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Commentaires

Mélenchon et la "petite cervelle" des journalistes

Dans la corporation des journalistes, Jean-Luc Mélenchon ne s'attaque pas seulement aux Princes et aux Princesses (Chabot, etc) mais aussi aux débutants.

Derniers commentaires

Pour Mélenchon, Chabot n'est plus une perruche.
Quel faux-cul ! Il ne pense tout de même pas qu'on puisse penser qu'il ne pense plus ce que tout le monde pense.
eh bien, après avoir été abreuvé jusqu'à plus soif de la dorénavant célèbre séquence, il est bon de pouvoir en revoir la fin... et la suite !, vues d'un autre angle.
Un an après, dommage.

http://www.alexis-corbiere.com/
Voici un lien vers une nouvelle vidéo (cachée?) qui montre la séquence de Mélenchon et les "petites cervelles" sous un autre angle et non coupée. ça change tout!
Manipulation des médias?
En attend l'éclairage d'asi sur cette affaire, voici une note intéressante d'Alexis Corbière
Dans fin de concession de Pierre Carles, à propos de David Pujadas interviewant Xavier Mathieu de Continental...
Déjà donné sur l'autre forum par mozinor, le lien [s]du tribunal[/s] du grand journal d'hier soir avec les explications de Mélenchon (partie 1).
Je me répète, mais oui le denommé Felix Briaud le fameux « journaliste en formation », qui cherche noise à Mélenchon, n’est pas un innocent, il n’en est pas du tout à son coup d’essai, il était bien connu à Tolbiac pour ses attaques violentes anti militants, mi réac, mi machiste, toujours grossier et agressif, enquêtez donc de ce côté aussi… T'as tout faux mr Schneidermann ! Qu'aurait écrit Bourdieu sur cet épisode imbécile ! L'émetteur ne jouit d'aucun privilège. Pourquoi cette réaction " corporatiste " mr Schneidermann ? Les journalistes auraient ils une légimité de facto ? Ben, je crois que poser cette question, c'est y répondre, jai l'impression.
oui mais le denommé Felix Briaud le fameux « journaliste en formation », qui cherche noise à Mélenchon, n’est pas un innocent, il n’en est pas du tout à son coup d’essai, il était bien connu à Tolbiac pour ses attaques violentes anti militants, mi réac, mi machiste, toujours grossier et agressif, enquêtez donc de ce côté aussi…
"Dati et sa voiture de fonction" : quel rapport avec les thèmes d'Arret sur images ?
En donnant deux explications à la non publication , Briaud en fait n'en donne qu'une : il n'a pas eu le temps de poluer la campagne du deuxieme tour , ce qui amene a se demander pourquoi il prends aujoud'hui le temps de ne poluer que ses etudes : le jounalisme ce n'est pas faire le" buzz ";un peu serpent et un peu hyene ..
Serait il possible d'éviter de voir ce jeune étudiant sur un quelconque plateau d'@SI, sous pretexte d'avoir buzzé ?

Merci Beaucoup
A mon avis Jean-Luc Mélenchon a explosé sous le coup de l'émotion, sans doute que le sujet de la prostitution lui est trop délicat. Mais c'est lui qui a démarré là-dessus, il ne peut pas reprocher au journaliste d'avoir rebondi sur ses propres propos.
Sauf votre respect, vous êtes passé à coté.

Jean-Luc Mélanchon propose clairement un sujet au jeune journaliste (pourquoi deux jours après le résultat des élections , Le Parisien et quatre ou cinq radios
grand public font-ils leur titres sur la fermeture des maisons closes?). Les maisons closes ne sont donc pas le sujet.
Il commence même à le développer. C'est Félix Briaud qui insiste sur sur l'autre aspect (on dirait etc...). et qui y revient malgré le rappel de Jean-Luc Mélanchon comme quoi ce n'est pas le sujet.
La dérive est entièrement due à l'insistance de l'interviewer qui prétend avoir été entrainé sur le terrain de la prostitution. Effectivement ,on peut déjà deviner un futur interviewer de grande classe.
Mal placé
A mettre en fait en bas de la chronique de Daniel Scneidermann
Comme on parle de la forme et non du fond du propos, le contexte est super important.

