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Commentaires

Pleins feux sur les CDS

Tous les "trous noirs" de l'information ne sont pas au Nigéria, ou en Colombie.

Derniers commentaires

L'éclairage d'un trou noir est décidément un art bien difficile...


Par définition, vous ne pourrez JAMAIS éclairer un trou noir, un trou noir absorbant toute forme de matière dont la lumière.... Eclairer un trou noir n'est pas un art, c'est une utopie scientifiquement prouvée.
Mais je chipote un peu.

Poir ce aui concerne l'image de l'incendie de la maison du voisin, elle est juste. Mais le voisin a le droit de s'assurer contre oa perte de la valeur immobilière de sa propre maison que l'incendie de la maison voisine engendrerait par la dégradation de l'image du quartier, par les nuisances des futurs travaux de rénovation de l'incendiée.
En pratique cela signifie que tous ceux qui entretiennent des tapports économiques avec la Grèce sont en position de vouloir, voir de devoir s'assurer contre la chute de ce pays.
La ou il y a déconnexionentre les marchés et la réalité, c'est que le volime d'encours des CDS est pris en compte dans le calcul durisque représenté par un pays. Plus de CDS= plus de risque. Ce qui est faux. les CDS ne changent pas le risque. Ils ne sont que la somme we la perception du risque et des paris contre ce pays.
(tout comme on peut analyser le futur des marchés en observant les contrats futurs, et la proportion baisse vs hausse. Mais ce n'est qu'une indication dont la portée diminue avec la technlogie. Aujoure'hui oes marchés appartiennent à ceux qui one le plus de technologie, le plus de capacités de calcul, pour savoir ou et comment modifier les équilibres des marchés. les fonctionnements des marchés ne sont pas à détruire définitivement mais la auestion principale rarement évoquée est l'apparition de moyens de calculs toujours plus puissants et rapides entre autres qui dénaturent le fonctionnement de ces marchés...)
"L'éclairage de trou noir est décidément un art difficile, mais auquel, si vous le voulez bien, nous allons continuer de nous livrer ensemble."

bon franchement je crois que la métaphore du trou noir est vraiment très mauvaise et pour plusieurs raisons:

-évidemment éclairer un trou noir n'est pas difficile mais bien impossible, puisque aucun photon ne peut sortir du trou noir.
-un trou noir ce n'est pas "rien" ou "une absence de quelque chose" , c'est une singularité qui absorbe la matière et l'espace autour d'elle même. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne sert à rien d'éclairer un trou noir, la lumière qu'on y enverrait, serait absorbée en totalité, or quand on éclaire un objet ce que l'on voit ce sont les photons qui se réfléchissent sur l'objet éclairé.
- un trou noir n'est donc pas l'absence de quelque chose mais au contraire la présence d'une singularité qui a un effet remarquable.
-un trou noir "est" ou "n'est pas", on ne peut pas décider de "fabriquer un trou noir".

donc cette métaphore est très mauvaise, pourquoi ne pas appeler un chat un chat? parlons de "silence médiatique", parlons de "jeter un voile sur l'information" parlons de "dissimulation de l'information" parlons de "mensonge par omission" au lieu de cacher la réalité par une métaphore.
en fait la métaphore du trou noir est un trou noir d'@si (au sens qu'@si donne au trou noir"

il vaut donc mieux dire: la métaphore du trou noir jette un voile sur la réalité de la dissimulation de l'information
[quote=Daniel Schneidermann]... Il me faut des images simples, comme celle-ci, dans un article de L'Expansion : "c'est comme prendre une assurance incendie sur la maison d'un voisin, et avoir intérêt à ce qu'elle brûle". ...

Dit comme ça, c'est tout de suite plus clair. Mais ça veut dire quoi "CDS" ?


Bienvenue à nos nouveaux abonnés Nicolas et Angela : ...

Hein ???


L'éclairage de trou noir est décidément un art difficile, mais auquel, si vous le voulez bien, nous allons continuer de nous livrer ensemble.

Bonne idée. Vu l'explicaton donnée plus haut dans le forum par

[quote=Hyperbole]un CDS est une assurance contre le défaut d'une entité (entreprise ou état) que contractent deux autres entités (banques) A et B. Si A est l'acheteur de la protection (c'est-à-dire qu'il craint la faillite), il va payer une cotisation tous les 3 mois à B (qui lui est persuadé qu'il n'y aura pas faillite), qui en cas de défaut de paiement de notre entité de référence va indemniser A d'un montant défini par le contrat (je schématise un peu).

