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Mille migrants sur un caillou du Pacifique

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" L'avenir n'est plus ce qu'il était "

Il ne faut pas savoir ce qu'est l'émigration pour écrire ce que vous écrivez ! ( la génération précedente de ma famille a connu ça) c'est toujours , TOUJOURS un déchirement et il demande un effort d'acculturation une fois arrivé au pays d’accueil qui(...)

Je dirai même que l'avenir est derrière nous!

Un futur que nous allons écrire au passé.

Derniers commentaires

Surtout, félicitations au journaliste français, qui a pris pas mal de risques. De relater ça, Schneidermann, fais que vous êtes au top, mais je m'en doutais. Un abonné du Pacifique. 

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C'est pas Nauru mais c'est pas loin, c'est pas de la photo mais plutôt du dessin animé, c'est pas hier mais ça n'a que 3 ans...Tout le monde (DS compris) devrait voir ça: https://www.99.media/fr/au-bout-du-fil/

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Sur les conditions de vie à Nauru, dont les habitants sont passés de l'opulence à la dégringolade (mais relative), lire le livre de 2008 http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Nauru__l___le_d__vast__e-9782707164315.html

La solution : Elle vient de Claude Juncker. Rien de moins que la création de 10 millions d'emplois.

Pas un de plus, pas un de moins. Au Luxembourg, on ne badine pas avec les chiffres.

La solution est le partage du travail, on le sait, on a un peu commencé à le faire ; pour l'Europe à la démographie poussive, les migrants font partie de la solution et pas du problème, et le monde a d'ailleurs connu des phases où les migrations étaient bien plus importantes. 

Quant aux causes, ce n'est pas tant le capitalisme financier qui est le principal facteur que la situation politique (Syrie, Somalie, Soudan), à laquelle s'ajoute la crise climatique en cours. Donc on doit faire face, et le discours "il faut faire en sorte qu'ils restent chez eux" est un leurre. Bien sûr qu'il faut parallèlement pousser à changer les règles du commerce international, et lutter contre l'évasion fiscale, mais ce n'est pas le fond du problème ici.


L'Allemagne de Merkel l'a compris un peu, comme d'autres pays du Nord (Suède, Finlande), même si l'extrême-droite y progresse aussi, on peut dire qu'ils sont bien en avance sur nous, où une partie de la gauche persiste à dire "c'est l'UE qui est coupable".

Il ne faut pas savoir ce qu'est l'émigration pour écrire ce que vous écrivez ! ( la génération précedente de ma famille a connu ça) c'est toujours , TOUJOURS un déchirement et il demande un effort d'acculturation une fois arrivé au pays d’accueil qui en est encore un autre. Et le rejet possible de cette acculturation provoque encore de la souffrance. Ces gens décrits dans ce reportage ne souffrent apparament pas de conditions MATÉRIELLES difficiles , mais d'autre chose ... du sentiment d'inutilité et pire.


Que l'immigration soit une solution pour des pays ou la population baisse , pour quelque raison , peut être (et encore) , mais l'émigration des population n'est jamais , JAMAIS la solution souhaitable pour les population concernée... sauf pour NAURU si elle disparait sous les flots.


Agir sur les causes de l'émigration quand ces causes peuvent dépendre de nous est la meilleure option pour quiconque se soucie vraiment de ce que veulent ces gens , c'est a dire un avenir digne.

Les troubles dans les pays d'origines sont multifactoriels , mais le commerce international n'y est pas pour rien ( l'agriculture vivrière est la première victime) . La France n'a pas connu d'émigration massive au XIX siecle comme l'Europe l'a connue , transition démographique et révolution industrielle plus lente obligent.

Les traités européens favorisant la libre concurrence induisent les phénomèmes de migration.... ainsi que notre politique étrangère ( cherchez l'interview de Pierre Juillet au sénat en 2016 au sujet de la crise syrienne et de la politique gazière) avons nous correctement agis au mali , en Libye et en Syrie ?

Je ne dis pas que nous sommes les seuls fautifs ( Bachar el assad peut avoir interet a une émigration d'une parie de sa population) , mais agissons sur les causes dont nous sommes a l'origine.

Ensuite l’accueil pour donner un avenir .....mais cela est un autre débat.

