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Mur des cons : l'auteur de la vidéo tombe le masque; procédure disciplinaire à France 3

Dans des interviews au Figaro et à Atlantico, Clément Weill-Raynal, journaliste à France 3, confirme avoir tourné la vidéo du "mur des cons" affiché dans les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM). Critiquant les liens du SNJ-CGT de France 3 avec le Syndicat de la Magistrature, Il se dit "fier d'être à l'origine de l'affaire", mais nie avoir transmis les images au site Atlantico. Lui reprochant d'avoir dissimulé l'existence des images à sa hiérarchie, la direction de France 3 a ouvert une procédure disciplinaire contre lui.

Derniers commentaires

Je dois vous avouer que je ne suis absolument pas calé sur ce sujet,mais je pense que les problèmes d’indépendance de la justice est aussi que vieux de l'humanité.

Sous l'ancien régime ont a essayé de donné tout le pouvoir au corps législatif.

Le rôle du juge se bornait à l'application mécanique législative.Les lois sont désormais présumées parfaite les juges n'ont plus à l’interpréter.
Désormais si la loi présente une lacune ou une obscurité si ce n'est pas clair pour lui, celui-ci ne peut plus trancher lui même.
Les tribunaux ne peuvent plus faire les règlements,mais il s'adressent au corps législatif qui a le monopole de l’interprétation de la loi.

Les problèmes rencontrés : 1ière raison : Le Parlement est encombré (donc, comme les juges sont obligés de suspendre le procès en attendant la réponse du législateur, le référé législatif ralentit considérablement la justice).

2ième raison : Il y avait un effet pervers qui tenait au fait que le Parlement ne se contentait pas d’interpréter les textes, mais il les modifiait (étant législateur, il avait le pouvoir de le faire). Ceci conduisait à une instabilité du droit, ce qui n’était pas une bonne chose.

À l'inverse dans une époque où les règles de droit n’étaient pas encore formalisées,c'était le juge qui faisait les lois.
Celui qui jugeait était doté du sentiment de justice qui fondait sa décision.c'était ce qu'on appel le jugement par équité.

Qui pose le problème suivant.

Il n'est, en matière d'administration de la justice, pire chose que l'équité, car l'équité est un sentiment : variable selon les sentiments, elle diffère donc du tout au tout suivant les individus" . Cette diatribe virulente de Fabreguettes illustre parfaitement les peurs qui ont conduit à la limitation de l'utilisation de l'équité par le juge, dominé par une conception qui oppose l'équité, un sentiment personne et subjectif de ce qui est juste, et la loi générale, impartiale et égale pour tous.


Il reste une autre solution l’élection des juges, mais qui reste très critiqué en France.

"C'est affligeant, démagogique", a réagi Christophe Régnard, président de l'USM (majoritaire).

Il dénonce dans cette suggestion une forme de "chasse aux juges", "une façon de trouver un bouc émissaire à l'échec de la politique du gouvernement en matière de sécurité en mettant en cause les magistrats".

Le qualificatif de "démagogique" revient également dans la bouche de Mathieu Bonduelle, secrétaire générale de l'USM (2e syndicat, gauche).

"L'élection des juges est une espèce de fantasme de justice à l'américaine qui ne correspond pas au système français. Elle repose sur l'hypothèse que le juge serait laxiste et le peuple répressif. C'est une idée fausse", poursuit M. Bonduelle.

Il pointe par ailleurs les "dangers" d'un système d'élection des juges qui "risque d'encourager le développement du clientélisme, comme on le constate aux Etats-Unis".


Bien sur les juges en France ne font pas de clientélisme c'est bien connu.

l'élection des juges en Amérique remonte au président Andrew Jackson (1829-1837) et à sa méfiance envers les élites dans leur capacité de prendre de telles décisions. "Le sentiment qui s’est développé était que les juges pouvaient être achetés selon les préférences personnelles de ceux qui faisaient la sélection. De nombreux États américains ont estimé que des élections ouvertes et démocratiques seraient plus justes.

Mais Philip Grant admet bien volontiers que le gros problème de ces élections de juges tient à l’ignorance des citoyens quant à la valeur réelle des candidats. « Ce n’est pas une démocratie très saine lorsque les gens ignorent tout du système judiciaire et des juges qui le composent."
Mais, bien sûr, dans les pays où les juges sont nommés, les gens en savent encore moins à leur sujet.

