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Mutinerie virtuelle dans l'armée israelienne

119 000 likes en 3 jours pour soutenir David Adamov, soldat israélien dont l'altercation avec un adolescent en Cisjordanie fait la une des journaux du pays. Les caméras fournies aux Palestiniens par des ONG israéliennes ont permis aux habitants de filmer la scène. Ces images ont ouvert le débat sur la position de l'armée vis-à-vis des jeunes, inexpérimentés, appelés à servir en territoire occupé. Un débat que le gouvernement n'avait pas anticipé.

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il a fallut 2 siècles pour que le service national soit suprimé en france,ça datait de la révolution et c'est chirac qui y a mis fin en 1995.
le contexte israêlien est très différent,mais c'est un obectif souhaitable pour tous les peuples de la région de ne plus devoir faire face à des individus armés...avec ou sans uniforme.
Vous n'en avez pas marre de violer ce pauvre adjectif "virtuel", bande d'arriérés ? (ringards serait plus approprié, et depuis un siècle plus qu'autre chose)

Et ça se dit de tradition "barthes sémiotique" ou que sais je, on croit rêver ...

Quel troupeau d’illettrés.

"Le mystère dans les lettres", "des faibles se mettraient à penser à la première lettre de l'alphabet, qui pourraient vite ruer dans le folie", tout ça, ça vous dit quelque chose ?

Probablement pas.

http://iiscn.wordpress.com/about/
Dernière couche :
Une itw d'Ilan Pappé, historien israélien réfugié en G.B. (car menacé par des gens qui ne supportaient pas ses révélations sur l'histoire, la vraie, d'Israël).
Le célèbre historien et opposant israélien qui ne vit plus et n’enseigne plus en Israël (mais en Grande-Bretagne) livre sa pensée sur la société et le système politique israéliens. Interview recueillie par Raffaele Morgantini pour Investig’Action.

Raffaele Morgantini : Nous avons suivi les dernières élections israéliennes et nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait pas de réelles discussions sur la Palestine, il s’agissait essentiellement de questions internes. Puis, après les élections, Netanyahu a fait une déclaration concernant l’extension des colonies. Que pensez-vous de cela ?

Ilan Pappé : Votre remarque est juste. Les électeurs israéliens pensent que le problème de la Cisjordanie a été résolu, donc ils pensent qu’il n’est ni nécessaire d’en parler, ni d’y trouver les solutions. Vous ne proposez une solution comme argument pour une élection que lorsque vous pensez qu’il y a un problème, ils pensent ne pas en avoir dans ce cas précis. Ils pensent que ce que nous avons est bon pour les Palestiniens et pour les Israéliens. Ils pensent que le monde cherche bêtement à créer un problème qui n’existe pas, et essaie d’être impliqué là où il n’y a pas besoin d’être. Ils pensent que, même s’il y a encore des missiles qui arrivent de Gaza, Israël a une armée forte qui répondra à cela. Donc, si vous discutez avec les Israéliens dans le métro, ils vous diront qu’il n’y a pas de problème entre Israël et la Palestine.

La seule chose qui fait penser les Israéliens à la Palestine c’est quand la campagne de boycott est un succès, comme ce qui s’est passé récemment avec Stephen Hawking. Savez-vous quel est le problème ? 95 % des Israéliens ne veulent même pas aller en Cisjordanie, afin de ne pas savoir ce qui se passe réellement. Ou bien ils ne sont informés de ce qui se passe que par leurs enfants qui servent comme soldats. Mais leurs enfants ne leur parlent pas des checkpoints, les arrestations à domicile et toutes les autres horribles choses. Les Israéliens pourraient savoir s’ils le voulaient- ils ont internet - mais ils ne veulent pas. Par exemple, à Tivon, mon quartier, tout le monde vote pour la gauche, mais si vous leur demandez s’ils ont déjà vu un checkpoint ou le mur de l’apartheid, ou si l’un d’entre eux veut aller en Cisjordanie pour voir ce que les soldats et colons font, ils refuseront. Ils vous diront que ce n’est pas leur problème. Ils ont d’autres problèmes - niveau de vie, les prix des maisons, la nouvelle voiture, la scolarité de leurs enfants, etc.

