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Commentaires

Moïse, et son bâton qui n'était pas une épée, non mais !

La presse mondiale tend vers l'unanimité : Exodus, le dernier film en date de Ridley Scott, est une daube biblique hors catégorie, un sombre navet qui moisirait déjà dans les oubliettes hollywoodiennes si une poignée de pays arabes ne venaient pas de le censurer, décision qui va sans aucun doute donner dans ces contrées un petit coup de fouet au marché du dévédé pirate.

Derniers commentaires

Le pire dans cette bobine, c'est l'utilisation massive de la cavalerie (surement pour recycler des logiciels d'images de synthèses).
Les Égyptiens ne savaient pas monter à cheval...
Ils combattaient uniquement avec des chars, c'est pourtant clair !
La cavalerie est apparue chez les Romains, vers le IV siècle avant notre ère, uniquement comme complément des fantassins (soutenir et guider).
Il faut noter tout de suite que dans l'Antiquité - et ce sera vrai pour le Moyen Age - l'équitation des peuples sédentaires ne prit jamais une place importante, comme technique, dans leurs armées. Tout le monde sait, par exemple, que les Romains conquirent leur vaste Empire avec des légions de fantassins ; Empire qui, d'ailleurs, ne s'est jamais très étendu dans les steppes : ceci expliquant cela. L'équitation de ces peuples ne se développa que fort peu et dans la mesure seulement de leurs combats contre les cavaliers venus des steppes..
L'équitation des peuples sédentaires dans l'Antiquité

La cavalerie du Pharaon qui charge, à été pour moi un tel anachronisme à la vision de cette bobine, comparable à un remake d'Austerlitz avec les nouveaux chevaliers de la « Cavalerie blindée » avec des chars Leclerc.
« Cavalerie blindée »

* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Je pensais qu'il s'agissait d'un très vieux dessin d'Uderzo, dont un anonyme aurait changé le texte de la bulle qui me semblait bien éloigné de son lettrage.
Et puis voilà que ce dessin est authentifié par Uderzo lui-même.
Voir par là :

http://www.lefigaro.fr/culture/2015/01/09/03004-20150109ARTFIG00104-albert-uderzo-on-revient-a-l-epoque-gauloise.php

Le dessin est malhabile, mais il faut savoir qu'Uderzo ne peut plus vraiment dessiner, raison pour laquelle il a confié la réalisation de ses albums à un autre dessinateur, Didier Conrad.

Enfin bref, ce dessin est nul.
Eh, m'sieur K. !

C'est moi, ou le dessin d'Uderzo montrant un Asterix "vindicatif" me semble bien être un faux.
Quand on voit la richesse et l'expressivité du trait de celui montrant A et Obélix inclinés, les maladresses et erreurs de l'autre me semblent bien visibles.
Non ?
De toute façon il est plus que temps de rétablir la vérité. On nous a toujours menti sur Jésus, tout comme on nous a menti sur la disparition des dinosaures.
En réalité les dinosaures n'ont jamais disparus, ils ont simplement finit par atteindre à l'issu de leur évolution un niveau de conscience supérieur, à réaliser une ascension spirituelle où leur existence n'est devenue que pure énergie. Et Jésus était en réalité un vélociraptor, pas un humain :
http://www.rareresource.com/photos/dinosaur-gallery/Velociraptor_6001.jpg

De nombreuses personnes ont déjà compris la vérité et vénèrent désormais le vrai dieu, c'est à dire Raptor Jésus dont on peut trouver les preuves de son existence et de son retour sur Terre pour nous guider à travers des gravures jusqu'ici bien dissimulées par le Vatican et autres autorités religieuses manipulatrices :
http://i2.kym-cdn.com/entries/icons/original/000/000/059/Raportorjesus.jpg
http://mattstone.blogs.com/photos/christian_art_raptor/raptor-jesus-hugs.jpg
http://cloud-4.steampowered.com/ugc/1081138998651224701/1D44B0BBEB28FB129CACDCF889A3FDCB71833302/
Preuves car comment ces artistes pouvaient-ils connaître l'existence des dinosaures et encore moins peindre un vélociraptor il y a 2000 ans alors que nous ne savions rien d'eux ?