De son coté, Mitchel Lesser ne recommande pas l’élection des juges pour la plupart des pays. Mais il convient que la Suisse peut gérer un tel défi.

"La seule raison pour laquelle ça marche dans un pays comme la Suisse tient à la petite taille de ce pays et à sont électorat, le plus informé de la planète", souligne le professeur.


On revient toujours au même problème:Il peu y avoir une justice indépendante et qui fonctionne uniquement, dans un petit pays avec une population informée et homogène, ce qui est en contradiction totale avec l' idéologie supranationale de nos élites.
Il est illusoire de penser qu'elle puisse s'appliquer à un pays cosmopolite comme la France.
http://blog.turgot.org/index.php?post/Lemennicier-magistrats

Ce texte explique les raisons du fort taux de syndicalisation des magistrats en France.
"Quand le journaliste désigne les causes d'un problème, les médias ergotent sur le comportement de ce journaliste."
Détournement personnel d'un proverbe bien connu (qui à l'avantage de pouvoir être renvoyé en boomerang à l'expéditeur)

Ce "mur des cons" n'est en rien une "simple blague de potache", c'est une simple honte pour ces "faisant fonction de magistrats".
Ce journaliste a mis à jour un défaut flagrant d'impartialité des membres de ce syndicat.
Ces derniers ont pour toute défense officielle la protection d'un lieu privé (défense plus que douteuse)
Les défenseurs de ces magistrats en viennent parfois à légitimer ces dérives puisque légitimement pratiquées par le "camp du bien" contre le "camp du démon".
Avec de pareils "défenseurs" ce fameux "camp du bien" n'a pas vraiment besoin d'ennemi.
"c'est une simple honte pour ces "faisant fonction de magistrats".

Vous croyez ?
Ce n'est pas en tant que magistrats, mais en tant que syndicalistes qu'il ont accroché ces photos au mur.
Si l'on se met à aller filmer les murs dans tous les locaux syndicaux, on n'a pas fini d'y trouver des mises au pilori !

Règlementer la parole des syndicats vous parait souhaitable pour une démocratie?

Décidément, ce Weil-Raynal est un grand démocrate.
c'est une simple honte pour ces "faisant fonction de magistrats".
"Vous croyez ? "

Non je ne crois pas, j'en suis persuadé !

"Règlementer la parole des syndicats vous parait souhaitable pour une démocratie? "
Le comportement de ces "magistrats" est honteux, je ne pense pas, pour autant qu'il faille légiférer en la matière : une procédure disciplinaire devrait suffire. J'insiste sur le fait qu'ils devraient avoir honte de leur comportement et du mal qu'il font à la justice qu'ils décrédibilisent (et je vous garanti que pour beaucoup de monde la justice n'avais pas besoin de cela)

Pour moi la démocratie n'est pas un concept que l'on peut brandir comme cela sans songer à son contenu.
Le peuple français a le droit de se faire représenter dignement par les hommes et femmes politiques qu'ils ont élus : je suis persuadé que le peuple n'est pas du tout satisfait que ce soit par la gauche ou par la droite.
Le peuple français a aussi le droit d'être jugé de façon impartiale par les magistrats. Il a aussi le droit à ce que les magistrats requièrent en toute impartialité en leur nom afin de poursuivre les présumés criminels ou délinquants....

Ces magistrats sont aussi syndicalistes vous avez raison. Mais ils sont d'abord et avant tout magistrats et, à ce titre, ils doivent tout mettre en oeuvre pour se montrer les plus impartiaux possible.
S'ils jugent ou requièrent avec l'a priori que certains justiciables ne partagent pas leurs opinions politiques et, donc, sont des cons, je ne vois pas où est la volonté d'impartialité.

Si l'on trouvait dans la salle de repos d'un jury d'examen ou de concours ou dans le bureau d'un dirigeant un tableau affichant les photos des candidats ou des salariés étiquetées "cons" ou "crétins" ou "débiles" ou autre sobriquet "rigolo" je trouverais cela tout aussi honteux.

