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Commentaires

Pénibilité : patrons malcomprenants

Le journal de Pujadas est ainsi fait qu'aucune souffrance humaine ne lui est étrangère.

Derniers commentaires

Si @SI commence à donner dans le socialisme, où va-t-on ma bonne dame! :-)
Mort de rire :-)
Sérieux, il ne faudra pas dire qu'on n'a rien vu venir...
C'est dur pour tout le monde, les charges, les prix, deviennent prohibitifs.
Il y a de moins en moins de monde pour faire plus de travail, et c'est assez général partout, dans l'administration comme dans les entreprises privées.
On a de plus en plus de mal à vivre.

Mais les on compatit beaucoup plus facilement aux problèmes de ceux qui vous sont proches.... On les fréquente, on a l'habitude. Et les gens démédias fréquentent beaucoup plus de patrons que d'ouvriers.

Pauvres patrons, obligés de remplir des papiers parce que leurs salariés souffrent, et qu'en plus, il faudrait qu'ils en tiennent compte.

Salauds de pauvres.
Alors comme ça, Môssieur le Média, les chefs d'entreprise sont stressés parce qu'ils ne comprennent rien à ce qu'à signer son syndicat patronal.. Hé, Ducon, t'avais pas besoin de voter pour ces nazes.

A moins que... tu nous prennes pour des cons...
Pour une meilleure connaissance de la pénibilité, Frédéric Saint Géours (Medef GFI) est nommé Président du Conseil de Surveillance de la dite SNCF. Il est marié avec Eva Bettan Journaliste à France Inter.

Un signe de plus, signe positif du gouvernement envers les salariés SNCF à la retraite casquette-cloque au bec.
D.S. : "Le patronat ne comprend que les choses simples".

Moins d'impôts !

Moins de [s]cotisations[/s] charges sociales !

Moins de fonctionnaires !

Et pour les premiers de la classe :

Plus de bonus !

Plus de stock-options !

Plus de golden hello !

Plus de golden parachute !

Fermer le ban.
Les temps modernes n'en finissent pas de progresser...Malgré Chaplin...
Quand ils chronométraient (ça existe encore?) chaque salarié pour lui rabioter quelques secondes sur chaque geste, ils étaient beaucoup plus efficaces. Tout se perd, ma pôv dame.
La position de Marisol Tourraine est quand même un peu simpliste: oui, evidemment, certains employeurs prefereraient se voiler la face sur les conséquences du travail sur la santé. Certes, déclarer une fois par an "d'un clic" qu'un salarié est soumis à la pénibilité n'a rien d'insurmontable.
Par contre conduire l'évaluation visant à quantifier le temps annuel pendant lequel chaque salarié est soumis à chaque facteur de pénibilité est vraiment complexe. (parce que non, ça ne se décide pas au pifomètre il y a des seuils pour chaque facteur)

Pour un industriel mono-produit type fabriquant de cocotte minute passe encore. Il suffit de regarder à la loupe une fois chaque poste de travail, chaque produit fabriqué et s'armer d'un bon tableau excel pour déterminer les niveaux d'exposition de chacun. (ce qui au passage renforcera le poids du reporting, et conduira à limiter un peu plus la marge de liberté de chaque individu pour remplir ses missions...Troquons la pénibilité musculaire contre un peu de stress et de deshumanisation! Youpi!)

Pour les entreprises qui accomplissent tous les jours des missions très différentes dans des lieux divers(artisans maçons, aide à domicile, infirmiers, employés de crèche) avec des niveaux d'exposition variables.... ben bon courage!
Comment savoir (à partir de 2016) si M. Duchmol a passé 600 h par an a lever/porter des poids de 15kg et plus (le seuil de 15kg est abaissé à 10kg en cas de prise au sol ou au dessus des épaules ou de déplacement en charge), ou à pousser/tirer des poids de 250kg et plus? (sachant qu'est également prise en compte la manutention de 7,5t et plus par jour pour une durée de 120j par an...)

