voir attali, saint criqc, pujadas terrorisé, les 3 aspirants à papy muppet show de la fin, dont le petit mignon italien inculte comme pas permis, sinistres perroquets des bâtisseurs de notre débâcle... que voulez-èvous, je trouve que Mélenchon a surtout dézingué le barnum traquenard tout fait exprès pour lui pendant 2h45. A sa place j'aurais fait autant, sinon pire.
J'ajoute (car ici personne ne me connaît "personnellement") et au cas où... me coller l'étiquette "groupie" est peine perdue.
Puis d'autres fois, je suis plus réaliste. Mélenchon est l'homme qu'il est, et il affronte ce qu'il affronte. Que l'on s'interroge sur le fond, bien sûr!
Mais la forme... Qui sait quel est la bonne attitude, et surtout, qui croit que l'on peut tout maitriser dans les conditions d'une campagne politique...
Mélenchon doit se calmer? Mouais, c'est une idée... C'est surtout un point de vue.
Mais la vrai question M Porte, est :
Mélenchon avait t-il besoin d'une énième comparaison vaseuse...
Or, ses dernières interventions télévisées (disponibles sur son blog) m'ont enfin fait espérer qu'il entendait les suppliques de ses amis pour une expression plutôt vraie que crue par exemple : c'est un immense soulagement que l'impression qu'il est capable de tenir la durée d'une interview sans insulter tout le monde (reste un gros travail vis-à-vis des "solfériniens"). Voilà... j'ai l'impression qu'il cherche encore la manière de procéder en termes de communication, mais que ça s'arrange en ce moment. Je partage le sentiment qu'il faudrait qu'il ne bascule pas dans la gaudriole, ce qui donnerait encore du grain à moudre à ses contempteurs, et à tous ceux à qui la forme interdit de penser quand elle ne leur agrée pas.
J'ai été particulièrement déçu de son attitude envers Attali (qui a quand même dit des choses très agréables et respectueuses pour lui d'entrée de jeu). Il n'a pas su expliquer en quoi il pouvait appliquer son programme au nom de la France (il sait pourtant comme personne faire vibrer notre fierté d'être français.).
Que chez Ruquier il fasse le " cabot " comme il l'avoue lui-même, soit, à l'extrême limite.
Mais DPDA est une émission politique (même si on peut détester Pujadas et les procédés des journalistes sur le plateau).
Précisément parce que ces analyses sont pertinentes, qu'il peut être bouillonnant et brillant, j'aimerai qu'il n'aille pas trop loin dans la blague potache et le laisser-aller.
Je comprends que les attaques ignobles dont il fait régulièrement l'objet puissent le révulser et qu'il se protège en prenant toutes ces attaques à la blague. Mais il en va de la crédibilité des idées qu'il défend. Elles sont plus grandes que lui et quand il parle, c'est en notre nom qu'il parle et son ego doit être mit de côté.
Maintenant, tous ensemble, le 5 mai pour la grande marche, pour des idées pas pour un homme.
- L'Euro
- L'A.N.I. (Accord National Interprofessionel)
- Le marché Trans-Atlantique
- Le Two-Pack
etc... etc...
Alors on dira "C'est pas chez Ruquier qu'on va aborder ces sujets'... Ok, mais alors, pourquoi y aller ? Là, on était vraiment dans le degré zéro de la politique. C'était de la com' lourdingue, qui ne valait pas mieux que ce que du Sarkozy.
Renseignez-vous, mon vieux : il l'a déjà expliqué. Ici même.
Egalement : pour que ceux qui ne connaissent de lui que ce qu'en disent les chiens de garde genre Saint-Cricq* puissent avoir une autre image de lui que celle du bolchevik mal rasé éructant.
(*)son mensonge sur "la purification éthique" le lendemain même de l'émission au cours de laquelle il LUI a expliqué comment LIBERATION avait déformé ses propos!
Très élégant, votre "mon vieux"...