Or, on ne sait pas pourquoi Mélenchon réagit comme cela. Le début de la vidéo a été coupée.

Il y a plein de façon d'aborder un homme politique. On peut plus ou moins le provoquer. Comment Felix Briaud a -'il abordé Mélenchon ?

Personne pour répondre ? Normal, nous polémiquons sur un document dont nous n'avons pas l'intégralité.

Donc, toutes petites cervelles que nous sommes, nous faisons le jeu d'un journaliste qui a choisi de ne pas montrer les provocations (volontaires ou involontaires) qui ont abouti à la colère de l'homme politique, afin de la mettre en scène.

Cette manière de faire un scoop pour le scoop ne reflète pas ce que devrait être le travail d'un journaliste politique. Felix Briaud dit avoir réfléchi longtemps avant de publier cette vidéo. Peut-être réfléchissait-il à son avenir politique. Il est maintenant tout tracé.

Rétrospectivement, chez Chabot, on savait comment ça avait commencé. On voit la colère de Mélenchon monter face au refus de la journaliste (à tort ou a raison) de lui donner la parole. On le comprend, le débat tourne rapidement aux petites répliques envoyés par les intervenants trop nombreux sur le plateau. Cette situation énerve Mélenchon, ce qui provoque le "Allez au diable !"...

Dans la vidéo de Félix Briaud, il n'y a rien que de la polémique, sans analyse. Il est étudiant en quoi déjà ?

PS : Trop c'est trop Je me suis ré-abonné pour participer au forum
J'aurai réagi comme Mélenchon! aller lui chercher des poux sur la tête en l'embarquant dans un débat sur la prostitution, sous prétexte que ça intéresse les "GENS", en pleine manif politique entre les deux tours et à la manière d'un roquet lui mordillant les chevilles, fallait le faire!
Belle séance de travaux pratiques pour cet étudiant en journalisme.
Gageons que ce futur journaliste retiendra la leçon pour ne pas devenir un nouvel Aphatie...
La fable du très très mauvais casting.
Comment ne pas comprendre l'énervement de Mélenchon ? Un jeune journaliste bien formaté a la chance de lui poser des questions.
Mélenchon était là pour défendre ses idées et le journaliste, cherchant un pseudo scoop, l'entreprend sur les maisons closes.
Cherchez l'erreur !
Mélenchon ne pratique pas la langue de bois et s'exprime librement au risque de se mettre une proffession à dos.
Souvenez-vous, il y a peu, on parlait du journalisme de révérence.
A la place du journaliste, j'aurais eu honte de mon interview et ne l'aurait certainement pas mis en ligne.
On aurait vu mes limites à interroger un homme politique de stature : "Ouin, ouin, vous avez été agressif !"
Hou là là Monsieur Mélenchon a répondu sur un ton agacé à un étudiant en journalisme.
Il faut le montrer, le dénoncer c'est scandaleux.! Que fait Reporters sans frontières ?
Depuis quelques jours j'étais moi aussi agacée par l'abattage médiatique sur la réouverture des maisons closes : Marronnier en fleurs.
Sur le fond, ASI et d'autres sont bien indispensables pour nous aider à décrypter les petites et les grandes manipulations médiatiques.
Mais sur la forme: le contexte de l'interview, l'insistance du journaliste cela explique quelques propos un peu vifs.
La leçon de Mélenchon sera très utile je l'espère à cet étudiant.
Celui-ci est tout de même à l'école de Journalisme de Sciences-po. Il est habitué à plus dur que ça, je l'espère.
Depuis quelques années le recrutement s'est élargi et la bourgeoisie parisienne n'est plus aussi influente dans cette école. Au sein des cours on se castagne pas mal, à ce qu'on m'en raconte .
Je peux témoigner que mes proches étudiants dans cette école sont assez résistants pour supporter de se faire parfois "un peu remonter les bretelles".
Quant aux autres les misérables ..
Dur d'être remis à sa place Hein les petites cervelles qui s'la pètent*