RM : Yair Lapid, à la tête du ministère des Finances du nouveau gouvernement de coalition, a déclaré le 20 mai qu’Israël ne va pas arrêter la colonisation de la Cisjordanie ni les subventions des colonies illégales, qui en fait non seulement continueront mais vont augmenter. Pensez-vous que le moindre changement de partis au pouvoir pourrait vraiment avoir un impact sur cette situation ?

Ilan PAPPE : Non, nous n’avons pas eu de parti ou un chef différent des autres, y compris Rabin, qui est devenu un héros après son assassinat. Les Israéliens comme Lapid sont toujours occupés à exécuter des politiques pour que la terre n’ait pas de Palestiniens - et en ce sens Lapid est juste en train de continuer ce que tout le monde faisait avant lui. Le problème qu’ils ont n’est pas d’ordre technique - ils savent comment le faire, ils ont un scénario. Ils ne construisent pas de nouvelles colonies, mais ils permettent la croissance naturelle des colonies actuelles, alors que les Palestiniens ne sont pas autorisés à la croissance naturelle. Donc ils disent qu’ils ne construisent pas une nouvelle colonie mais ont besoin d’en construire une autre car la population a augmenté. Ainsi, vous pouvez voir à travers ça qu’ils n’ont pas de problème technique, c’est juste qu’ils maintiennent ce dialogue amusant avec le reste du monde : « Vous savez que nous colonisons, vous savez que nous commettons un nettoyage ethnique des Palestiniens, vous savez que nous les gardons en prison mais tout de même nous jouons à ce jeu où nous parlons d’un processus de paix ".

Le seul problème qu’Israël a - bien que dans 10 ans, malheureusement je ne crois pas que ce sera un problème, à moins que nous changions quelque chose -, c’est qu’ils pensent toujours que ce qu’ils font ne sera jamais accepté par le monde, donc ils pensent qu’ils ont besoin de trouver un nouveau langage à leurs actes. Mais en réalité sur le terrain, je ne pense pas qu’il y ait eu un seul jour depuis 1967 où rien n’a été construit par les Israéliens en Cisjordanie, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement ou d’une route ou d’un balcon.

Israël est convaincu que l’UE et les Etats-Unis ne cesseront de les soutenir. Donc, ils parleront de l’arrêt de la colonisation, mais ils ne l’arrêteront pas en réalité. C’est quelque chose à craindre parce que c’est la réalité. Lapid vient de la nouvelle génération de politiciens et je pense que lorsque vous êtes nouveau dans la politique vous dites un peu plus ouvertement ce que vous faites. Par contre, comme Silvio Berlusconi, quand vous avez un autre mandat, vous arrêtez de dire ce que vous faites réellement. Donc, si Lapid devenait Premier ministre, il arrêtera de dire ce qu’il fait, il dirait : « nous ne construisons pas, nous sommes juste en train de fabriquer. »

Aujourd’hui, il n’y a aucun espoir de changement au sein du système politique israélien. Ce système va tout simplement devenir de plus en plus de droite, et sera de moins en moins disposé à changer les politiques unilatérales d’Israël.

R.M. : Il y a un nouveau parti d’extrême-droite dans le panorama politique israélien, « La maison juive » qui a fait son entrée au gouvernement après les élections de l’année passé, avec le chef Naftali Bennet, qui est devenu ministre des Services religieux et de l’Industrie, du Commerce et du Travail. Quel type de changement cela apportera ?

“J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie, et il n’y a aucun problème avec cela” (Naftali Bennet)

Ilan PAPPE :Bennet c’est un homme très intelligent, il vient d’une colonie, et son agenda principal est de renforcer la connexion entre les colonies et Israël. Ce n’était pas ouvertement son programme pendant les élections. A cette époque, il parlait aux jeunes Israéliens à Tel Aviv de comment c’est bon d’être israélien, et disant qu’il rendra le sentiment de fierté d’être Israélien - et ça a effectivement marché, ils l’apprécient. Il s’agissait de l’idée de la « grande nation ». Et il a ajouté à cela le judaïsme - déclarant qu’il n’est pas seulement bon d’être israélien, mais d’être un juif israélien. Il est jeune, il a fait l’armée, il était un héros militaire et un homme d’affaires prospère. Mais il n’est pas si différent de Lapid, ils vivent de la même façon - « ça n’a pas d’importance que vous soyez issu d’une colonie ou de Tel Aviv, nous venons tous d’Israël ».

