21
Commentaires

Peut-on parler des "morts du Levothyrox" comme l'a fait Ebdo sur Twitter ?

Ils sont désormais 19. C’est le bilan actualisé du nombre de patients sous Lévothyrox décédés depuis le lancement de la nouvelle formule, fin mars. Peut-on pour autant parler des "morts du Levothyrox" comme l’a fait un tweet de Ebdo il y a quelques semaines ? Non.

Commentaires préférés des abonnés

Donc, un article nuancé, qui fait le buzz parce qu'il a un titre putassier, c'est ça le fond de l'affaire.

Et ça pose la question des titres. dans les médias.


Bein, tien, ... puisqu'on y est ....


PEUT-ON PARLER DES "MORTS DU LEVOTHYROX" COMME L'A FAIT E(...)

Puisque revient cette question des titres qui divergent plus ou moins gravement du contenu de l'article, je vous propose de modifier le vôtre: "Peut-on faire confiance aux communiqués de l'ANSM?" (quand il s'agit de dédouaner les labos) 

Je (...)

Ça se précise le tir de barrage contre Ebdo ! Vu la régularité et l'insistance, Arrêt sur Images pourrait même envisager un onglet dossier "On dézingue l'Ebdo" où l'on retrouverait tous les articles à charge. On en est au numéro 3…

Derniers commentaires

Merci pour ce billet sur le Levothyrox 😀 même si on aurait aimé comme Bruanne moins de buzzword 

que ANSM soit juge et partie est problématique dans de nombreux dossiers. En général seules les personnes concernées s'en rendent compte avec très peu de moyen (et de force car elle est mise dans le combat contre la maladie) pour faire défendre leurs droits.  J'étais en chimio entre avril et septembre 2017 et à cette chouette occasion j'ai découvert l'envers du décors.  une des molécules dans une chimio peut entraîner la mort (autour de 120 patients minimum par an qui décèdent).Un test à faire avant la chimio existe et pourrait éviter ces décès mais la haute autorité a décidé de ne pas rembourser ce test (200€) donc beaucoup de centre d'onco ne préviennent pas les patients selon le principe d'égalité de traitement (que l'on pourrait remplacer par égalité morbidité). Pourquoi ne pas le prendre en charge? qu'en est-il du droit de l'info du patient? apparemment c'est un problème secondaire pour ces organismes. Je ne suis pas morte donc je ne suis pas "allergique" au 5-FU, heureusement car j'ai 2 enfants et ça m'aurait fait ch..de les abandonner aussi bêtement. 

Le problème de la chimio taxotère est aussi incroyable, pendant des années ce produit a été utilisé en engendrant des effets secondaires importants parfois mortels notamment suite à la perte du brevet du labo l'ayant inventé et l'apparition des génériques (vous savez ces médoc qu'on vous dis que c'est tous les même que le princeps!). 


en 2016 suite à 6 décès (et après que pendant des mois les médecins aient alerté sans résultat  l'ansm des effets négatifs énormes qui remettaient en question l'article du serment d’Hippocrate "ne pas nuire") L"ansm a suspendu l'utilisation du taxotère et j'ai eu du TAxol même molécule avec perfusion toutes les semaines contre toutes les 3 semaines pour le taxotère. Les effets du taxol sont beaucoup moins difficiles à supporter et je voyais même les infirmières du service soulagées de ne plus voir les patients aussi mal en point qu'avant. Cette chimio était beaucoup moins difficile que la précédent (la FEC 100 qui contient le 5-FU) Et d'un coup d'un seul au mois d'août  l'ANSM  a communiqué sur le fait que finalement on repassait au taxotère (mais pas les génériques) car c'était mieux pour les patients qui auraient moins de déplacements (comme c'est gentil de penser à nous!). Sauf que les patients préfèrent un taxol pris toutes les semaines mais plus facile à supporter qu'un taxotère toutes les 3 semaines qui détruit le tube digestif et les intestins....

Si ça ce n'est pas du grand cynisme de l'ANSM! car en fait, faire venir des patients toutes les semaines ça revient juste plus cher que toutes les 3 semaines et à mon avis c'est cela qui a été déterminant dans le choix de passer au taxotère. Le bien être du patient "bof...c'est has been comme concept.

 Donc oui l'annonce faite par ebdo est un peu limite mais OUI aussi il y a un gros gros problème dans le fait que l'ANSM soit juge et partie. En conclusion et pour plus d'informations aller sur le site Asso 5-FU et sur le site magasine rose en ligne (pour le scandale muet du taxotère)

Sur la forme : il y a une erreur dans la phrase "… la nouvelle formule de ce traitement destiné à réguler le fonctionnement de la glande thyroïde "

C'est une hormone de synthèse, elle ne régule pas, elle remplace ou pallie un manque.


Sur le fond :

"Même constat du côté de Science et Pseudos-science, la revue de l’association pour l’information scientifique (AFIS). 

Dans un article publié le 15 décembre dernier et titré "Ebdo et Levothyrox : la fabrique de la rumeur" , l’AFIS s'étonne"


Le choix des mots…

Moi je constate et je m'étonne que vous apportiez un tel crédit à des scientistes zététiciens auto-proclammés et non dénués de biais idéologiques. Ça fait deux fois.


Quand on voit des articles comme "La lutte contre les OGM, l’obscurantisme vert", "Vive le nucléaire heureux ! Le livre qui bouscule les idées reçues en réconciliant l’écologie et le nucléaire…", … je sais pas moi, y'a de quoi mettre la puce à l'oreille, non ?

@SI qui fait des articles sur l'EBDO pour leur faire de la publicité .. Vous etes payé combien pour nous fourguer ce canard ? , un truc de bobo payant qui n'a rien en info ....