Comme eux, abandonnez ces fausses religions et convertissez vous à la vraie foi, gloire à Raptor Jésus :
https://www.youtube.com/watch?v=F_8eSOXB7z8

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

vérité biblique...vérité historique...la vérité pourrait se découper en rondelles et on ne m'en aurait rien dit ?
Et bien moi j’ai vu le film et j’ai bien aimé.
Les scénaristes veulent coller à la vérité biblique, ça en devient grotesque, et ils la savent, c’est ça qui est drôle.
Sans spoiler la fin (tout le monde la connait), la scène la plus drôle c’est Moïse et Ramsès qui se trouvent face à face pour un dernier duel [s]au sabre laser[/s] à l’épée, avant que le tsunami avec sa vague de 100 mètres (au doigt mouillé) ne leur tombe dessus … et ils survivent chacun de son coté, Moïse à gauche pour satisfaire la vérité biblique, Ramsès à droite pour satisfaire la vérité historique.
Mort de rire ! Comme devaient l’être les scénaristes en écrivant cette dernière scène. Et bien d’autres tout au long du film …
".....on pourrait s'en satisfaire si , au moins , les épisodes bibliques étaient fidèlement retranscrits....".......? Donc , pour toi , la bible dit vrai...?

"....l'accusation égyptienne est un tantinet ridicule mais ses fondements sont pertinents...." Ah bon , ils sont ridicules MAIS pertinents......

et , bien sur , c'est sur ce blog que l'on sait ce qui es ridicule......et pertinent....sur ce blog ou l'on juge de tres haut , de plus en plus haut , tellement haut qu'on en assume la contradiction du ridicule et de la pertinence avec ce dédain si particulier a asi .

salut D.S. , ça va la haut , les blogeurs....?
Les jours de morosité, je dirais bien :"prenez une dose de Korkos" ! Toujours aussi réjouissant et pétillant ces chroniques, grand merci !
Dans la manière qu'a le cinéma hollywoodien d'interpréter l'histoire de Moïse, qu'on pourrait résumer par "Moïse en Rambo", il y a deux éléments qui mériteraient d'être jugés chacun séparément. Il y a premièrement le passage d'un grand classique, riche en choses dites sur l'existence humaine, à quelque chose de très pauvre de ce point de vue, comme un produit d'usine. Mais il y a aussi une volonté de donner à cette histoire de Moïse le format d'une Iliade, épopée, histoire d'aventures, de remplacer le bâton de berger par quelque chose comme une mitraillette, bazooka, épée. Une raison pour laquelle les films sur Moïse risquent de ne pas plaire s'ils sont trop fidèles à son histoire dans sa version originale, est que ce peuvent difficilement être des films d'aventure. Il y a juste un peuple qui suit, assez passivement, un berger : on risque de s'ennuyer, et les effets spéciaux, qui sont la dernière chose d'où peut venir le spectacle, s'il n'y a pas d'aventures, risquent de ne pas suffire pour que le film ne soit pas ennuyeux. C'est l'effet que pourrait faire la version avec Charlton Heston. Si parmi les films avec cet acteur, on préfère souvent Ben-Hur à celui sur Moïse, c'est peut-être parce qu'on préfère un film d'aventures... Le fait que le public préfère un film d'aventures, à un film où on assiste à un peuple suivant passivement un berger, est ensuite quelque chose qui n'est pas forcément embêtant. Contrairement au côté pauvre en contenu de bien des films hollywoodiens...
Heu. .... Ma question est peut être un peu décalé je n ’ est vue sur aucune st?le égyptienne d'esclave ... Des paysans proche de cerf mais rien qui prouve un esclavage de masse . Pourquoi n'y en a t’il aucune trace dans l'histoire égyptienne ?
Toujours un plaisir ce Carlin.
Ce fut vers Pi-ha’hirot, près de la mer des Algues, que les Égyptiens atteignirent les Hébreux. Les tribus étaient campées sur le rivage, et, quand le peuple vit étinceler au soleil le char d’or de Pharaon suivi de ses chars de guerre et de son armée, il poussa une immense clameur d’épouvante, et se mit à maudire Mosché qui l’avait entraîné à sa perte.

En effet, la situation était désespérée.

Devant les Hébreux, le front de la bataille ; derrière, la mer profonde.

Les femmes se roulaient à terre, déchiraient leurs habits, s’arrachant les cheveux, se meurtrissant le sein. « Que ne nous laissais-tu en Égypte ? la servitude vaut encore mieux que la mort, et tu nous as emmenés au désert pour y périr :

avais-tu donc peur de nous voir manquer de sépulcres ? » Ainsi vociféraient les multitudes furieuses contre Mosché, toujours impassible : les plus courageux se jetaient sur leurs orales et se préparaient à la défense ; mais la confusion était horrible et les chars de guerre, en se lançant à travers cette masse compacte, devaient y faire d’affreux ravages.

