Neuf milliardaires à la tête des grands médias, un "parti médiatique" ?
Neuf milliardaires sont à la tête des grands médias en France. Existe-t-il, pour autant, un "parti médiatique", comme l'a récemment soulevé des personnalités de la France Insoumise ? Question au cœur d'un débat enflammé entre nos invité.e.s de la semaine qui reviennent sur les affaires de censure, notamment celles de Bolloré, mais aussi d'auto-censure.
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Commentaires préférés des abonnés
Il faut être conséquent.
Parce que Zabou29, être pur, vit dans un tonneau. Il vit d'eau fraîche et de nobles sentiments éthérés.
Jamais au grand jamais il ne s'est abaissé à dépenser un seul centime qui soit issu d'un organisme ou d'une instituti(...)
Chut !
Daniel Schneidermann trouve que les nouveaux forums, euh… zones de commentaires, sont magnifiquement féconds.
Derniers commentaires
"... comme L'ONT récemment déclaré des personnalités..." ce serait mieux, ami.e rédact.eur.rice !
AH! AH! AH! Ils sont rigolos ces journaleux!!
"un débat enflammé" ????
Où ça s'il vous plait ?
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Tient le petit facho de service à encore erructé.
Vous avez pas d'autres sites à polluer ?
Chut !
Daniel Schneidermann trouve que les nouveaux forums, euh… zones de commentaires, sont magnifiquement féconds.
Je crois même avoir lu "basse cour" sous sa plume inspirée.
J'ai longtemps hésité à me ranger sous l'emblème du coq (je crois qu'ici on dit avatar pour emblème).
Parce que je pense qu'il est indispensable, salutaire et disons le jouissif de rentrer dans les plumes de celles ou ceux qui expriment des idées (?) qui ne correspondent pas tout à fait à ce que nous rangeons dans la catégorie des idées respectables.
Et n'en déplaise au lider maximo, la fécondité se trouve souvent dans les plumes qui volent dans la basse-cour..
Vous avez hésité pour le coq, moi j'ai cédé à la poule.
Il faut être conséquent.
Parce que Zabou29, être pur, vit dans un tonneau. Il vit d'eau fraîche et de nobles sentiments éthérés.
Jamais au grand jamais il ne s'est abaissé à dépenser un seul centime qui soit issu d'un organisme ou d'une institution qu'il méprise et combat.
Il n'a connu ni l'Education nationale, ni la Santé publique, ni même la police et la gendarmerie.
Zabou29 préfère critiquer ce à qui il ne doit rien.
C'est-à-dire rien.
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C'est vrai que l'ordre la main qui nous nourrit, c'est pas top top.
Mais refuser de voir que cette même main, ou son double, nous a volé notre bouffe pour nous faire croire qu'elle nous nourrissait en nous donnant les miettes de ce qui reste de son larcin... moralement c'est peut-être mieux, mais ça reste super idiot.
C'est la première fois que je vois une sorte d'angélisme, ordinairement attribué aux gauchistes zadistes, appliqué à une pensée réac.
... Vraiment, les forums d''ASI, c'est beau ! ( Mais fait beaucoup cliquer encore !)
Pfff... La saisie intuitive des smartphones elle intuite que dalle.
Il fallait lire " mordre" et pas " l'ordre".
Du coup, j'en profite pour faire remarquer qu'on mord toujours la nourriture...or, c'est elle qui nous nourrit en vrai de vrai, plus encore que la main.
Si on mangeait des mains, mordre la main qui nous nourrit serait une juste mastication.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ah, pardon, votre humour m'avait échappé. L'analogie avec " mordre la main", c'est vous qui l'avez introduite.
Vous seriez pas un peu obsédé, aussi ?
"Je trouve moralement boiteux de dénigrer en long et en large un capitalisme qui vous biberonne. On est dedans, ou dehors. " puis " Il faut être conséquent "
Soyons conséquents.
Est-il vrai que le capitalisme nous biberonne ?
Oui, tous, tout le temps, et biberonne peut être pris ici au sens propre, parce que avant même qu'on soit né, on est déjà dedans, et ça ne s'arrête plus.
Donc, le capitalisme, on est dedans.
Du coup, on n'est pas dehors.
On ne peut pas.
Or, si on ne peut pas dénigrer de l'intérieur ( " ne pas mordre la main qui nous nourrit") , vu qu'on est forcément à l'intérieur, on ne peut pas dénigrer du tout.
Donc, il n'y a pas de " dehors".
Du coup, on interroge du dedans : on nous dit liberté d'expression, liberté de penser, toussa toussa, humanisme, les lumières, esprit critique. ça, c'est bien dans l'en-dedans que ce sont des valeurs très très hautes et très très mises en avant.
Demandons, de fait à Perdriel d'être conséquent : on ne peut pas s'acheter une bonne conscience ou une danseuse sous la forme d'un media prétendu " de gauche" puis balayer les valeurs qui le définissent. C'est pas conséquent, et, d'une certaine manière, ça revient à mordre la main du client, acheteur, qui est rarement un capitaliste pur jus et plus souvent un prof plutôt de la gauche pas très offensive.
Perdriel, en s'achetant l'Obs, mord-il plus ou moins flou sur le dedans/ le dehors que Lancelin ?
Perdriel, en censurant une pensée critique mord-il plus ou moins la main qui le nourrit (en image, en bonne conscience, en déficalisation ...) que Lancelin ?
Et si la vraie question morale n'était pas " est-il bien ou mal de mordre la main qui nous nourrit ?" mais bien plutôt " est-il bien ou mal que certains se soient appropriés la nourriture, même s'ils en distribuent une partie ?"