J'admets volontiers que ce journaliste n'a sans doute pas agit très correctement.
Mais son attitude est, pour moi, bien moins dangereuse pour la démocratie que le comportement honteusement rigolard de ces "magistrats". Madame Taubira, avec laquelle je suis très souvent en total désaccord, a eu parfaitement raison de tancer ce "syndicat".
[quote=Mais son attitude est, pour moi, bien moins dangereuse pour la démocratie que le comportement honteusement rigolard de ces "magistrats"]

Sot vous ne connaissez pas les antécédents de Weill-Raynal, soit vous délirez totalement. Je vous rappelle que ce triste individu a été condamné en diffamation pour des allégations abjectes. Il a également menti en parlant de rumeurs malveillantes avant d'avouer, "fier de lui", qu'il était l'auteur de la vidéo. L'entendre donner des leçons de morale et de décence revient à écouter Al Capone donner des leçons de fiscalité et de comptabilité.
Quant à mettre des guillemets à syndicat, reste à prouver que ça n'en est pas un, et vous allez ramer pour en faire la démonstration.
Enfin, si on suit votre raisonnement tout en finesse, on est partial quand on affiche un mur des cons, on redeviendrait impartial si on se contentait de le penser très fort sans les épingler ? Et Weill-Raynal, qui se déclare de droite et en conflit idéologique avec la CGT, ça ne vous dérange manifestement pas qu'il s'assoit sur la déontologie et l'impartialité alors qu'il tient la chronique judiciaire sur France 3.
Vous avez des indignations très sélectives.
Je me fiche éperdument des antécédents de ce journaliste : ce "fameux mur" existe-t-il oui ou non ? Il existe et il constitue une honte pour ces "magistrats".
Je me moque tout autant des leçons de morale (réelles ou prétendues) que ce journaliste a voulu donné ou pas.

Je me suis permis de mettre des guillemets à syndicat : j'avoue que c'est une attaque ignoble et infâmante....j'aurai pu les traiter de "bande de cons"....au moins cela aurait été innocent et rigolo.

"Enfin, si on suit votre raisonnement tout en finesse"
Je vous remercie de le constater

"on est partial quand on affiche un mur des cons, on redeviendrait impartial si on se contentait de le penser très fort sans les épingler "

Je vous retourne le compliment quant à la finesse. Vous avez oublié le couplet sur la sincérité et l'absence d'hypocrisie qui est à mettre au crédit de ce syndicat de "magistrats" (notez les guillemets abjects).
On a tous la possibilité de penser les pires horreurs à l'égard de qui on veut. Mais d'afficher sur un mur, pendant de longs mois des photos de personnes étiquetées "cons" ne relève pas du même procédé, il me semble. Cela n'a rien à voir avec une quelconque finesse, bien au contraire : afficher, sur un mur, des photos de "condamnés pour connerie" pour que tous les membres puissent participer à la "plaisanterie" et se complaire dans cette communauté d'idée et cette satisfaction de mépriser les mêmes individus du "camp d'en face".

Les justiciables militant pour des partis de droite ont aussi droit à une justice impartiale rendue par des magistrats qui ne les jugeront pas avec l'a priori qu'ils sont des cons. Ils doivent être jugés pour les faits concernés par l'affaire et non pour leur personnalité ou leurs opinions politiques. Ne vous déplaise, le délit d'opinion n'existe pas. Un militant de droite a droit à l'impartialité des magistrats qui doivent juger son affaire en totale impartialité.

Je n'ai aucune indignation sélective : je condamne les pratiques de ce journaliste.
Mais les faits qu'il a commis dans cette affaire sont bien moins graves et honteux pour la démocratie que ne l'est le comportement de ces "magistrats".
Et, en l'occurence, je vous renvois votre propre indignation extrêmement sélective quand vous exonérez ce syndicat de toute faute au prétexte que ce journaliste ait été condamné dans une autre affaire.

A ce compte là vous devriez donner les preuves d'infractions graves à ce journaliste pour qu'il les révèle : ces infractions seraient, de fait, effacées par leur simple présentation par ce simple journaliste.

On en revient à ma réaction initiale : "Quand le journaliste désigne les causes d'un problème, les médias ergotent sur le comportement de ce journaliste."
Ces magistrats n'ont fait qu'exprimer de manière priver leur gout face à tel ou tel personnage

Cela ne préjuge en rien de leurs facultés de faire leurs métiers.