Mosché étendit son bâton sur la mer après avoir invoqué l’éternel ; et alors eut lieu un prodige que nul hiéroglyphite n’eût pu contrefaire. Il se leva un vent d’orient d’une violence extraordinaire, qui creusa l’eau de la mer des Algues comme le soc d’une charrue gigantesque, rejetant à droite et à gauche des montagnes salées couronnées de crêtes d’écume. Séparées par l’impétuosité de ce souffle irrésistible qui eût balayé les Pyramides comme des grains de poussière, les eaux se dressaient en murailles liquides et laissaient libre entre elles un large chemin où l’on pouvait passer à pied sec ; à travers leur transparence, comme derrière un verre épais, on voyait les monstres marins se tordre, épouvantés d’être surpris par le jour dans les mystères de l’abîme.

Les tribus se précipitèrent par cette issue miraculeuse, torrent humain coulant à travers deux rives escarpées d’eau verte. L’innombrable fourmilière tachait de deux millions de points noirs le fond livide du gouffre, et imprimait ses pieds sur la vase que raie seul le ventre des léviathans. Et le vent terrible soufflait toujours passant par- dessus la tête des Hébreux, qu’il eût couchés comme des épis, et retenant par sa pression les vagues amoncelées et rugissantes. C’était la respiration de l’éternel qui séparait en deux la mer !

Effrayés de ce miracle, les Égyptiens hésitaient à poursuivre les Hébreux ; mais Pharaon, avec son courage altier que rien ne pouvait abattre, poussa ses chevaux qui se cabraient et se renversaient sur le timon, les fouaillant à tour de bras de son fouet à double lanière, les yeux pleins de sang, l’écume aux lèvres et rugissant comme un lion dont la proie s’échappe ! il les détermina enfin à entrer dans cette voie si étrangement ouverte !

Les six cents chars suivirent : les derniers Israélites, parmi lesquels se trouvaient Poëri, Ra’hel et Thamar, se crurent perdus, voyant l’ennemi prendre le même chemin qu’eux ; mais, lorsque les Égyptiens furent bien engagés, Mosché fit un signe : les roues des chars se détachèrent, et ce fut une horrible confusion de chevaux, de guerriers, se heurtant et s’entrechoquant ; puis les montagnes d’eau miraculeusement suspendues s’écroulèrent, et la mer se referma, roulant dans des tourbillons d’écume hommes, bêtes, chars, comme des pailles saisies par un remous au courant d’un fleuve.

A suivre dans le roman de la momie T. Gautier chapitreXVII
Et pourquoi une épée en métal et pas une épée laser? Moïse, Minable! :p :D
Quand on pense qu'ils n'avaient qu'à changer les noms et dire que toute ressemblance avec une histoire ou des gens ayant existé est fortuite, pour qu'aucun pays ne puisse présenter de tels arguments de censure.
Pour l'industrie cinématographique ces trois pays ne pèsent pas lourd.
Si on se sent obligé d'aller voir le film pour se faire une opinion, n'est-ce pas une sorte de promo qu'on nous sert avec ces histoires d'interdictions? Si oui, ce n'est pas gentil de jeter de l'huile sur un feu dont la flamme est éternellement ranimée par des tas de soldats divers et variés.
Des films sont interdits dans des pays, pour des raisons de moeurs, de subversion culturelle, on n'en parle pas tant. D'ou vient ce besoin de relayer? (je ne parle pas cette chronique sur @si :-), je parle de la presse)
La motivation de l'info est une intrigue pour moi: est-ce pour s'offusquer que la célébrité n'ouvre pas toutes les portes, ou vraiment on se préoccupe de la liberté d'expression et c'est la révélation du siècle qu'elle n'existe pas dans ces pays?
Salut m'sieur K.

Je me permets, parce que ce n'est pas clair dans la kro : as-tu vu le film ?
Moi pas encore.

Qu'une fiction prenne des libertés avec la fiction, perso, ça ne me dérange pas...
Le spectacle est-il bon ?
Non ? Ah, merde.
Oui ? Tant mieux.

Ce même Ridley Scott, si l'on ne prend comme argument qu'un respect à la lettre d'un original, aurait alors pondu la pire des adaptations de P. K. Dick.
Or, si l'on prend le résultat, Blade Runner est quand même un chef-d'œuvre, non ?
Sympa le one man show sur les 10 commandements ;)

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