De quoi a parlé Mélenchon chez Ruquier ? De rien ! Ah si, il a parlé de lui... Visiblement, c'est devenu le sujet qui le passionne le plus ! Pendant des années, il a su marier le verbe, la gouaille, la provocation, au fond, aux idées, avec une certaine pédagogie. Là, il se laisse totalement bouffer par le personnage médiatique qu'il est devenu. Toutes les mimiques, toutes les formules, toutes les intonations de voix semblent surjouées, pensées, calculées... Résultat, ça risque de n'être plus qu'un personnage médiatique. Un "bon client" comme disent Ruquier and Co...
Effectivement. Et c'est même pour çà qu'il est invité. Vous êtes-vous demandé pourquoi Martine Billard n'est jamais invitée à causer dans le poste? Un indice : ce n'est ni parce ce qu'elle dit n'est pas intéressant, ni parce que Mélenchon l'en empêche.
PS : avez-vous regardé la vidéo que j'indiquais plus haut?
Et ça ne vous gène pas que le fond, dans une intervention de près d'une heure dans une émission relativement populaire, soit totalement occulté par ce numéro de music-hall ?
Je veux dire, dans votre admiration sans borne, il vous est impossible d'admettre que Mélenchon, grâce à sa bonne campagne présidentielle, ces foules à ses meetings, a pu légèrement péter un câble.
Moi, je ne vois qu'un type qui ne touche plus Terre, terriblement satisfait de lui-même. Et ça m'emmerde, parce que j'ai voté pour lui. Et je trouve qu'il est 100 fois meilleur quand il fait dans la sobriété. Un exemple :
http://www.dailymotion.com/video/x9f19k_questions-d-europe-le-grand-marche_news#.UXuLz6K-2So
Les téléspectateurs de Ruquier n'avaient pas droit à ce genre d'argumentaire construit, sans bonne blague, sans grimaces, sans effet de manche ? Ils sont trop cons pour comprendre ? Ah oui, je sais, le dispositif de l'émission ne le permet pas, faut juste y aller pour faire le clown !
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Comme on le sait, Hollande fait un score de popularité cataclysmique avec 1/4 des sondés favorables... Le vrai fun eut été de mesurer le taux de confiance accordé à Mélenchon président une année après l'élection qui eut été possible si (Paris avait été mis en bouteille ?). Ça, j'aurais aimé le voir, et sans tirer des plans sur la comète, je prendrais presque le pari qu'il ferait beaucoup mieux.
- L'Europe
- La fiscalité
- L'économie
- La politique étrangère
Ensuite, vous m'expliquerez en quoi ça aurait été plus "dramatique" que Sarko repasse ? Juste parce que c'est Sarko ? Parce que Hollande est plus jovial, donc c'est mieux, donc fallait "faire barrage à la méchante droite"...
On sait tous que c'est de la foutaise ! Y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette, idéologiquement, entre Sarko et Hollande, et Mélenchon le sait parfaitement !
Concernant ce que sait Mélenchon du mimétisme Sarkozy Hollande ma foi, je l'ai écouté et lu, cela ne ressemble guère à un scoop. Puis de toute manière puisqu'On sait tous que c'est de la foutaise, cette analyse semble donc parfaitement établie.
Ensuite je ne vous expliquerai pas pourquoi j'aurais préféré Mélenchon à Hollande, mais cela n'a pas été possible. Ce n'était par exemple pas juste parce que c'était pas Sarkozy.
Le "mariage pour tous" est un gadget qui concernera une poignée de personne chaque année, mais qui a occupé l'espace médiatico-politique pendant près d'un an. Finement joué !
Vous savez ce qu'est le MES et le Two-Pack, vous ?
http://contrelacour.over-blog.fr/article-two-pack-le-mot-de-la-fin-decryptage-des-textes-definitifs-votes-des-eurodeputes-accord-du-conse-116233645.html
Mais, dans le contexte de FdG, eu égard à la personnalité de Sarko et à ce qu'il représente, et aussi en tenant compte du fait que la Gauche n'était plus au commande depuis un bail, je comprends le choix de JLM au second tour. Et puis on peut pas dire qu'il l'ai fait avec enthousiasme ou en mentant sur ses motivation. Il l'a pas fait pour un poste.