Et si vraiment il n'a fait ça "que" 500 h par an, peut on lui dire "Félicitations M Duchmol! Votre métier n'a rien de pénible! Vous reprendrez bien quelques années de travail en plus?"
(surtout si M. Duchmol n'est plus tout jeune et connait quelques soucis de santé... Le "pénible ressenti" et l'impact sur la santé dépend fortement de l'individu)

Sur le principe, la prise en compte de la pénibilité dans l'âge de départ à la retraite est une idée géniale. On aurait pu imaginer prendre en compte l'espérance de vie métier par métier avec une nomenclature établie par l'Etat et les branches professionnelles. (même si le système aurait eu aussi ces travers, notamment du fait des possibles évolutions des conditions de travail relatives à chaque métier dans le temps)

Je dépolore la réaction "épidermique" du MEDEF CGPME, mais il faut reconnaitre que ça soulève tout un tas de vraies questions : sur les critères choisis, le choix des seuils, la manière de les recenser...
Les patrons malcomprenants sont des petits patrons malcomprenant qu'ils ne sont que le bélier des grands patrons, qui s'en servent pour cogner le gouvernement, non, les sales salariés révoltés du retour au XIX° siècle.

Et tant pis si le bélier a mal.

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C’est marrant ce que vous racontez là. Déjà depuis plusieurs mois j’ai décroché du 20h de France 2 car il est incapable d’assumer telle quelle la mauvaise nouvelle de la monter du chômage mois après mois. Une évidence, à chaque fois face à la dégradation le sujet présenté est une histoire merveilleuse d’un gars ou une nana qui s’en est sorti, histoire de dire que si l’on est dans la galère c’est qu’on le veut bien. Bref, c’est récurrent. Donc, vous dites qu’hier soir il n’en n’est pas allé de même avec le patronat.... Tu m’étonne...
Ma belle-mère qui, pendant près de trois décennies s'est cassé le dos derrière une machine à coudre, dans une usine de confection, s'est d'abord étonnée que la prise en compte des postures pénibles et du port de charges lourdes ait été repoussée en 2016.
Mais quand je lui ai expliqué qu'il fallait, aux patrons, un certain délai pour assimiler les premières mesures compliquées et contraignantes que leur imposait ce gouvernement de gauche, "je voudrais t'y voir, tiens", je lui ai dit, ça l'a scotchée.
L'incompréhension vient souvent de ce qu'on se met jamais à la place de l'autre.
Ces " comptes pénibilité" correspondent à deux impératifs solfériniens: d'abord faire oublier l'abandon de le retraite à 60 ans, prélude à celui, plus progressif, de la retraite par répartition. Ensuite diviser pour régner: une conception purement musculaire de la pénibilité est évidemment une escroquerie intellectuelle. Nous sommes en face d'un des innombrables signes de décomposition morale du PS.
Un responsable CGPME sur France-info hier : "On parle de la pénibilité su travail, mais quel mauvais signal donné aux jeunes en leur disant que le travail c'est pénible". (Citation approximative).
Le jeune est un idiot, comme tout le monde le sait.
J'ai tendance à considérer la cérémonie pujadienne ( ou chazalienne) comme une sorte de punition. Si la journée a été difficile, et surtout si je me suis déjà informée ailleurs, ça devient un supplice. Entreprise de désinformation, dramatisation parfois , oublieuse aussi sur certains sujets. Sur les radios, Europe 1 ou RTL ,même pas la peine! Sur Inter, à la mi-journée, insipide aussi.
Bon, combien de temps encore avant que l'alliance GMP (Gouvernement-Média-Patron) n'enterre la pénibilité des ....?

Mot inconnu disparu des dictionnaires et des écrans de télévision.

La pénibilté de qui, de quoi?
Alors ces messieurs capitalistes, ils dépensent des sommes astronomiques pour connaitre la productivité de leur entreprises sous toutes ses facettes, mais ils sont pas capables d'en extraire ce qu'un ouvrier produit et par extension ce qui lui passe par les mains dans la journée... And my ass, it is chicken?
Vous regardez encore le JT de Pujadas ?
Conscience professionnelle je suppose. Quelle abnégation !
Bonjour
Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas exposé à la pénibilité du journal de Pujadas. Moi j'ai bien compris ce qui était pénible !!!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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