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"On ne parle de harcèlement scolaire que quand il y a un suicide"

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Une émission sur l'école .... sans aucun enseignant ni personnel de vie scolaire.

On se croirait à la télé.

Dommage, ASI nous avait habitué à mieux.

Pour prévenir, il serait peut-être bon de se pencher sur les causes et pas seulement les effets. D'où vient ce besoin de harceler pour exister dans notre société ? Est-ce que le culte de la performance et de l'image n'y serait pas pour quelque chose (...)

Une question : que font les parents pour éviter que leur enfant soit un harceleur ? 

On en parle ou pas ?

Et si le respect de l'autre et l'utilisation des outils en ligne relevait de l'éducation DES PARENTS.


Où sont les parents dans cette émission (...)

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Je suis surpris d'entendre parler de harcèlement en maternelle. Il me semblait que le harcèlement corespondait à des violences répétéez et à des dynamiquyes de groupe.
Je ne suis pas un spécialiste de la petite enfance, mais il me semblait que les élèves de maternelle n'avaient pas assez conscience du groupe pour harceler et que les violences correspondaient plus à des problèmes d'égo-centrage, de maîtrise du corp encore imparfaite... bref des problèmes spécifique à la jeune enfance.

Emission intéressante, mais j'ai du mal a comprendre l'angle mort des harceleurs et de leurs parents. Etrangement, ls sont complètement absentés du débat.

On parle des victimes du harcèlement, ou on parle d'un phénomène de société. Quel est ce phénomène? 

Pour le harcèlement il y a deux points de vue:
- celui de la victime 

- celui du (de la) harceleur(euse), ce dernier point de vue n'est pas traité et pourtant c'est là que se situe l'origine de ce fléau.

Pourquoi il y a-t-il du harcelement ? Quelle motivation à harceler? Quel schéma ou image un harceleur(euse) cherche-t-il(elle) à reproduire? Est-ce à rapprocher du phénomème du bizutage?

Certains pays scandinaves incluent dans la scolarité l'apprentissage de l'empathie, avec des mises en situation variables selon les âges. Ne serait-ce pas ça la véritable prévention du harcèlement ? Personne de compétent pour en discuter ?

A 1h21min, une émission de 1987 montre cette gamine qui se fait brimer à l'école, harceler comme on dirait désormais, et à qui on fait des reproches en plateau. Assez hallucinant, c'est bien relevé par les invités d'Arrêts sur images. On peut souscrire à la surprise, mais il faut avoir un peu plus de recul: "avant", le harcèlement scolaire, ça n'existait pas comme maintenant. Et on a la justement un extrait d'émission qui le montre. Je trouve ça intéressant, à creuser.


Sur l'évolution historique de nos perceptions, de nos valeurs, du vrai, etc, je conseille cette lecture:


Entre science et réalité : La construction sociale de quoi ?, Paris, La Découverte, 2001 


de Ian Hacking, philosophe, un temps enseignant au collège de France.

merci a ann-liz deba de ses interventions. Les deux autres  paraissent bien éloignées du sujet .

Une question : que font les parents pour éviter que leur enfant soit un harceleur ? 

On en parle ou pas ?

Et si le respect de l'autre et l'utilisation des outils en ligne relevait de l'éducation DES PARENTS.


Où sont les parents dans cette émission ? 

Les acteurs fondamentaux pourtant ce sont bien les parents.


Nous savons tous que cela existe. Alors, quand est-ce que l'on eduque nos enfants ?

Merci Madame El Moaddem .Vous êtes impeccable . La relève est assurée .

Merci aux intervenantes et à la présentatrice pour l'émission ! Juste un petit point technique concernant la proposition de bloquer l'adresse IP (mentionnée vers 1h01) : ça pourrait être une solution technique acceptable dans la théorie mais ce n'est pas le cas dans la réalité : les adresse IP sont rarement dédiée à une personne (elles sont plus ou moins mutualisées) et parfois variable dans le temps, donc bloquer une IP pour bloqué un harceleur va dans un cas idéale fonctionnera temporairement au pire bloquera l'accès au service pour plusieurs personnes plus ou moins aléatoires.

Pour prévenir, il serait peut-être bon de se pencher sur les causes et pas seulement les effets. D'où vient ce besoin de harceler pour exister dans notre société ? Est-ce que le culte de la performance et de l'image n'y serait pas pour quelque chose ? Et le conformisme diffusé par les réseaux sociaux : il faut avoir tel corps, telle attitude pour faire partie du groupe ?

Certes, il y a le conformisme diffusé par les réseaux (je refuse le terme de social concernant ces trucs là). 

Mais il y a 65 ans*, le harcèlement existait dans les établissements scolaires qui en plus était monosexe (ou monogenre, je sais plus).  Il y avait les écoles de filles, les lycées de filles et les écoles de garçons et lycées de garçons. Et le harcèlement existait bel et bien. Et il fallait aux yeux de gamins immatures être "conforme" pour être accepté.