Parce qu'il y aurait encore des gens aujourd'hui pour croire qu'avec le PS au pouvoir ce serait différent. Et là, après même pas 1 an, on sait que c'est pareil. Et que, si on veut que çà change, il faut aller chercher ailleurs.
La cohérence politique pour Mélenchon, ça aurait été de dire "Le PS fera exactement la même politique que l'UMP, il n'y aura aucune différence entre les deux ! Donc, j'appelle mes électeurs à voter blanc". Ça, ça aurait été réellement révolutionnaire.
Mais on sait aussi qu'il y a des questions de boutique, de financement politique, et que le PS pouvait, en un claquement de doigt, faire disparaître le PCF, le Front de Gauche et Mélenchon de la vie politique Française.
La question qui me vient est donc, quelle impression vous fait l'attitude de reniement du PS à l'égard du FDG (ou des socialistes "de gauche" au sein du parti) ? Ne dirait-on pas que le résultat du mépris socialiste à l'encontre du FDG revient et vise effectivement à faire disparaître les partis qui le composent ? A les paralyser dans toute action politique ? C'est de bonne guerre, dit l'expression, qui rappelle donc que "c'est bien une guerre" qui se joue. Et le débat respectueux et démocratique de confrontation des idées dans le sens de l'intérêt général alors ? On va encore m'accuser de naïveté, je sais. Mais comme tout combat sur ce thème, en quoi le fait qu'il soit décrété perdu importe-t-il ?
La révolution du vote blanc sera un peu mieux concevable le jour où il jouera un rôle d'arbitre, si par exemple une votation ne peut être validée passé une certaine proportion de bulletins blancs. Quoi qu'il en soit, ne disposer que de deux candidats lors d'un deuxième tour présidentiel mène à un choix tellement caricatural et binaire que l'on comprend la tentation abstentionniste, évidemment. On pourrait se demander aussi ce que vaut un scrutin lorsque l'abstention dépasse un certain niveau, ou pire lorsque des lois sont votés dans des hémicycles déserts...
Comme le Front de Gauche n'existe que par l'appareil communiste, Mélenchon, quoi qu'il en dise, sera toujours dans la main du PS.
Ensuite, je ne parlais pas de "révolution du vote Blanc", je disais qu'en Sarko et Hollande, la vraie posture révolutionnaire était de dire "Les deux sont les mêmes idéologiquement, j'appelle donc à voter blanc au second tour". Et, "révolutionnaire", c'est un grand mot. Ca aurait été simplement plus cohérent.
Parce que "Hollande est un capitaine de pédalo, votez pour lui !", ça entame sérieusement la crédibilité de son auteur !
En ce cas, disons plus généralement que cela entame la crédibilité de tous les capitaines du monde, ce sera plus sain.
Vous vous souvenez que Mélenchon avait appelé à voter Hollande "pour battre Sarkozy", et qu'il n'y avait eu aucune négociation.
Je ne voudrais pas vous faire de peine, mais il semble que vous ayez du mal à saisir certaines subtilités de l'action politique.
Auriez-vous raté des débats, des conférences, depuis le second tour, par hasard ?
Revoyez le soir du 1er tour et son visage défait à l'annonce du score du FdG. Je n'aime pas quand il se rend chez Ruquier, c'est pour moi du cirque, mais je ne crois pas au pétage de câble. C'est une stratégie de com', que je goûte pas, mais je suis convaincu que c'est réfléchi à froid.
Tout comme je suis convaincu que ce n'est pas à la télé qu'on gagne des voix (a fortiori gauche de la gauche). Qu'on puisse en perdre, oui, mais en gagner, je n'y crois pas.
C'est un avis, qui en vaut un autre.
Le mien - pour ce qu'il vaut et après plusieurs campagnes électorales du FdG "sur le terrain" - est rigoureusement inverse. Tracter n'est utile que pour la bonne conscience des militants, qui n'en peuvent plus de ne pas communiquer avec la population ("les masses"); faire des réunions (des "assemblées citoyennes") ne rassemble presque que des gens convaincus; le porte à porte devient quasi impossible (immeubles "sécurisés", interphones, ...) et, de toutes façons, demande des forces militantes qui n'existent plus; la population des lotissements et des quartiers pavillonnaires est complètement hors de portée des techniques militantes traditionnelles.