R. M : Pensez-vous que les colons auront plus d’impact sur la politique israélienne en raison de la réussite de Bennet ?

Oui, je pense que oui, mais ce n’est pas si important. Cela n’a pas d’importance que vous veniez d’une colonie ou de Tel Aviv, ou si vous êtes de droite ou de gauche. L’idéologie israélienne de base - le sionisme - est le problème. Je pense que tant que le sionisme est considéré comme un concept idéal, les mêmes politiques continueront. Si Israël a un gouvernement plus de droite - par exemple le gouvernement de Netanyahu par rapport au gouvernement Barak - alors les différences sont minimes. Vous avez juste un peu plus de checkpoints et un peu plus de brutalité. Mais je pense que finalement c’est vraiment la même chose. Ce qui importe n’est pas le gouvernement israélien, mais à quel point les Palestiniens sont prêts à accepter. S’ils sont prêts à accepter la réalité actuelle, alors Israël leur permettra de travailler en Israël, supprimera certains checkpoints, leur donnera un peu plus d’autonomie. Mais au moment où les Palestiniens montrent une certaine forme de résistance, Israël les réprimera brutalement. Tout dépend des degrés auxquels les Palestiniens acceptent le diktat israélien.

R.M. : Vous avez déjà déclaré qu’il n’y a plus d’espoir pour un changement au niveau politique en Israël. Mais de l’autre côté, de quelle manière considérez-vous l’engagement de citoyens israéliens aujourd’hui contre l’occupation ? A quel point est-il important que la société israélienne actuelle et future conteste cette forme de colonisation ?

Natan Blanc : 10 fois en prison pour son refus de faire son service militaire

Ilan PAPPE : Je pense que les forces qui s’opposent à l’occupation sont très faibles, mais il y a eu deux développements positifs. Tout d’abord, le rejet de l’occupation augmente et deuxièmement, il est dirigé par la nouvelle génération, pas comme avant. Ceci est un élément essentiel. Mais, la pression de la communauté internationale et la résistance palestinienne seront les principaux facteurs qui feront cesser l’occupation. Un jour, quand nous aurons besoin de reconstruire une société nouvelle, ce sera beaucoup mieux de savoir qu’il y avait beaucoup des Juifs qui se battaient contre l’occupation. Lorsque l’occupation prendra fin et emportera son apartheid avec elle, je suis sûr que beaucoup de juifs diront qu’ils étaient contre, comme disaient les Sud-Africains blancs à la fin de leur système d’apartheid, mais tout le monde sait que ce n’était pas le cas en cette période. Il est bon de voir que cette vague prend de plus en plus d’ampleur chaque jour. Néanmoins, beaucoup d’Israéliens, ne savent toujours pas qu’il y a une occupation militaire ! Pour l’avenir, il est essentiel que ce point de vue change, et c’est en train de changer.

R.M. Les jeunes Israéliens se sentent souvent critiqués quand ils voyagent à l’étranger. Pensez-vous que cette critique a un impact ou une influence sur la société israélienne ?

Ilan PAPPE : Oui, je pense que c’est bien de critiquer les jeunes Israéliens à l’étranger. Certains d’entre eux ont effectivement changé à cause de cela, aucun doute à ce sujet. Il y a une superbe vidéo sur You Tube qui montre ce qui arrive aux jeunes Israéliens à l’étranger. L’armée israélienne avait l’habitude de montrer ce clip sur les jeunes Israéliens qui partaient à l’étranger, en Inde. C’était un clip contre les refuzniks en particulier - des personnes qui refusent de servir dans l’armée. Dans le clip, ils sont tous assis avec de jeunes belles filles indiennes, puis des jeunes Européens viennent demander aux Israéliens ce qu’ils ont fait dans l’armée. L’un d’eux parle de l’époque où il était un commandant et à quel point c’était cool d’être dans l’armée, et les Européens le regardent étonnés, comme si c’était un héros. Alors que le refuznik semble avoir honte, regardant vers le bas, sans rien dire, profondément et vraiment mal à l’aise parce qu’il n’a pas servi dans l’armée. Donc, cette organisation israélienne anti- apartheid a fait une contre- vidéo, avec la même mise en scène, mais au lieu d’être des soldats étaient des militants israéliens, et la personne qui avait honte était celui qui a servi dans l’armée, c’était celui qui était le plus mal à aise.

