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Pigeons : le gouvernement recule-t-il ?

Est-ce la fin du mouvement des pigeons, ces entrepreneurs toutes ailes déployées contre la hausse de la fiscalité sur les plus-values de cessions d'entreprise ? Hier jeudi, Pierre Moscovici, ministre de l’économie, annonçait que le projet serait aménagé. Une reculade comme l'annonce rapidement une majorité de médias ? Pas encore complètement. Mais une pantalonnade, sûrement.

Derniers commentaires

Dommage pour la manif des pigeons.
Les huées d'une contre manifestation auraient été sympa pour ridiculiser ces "seuls réels indignés français" soutenus par Dominique Seux dans le débat de vendredi matin sur France Inter...
Les pigeons planqués d’OR !

Enquête & queues de pigeons : Derrière les plaintes et jérémiades qui ont été répétées depuis plus une semaine, relayées par les médias et les télévisions, au sujet de la réforme fiscale proposée par le gouvernement Ayrault, réforme qui en moins de temps qu’il n’en faut a été amendée par Moscovici, se cache la symphonie des chants de loups bien aguerris.

http://blogs.mediapart.fr/blog/patrig-k/051012/les-pigeons-planques-d-or

je venais tout juste de finir de rédiger ce billet, et de découvrir que le boulot était déjà fait ;0)
Je vous trouve bien indulgente vis-à-vis du gouvernement, quand vous dites: "Que compte aménager le gouvernement ? Personne ne le sait.", et vous ajoutez plus loin, sur la base des informations du Parisien: "En somme, si vous revendez les parts d’une entreprise que vous avez créée, vos plus-values ne sont pas taxées comme les revenus. Mais si vous vendez des parts d’une entreprise dans laquelle vous avez investi, en tant que "VC" ("capital-risqueur", voir dans le forum une définition de ce métier), vous l’avez dans le baba. Or, il se trouve que le mouvement des pigeons était surtout conduit par des investisseurs à plumes."

Sauf que le compte rendu d'Henri Verdier, start-uppeur qui a assisté à la réunion, dont j'ai rendu compte [s]hier[/s] aujourd'hui très tôt annonce au moins une promesse du gouvernement absolument abjecte: "le projet de loi de finance de la sécurité sociale sera amendé au parlement pour que le "carried interest" des capitaux risqueurs (le carried interest, pour faire simple, c'est le fondement de la rémunération des partenaires d'un fond d'investissement) ne soient pas comptabilisés en salaire (et donc pas assujettis aux charges sociales et patronales)." Je suis sans doute un dangereux gauchiste mangeur d'enfants et le couteau entre les dents, mais cette proposition me fait bondir. Surtout quand elle vient d'un gouvernement qui se proclame "de gôôôôche" (même si je sais qu'il ne l'est pas).

Je ne suis pas du tout contre l'entreprise ou les entrepreneurs. Mais j'aimerais qu'on cesse de nous présenter les start-up française comme des modèles d'entreprise ou d'entrepreneurs. Les start-up françaises ayant réussi, c'est les skyblogs, meetic, et price minister. Qu'on ne me parle pas de modèle économique (combien de foirages pour une réussite?) ni d'innovation (en France, elle provient principalement des grands groupes; par exemple: le logiciel leader mondial de conception par ordinateur vient de Dassault, c'est ). Le modèle économique de la start-up, c'est de faire la culbute avant que ça foire. C'est la caractéristique même d'une bulle. Voir que le gouvernement s'accorde avec ce modèle purement financier, destructeur et économiquement non viable, c'est effrayant.

Pour terminer, je signale aussi cet article.
Les Arvernes, collectif de hauts fonctionnaires de Bercy : Les "pigeons" doivent faire de la politique
Le gouvernement précédent n'a pas reculé devant des millions de grévistes... et celui-ci recule devant des pigeons (cela me rappelle la reculade de 1984).

Il me tardait de voir une manifestation de patrons... dommage.
Des pigeons contre des poules mouillées !
rigolos ? clowns tristes ?
même pas...
gamma
J'ai beaucoup aimé ce projet de loi, et j'espère vraiment que le gouvernement a effectivement réussi a berner ces 'pigeons'.
J'ai eu l'immense déplaisir d'avoir comme prospect (étant moi meme en train d'essayer de monter ma boite) des Elites parisiennes issues d'HEC qui n'ont eu aucune honte à afficher clairement leurs intentions de monter un truc a la va vite, de faire monter un buzz pas possible et de revendre au prix fort 3 ans plus tard. Un magnifique apercu de notre vision francaise du business. A vomir.
Ah, les pigeons...

Ces espèces de rats emplumés qui couvrent de fientes mon rebord de fenêtre et en particulier ma récolte de... d'herbes de Provence.

Et je ne pense pas beaucoup plus de bien des pigeons non-volatiles (quoique, ils ont mal choisi leur "surnom", vautour aurait été bien vu pour des gens qui mettent de l'argent dans une entreprise juste pour encaisser une plus-value lors de la revente)
Merci Anne-Sophie .Il me semble que l'affaire n'est pas réglée.Je voudrais signaler ici un propos de Dominique Seux,ce matin sur France inter qui disait à peu près ceci:La France est le seul pays où les premiers indignés sont des patrons...Moi,ce truc m'est resté en travers de la gorge.Ai-je bien entendu ?

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