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Mon étape normande du tour de Gaule d'Arnaud Montebourg

On pourrait presque commencer comme dans un album d’Astérix. Nous sommes en 2012 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est désindustrialisée. Toute ? Non ! Des usines peuplées d’irréductibles salariés résistent encore et toujours. On pourrait presque. Sauf qu’il n’y a pas de druide, de serpe d’or et surtout de potion magique. Tout juste une maigre lueur d’espoir après le passage d’Arnaud Montebourg.

Derniers commentaires

Mélenchon et les rafales vendus (ou pas?) à l'Inde, Montebourg qui fait des grâces aux fabricants d'armes et de yacht de luxe...

Puis un jour, les ouvriers meurent d'amiante ou d'autre chose. Ailleurs, des hommes, des femmes, des enfants parfois, meurent par balles (françaises) ou sous des bombes (françaises) dans des endroits dont nul ne parle, et même si on en parle on s'en fout.

La religion du travail unit les esclaves à leurs maîtres, unit les victimes aux bourreaux.
il reste à donner un salaire dés la naissance le boulot on s'en fou.on peut s'en passer.apres tout travailler moins c'est pas tragique en soit .Cela devrait être la perspective d'une civilisation qui atteint son but le plus noble .redonner du temps aux hommes pour qu'ils s'accomplissent hors des usines.

ouvrir les bibliothèques les salles de ciné faire de la musique des ateliers d'écriture son potager garder ses petits enfants .la retraite dés 50 ans voilà ce qu'il faut inventer .
arrêtez de demander du boulot . demandons de l'argent point barre.

Il faut une retraite 1500e par foyer à partir de 50 ans.il y a en a des solutions dans la gestion de la durée du travail .Ils vont rallonger la durée hebdomadaire du travail ainsi que la retraite au même moment où le boulot se fait rare .ce sont des enfoirés voilà
"On dirait du Mélenchon. Sauf que Hollande, ce n’est pas tellement le Front de gauche. Montebourg ruse..."

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Bien vu Anne-So ! Sauf que Montebourg ne "ruse" pas, il se dégongle, c'est tout, ou bien alors il spécule sur ses chances d'obtenir un portefeuille ministériel dans un gouvernement socialo-machin bidule truc ?

Parce que sinon il aurait rejoint depuis longtemps Mélenchon au Parti de Gauche. Mais Mélenchon... quel ministère lui offrir à lui, en cas de victoire ? et l'accepterait-il seulement ? Même pas sûr... Bref, entre Mélenchon et Montebourg mon choix est fait.
papier d'anne sophie, l'éconaute gyrovague, comme toujours intéressant.
un truc me frappe, je cite : "La guerre n’étant pas une entreprise de tout repos, CMN a également investi le secteur très complémentaire des yachts. En temps de conflits on achète des vaisseaux, en temps de paix (ou de victoires électorales) des bateaux de luxe. A un million le mètre mieux vaut avoir quelques éconocroques. Et en temps de crise ? On n'achète ni l’un ni l’autre. C’est tout le problème."
il y a quelque chose de mal foutu là-dedans. ça marche seulement s'il y a des guerres ou des milliardaires. dans ce monde, certaines industries, et donc certains travailleurs ne vivent que parce qu'il y a des guerres et/ou des milliardaires. des gens qui luttent objectivement pour que cet état du monde dure. parce que c'est "grâce" à ça qu'ils bouffent.

ça me fait penser à la défense de l'emploi dans les usines nucléaires...

ça me fait penser au chantier naval ici. c'est THE industrie de l'île, et l'île vit beaucoup grâce au chantier naval. et a même beaucoup mieux vécu, du temps où toutes les industries liées existaient encore (par exemple les tréfileries, l'industrie textile, etc.). il y a eu quelques investissements (grâce à l'UE) mais pas assez (et de toute façon, les chantiers navals, en perte de vitesse due à la concurrence mondiale, indienne en particulier, vous connaissez bien en france). et il y a un sujet TABOU, donc tout le monde évite soigneusement la question : ce chantier naval est un pollueur terrible. je ne connais ni la technique ni la terminologie, mais entre les nettyoages de coques, les peintures, etc., TOUT va ... dans la mer. le chantier est juste à côté de la ville d'ermoupoli, les courants entraînent les métaux lourds sur la côté sud particulièrement touristique, vous devinez la suite. il y a eu des mesures, semble-t-il effarantes, mais elles se sont retrouvées sous la pile de dossiers, voire direct à la poubelle. mettre en cause le chantier pour cause de pollution très grave, c'est remettre en cause le principal fournisseur de travail de l'île (même s'ils n'ont pas été payés depuis août).
Chirac, Pasqua et Marchiani, ...
C'est un remake de "Le Bon, La Brute et le Truand" ?
Question existentielle, sont-ils dans le bon ordre ?

L'article est bien mais il manque une petite réponse, pourtant : ces fringuantes embarcations qu'on s'arrache à l'export, est-ce qu'il en ont refourgués aux grecs dans les - mettons - 5 dernières années ?
Parce que c'est sûr dire qu'on vend de couteux jouets à des émirs plein au as, ça passe, mais à des grecs aux poches trouées ...
Tous les candidats à l'élection présidentielle ou presque veulent "produire en France" mais aucun ne propose les moyens de vendre cette production française aux consommateurs (en France ou ailleurs).