Il vous reste vos grosses têtes pour les ranger à l'intérieur et vos chevilles qui enflent pour porter le tout

flic, flic, flic... c'est le bruit que vous faites en parlant

Merci à @ S I d'avoir ouvert le débat



* (Ré) écoutez Didier Super
Même s'il a ses raisons pour ne pas vouloir parler du sujet, ce qui est effarant dans la réaction de Mélenchon est son manque de respect.

L'étudiant pose des questions sur un sujet important (lorsqu'il dit que les prostituées sont dans les bois, il met aussi en avant un problème social). Et c'est Mélenchon qui aborde le sujet en premier. Ce dernier paraît comme sur la défensive.

Mais plus que le fond, c'est la forme qui choque. Qu'on soit d'accord ou pas, l'insulte n'est jamais une solution. C'est bien pour cela qu'il y a le débat.
Bonjour,

J'ai le sentiment que c'est la position de DS qui est la plus intéressante car caractéristique du journaliste 2.0. Internet aujourd'hui -- et surtout demain -- déboulonne le journaliste de son statut social car il abolit la séparation : que reste-t-il de la caste journalistique lorsque je peux interpeler l'homme politique directement sur tweeter ?

Notre jeune apprenti -Briaud- est donc, dans le cadre de sa formation, placé devant une alternative : Première option, il essaye de se faire sa place au Soleil et se rêve en Pujadas et consorts. Ne pas voir ici une critique poujadiste, il y a bien sûr d'excellents journalistes "institutionnels". Seconde possibilité, il prend son parti de l'évolution de la chaîne informationnelle et accepte la nouvelle précarité de classe que suppose de se retrouver à égale distance du citoyen et du pouvoir (politique, économique, culturel, etc.). Il sera alors médiateur d'information, plus libre peut-être, moins "installé", sûrement.

@SI a clairement fait le choix de la seconde voie, Mélanchon fustige dans cette séquence la première. J'imagine que Briaud est un garçon intelligent, son parcours académique semble en être une indication. J'espère très sincèrement qu'il aura vu dans cette passe d'arme, une fois passée la phase normale de la frustration et de la colère, un appel à la révolte plus qu'un encouragement à un réflexe corporatiste qui n'a plus lieu d'être.

Peut-être pourriez vous l'inviter pour tirer la chose au clair, j'aimerais bien savoir ce qu'à dans la tête l'élite journalistique en gestation.
Je ne conclus rien, je constate : en écoutant la vidéo au casque, à la seconde 26, au moment où Félix Briaud répond « En tout cas, on dirait que ça intéresse les gens, la réouverture des maisons closes », le ton de sa voix, pour moi, montre qu'il rigole sur la fin de cette phrase, du moins il me donne l'impression de ne pas prendre lui-même sa question au sérieux.

Sur le fond, si on prend la première partie de cette phrase, « En tout cas, on dirait que ça intéresse les gens »

- « En tout cas » : de toutes façons, c'est comme ça ?
- « on dirait » : on, mais qui ça on ? On dirait ? Ça c'est un fait avéré, indiscutable ? Quelles études ? Des sources ?
- « ça intéresse les gens » : quels gens, les lecteurs du journal Le Parisien, les gens en général, qui ? Qu'est-ce qui les intéresse ? Les conditions de vie inhumaines réservées aux prostituées ? Les réseaux mafieux ?

Quelqu'un aurait-il le verbatim de cet article du Parisien ? Que disait-il au juste cet article, au-delà du titre ? Posait-il de vraies questions de fond ?
En tout cas ça me fait plaisir d'être d'accord avec à la fois David Abiker, avec Daniel Schneiderman et Gilles Klein, qui sont tout sauf des avocats des dérives journalistiques.
Je suis d'accord avec la critique que fait Mélenchon des médias, mais horripilé que Mélenchon puisse se "faire" un étudiant qui ose lui porter la contradiction.
Dommage, j'adore le lire d'habitude sur son blog, et l'écouter dans les émissions où on le laisse construire ses réflexions.