Lorsque vous voulez vous adresser au grand public, il n'y a vraiment pas de choix : c'est la télé. Et pas n'importe laquelle (oubliez bien sûr Public Sénat). A partir de là, vous devez composer avec les règles du milieu. En particulier, vous devez tenir compte des "médiateurs" que sont les journalistes et les animateurs (genre Ruquier). Certains appellent çà "jouer le jeu de la société du spectacle". On peut le refuser. Mais alors, on ne prétend pas à convaincre la population, on n'appelle pas à la "révolution citoyenne" (c'est-à-dire par les urnes). On attend que "les masses se lèvent". On attend, quoi.
Je ne m'attarderai pas sur les rapports de Mélenchon avec les journalistes : il s'en est expliqué 1000 fois. Que ses critiques se réfèrent à ce qu'il en dit (en particulier sur ASI en 2009), ils pourront après - peut-être - faire travail utile, plutôt que répéter éternellement la conversation d'la volaille qui fait l'opinion.
Chez Drucker, je comprends l'intérêt (même si je ne regarde pas), le temps de parole est intéressant, le public large. France Inter je comprends. Mais Ruquier ou Denisot, on sait à l'avance ce qui va être servi : du dénigrement sous couvert de gaudriole.
Mais je concède que j'ai un biais (de taille) : je ne crois pas à l'accession au pouvoir du FdG. Je crois à son programme, je crois à ses idées, mais pas à l'opportunité de fédérer une majorité de la population. 11 % c'était à la fois décevant au regard de l'envie de changement, et gigantesque en terme de mobilisation au vu des idées mises en avant.
Le vote grec et l'échec (relatif) ont douché mes derniers espoirs. 9 plans d'austérité n'auront pas suffit à faire comprendre à ceusses qui n'ont plus grand chose qu'il n'y a plus rien à perdre et tout à gagner à rompre avec les partis dominants. Même au Venezuela, ça a été limite pour Maduro.
Je revoterai FdG aux prochaines échéances électorales, sans illusion mais je pense que si révolution il y a, elle se fera dans la rue, quand le système s'écroulera, et ce sera violent.
Le populisme c'est quand un politique va chez Ruquier ou Drucker, quelque soit son bord. Pourquoi? Parce qu'on sait qu'il va à la pêche aux électeurs.
Définition de "la pêche aux électeurs" :
Quand un politique traduit son discours en langage médiatique pour le rendre attractif pour le plus grand nombre.
Évidemment, la règle pour traiter quelqu'un de populiste revient à être le premier à le dire ou à le dire le plus fort. Dans ce deuxième cas de figure, l'aide des médias peut s'avérer inestimable.
Je ne sais pas où se jouera la révolution, mais je sais qu'elle aura plus de chance de réussir si elle est populaire. Et pour qu'elle le soit, on a besoin que certains aillent faire du Ruquier ou du Drucker... Tout en précisant évidemment que pour faire ce genre d'exercice, il faut montrer pâte dorée... (cercle vicieux).
Et puis, finalement chez Ruquier, c'est pas moins une mascarade qu'avec Saint Croc, Lendl, et Attavic...
Plutôt (si je peux me permettre) : ni plus ni moins une mascarade.
Un seul exemple : Lorsque Mélenchon parle de 6ème République, on peut comprendre que ses interlocuteurs soient dépassés par l'ampleur du concept. Mais le référendum révocatoire, c'est simple à comprendre, quand même. Avez-vous noté le moindre intérêt des journaleux présents sur le sujet?
Et donc, si ces grandjournalistes (y en avait du directeur et du chef sur le plateau ce jeudi) ne sont pas intéressés par ce type de discours, que cherchent-ils dans ce genre d'interrogatoire?
La réponse de Mélenchon ICI.
Peut-être qu'il leur a manqué un Mélenchon? Allez savoir ...
Pour le Venezuela en tout cas, c'est clair : on peut le regretter, mais le charisme çà compte, et Maduro n'a manifestement pas celui de Chavez. Espérons que ce ne soit pas fatal à l'expérience bolivarienne.