Le problème c'est que rien n'indique que B possède le montant défini par le contrat. Et personne ne sait si A a vendu lui-même de la protection contre la même entité (ce qui semble idiot, mais là encore je schématise). Ainsi, si l'entité de référence fait défaut, et que B se trouve dans l'incapacité d'indemniser A (car les montants sont énormes), alors A se retrouve dans l'incapacité d'indemniser celui à qui elle a vendu de la protection, etc, d'où l'effet boule de neige.

on va en avoir besoin !

À part leur intérêt personnel, qu'avaient donc en tête les maniaques qui ont mis sur pied ce système ?
À part leur intérêt personnel, qu'avaient donc en tête les maniaques qui ont mis sur pied ce système ?

je crois que la réponse est dans la question.


toutenbateau
A "baltha" c'est évident.

Allez pleins feux sur toutenbateau
Je reprends mon explication donnée sur le forum relatif à la dernière émission sur la crise :
un CDS est une assurance contre le défaut d'une entité (entreprise ou état) que contractent deux autres entités (banques) A et B. Si A est l'acheteur de la protection (c'est-à-dire qu'il craint la faillite), il va payer une cotisation tous les 3 mois à B (qui lui est persuadé qu'il n'y aura pas faillite), qui en cas de défaut de paiement de notre entité de référence va indemniser A d'un montant défini par le contrat (je schématise un peu).

Le problème c'est que rien n'indique que B possède le montant défini par le contrat. Et personne ne sait si A a vendu lui-même de la protection contre la même entité (ce qui semble idiot, mais là encore je schématise). Ainsi, si l'entité de référence fait défaut, et que B se trouve dans l'incapacité d'indemniser A (car les montants sont énormes), alors A se retrouve dans l'incapacité d'indemniser celui à qui elle a vendu de la protection, etc, d'où l'effet boule de neige.

Est-ce que ça vous éclaire?!
C'est simple, je ne cherche même pas à comprendre.

C'est pas parce que vous avez un cancer qu'on vous oblige à comprendre le tapis roulant cellulaire, les mécanisme de réparation de la l'adn, l' "alphabet" du code génétique et autre codon stop, ou les paradigmes de l'immunité en marche.
Comment compenser l'incompétence et/ou la filouterie d'un chef, d'un patron, d'un décideur politique, d'un économiste? Certainement pas en s'imaginant soi-même à sa place. Pourtant pas mal de "chefs" dans mes alentours ont tenté cette rhétorique : je vous laisse réfléchir à ce problème, faites vos propositions, croyant se préserver de toute critique post-décision, et étant incompétent pour régler eux-même le problème. J'ai l'impression de me retrouver dans ces petites mesquineries, mais à super grande échelle.

Les états sont endettés. En Grèce ça retombe sur le dos de la population. La question est : est-ce un prétexte pour sucrer des avantages acquis ou est-ce justifié qu'on soigne ainsi le malade? Y-a-t-il une autre solution que cette amputation?
Je ne crois pas que l'autre solution soit de supprimer la cause. C'est certainement une conjonction de causes, et celles qui appartiennent au passé ne peuvent pas s'éliminer pour effacer leur impact. L'autre alternative à la restriction injuste des droits sociaux (amputation) n'est pas à chercher uniquement dans l'analyse des causes (comprendre les CDS). Il n'est plus temps de faire de la prévention, mais il faut faire des soins, qui conservent des bénéfices pour les populations, premières victimes de cette maladie économique. Sinon quel intérêt? La survie d'un système? Il sert à qui, à quoi, le système? Une pure satisfaction intellectuelle?
Ce sont les Grecs qui ont parlé de l'assurance sur la maison du voisin, et comment ne pas avoir envie d'y mettre le feu.
Ce que j'ai aussi compris, c'est la menace des Hedge Funds, si vous touchez à nos CDS, on va se venger.
On a le sentiment que la guerre est déclarée entre les HF et les états.
Soros, qu'on a connu plus citoyen envers les pays de l'Est libérés, monte des coups, comme pirate en chef (pas un corsaire, hein) avec sa bande de pirates.

Sarko continue de dire qu'il va faire et ne fait rien, sur les bonus, sur l'aide aux petites entreprises, aucune mesure concrète, du bla-bla-bla.
Brown, lui, a effectivement taxé les bonus. Pourquoi Sarko ne l'a-t-il pas fait ?

Cette droite est tellement la même qu'avant. Egoïste, tout pour ma gueule.

http://anthropia.blogg.org
Si vous lisiez les bouquins de vos invités, vous auriez entendu parler des CDS depuis quelques mois déjà...
Lordon (invité l'été dernier) en parle dans ses bouquins, ils étaient déjà impliqués pendant la crise des subprimes comme moyen de contagions de la crise, et aussi comme outils maintenant l'illusion avant la crise que tout était sous contrôle.
Raté! Le mot du jour c'était "pause". Celle qu'il faut prendre avant les élections...

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