Mélenchon avec son orgueil et ses certitudes, s'enfonce sur son blog avec le post de ce matin ("réflexe pavlovien", "manipulation," "vulgaire provocateur du type de celui qui a abusé de ma disponibilité"...)
Moi, ce que je vois, c'est qu'avec Mélenchon au pouvoir, le sort des femmes serait en de mauvaise mains. La prostitution, les maisons closes, c'est un sujet ! Vous avez remarqué comment il en parle ? La prostitution, pour lui, ce n'est pas important ? C'est contraire à sa dignité d'en parler ?
Pfou !!!!!!! le gros macho ! Et puis il est vieux, et puis il est au pouvoir depuis des siècles : Bon sang, j'ai 48 ans et je vois toujours les mêmes têtes : affrétons un charter, mettons tous les éléphants de droite et de gauche dedans et krachons le dans l'océan !

mort au white old male power !
Il serait quand même temps que cette profession "dans son ensemble" (je sais je sais il y en a un sur dix mille qui ne mérite pas ça) se rende compte qu'une partie de la population commence sérieusement à la haïr car elle est de fait un des soutiens majeurs aux pourris qui nous gouvernent.
JLM ne fait là que porter la parole de tous ces gens en en ce sens je pense qu'il est encore beaucoup trop diplomate. Il y a des coups de pied au c.. qui se perdent depuis trop longtemps pour continuer à additionner les mauvais points sans rien faire. Maintenant est venu le temps des coups bas. Il faut donc frapper le premier et réfléchir ensuite, c'est une question de survie.
Eh oui, la gauche "sud-américaine" est à nos portes.

5,84 % aux élections régionales pour un parti qui a été créé il y a quelques années à peine, qui a réussi déjà à phagocyter le Parti Communiste mourant et récupérer sa précieuse infrastructure sur le terrain, et à enfoncer la tête sous l'eau du NPA. Avec à sa tête le meilleur stratège socialiste.

Grand danger pour l'ordre établi par Sciences Po.

C'est vrai que Melenchon n'aurait pas dû s'énerver et être ainsi méprisant, que le problème de la prostitution est un sujet brûlant car il concerne des milliers de femmes exploitées d'une façon ignoble. Mais les ressorts de l'affaire ne sont pas celles-là.

Moi non plus, quand on attaque ma "corporation", je ne suis pas contente, mais je me dis que même chez nous, personne n'est parfait. Et qu'une volée de bois vert ne fait pas de mal parfois.

Toutefois si mon idole David Abiker n'est pas content, c'est qu'il doit avoir raison :-))))))
Désolé à tous les partisans de Mélenchon, mais comme je l'ai dis en commentaires chez Guy, on ne peut ni être d'accord avec la forme (méprisante au possible, manipulatrice...) ni avec le fond (ce n'était certainement pas le sujet à traiter par le mépris). Il est d'ailleurs intéressant que Mélenchon s'est plus intéressé à la burqa qu'à la prostitution. Les deux sont un problème des femmes* et il y a certainement plus de prostituées en France que de porteuse de burqa dans toutes l'union européenne... Qui s'occupe des choses mineures dans cette histoire?

* oui je sais, il y a aussi une prostitution masculine
On peut ne pas partager le ton, la violence du propos
mais sur le fond si je suis un lecteur assidu d'Arrêt sur image
c'est bien parce je partage le constat avec M. Mélanchon
La presse nous abreuve de niaiserie en évitant ce qui est important
Distraire ou émouvoir plutôt que d'informer.
Et bien sur l'argument imparable, systématique : La défense de liberté des journaliste.
C' est bien facile, elle interdit toute critique
attention les bordel intéressent des gens, pourquoi ne pas en parler ???
les porno , les cerfs volants et le café moulu aussi
Comment ça Mélanchon se permet de critiquer le métier????
mais qui est il pour se le permettre ! ! !