Aujourd’hui en 2013, certains jeunes gens ne gobent pas toute la propagande sur l’antisémitisme. Ils rencontrent des gens à l’étranger du même âge qui connaissent l’occupation. Là où les personnes âgées peuvent juste dire que les gens sont des néo-nazis ou quelque chose comme ça, les jeunes sont plus susceptibles de voir la différence entre être contre l’occupation et être antisémite. Il s’agit d’une évolution importante, que j’ai vue de mes propres yeux.

R.M. Quels sont, à long terme, les effets sociaux et psychologiques sur la jeunesse israélienne à cause du service militaire obligatoire ?

ILAN PAPPE : La conscription encadre votre esprit. Vous regardez les êtres humains à travers un fusil et donc vous les déshumanisez. Cela vous rend insensible à la souffrance des autres et en même temps vous rend très raciste. Celaa vous rend également limité dans la façon dont vous pouvez réfléchir à de nouvelles options dans la vie, parce que le pouvoir assombrit votre esprit. Dans n’importe quelle situation, vous pensez que le seul moyen est le recours à la force. Cela a des effets très négatifs sur la jeunesse israélienne et il est clair que cela fait partie du lourd endoctrinement auquel ils sont confrontés tout au long de la vie.

Les jeunes Israéliens ne parlent pas souvent de problèmes psychologiques qui surgissent après. Je suis allé dans un service de psychiatrie en Israël et la grande majorité des personnes sont de jeunes Israéliens qui ont servi dans l’armée. C’est un secret en Israël, personne n’en parle. Il y a deux jours, un jeune garçon qui venait de terminer son service militaire est entré dans une banque qui a refusé de lui accorder un prêt. Il a fini par tuer quatre personnes. Ceci n’est qu’un exemple de l’impact et des effets de la conscription et de la militarisation de la société israélienne.

R.M : Qu’est-ce que ça fait de vivre en Israël et être contre la politique israélienne en même temps ? Quelles sont les conséquences ?

C’est un fait qu’il n’y a pas beaucoup de cas comme le mien et je paie le prix pour ma position. Jusqu’à présent les personnes comme moi paient le prix non pas dans le sens où le gouvernement les poursuit, c’est différent des autres pays. Israël est tellement raciste qu’il ne le fera pas pour les juifs. Ce qu’ils font par contre, c’est encourager la société à vous punir. Le fait que j’ai dû quitter l’Université de Haïfa en est le résultat. Ils visent l’endroit où vous travaillez. Par exemple, nous avons eu 4 anciens pilotes courageux qui ont refusé de servir en Palestine occupée en raison de ce qu’Israël faisait là - ils ont été forcés de quitter leur emploi et l’armée.

Ainsi, la société ou même votre famille ou vos amis vous font payer le prix, parce que vous êtes considéré comme un traître. La récompense que vous obtenez est que vous vous sentez mieux dans votre peau et lorsque vous allez à l’étranger, les gens vous respectent. J’espère que cela encouragera les gens à en payer le prix. Si les Palestiniens faisaient ce que certains Israéliens font, ils se retrouveraient tout simplement en prison. Les Juifs peuvent peut-être perdre leur emploi, être insultés, être haïs par leurs voisins, étudiants. C’est un processus long, mais vraiment important.

R.M. : Comment vous ont-ils mis dehors de l’Université de Haïfa ?

Ils ont créé quelque chose qu’ils appellent un tribunal spécial d’université. Ils voulaient me juger comme étant un traître et me virer de l’université. Cela a entraîné une indignation internationale, car, heureusement, j’étais déjà bien connu à cette époque dans le monde universitaire, donc ils ne pouvaient pas passer par la voie judiciaire. Ce qu’ils ont fait à la place c’était de faire en sorte que ce soit impossible pour moi d’enseigner : ils ont arrêté mes indemnités d’enseignement, ils ont persécuté mes étudiants en doctorat, ils m’ont donné des petites classes, ils ont demandé à tout le monde à l’université de ne pas s’asseoir à côté de moi, de ne pas me parler. C’était le directeur qui a donné les « ordres ». Il a dit aux autres enseignants qu’ils mettraient leur carrière en danger s’ils violaient ces règles. Ils ne m’ont jamais officiellement viré mais j’ai décidé que c’était assez, alors je suis parti.