Je vous signale que ce mure des cons n'est que, ne représente que ce que les membres de ce syndicat expriment à l'endroit de ces personnes et mur des cons ou pas, ce qu'ils pensent n'auraient guère changé

Considéré qu'à partir du moment où l'on a une opinion, il est IMPOSSIBLE d'exercer la fonction de magistrat reviend à dire que PERSONNE ne pourrait exercer cette profession car nous avons tous une opinion sur les hommes et femmes politiques (les magistrats votent eux aussi et ils votent suivant LEURS opinions)

Nous somme tous assujettis à nos passions et nous avons tous une opinion cela ne préjuge en rien de la capacité de quelqu'un à faire son travail.

Le mure des cons n'est que l'expression de cette opinion et pas l'opinion en elle même.

Maintenant, ce qui vous choque c'est peut être les croix gammés estampillés sur la tête de gens que vous appréciez

On peut jugé qu'une personne est un imbécile et parler tout de même avec lui sans le faire passer pour un imbécile :D

Concernant la démocratie, elle n'a rien à voir dans cette histoire
Assez d'accord avec Néophyte. J'ajoute que l'idée que la magistrature doit être impartiale-neutre-objective pour trancher entre l'exploiteur et l'exploité, le maître et l'esclave, le bourreau et la victime, la droite et la gauche, l'intétêt privé et l'intérêt général, m'apparait comme une idée malhonnête. Et j'ai la faiblesse de placer l'honnêteté au dessus de l'objectivité, de la neutralité et de l'impartialité. " Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère".
Belle conception de la justice dîtes-moi.
Je résume : dîtes moi pour quel parti vous votez et je vous direz si vous êtes coupable ou innocent. Il ne faut certes pas sous-estimer les économies budgétaires que cela pourrait impliquer.
Vous estimez donc que ces individus ainsi "conifiés" portent en eux, en toutes occasions, lors de toute affaire, les valeurs répugnantes de la droite la plus oppressive ? Effectivement, à ce compte là l'impartialité est hors sujet : c'est même une honte de se cacher derrière pour exonérer de tels individus.
David, vous le maître de la nuance, vous vous transformez brutalement en caricaturiste. Contestez-vous l'existence de la connerie ? Ou - ce qui revient au même- la considérez-vous comme symétriquement partagée ? David, la Justice n'a rien à voir avec la symétrie. Elle est même le contraire : Faire apparaître, à partir et au delà de la symétrie défense-accusation, la profonde dissymétrie du réel, sans laquelle l'institution judiciaire n'aurait aucune raison d'être. David, déplantufiez-vous, vous en êtes capable.
Vous vous trompez de combat et vous me prêtez de faux ennemis.
Je ne caricature rien ni personne : la connerie existe sans doute mais elle ne saurait permettre de préjuger sur des affaires précises. Ranger quelqu'un dans la case "con" pour ses idées en général ne devrait pas plaider en sa défaveur pour une affaire en particulier : vous ne pourrez jamais justifier cela.

Quant à la dissymétrie que vous postulez, elle est bien en-dessous des valeurs fondamentales de la justice : si vous aviez raison il faudrait ôter son plateau à Thémis et lui mettre un bandeau sur les yeux pour ne lui laisser voir que les infractions commises par la droite.

J'ai du mal à me voir dans le rôle du caricaturiste ici, voyez-vous.

Je ne me réclame d'aucun caricaturiste qu'il soit pictural ou syntaxique.
[quote=Strumfenberg ( Aloys von )]J'ajoute que l'idée que la magistrature doit être impartiale-neutre-objective pour trancher entre l'exploiteur et l'exploité, le maître et l'esclave, le bourreau et la victime, la droite et la gauche, l'intétêt privé et l'intérêt général, m'apparait comme une idée malhonnête au dessus de l'objectivité, de la neutralité et de l'impartialité. " Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère"

Je n'ai JAMAIS dit ça, ce que je dis c'est que je crois qu'un magistrat en audience n'a rien à voir avec un magistrat en privé ou dans un syndicat

Il peut avoir ses opinions et les afficher et rendre la justice en toute indépendance maintenant, je pense aussi qu'un magistrat peut être influencé un peu par ces opinions, certains sont plus sévère que d'autres ou plus clément que d'autres....

ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit... c'est quand même dingue les gens qui déforment les propos des autres
"Considéré qu'à partir du moment où l'on a une opinion, il est IMPOSSIBLE d'exercer la fonction de magistrat reviend à dire que PERSONNE ne pourrait exercer cette profession car nous avons tous une opinion sur les hommes et femmes politiques (les magistrats votent eux aussi et ils votent suivant LEURS opinions)"

Je suis parfaitement d'accord avec vous sur ce point. Mais vous faites comme si penser que quelqu'un est un con était la même chose qu'afficher cette opinion sur un mur, photos et commentaires à l'appui, pendant de longs mois. C'est tout simplement faux.