Conclusion ce métier (journaliste) est au niveau de notre classe politique, mis à part quelques exceptions
dont fait peut être parti M. Mélanchon
Le débat sur les maisons closes existe.
Il n'est pas simple.
Il n'est pas indigne.
Il n'est pas indigne, surtout, de décisions politiques.

Et le prétendu argument de Mélenchon " personne n'est jamais venu lui parler de ça ..." est absolument irrecevable. IL n'est pas, à titre personnel la mesure de ce qui vaut le coup d'être discuté ou pas. Et je suis certains qu'on lui a parlé des centaine de fois de passe-droits pour ceci ou cela : le passe-droit ne va pas pour autant être au cœur de son programme.

Et puis "les putes du fond de la rue", et leurs clients, ce sont des gens, comme lui, comme moi, comme tout le monde.

En disant cela je ne cherche pas à prendre la défense de l'étudiant journaliste : je n'ai pas à le défendre, je ne pense rien de lui et pour tout dire je me contrefous de lui, de sa personnalité, de ses ambitions personnelles ...
Toutefois, à ceux qui ici lui reprochent de s'accrocher à sa question tant qu'il n'a pas reçu de réponse, je dis mon étonnement ( et indépendamment de la question elle-même) : sur les forums d'@si on entend plus souvent le regret de voir des journalistes trop enclins à ne poser que les questions autorisées, trop d'accord pour passer à la question suivante quand le politique interrogé refuse de répondre.

Pour ce qui est de Mélenchon : son attitude ici (le niveau de langue, le tutoiement, le "je suis au-dessus de tout ça" ) ou "casse-toi pauv'con" ou "descends me le dire en face" c'est pas si éloigné, c'est pareil. Sauf que ça m'est encore plus insupportable.
De Sarko je savais d'avance que je ne pouvais rien attendre, rien espérer.
De lui, je le sais, maintenant.

C'est bien, on en apprend tous les jours.
Moi j'adore . Qu'il s'en prennent plein la G... le morveux de journaliste
avec sa réparti de petit bourge du 16e !! Va y Jean Luc , une droite
euh un uppercute gauche , le lance flamme , le bazzoka , la Kalachnikov ,
les orgues de Staline !!!!
Melenchon tient un discours super cohérent, et le "journaliste" se comporte réellement comme un faux candide, de l'école fogiel, comme dit plus haut, un vrai provocateur.
et je donne encore 1000 fois raison à Mélenchon et à la conclusion qu'il donne.
Il s'agit bien d'un étudiant abreuvé d'idées préconçues- les mêmes que dans les écoles de commerce, finalement-, préparé à remplacer un jour pujadas ou pernault : et pour se montrer digne du poste, rien de tel que se faire un gauchiste, non ?

toutenbateau
Bof, si on ouvre une maison close, alors elle n'est plus close, donc ça vaut pas le coup.
Lu sur un forum de Rue 89 :

"Demain sur France Culture, il y a justement un "débat" en direct du Salon du livre sur le thème
"Faut –il rouvrir les maisons closes ?"
Et justement le directeur de la radio de service public France Culture est également directeur de l'École de journalisme de Sciences Po
(un de ces cumuls privé/public typique de notre époque pourrie).
Comme quoi, Melenchon met le doigt sur un vrai gros problème des médias.
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/grain/fich... "
voilà comment il l'a cherché aussi, vous avez vu comme il insiste lourdement? Je trouve que mélenchon y va plutôt progressivement :)

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Interview très intéressante de JLM datant de janvier 2010 [www.intox2007.info]

Concernant le sujet de ce forum :