Il y a bien des raisons pour lesquelles beaucoup d'usines ont quitté la France pour l'extrème orient ou l'Europe de l'Est. Il faudrait s'attaquer aux racines, aux causes de cet exode, non ? Et quels choix faire pour quelles contraintes ?
//Patrons voyous, il n’y a pas d’autres mots. Mais ce n’est pas nouveau. Voyez Le crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, un film de 1934. Au cinéma, on a envie de les tuer//

Et dans la vie, ce sont les employés de ces patrons voyous qui se tuent. Voir le nouveau et xième suicide à La Poste (et n’oublions pas l’AFPA, Renault, France Télécom etc.). On se suicide parce qu’on pense qu’on ne vaut rien, et c’est ce que les pervers patronaux à faire croire à leurs victimes.

Or, la semaine dernière, on a appris qu’une secrétaire avait envoyé son patron ad patres. Aux enquêteurs elle a dit : motif professionnel. Ben jusqu’ici, je n’ai lu aucun média s’interrogeant sur ces "motifs professionnels". Peur de donner de drôles d’idées à celles et ceux qui, pour l’instant, préfèrent la corde au revolver ?
Bien joliment écrit en effet.
On en viendrait presque à regretter le paragraphe d'accroche qui, pour être réussi, n'en est pas moins sur un ton très différent.

Autrement, et histoire de faire le lien avec la raison d'être du site, ça vaudrait le coup de s'appesantir sur la faible médiatisation de ce triste florilège, bien plus représentatif de la réalité que les gesticulations électoralistes autour de Photowatt et autres Lejaby (tristes situations aussi, mais elles mises en avant au nom de la propagande gouvernementale)
Article joliment écrit ! Et qui rend bien l'époque, entre peur de l'avenir, espoir de changement pour une vie meilleure, sans aucune idée de ce que sera demain et tout en sachant qu'il faudra se battre pour un avenir qui ne semble pas devoir être meilleur quoi qu'il arrive.

Ce moment où on se rend compte que c'est maintenant, qu'on va se jeter dans le vide avec seulement une corde accrochée à la cheville.

Demain sera triste et fatiguant, fait de désillusions et d'espoirs déçus, de combats, de victoires et de renoncements.
Demain sera un autre jour...
[quote=anne-sophie jacques]Et quelles sont les idées du patron*? Les mêmes que dans le livre Votez pour la démondialisation. Un constat : en trois ans on a perdu 900 usines. En dix ans 750 000 emplois industriels. Il n’y a plus d’industrie. Alors on va faire comme ceux qui se protègent. "Pas question de rester plus longtemps le bon élève de la classe libérale.
* Montebourg, dont le titre du livre va être rappelé.

Les mots en -isme ont ceci de fâcheux qu'ils induisent un dogmatisme s'accompagnant d'un refus violent de ce qui aiderait pourtant à accepter ce qu'ils proposent positivement. Ainsi le protectionnisme est-il l'insoutenable exagération d'une aussi juste que saine exigence: celle, pour chaque (union de) pays, de devoir protéger son économie; de même le libéralisme est-il, par refus de toute régulation, la caricaturale amputation de la liberté réduite ainsi à s'exercer sur le modèle du "renard dans le poulailler". Alors que, précisément, la liberté ne fait qu'un avec la loi, et protège par conséquent qui s'y ordonne: en matière économique comme en toute autre. Il n'y aurait donc rien à reprocher au propos cité de Montebourg s'il ne s'insérait dans un "projet" de "démondialisation" bâti sur une dogmatique confusion de celle-ci avec la globalisation. Confusion dogmatique pour raison politicienne plutôt que politique: comment, en effet, rallier sous sa bannière alliés, sympathisants, votants et militants, sans leur proposer un projet en rupture tranchée avec "les concurrents": dans les autres partis aussi bien que dans le sien propre ? Ce qui ne va pas chez lui sans un complémentaire opportunisme dont il aurait pu aussi se dispenser s'il avait veillé à se libérer de son dogmatisme antimondialiste. Certains de ses précurseurs en l'étiquette auraient pu lui montrer la voie qui ont rebaptisé leur option: altermondialisation. Allier ainsi alternative et internationalisation telle est en effet la formule à devoir bilatéralement opposer: aux globalisateurs d'un côté, et, de l'autre aux protecteurs-protectuteurs** de l'autre côté.

**Voir début de l'opuscule de Kant Qu'est-ce que les Lumières ?
Honeywell, ou Honeymoon dirait Guéant. Pour déclencher un buzz de fumée opaque ou improvisation totale?

Des perles plein l'article, mais un peu triste, ASJ n'a plus envie de rigoler? (miss little 2€ n'était pas du voyage, pas de photo d'elle, ou cachée?..)
ben euh fan fan il orthographise pas trop.
désolé de m'attacher à ce genre de détails, mais ça m'arrache un peu les yeux....

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