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JE l'ai déjà dit mais je pense que Mélenchon et sur la forme assez limite et sur les termes utilisés. la phrase :"es gens préfèrent acheter des petites voitures que des tanks mercedes." quand même c'est limite
Tres serrer Porte ! Visser , étroit , ......pas tres drôle finalement , je veux dire , assez depasser.
Melenchon est un peu en surchauffe en ce moment et son cabotinage devient un peu outrancier et systématique. Ce cabotinage avait d'ailleurs l'air de plaire hier à Pujadas et sa clique ( même si Nathalie Saint Cric avait l'air un peu secouée la pauvre...). La parallèle qu'a fait Patrick Cohen ce matin sur ces rapports codifiés avec les journalistes avec Marchais était assez amusant.
En attendant l'apogée du 5 mai...
Et puis j'aimerais savoir ce que Didier Porte ferait comme commentaire de cette interview, le texte qui l'accompagne vaut son pesant de cacahuètes. Enfin David Abiker qui aujourd'hui même dans sa chronique de midi sur le bisness des produits dérivés autour des catastrophes qui ont frappée l'humanité cite la crufixion et la révolution française.
Voilà la conclusion d'une journée de spectacle : les noms de lieux sont à vendre, Didier est un travailleur libéral et la révolution une catastrophe...
Et en plus, il l'assume.
Tous ces donneurs de leçons; j'aimerais bien les voir tenir 2H40 (deux heures et quarante minutes!) dans un traquenard comme celui d'hier soir. Essayez simplement d'imaginer la tension nerveuse. Parce qu'en plus, il ne faut pas dire (trop) de conneries : les hyènes sont à l'affût. Et il trouve quand même le moyen de développer un vrai discours politique (dans l'espace qui lui est laissé : notez les interruptions permanentes des interviewers dès que la réponse dépasse quelques secondes).
Concernant "On n'est pas couché" : il a aussi déjà expliqué pourquoi il s'y rendait (possibilité de parler à un public qui ne s'intéresse pas aux émissions politiques), et pourquoi il "faisait le show" (il ne se prive pas d'être heureux quand il peut l'être).
Alors, mon cher Didier, je trouve ton vinaigre mal venu, d'autant plus que tu utilises les ficelles des plus malhonnêtes journaleux : le montage qui tue. Il suffit d'extraire quelques instants d'une prestation qui a duré plus de 50 mn pour illustrer ton propos et - roule ma poule - voilà une chronique qui coûte pas cher!
Moi aussi, je peux le faire : Sors de ce corps, Yann Barthes!
Je suis mélenchonienne jusqu'au bout des ongles mais hier soir dans "des paroles et des actes" il m'a un peu énervée : il gâche ses talents réels d'orateur, de mec hyper cultivé par une excitation perpétuelle ; il faut à tout prix qu'il se reprenne ! la vraie gauche a besoin de son analyse et de ses idées.
Par contre la comparaison avec Grillo ne tient absolument pas !
Cela dit, en face ils sont roués et ne laissent rien au hasard : quand la madame de st Crique lui envoie le off de france inter à propos des camarades communistes, c'est bien au-delà de la vacherie, c'est dégueulasse !
Aller dans ce genre d'émission et faire le show participe de l'entreprise de décrédibilisation.
Sous couvert d'échanges potaches, le message est : "voyez, il n'est pas sérieux, il n'a pas la stature de commandeur propre aux éligibles à la présidence de la République".
C'est une forme d'hostilité douce, mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est un travail de sape sous couvert de faux sourires, de confettis et de feinte sympathie. Seule Polony a eu un dialogue intéressant avec Méluche (excepté son ânerie sur le fait qu'il souffle sur des braises) et Carron a été au dessous de tout.
Après, la comparaison avec Grillo tombe à plat puisque l'italien ne parle pas aux médias de son pays, et que les programmes politiques n'ont pas grand rapport.
surtout avec son problème de dentier, il postillonne !
je connais ça ;-)
juste pour la forme, pour le reste 100% d'accord avec lui.
gamma