Le jeu de la ressemblance physique entre chien et maître n'est pas sans intérêt, car il souligne le fait qu'existe souvent une sorte de correspondance entre l'humain et l'animal. Les gens qui arborent un chien de combat comme d'autres un flingue portent sur eux aussi bien l'agressivité que le complexe d'infériorité, alors que les possesseurs de golden retriever ou de berger australien paraissent aussi débonnaires que leur compagnon. Quant aux possesseurs de chiens nains (chihuahas, yorks miniature), ils méritent bien le nom de possesseurs : la bestiole est souvent attifée, coiffée et tenue serré contre d'opulentes poitrines, avec une tête à bien s'emmer.er !

Mais je veux bien croire qu'il y ait des exceptions (sauf que je vois mal un dealer porter un chihuhua).

C'est un peu hors sujet, mais j'ai été témoin d'une scène où un chien s'est montré nettement moins inconscient que son maître, lequel était passé de l'autre côté d'une grille empêchant l'accès au bord d'une falaise; d'autres personnes également, parfois avec de très jeunes enfants; le maître du chien l'avait entraîné avec lui; le chien détendu et tranquille auparavant, dès qu'il s'est vu approcher du bord de la falaise, s'est aplati au sol a gémi et refusé de bouger.
Quelques jours après, au même endroit, une femme est tombée et s'est tuée en voulant faire un selfie.

On trouve aussi ce jeu des ressemblances dans un album de Boule et Bill, mais je sais plus où. Korkos-je-sais-tout :-) peut-il nous le dire ?

Comme dit le proverbe : tel maître tel chien. En gallo : quien bêtes quien gens !

On peut évoquer aussi Mon Oncle d'Amérique, le film d'Alain Resnais (1979-80). Henri Laborit introduit des expériences faites sur des rats de laboratoire et instantanément Depardieu, Garcia et Arditi sont vus avec des têtes de rats blancs dans les situations qu'ils viennent de jouer.

J'ai eu il y a quelques années un duel avec un ami sur le thème de savoir si les chiens avaient de l'humour comme le dit cet article que je viens de trouver pour illustrer la question.

Je sais pour sûr qu'ils ont un sens aigu de la honte. Je l'ai expérimenté dans un parc en voyant de loin approcher un chien de petite taille (mes expériences ne font jamais appel aux gros spécimens surtout s'ils courent plus vite que moi). J'avais un gros appareil photo dans sa sacoche et je l'ai laissé pendre comme si c'était un chien au bout d'une laisse. Mon vis à vis s'est aussitôt mis à courir dans ma direction, la direction du chien virtuel, et arrivé à quelques mètres il s'est rendu compte de son erreur et a patiné des quatre fers pour repartir ou plutôt s'esquiver la queue basse.

Ce sentiment de honte me laisse à penser que nos amis les chiens se choisirait d'autres compagnons s'ils avaient le choix. Il n'y a rien de plus effrayant que de se voir comme dans un miroir, et en plus avec deux pattes en moins.

Il y a du Morchoisne mais aussi du Punch dans cette chronique.A La fin des années 50 le journal satirique PUNCH tenait une chronique "tel maître tel chien" montrant une parfaite similitude pour les deux espèces...

Voir aussi :

* Le photographe suisse Sebastian Magnani qui a réalisé la série photographique "Underdogs"
* le bébête show

et puis un jour j'ai vu un livre du type "tel chien tel maître" avec de beaucoup plus belles photos, percutantes, et plus authentiques.
Si j'arrive à retrouver le titre, je le posterai ici.