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Non-lieu pour abus de faiblesse : Mediapart et Libé ont-ils trop chargé Sarkozy ?

"Les faits étaient plus que ténus", "J'ai toujours dit que ça ne tenait pas". Au lendemain du non-lieu dont a bénéficié Nicolas Sarkozy dans le cadre du volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt, Libération et Edwy Plenel ont sous-entendu que ce non-lieu était prévisible. Pourtant, en relisant les articles de Mediapart et de Libé sur cette affaire, on a bien eu du mal à trouver des éléments qui permettaient de l'anticiper.

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Ce qu'il y a de formidable dans notre justice , c'est toujours le sous fifre qui paye. Regardez pour Chirac 9 chefs d'inculpation,et paf!c'est Juppé qui paye.Regardez pour Sarko ,c'est Woerth le responsable financier de sa campagne qui va plonger! Et pour les autres affaires , si la formidable Justice française met autant de temps à juger Sarko ,pour Karachi ou l'affaire des pots de vin Lybiens,comme elle la fait pour Chirac,on en a pour 25ans minimum,ce qui n'est pas le cas pour un voleur de pommes de terre ,bien sur . Donc pas de souci pour Don Talonnetto..
On peut apprécier Mediapart et trouver qu'il n'y a pas que de la merde dans Libé, et se réjouir quand même que soient pointées quand il le faut l'arrogance et la mauvaise foi de certains de leurs journalistes ou chefaillons: donc, merci à S. Rochat.
Voilà à nouveau M. Rochat qui nous analyse le "caca" des uns et des autres pour dire ce qu'il n'a pas dit et ce qu'il a dit , nia, nia, nia..... Vous n'avez rien d'autre à faire chez arrêt sur image ??? C'est cela la mission que vous a confié Daniel Schneidermann dont je lis son dernier pensum et qui me semble se situer à un autre niveau que les petitesses que vous tartinez sans y apporter aucune valeur ajoutée. J'ai déjà eu l'occasion de vous envoyer un commentaire pour l'affaire Cahuzac où Médiapart devait répondre devant la commission d'enquête et dont votre contribution consistait à guetter les mimiques des uns et des autres pour vous faire le défenseur de l'avocat et moquer ceux qui ont porté l'information en devenant des coupables à vos yeux .
Mais est cela votre rôle et que cela ??? Quand sortez vous un scoop ou une enquête ?

Ce serait bien d'élever le niveau de vos analyses et d'en référer à M. Schneidermann qui vous a confié cette mission au ras des pâquerettes surtout formulé de cette manière. En tant qu'abonnée depuis le début cela me comblerait !.
Enfin les honnêtes gens triomphent face aux viles accusations de journalistes gauchistes, déjà qu'il apparait plus qu'évident que la sagace Mme Bettencourt n'a jamais lâché le moindre centime dans la campagne de monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa ni à ses amis bienveillants qui l'épaulent nuit et jour avec bienveillance dans ses soucis du quotidien.
J'espère que ce sinistre affabulateur de personnage de majordome a été congédié dans les plus brefs délais, et que cette meute d'extrémistes populistes qui n'ont d'autre but que de soulever le bon peuple contre leurs élites va sombrer dans l'oubli duquel elle n'aurait jamais dû s'extirper.
La justice, comme si souvent dans ce type d'affaires, a été en tout points exemplaires, et la mise en examen de ces agitateurs que sont entre autres Plenel et Arfi (qui ont entrainé dans leur chute l'excellent journaliste Monsieur Franz-Olivier Giesbert, qui j'espère sera réhabilité comme il se doit et lavé de tout soupçon) en est la plus parfaite illustration.

Merci monsieur Rochat pour ce billet.


Je tente d'assurer l'interim occasionnel pendant le congé sabbatique de consensus 39 duquel je me suis inspiré, même si je n'ai pas son talent.
Comme le rappelle Plenel, si les juges ont choisi l'angle de l'abus de faiblesse pour tenter de coincer Sarkozy, c'est parce que l'infraction de financement illégal d'une campagne électorale était prescrite (trois ans).

Ouais, voilà le vrai problème. Qu'est ce qui justifie 3 ans seulement ?

Ca aussi, c'est croustillant :
Certes, d'après les attendus de l'ordonnance que s'est procurée l'AFP, les juges doutent de l'innocence de Sarkozy car, d'après eux, il "avait connaissance de l'état de vulnérabilité particulièrement apparent de Mme Bettencourt", il "s'est présenté au domicile d'André et Liliane Bettencourt deux fois" pendant la campagne électorale de 2007 et, pour les juges, "le rendez-vous du 24 février avait pour objet d'obtenir un soutien financier de Liliane Bettencourt". Seulement, "il n'est pas démontré que ce soit la demande de Nicolas Sarkozy du 24 février 2007 (...) qui a conduit Liliane Bettencourt aux actes gravement préjudiciables auxquels elle a consenti de mise à disposition, notamment à celui de 400 000 euros du 26 avril 2007, puisque la responsabilité en incombe à Patrice de Maistre", écrivent les juges.

Donc en gros, il est venu prendre un cheque, il ne peut pas ignorer que mamie zinzin n'avait plus toutes ses facultés, mais comme on n'est pas certain que c'est lui qui a chuchoté directement à son oreille... Parce que j'imagine que pour que le délit soit constitué, il faut à la fois 1) un préjudice, 2) que l'état de faiblesse soit visible et connu de l'abuseur, et 3) que l'abuseur abuse de lui même. Si c'est l'administrateur de service qui chuchotte à l'oreille de la vieille dame ce que le candidat chuchotte à son oreille à lui, c'est l'administrateur qui abuse, donc?
Alors que visiblement, le financement est illégal. Bon, c'est prescrit, mais dans l'absolu, c'eût été illégal.

Et donc Sarko quand il a palpé son chèque (pardon, son enveloppe), il s'est dit "c'est mal, elle n'a plus toute sa tête, mais enfin comme j'ai rien demandé j'ai ma conscience pour moi"?

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