Je trouve honteux que ces opinions soient affichées ainsi pendant aussi longtemps : cela sous-entend que tous les membres de ce syndicats partagent cet avis, que cet "humour" (très douteux) fonctionne comme une sorte de consensus ayant la force de l'humour et de son procès en "rabat-joie" pour sanctionner une critique. Sans compter ceux, comme moi, qui pourraient avoir une plus digne vision de la justice et qui se verraient confronter à un tel "mur" à chaque pause.

Cela ne heurte donc, en vous, aucun principe quant à la volonté des juges de se montrer le plus impartiaux possible ?
Se retrancher derrière "l'impartialité parfaite" est trop facile. C'est une évidence que celle-ci est impossible. Mais les juges doivent chercher à tendre vers cette impartialité : ce mur est une invitation à n'en rien faire, et avec les ricannements complices en prime pour déculpabiliser le membre syndical plus soucieux de son rôle de magistrat que de son parti pris militant.

"Maintenant, ce qui vous choque c'est peut être les croix gammés estampillés sur la tête de gens que vous appréciez "
Beau procédé qui vous honore de sous-entendre que je puisse apprécier certains de ces individus et, donc, de mériter, à mon tour une croix gammée sur mon front.
Une autre internaute louait la finesse de mes arguments, je me demande ce que l'on peut dire du vôtre....

Je n'ai aucune considération pour l'ex-ministre auquel vous faites si subtilement allusion.
Mais je place la justice au-dessus de considérations trivialement et bassement partisanes : cela ne semble pas être votre cas. Laisser supposer qu'ils puissent être condamnés pour leurs opinions (auxquelles des citoyens ont le droit de croire semble-t-il : sinon faite interdire l'UMP) et non pour leurs actes lors d'affaires précises est parfaitement absurde et contre-productif pour la cause que vous prétendez défendre.

J'aimerais que les militants de gauche s'enorgueillissent de respecter certains principes au lieu de se conduire comme si leur cause justifiait tous les moyens. Vous conduire comme le camp d'en face ne vous donne pas raison, bien au contraire.

"Concernant la démocratie, elle n'a rien à voir dans cette histoire"
Pas du tout d'accord : le peuple français délègue aux magistrats le droit de juger ses concitoyens en toute impartialité (hors syndicat peut être) en son nom. Cela a à voir avec la démocratie.
Par contre une internaute criant au déni de démocratie parce que le journaliste a diffusé ces images était effectivement hors sujet. C'était pour lui répondre que j'ai mis la démocratie dans mon argumentaire.
J'aurais bien rebondi sur votre réponse mais c'est férié d'une part et d'autre part, vous racontez n'importe quoi.
Vous distribuez du "honteux" mais vous fichez des antécédents d'un journaliste qui n'en est pas à son coup d'essai.
Bonne journée et bon WE.
Ces magistrats ont fait honte à leur profession avec ce "mur" : je le maintiens.
Sur le fond de cette affaire je ne vois pas ce que vous auriez à répondre : les antécédents de ce journaliste étant hors sujet ici.

"J'aurais bien rebondi sur votre réponse mais c'est férié d'une part et d'autre part, vous racontez n'importe quoi"
Ne soyez pas si modeste, vous m'avez répondu avec votre meilleur argument : je raconte n'importe quoi, na !

Vous laissez planer la possibilité que vous puissiez avoir de plus profonds arguments, mais, heureusement, je suis sauvé par ce jour férié.....ouf....je n'ai plus qu'à attendre lundi ou mardi pour lire votre brillante réponse sur le fond de cette affaire (et non sur le pédigré du journaliste)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Militez donc pour que Clément Weill-Raynal se voit retirer sa carte de presse vu que tout ce qu'il pourra dévoiler comme information sera rejeté sans considération, pour le fond de l'information en question.
Si je ne me trompe pas, ses employeurs ont jugé bon de le garder dans leur équipe. Peut-être a-t-il été défendu par un syndicat. Ou peut-être peut on penser qu'une fois que l'on a purgé une peine pour une affaire on ne peut pas être sanctionné 15 fois et que nous avons tous le droit à une seconde chance. Malheureusement le droit du travail pourrait bien protéger, aussi, les salariés de droite.

