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Photojournalisme : "L'originalité paie, aujourd'hui comme hier"

Camille Lepage avait 26 ans, elle était photographe, son corps a été retrouvé cette semaine dans l'Ouest de la Centrafrique où elle a été vraisemblablement victime d'un accrochage entre factions ennemies. Elle laisse derrière elle beaucoup de photos, (son site est visible ici) et quelques traces sur internet (son compte Twitter ici), qui témoignent de la manière dont travaillent les jeunes photogrpahes aujourd'hui, dans les trous noirs de l'info. Camille avait choisi de s'installer dans le Sud Soudan, sous-médiatisé en France.

Derniers commentaires

Daniel S. fait parti de la bourgeoisie et le sait,quand on dit(avec étonnement):"vous trouvez,vous, qu'un salaire de 3000€ est un bon salaire!!!"c'est qu'on doit gagner beaucoup plus et qu'on ne peut pas comprendre les vrais problèmes de la société!
Enervant cet entêtement en début d'emission de D.S sur le sujet " était-ce bien prudent ? " avec le final: " oui, mais c'est pas dangereux de twitter où on est ? "
Bref, jai coupé au bout de 13 min, en espérant que la suite soit plus intéressante.
En tout cas, beaucoup d'admiration pour cette jeune photographe disparue.
Cette émission sur le journalisme photo est courageuse, parce qu'elle laisse la langue de bois au vestiaire. Si on a l'impression que le débat tourne en rond au début, c'est peut-être parce qu'il a de la retenue en mémoire de Camille. Peut-être aussi parce qu'aucun des débatteurs n'a envie de nous retirer nos illusions de lecteur et de téléspectateur. On comprend pourtant que la priorité pour les médias marchands n'est pas forcément l'information mais ce qu'elle coûte et qui elle attire, que les chaines ou magazines en concurrence sont tentés de sélectionner l'information à "distribuer", qu'un commentaire fabriqué à Paris, dise souvent autre chose que les images. Ce système marchand explique aussi que les journaux télévisés puissent ignorer 200 garçons non musulmans exécutés par bokoaram, et consacrer au même moment un tiers du journal à la fabrication du chocolat. Sans image, on en parle pas.
26 ans c'est trop jeune pour mourir !
intéressant de voir la vie des images publiées dans le monde entier ...
cela fait plusieurs fois dans vos émissions que les rédacteurs en chef de journaux
sont vilipendés par des professionnels du journalisme ...
Merci beaucoup pour cette émission sur les images, et les réalités qu'elles sous-tendent devant et derrière l'objectif.
Très égocentrique cette émission : les photo-journalistes, petits soldats de l'info sous payés, parfois martyrs etc... Combien de victimes de l'amiante en France déjà ?
Sinon, à partir de 14mn50, Patrick Robert nous explique que les journalistes sont très mal vu de la part des djihadistes et il met ça sur le compte d'une "paranoïa".
Non, les djihadistes sont justement très au fait de la couverture médiatique qui leur est faite en occident : c'est à dire systématiquement défavorable. Donc - quelle surprise - ils ne sont pas content ! Mais Patrick Robert y voit une pathologie paranoïaque... Allez comprendre.
Tiens, @si fait un sujet complet sur le marketing...
Surprenant !
L'hommage de Jeune Afrique > http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140516162644/
en 1980,r depardon avec "reporters" décrit avec talent et sans complaisance,l'activité des photographes de l'agence gamma.presque 35 ans plus tard,les moyens technologiques ont changés et cette émission donne aussi un bon aperçu de cette profession,qui est surement aussi dangeureuse que passionnante,vu le destin de c lepage.il y a également le très beau film d'antonioni "profession reporter"qui se passe en afrique.

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