La journaliste qui accuse l'ANSM de manque de rigueur est la même qui assume le titre de "morts du Levothyrox" trompeur, racoleur et sans preuve, et il faudrait l'absoudre parce qu'elle a fait un article plus respectable?


"Mort du cancer" ça existe, "mort du SIDA" ça se discute, mais "morts du Levothyrox" c'est comme "morts de l'aspirine" ou "morts dans leur lit" ça ne veut rien dire, seule une enquête peut établir la cause, la remarque sur l'ANSM juge et partie s'applique aussi à l'auteure de l'article: elle défend son titre, mais un avis indépendant serait nécessaire, et c'est peut-être ce que la justice aura à faire.


La rigueur journalistique en reprend un coup avec le titre de @Si comme l'ont fait remarquer d'autres commentateurs. 


Chers journalistes, vos articles valent généralement mieux que vos titres, mais à force de tirer sur la corde, on finira par éviter tous ces titres visiblement attrape-clics, d'ailleurs stupides pour un organe payant sur abonnement.

Pure-machin attire du clic pour vendre de la pub, donc le titre est racoleur et le contenu sans importance sur le chiffre d'affaires.

@Si ou Mediapart vend les articles ET les titres: si une partie de l'offre est dégradée ou en divergence avec le contenu, le lecteur a moins de raisons d'acheter et le chiffre d'affaires en souffrira (dès que le désabonnement sortira des fonctions "Bientôt disponibles").

Puisque revient cette question des titres qui divergent plus ou moins gravement du contenu de l'article, je vous propose de modifier le vôtre: "Peut-on faire confiance aux communiqués de l'ANSM?" (quand il s'agit de dédouaner les labos) 

Je n'ai toujours rien compris à cette affaire, comment une telle divergence entre ce que disent les autorités, médecins compris, et ce que vivent les malades? Comment une modification de formule prétendument mineure a-telle pu avoir de tels effets? Et pourquoi cette obstination incompréhensible  à refuser de revenir, tout bêtement, à l'ancienne formule le temps d'y voir plus clair? 

Aucun des articles, émissions, déclarations communiqués que j'ai pu lire ou entendre ne répond vraiment à ces questions. 

Et je ne me contenterai jamais, s'agissant de morts, du classique "aucun lien n'a pu être fait blablabla".

Ce que je trouve déplorable : 

apparemment personne n'a fait la comparaison avec le nombre de morts sur une période comparable, par exemple en 2016, parmi les personnes prenant du Levothyrox ancienne formule.

Ce qui est pourtant la base en statistique.


Et je voudrais signaler que presque tous les morts en 2017 on bu de l'eau.

Et ce produit chimique reste en vente libre . . .

Rien à voir avec le fond (je suis plutôt d'accord avec les remarques de Bruanne, soit dit en passant), mais j'avais cru comprendre que le nouveau site tout beau tout flamme qui rame (certes, moins qu'avant, me semble-t-il, encore heureux !) était passé à l'écriture inclusive ?
Y aurait-il eu sur ce point un changement de politique qui aurait été annoncé sans que je me rendisse compte ? (J'imparfaitise du subjonctif si j'veux !)
Cf "patients", "décédés", "morts"...

Donc, un article nuancé, qui fait le buzz parce qu'il a un titre putassier, c'est ça le fond de l'affaire.

Et ça pose la question des titres. dans les médias.


Bein, tien, ... puisqu'on y est ....


PEUT-ON PARLER DES "MORTS DU LEVOTHYROX" COMME L'A FAIT EBDO SUR TWITTER ?


ça, c'est le titre d'Arrêt sur images.


Analysons : 

"Peut-on" faire une chose ....  dont vous nous sites immédiatement qui'elle est faite ?

Bein, oui, on peut ! la preuve, ils l'ont fait ! 



Donc les questions auxquelles votre article  tente de répondre n'est pas de savoir si on PEUT, 

mais de savoir s'il est jJUSTE ,scientifiquement, de s'exprimer ainsi (il semble que non), si c'est HONNETE ( intellectuellement), et si c'est EFFICACE médiatiquement pour assurer une visibilité (on dirait bien que oui)

et d'un point de vue "militant" ( on dirait que non parce que du coup le média se fait discréditer sur son titre même si le contenu est reconnu solide par les mêmes qui critiquent le titre ).


J'aimerais penser que ce titre-là ( le vôtre) n' a pas pour objectif de tacler le nouveau concurrent, comme ça, l'air de rien.

Au fil des articles, on finit par se poser la question, même si ce n'était pas ma lecture initiale de vos précédentes publications sur Ebdo, dont le ton ést étrange et les contenus parfois contradictoires ( un article de DS qui ne mentionne pas du tout le témoignage d'un CRS de Calais, alors que le même témoignage est vanté dans l'émission suivante sur ce sujet).


Alors, oui, vous avez raison, c'est votre boulot de décrypter les médias et de vous interroger sur les titres qu'ils mettent en avant sur twitter. 

Vous auriez pu faire un décryptage basé sur l'écart entre le titre et le contenu de l'article de l'Ebdo, vous rapportez des choses intéressantes à ce propos suite à votre conversation téléphonique avec la journaliste, ça aurait pu être creusé  :  qui a choisi le titre, dans quel but ... Sans doute y a-t-il un abus dans le titre de l'Ebdo, et l'Ebdo dénonce le fait que l'ANS est juge est partie : un autre angle se présentait là : tous les moyens sont-ils bons pour attirer l'attention sur un potentiel conflit d'intérêt d'une institution ?





++++++++!

Ça se précise le tir de barrage contre Ebdo ! Vu la régularité et l'insistance, Arrêt sur Images pourrait même envisager un onglet dossier "On dézingue l'Ebdo" où l'on retrouverait tous les articles à charge. On en est au numéro 3…

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.