L’Australie doit elle donner un avenir a un migrant Iranien ? et lequel ? surtout quel avenir peut on demander de mettre en place a l'Australie (ou autre pays) pour quels migrants ou réfugiés ?

Les réponses "humanistes" sont certainement variés et contingentes (causes des mouvements de populations , géographie et histoire).

On n'a pas la même vision, sans nier le déchirement de toute migration (y compris intérieure, dans son propre pays), j'adopte un point de vue cosmopolitique. 

Ne pas refuser le monde tel qu'il est : le monde est migrationS, depuis toujours. ça ne veut pas dire qu'on souhaite à toute population de migrer.


En Libye je ne suis pas sûr qu'on (les occidentaux ; quoi qu'il faudrait distinguer : OTAN, qui est une organisation collégiale, UE, également une pluralité de gouvernements, ou la France) ait favorisé les départs plus que ne l'aurait fait Kaddhafi avec la guerre civile qu'il avait enclenchée.

 

En Syrie, je suis c'est vrai plutôt convaincu que c'est le régime qui a le plus provoqué l'exil de sa population donc la crise des réfugiés, soutenu par Iran et Russie (qu'arrangent d'ailleurs les succès de l'extrême-droite en contrecoup en Europe). 


Au Mali, je m'interroge, sans avoir de certitude : du reste ce n'est pas le Mali le foyer principal en Afrique et les causes y sont multiples https://www.jeuneafrique.com/335208/societe/carte-se-situent-camps-de-refugies-afrique/


Agir sur les causes c'est finalement plus un voeu pieux à la Tartuffe pour moi si ça veut dire "arrêtons les ventes d'armes" et "changeons les règles du commerce" car on sait vous et moi qu'on ne va pas le faire comme ça avant des décennies - et au passage, c'est la raison pour laquelle le cadre collectif européen est indispensable, même si c'est l'imparfaite UE. Il s'agirait plutôt de l'améliorer que de s'en débarrasser.

La guerre civile que Khadafi avait déclenchée...??!!?!

Je me souviens  d'infos plusieurs fois et mois auparavant dans lesquelles on annonçaient, l'interception de bandes armées aux frontières de la Libye et des "vitupérations" (présentées comme telles) de Khadafi contre ceux qui cherchaient à infiltrer des mercenaires dans le but d'un coup d’État en Libye.

Quand les troubles ont commencés, je n'ai pas été surpris.

Je vois mal comment un Gouvernement peut objectivement déclencher une guerre civile. Un Gouvernement rétabli l'ordre contre les rébellions. Point.

Ce qu'a fait entre autres la France avec les Zaddistes, et les moyens mis en œuvre sont toujours relatif à la menace. Les zaddistes auraient été armés et auraient été soutenus par des mercenaires (Forces Spéciales de pays étrangers - ne nous voilons pas la face), ce ne sont pas seulement les gendarmes qui seraient intervenus.

Intervention technique sans parti pris.


Je crois que vous avez tort de vous opposer, vous et kawouede, il faut évidemment faire les deux, accueillir dignement et remédier à l'origine de ces exodes. "Nous" y sommes, évidemment, pour beaucoup, directement et indirectement.


L'urgence est bien sûr d'accueillir, c'est du simple bon sens, il est trop tard pour empêcher de partir ceux qui arrivent. Mais bien sûr, il faut travailler avec eux sur les motifs de leur exil, et sur comment y remédier. 


Il y a toujours eu d'étonnants voyageurs, qui partent parce qu'ils aiment ça. Il y en a peu pourtant, comparés à ceux qui partent poussés par la misère, la guerre, et tout simplement l'absence d'espoir, d'avenir. 


"Nous" sommes en train de nous déshonorer, et une île pour éviter barbelés et miradors est un piètre masque. Que dirons-nous plus tard? "On ne savait pas" (mon oeil!), "On ne se rendait pas compte" (mmmmouais), "On était impuissants" (vraiment?)... ?

Nous sommes confrontés à notre impuissance et à notre veulerie d'avoir laisser prospérer, ayant foi en l'avenir (mon cul!), tous les ingrédients de l'impasse. 

Nous mangeons chaud, très chaud, mais moins que ceux qui en crèvent.

Sur France Culture nous parlons universalisme sans produire, sans émettre les mots-clés:  fins des profits et des profiteurs, éradication du libéralisme...

Le reste risque se faire dans le sang.



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