"En occultant les turpitudes de cette personne vous pouvez trier ce qui peut être respectable dans son "travail" ?"

Vous avez raison, la seule question qui subsiste c'est : "Ce mur existe-t-il dans le local de ce syndicat ?". La réponse est "Oui"....tout du moins le syndicat en question ne le nie pas, au contraire (qu'ils en soient plutôt fiers en "off" ne me surprendrait pas vraiment)

Etant donné que l'existence de ce mur ne souffre d'aucune contestation nous pouvons donc :
- espérer que Clément Weill-Raynal soit sanctionné pour la violation d'un local privé (mais pour rien d'autre dans cette affaire)
- espérer que ce syndicat soir sanctionné pour ses agissements qui sont un obstacle à la volonté d'impartialité des magistrats, qui est au coeur de leur métier.

Etrangement je lis, sur ce forum, beaucoup de commentaires pour disqualifier ce journaliste pour d'autres affaires et très peu pour critiquer ce syndicat pour cette affaire là précise.
Que Clément Weill-Raynal se soit très mal conduit (euphémisme sans doute, puisque je ne connais pas cette affaire Enderlin), ne rend tout de même pas "dignes" les agissements de ce syndicat.

Vous prêtez, sans doute inconsciemment, des vertues expiatoires à ce monsieur : qu'il se saisissent d'une infraction rend cette infraction inoffensive, voir bénéfique. Pensez, qu'une telle personne aux "habitudes puantes" dénonce une dérive est bien la preuve que cette dérive n'en est pas une, bien au contraire.

J'imagine que Clément Weill-Raynal va bientôt crouler sous les propositions d'emploi des organisations de gauche : mandaté pour dénicher les scandales commis par la gauche, il permettrait de neutraliser les risques judiciaires et médiatiques du seul fait de son identité.
A se demander pourquoi le gouvernement n'y a pas pensé plus tôt : si Clément Weill-Raynal avait révélé l'affaire Cahuzac, ce dernier serait encore ministre.
Désolée mais je reviens à la charge:

"La position du SNJ Fait débat

Cette position du SNJ-CGT ..."

Il s'agit de deux syndicats différents.

J'ai bien compris que C. Weill-Raynal en avait après le SNJ-CGT.

Mais il ne semble pas en vouloir au SNJ, or c'est du SNJ seul dont traite le dernier paragraphe de l'article.
Merci pour cet article mais à la fin du texte on ne comprend plus si c'est la position du SNJ, ou celle du SNJ-CGT ou des deux qui est mise en cause.
Pourriez-vous préciser?
Il faudra qu'on m'explique à quoi sert le bouton "Signaler une faute". J'imaginais qu'il servait à signaler une faute.
Il est vrai qu'il n'est promis nulle part qu'elle serait corrigée.
Bachelot qui taxe Guéant de" menteur ou de voleur",ça c'est jouissif.L'UMP en débandade.Elle fut ministre il n'y a pas si longtemps.
Gilles Klein :
Pour le reste doit-on accepter la camera cachée dans certains cas, et pas dans d'autres ? Quand un membre de France 3 donne une vidéo de Sarkozy à l'extérieur c'est bien, et là c'est pas bien ? Vaste débat...

La vidéo sur Sarkozy nous montre entre autre que le président influe sur les sujets abordés lors d'une émission pour servir son propos, et que le journaliste/présentateur est très coopératif.
La vidéo du mur nous montre que les magistrats ont des a priori sur plusieurs personnalités qu'ils sont sensés juger en toute impartialité.

