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"Plus belle la vie" de retour... sans Covid

Le feuilleton "Plus belle la vie", dont la particularité est de rebondir sur l'actualité, revient à la télé après deux mois de pause. Mais pas la moindre allusion à la crise sanitaire. Pourquoi ? ASI a interrogé l'une des scénaristes.

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Ben tiens, un site spécialisé dans la critique des médias ne devrait pas s'intéresser à une série qui, même si elle est en recul, a été regardé par 6 millions de téléspectateurs tous les soirs, qui comme cela avait été évoqué dans une émission ASI su(...)

 Pas d'accord... Il y a au moins 120000 intermittents du spectacle en France qui vont crever la dalle (même s'ils ont obtenu un sursis d'un an) et je trouve intéressant de comprendre comment ce secteur de l'industrie du divertissement parvient p(...)

Ne servir que ce qu'on suppose plaisant à l'audimat, c'est le meilleur moyen de créer ces sphères qui nous enferment dans notre petit monde. Ces mêmes types de sphères qu'ASI passe son temps à pointer du doigt.



Derniers commentaires

"mais c'est finalement une peste pulmonaire... donc c'était un sacré hasard que la diffusion tombe à ce moment-là.  "
Le hasard je n'y crois pas, et en plus Didier Raoult il est de Marseille non? Ca en devient vraiment louche.
#Complotfacile

Je l'ai dit sur votre FB, je répète ici. Très déçu de voir que AsI se perde dans ce genre d'articles. La télévision on s'en cogne, la vision de la série pour ménagères de 50+ ans on s'en cogne, ce qu'en pensent leurs scénaristes, on s'en cogne.

C'est pas pour être méchant, vous faites habituellement un taf intéressant sur plein de sujet, mais checkez où est votre audimat ;)

 Pas d'accord... Il y a au moins 120000 intermittents du spectacle en France qui vont crever la dalle (même s'ils ont obtenu un sursis d'un an) et je trouve intéressant de comprendre comment ce secteur de l'industrie du divertissement parvient peu ou prou à s'adapter à la crise sanitaire. Et puis, ces protocoles, ça pourrait changer un tas de choses dans les représentations collectives, si ça devait durer : on va

redevenir très pudibonds, si on ne voit plus de baisers ni d'étreintes torrides sur tous les écrans dès l'âge le plus tendre !

Ne servir que ce qu'on suppose plaisant à l'audimat, c'est le meilleur moyen de créer ces sphères qui nous enferment dans notre petit monde. Ces mêmes types de sphères qu'ASI passe son temps à pointer du doigt.



Pas méchant, non, un tantinet méprisant peut-être ? 

Une occasion de se démarquer du grand public de la télé , qu'on devine vu par vous , forcément un peu con, un peu vieux, un peu féminin, une occasion d'employer un "on s'en cogne " très large alors qu'un "je m'en cogne" aurait sans doute été plus mesuré, et l'occasion ratée d'envisager comment la production des divertissements doit s'adapter à la pandémie.

L'article, qui relate les contraintes crées par le risque sanitaire, montre bien ici dans l'exemple de la production d'une série télé comme tout doit être repensé.

Je me demande si lorsqu'on est jeune on se sent vraiment concerné par le risque de maladie et de mort pour soi et les autres, proches ou inconnus. Si on s'en cogne ? ;-)

J'ai trouvé l'explication de l'absence pertinente au contraire. 

Ben tiens, un site spécialisé dans la critique des médias ne devrait pas s'intéresser à une série qui, même si elle est en recul, a été regardé par 6 millions de téléspectateurs tous les soirs, qui comme cela avait été évoqué dans une émission ASI sur la représentation des pauvres à la télé a été une des seules à évoquer le quotidien et les fins de mois difficiles des classes populaires, qui comme l'avait souligné le Média avait adopté un point de vue très empathique avec les policiers en pleine crise des Gilets jaunes...

Oui, Plus belle la vie est un soap produit de façon industrielle et est à la production télévisuelle ce que McDo est à la gastronomie. Mais ce n'est pas parce qu'on ne mange pas au McDo qu'on se désintéresse des conditions de travail des employés, des conséquences du développement de ces restaurants sur l'offre de restauration environnante, du modèle de société prôné par McDo... Et c'est encore plus vrai pour Plus belle la vie qui est une production du service public.

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