Sauf que le harcèlement devait se passer dans la cour de récré ou aux abords de l'école ou du lycée. Donc en public, avec le risque d'être surpris. 


Sauf que les instits et les profs n'avaient pas les yeux ni les mains dans les poches et ils n'hésitaient pas à sévir. J'en ai connu quelques uns, anciens résistants, qui savaient manier le discours et la baguette pour vous ôter l'envie de recommencer.



(*) j'attends avec stoïcisme les remarques des boumeurophobes.


je vous renvoie au message de Tichonchon un peu plus bas.

Difficile à notre époque où les parents peuvent porter plainte contre les enseignants (et même nous l'avons vu les aggresser verbalement et/ou physiquement).

Oui. Mais les parents ne sont pas devenus "surpuissants" face à l'éducation nationale, enseignants etc. 

Si on compare vraiment avec les années 60/70/... c'est l'inverse. 

L'EN se disculpe en renvoyant perpétuellement à la responsabilité des parents. Comme si le cadre éducatif de l'EN était une belle foutaise, alors que non. Jeter le discrédit sur les parents ouvertement, c'est pas bon.

Si les parents s'en prennent à 1 enseignant, avec procédure (rare non?), c'est souvent parce qu'ils n'ont plus les moyens d'agir par ailleurs et que l'enseignant, au lieu d'être épaulé, est désigné aux parents par ses collègues, sa hierarchie. 

En plus les enseignants confondent facilement remise en cause de pratiques et capitulation face à l'ennemi. Faut dire qu'on est renvoyé à sa "personnalité" la plupart du temps, justement la partie difficile à changer, au lieu de renvoyer aux méthodes, ceci car la plupart des proviseurs, inspecteurs du secondaire sont incompétents sur les pratiques.  

Avant les parents avaient par exemple le pouvoir de justifier les absences de leur enfant, on leur a retiré. La représentation des parents d'élèves dans les instances n'est pas structurée, elle est vue comme une sorte de caméra de surveillance, pas très difficile à déjouer.

Voilà c'était ma petite séquence vu du dedans subjectivement vs vu de loin objectivement. C'est sans garantie. Tant de lieux, tant d'histoires, tant de points d'observation. 

Je sais que quand dans la pub, les films, l'image est que l'enfant c'est le chef, et l'adulte c'est l'enfant. Les conditions sont mauvaises. 


Quant à la nostalgie d'un autoritarisme, regardez Topaze, les disparus de Saint-Agile, et demander aux boomers de raconter leurs bêtises scolaires et le mythe sera cassé.


Je serais ravi de connaître vos solutions miracles pour empêcher la survenue d'actions répréhensibles faites hors temps scolaire depuis des smartphones sur des groupes privés. Quant aux conséquences dans nos classes et aux situations qui arrivent jusqu'à nos oreilles, on les gère comme on peut, merci beaucoup.

Pardonnez moi cher (ex) collègue, je me suis mal exprimé ou vous m'avez lu un peu vite.


Je n'énonçais aucune solution miracle. J'affirmais simplement que le harcèlement à l'école ne date pas d'hier ni même d'avant hier et qu'à chaque époque sa manière de le traiter.

Pour n'avoir que sept petits enfants, j'ai malgré tout eu l'occasion d'être confronté au problème, des deux côtés, tel qu'il se pose aujourd'hui.


Bonne journée.

Une émission sur l'école .... sans aucun enseignant ni personnel de vie scolaire.

On se croirait à la télé.

Dommage, ASI nous avait habitué à mieux.

L’Éducation nationale, et le monde politique en général, en sont encore à la préhistoire de la lutte contre le harcèlement à l'école. C'est triste à dire, mais on ne fait pratiquement rien de concret dans ce sens, sinon proposer des temps de parole collectifs mal menés et dont la plupart des élèves se fichent, attendant en baillant la fin de l'heure. 

Dans la plupart des établissements, ce qui prime, c'est la temporisation. On ne prend pas les cas à bras le corps, on fait un peu de morale et on met la poussière sous le tapis. Et bien souvent, ce sont les harcelés à qui on fait la leçon. Rien, absolument rien, n'est jamais fait en direction des harceleurs, qui auraient pourtant eux aussi besoin d'aide, et de prendre conscience de leurs actes. Mais rien. Ne parlons pas de la hiérarchie académique, toujours prompte à sanctionner les profs ayant une trop forte propension à vouloir s'engager, et il y en a plus qu'on croit. 

Sans parler de la police, totalement inopérante, et de la justice, qui répugne à lier suicides et harcèlement, comme on l'a vu récemment, parce que, sans doute, ce serait bien trop explosif. 

Non, pour le moment, de mon point de vue, rien de sérieux n'est réellement fait. A commencer sur le lieu principal des harcèlements : l'école. On n'a pas fini de voir des vidéos tourner.

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