Dans un premier temps, la vidéo sur Sarko prouve une sorte de connivence, alors que la vidéo du mur ne prouve pas que les magistrats seront plus durs avec les uns qu'avec les autres.
Mais surtout, la question que vous, Gilles Klein, devez vous poser, c'est est ce que l'idéologie défendue par Sarkozy est à mettre sur le même plan que celle défendue par le syndicat de la magistrature. En parlant de vaste débat, avec des points de suspension, vous repoussez un peu cette question, vous la rendez secondaire. Mais l'objectivité tant recherchée sur @si part de cette question. Parler de vaste de débat, c'est déjà ne pas être objectif.
Gilles Klein, vous niez la lutte des classes dans votre chronique.
Ben moi, il me plait plutôt ce mur des cons, on est dans un syndicat de gauche non ? Plus que les cons en question, je vois surtout les conneries qu'ils ont faites ou dites (qui sont souvent en commentaire). Ils auraient pu mettre "pourquoi on est pas de droite", ça aurait été moins potache sans doute.
La comparaison avec la vidéo de Sarkozy m'étonne : dans son cas, on parle du Président de la République, dans un lieu public, menaçant à mots à peine couverts des journalistes qui l'entourent, et toute une organisation médiatique. Ça fait sens. Dans le cas de "l'affaire" (grand mot !) qu'aurait levée Weill-Raynal, il s'agit d'une blague potache dans un lieu privé. Quelqu'un qui vient dans le cadre de sa fonction de journaliste, avec une équipe, pour une raison précise, en profite pour prendre les images, et, apparemment, les faire connaître dans le tout-Paris de droite, puis dire qu'il n'a pas fait exprès qu'elles sortent.
Les deux réalités me semblent difficilement comparables... Par contre on voit bien à qui la comparaison profite, et ce qu'elle apporte à Weill-Raynal et ses amis, qui entretiennent l'idée que "les élites" (journalistes, magistrats, professeurs) sont "de gauche", et que le brave peuple de la "France réelle" est bafoué. Qu'on ne compte pas sur lui ni sur Atlantico pour enquêter sur les liens entre industriels et médias, entre très riches et politiques, etc. Mais pour tourner en boucle en racontant n'importe quoi et en servant la soupe à la Droite Populaire, ça, oui.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

[quote=la rédaction]
Toutefois, il affirme que ce n'est pas lui qui a fourni les images à Atlantico. Il souligne que le site a pu se procurer le fichier vidéo par l'intermédiaire d'un magistrat, auquel il avait donné une copie.

Je crois me souvenir avoir vu lors d'un reportage télé que C Weill-Raynal a un frère jumeau (ou en tout cas très ressemblant) qui est magistrat...
On nous annonce un autre scoop pour demain.
Clément Weill-Raynal aurait également filmé les graffitis dans les toilettes...
Au début de l'interview, le douillet Clément Weill-Raynal dénonce "un appel malveillant", "une campagne contre lui", "de la part de personnes pas forcément très bienveillantes à son égard".
Et en la matière, il parle en connaisseur, si on se remémore la campagne ordurière tenue contre Charles Enderlin dont il a été l'acteur principal avec ses amis Philippe Karsenty et Pierre-André Taguieff. Clément Weill-Raynal avoue "avec fierté" ce qu'il niait au début en parlant de calomnies, c'est donc un menteur, et un menteur récidiviste de surcroît.
Il est également bon de rappeler que Weill-Raynal a été condamné en diffamation dans l'affaire Al-Dura.
Il a largement mérité sa place sur le mur en question...
Mathieu Billière parle de "blague de potache", le fait que le père d'une jeune fille assassinée figure sur ce mur me fait problème.

Quand à la gestion de son "scoop" par Weill-Raynal est elle en effet maladroite visi à vis de sa rédaction....

Pour le reste doit-on accepter la camera cachée dans certains cas, et pas dans d'autres ? Quand un membre de France 3 donne une video de Sarkozy à l'extérieur c'est bien, et là c'est pas bien ? Vaste débat...
Tout ça pour une blague de potache. (gros soupir)
Merci surtout à Clomani qui a signalé le lien de Weill-Raynal dans le forum il y a 2h48.
Étonnant journaliste. Il assume les images, en prétextant que "tout cela lui avait échappé", mais sans dire que c'était lui s'il n'avait pas été "mouchardé". Plutôt commode...
Ce qui dérange, ce n'est pas ce qu'il a révélé: c'est le fait qu'étant présent en tant que "journaliste judiciaire de France 3", ce qui a justifié sa présence dans les locaux, il s'en est servi pour filmer un lieu privé et de donner la vidéo à "un magistrat", vraisemblablement d'un syndicat opposé - et non pas à son employeur.
J'imagine bien @si envoyer un membre du personnel dans les locaux du Figaro ou de RTL, ramener une interview dans les locaux d'@si et une vidéo parallèle filmée avec leur portable, d'un mur où se trouvent des fléchettes plantées dans des photos de Mélenchon, Filoche etc: pour la donner sans en parler au chef à Mediapart.
Gilles et David, que se serait-il passé selon vous ?

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