Aujourd’hui, il existe de nombreux cas similaires en Israël, mais se prononcer contre la politique israélienne en tant qu’universitaire est devenu plus difficile qu’avant. Depuis 2012 une nouvelle loi a été votée à la Knesset. Cette loi dit que si vous êtes un universitaire israélien et vous soutenez ouvertement le boycott universitaire d’Israël ou vous critiquez les politiques et les actions d’Israël, ils doivent vous virer ou vous pourriez même être arrêtés. Après tout, un grand nombre d’universitaires israéliens contre l’occupation ont créé le « Comité académique israélien pour le Boycott ». Ces gens souffrent et ne seront jamais professeurs ou ne pourront pas poursuivre leur carrière académique - mais plus important encore, je pense qu’ils se sentent mieux que les autres. Après l’adoption de cette loi drastique encore plus de gens ont décidé de parler ouvertement contre l’occupation israélienne ou l’apartheid. Pour l’instant, personne n’a été arrêté en réalité. Comment Israël peut parler de démocratie quand notre prétendue liberté d’expression est si ouvertement violée ?"


Traduit pour Investig’Action par Mounia Cher

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Et il a fini comment, le petit jeune qui est emmené ? Le sait-on ?
Je ne suis pas certaine que ça ait fini par une simple admonestation.
Un ado qui voulait faire de la provoc.... Une armée qui a plein pouvoirs en zone occupée.

Israël est dans l'impasse, si les autorités ne jouent pas franc jeu par rapport à leur propre population, et si elles continuent de s'appuyer sur l'extrême droite qui dicte ses propres lois tandis que les colons profitent de la situation sans avoir à payer la loi du sang, elles ne pourront pas compter indéfiniment sur l'afflux d'immigrants bien formés pour surnager.

D'ailleurs les images parlent d'elles-mêmes : c'est bien la métaphore d'un pays ultra-militarisé incapable de gérer tous ses voisins qui au début ne sont que de simples passants, et qui le pressent bientôt car sa peur est visible.
Tout cela sous l'œil de la caméra, et derrière elle les médias. Un monde qui se noie.
Je ne pleurerais pas sur le sort des soldats israéliens tant qu'ils seront envoyés dans des territoires colonisés par le pays où ils habitent.
La politique israélienne actuelle et cette actualité sont la preuve que les gouvernants israéliens marchent sur la tête et mentent à leur peuple d'abord, à la communauté internationale ensuite.
Il y a des "Refuzniks" qui refusent d'aller en territoire occupé... Ils pratiquent la résistance, c'est très mal considéré là-bas. Mais ils assument. Ceux-là, pobrecitos, ils obéissent et pleurnichent de se retrouver devant des Palestiniens qui sont "absents" de la vie artificielle qu'on leur a fabriqué de l'autre côté du mur... et pourtant, ils existent bel et bien, ces Palestiniens, et ils sont en souffrance depuis des lustres.
Pour Constant dont je trouve l'ironie (même si évidente un peu rapide)
Ce n'est pas parceque la guerre est toujours injuste entre un peuple et un autre que les gens qu'il la font pour le dominant veulent plus la faire que ceux qui sont dominé !
Croire que la guerre est vraiment voulu par tout les gens qui y participent est absurde et je trouve cet article très intéressant pour cette raison.
Comme dirait Céline :
"Je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans. Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi...Je la refuse tout net avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient ils 995 même et moi tout seul, c'est eux qui ont tort et c'est moi qui ai raison car je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir. "

Certains on plus de chances de mourir (du côté israelien ya plus d'armes à feu et d'organisation que du côté palestinien) c'est abominable mais aucun ne veut participer et cela reste cool à mettre en avant si on veut montrer que tout ca ne sert vraiment.. objectivement et subjectivement pour la plus grande partie de la population... À que dalle.
La Déglingue est active partout.
Les militaires, utilisés pour tout et n'importe quoi, dans des missions qui ne sont pas celle d'une armée, sont en train de se désolidariser des autorités politiques qui les commandent. Et pas seulement en Israël...
Ca ne vous dit rien..?
Dur, dur, d'être soldat israélien dans les territoires occupés! Pauvres soldats!
S'il nous reste un peu de compassion, essayons quand même d'avoir une pensée pour ceux qui sont de l'autre côté des fusils.
Par exemple, pour cet enfant palestinien de 6 ans arrêté à Hebron, ou ces 600 à 700 mineurs de moins de 17 ans arrêtés chaque année en Cisjordanie par l’armée israélienne, en violation des conventions internationales., ou encore ces civils pacifiques de Gaza (4 morts entre le 2 janvier et le 1er mars 2014).

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