''C'est facile de manipuler un journaliste. Il vient, il vous tend un micro, vous voulez pas répondre. Ne dites surtout pas "je veux pas répondre". Non, il ne faut pas faire ça, il faut être transparent, on est dans une société de névrose, il faut être transparent. Je rentre dans le détail, autant que la technique soit connue. Bon, comment on fait. Faut surtout pas lui dire
sinon vous êtes mort. Donc il faut faire une phrase longue, très longue, avec le verbe à la fin. Donc il peut pas couper, ni quand il enregistre, ni quand il filme. Donc il va jeter Jusqu'au moment où vous allez mettre les quatre mots. Si vous avez bien fait votre affaire, que vous avez fait vos phrases longues, il en peut plus Donc vous attendez le moment d'ébullition, et quand vous voyez qu'il n'en peut plus vous glissez quatre mots. Et hop, l'affaire est dans le sac. La deuxième technique consiste à mentir Soit vous donnez avec votre visage des indications que vous vous foutez de sa gueule, et dans ce cas la, il ne va pas vérifier il jette. Soit il gobe et dans ce cas vous avez l'ineffable plaisir de voir quelqu'un répéter une connerie plus grosse que lui.''

Terrifiant non ? Sur l'affaire Chabot Peillon son avis est simple, Chabot est une vache sacrée qu'il faut contourner dans la rue. Face à ce genre de cas, il pense qu'il faut pousser à la déconsidération , avec de l'humour et des blagues (ce qu'il fait lors de son grand jury avec Mougeotte et Apathie). Pour lui Peillon a retourné le spectacle, il pense que ça été efficace et que cette lutte est symbolique. Surtout que les médias se sont placés dans un sale rôle. Avec mécanisme d'auto-censure vis à vis des pouvoirs en place et des idées devenues molles avec des mots creux qui servent de totem. Il nous a expliqué avoir relu des notes des années 80, quand le club de l'horloge a introduit le vocabulaire creux des néo-cons US dans la tête de la droite française. A cette époque la droite se demandait comme elle avait perdu contre la gauche, après avoir effrayé les gens en annonçant les chars russes sur la place de la concorde et expliqué que la gauche prendrait leur frigo (...) Mitterand n'a pas fini de souffrir ils sauteront sur son cadavre pendant 100 ans (...) ils ne ratent pas une occasion de lui cracher dessus. La droite à donc imposé son cadre idéologique qui a infiltré la gauche...


L'intégralité de l'entretien ici [www.intox2007.info] ( fichier MP3 )
Bah il a raison sur le fond. Sur la forme, ça permet de faire une bonne pub pour ce journaliste... Enfin on attend le début de la vidéo. Ça parait bien flatteur pour le journaliste.

Cette épisode me fait penser que les Le Pen (Père et fille) ne sont pas blacklistés sur France 2 alors que Mélenchon y est... Ça pose des questions sur la direction des journalistes de France 2.
Vous avez peut-être déjà vu cet avis de Guy Brenbaum :

http://guybirenbaum.com/20100330/jean-luc-melenchon-la-sale-corporation-voyeuriste-et-vendeuse-de-papier-les-sujets-de-merde-le-metier-pourri/

Je suis plus d'accord avec lui qu'avec le papier de GK;

Et je me suis retrouvé d'accord avec Marine le Pen ( incroyable) lorsqu'elle dit à propos des journalistes : "J'aime (les journalistes) qui ne s'écoutent pas parler car beaucoup semblent plus intéressés par la question qu'ils posent que par la réponse de leur interlocuteur.
... Il existe une école extrêmement pénible que j'appelle "l'école Fogiel." Vous n'avez pas fini de répondre qu'ils vous coupent systématiquement la parole. Ils oublient que les les medias sont un élément de la démocratie car les gens qui écoutent doivent pouvoir se faire une opinion. (Avec certains, elle cite une journaliste) on ne peut jamais aller au bout d'une idée. "
Après 20 années pleines au sénat, Sieur Mélenchon serait un "trublion"...
Les oxymores sont décidément à la mode...
Une info sur l'indépendance des journalistes ici.
Manifestement il manque le début de l'interview et c'est dommage de ne pas l'avoir. Maintenant pourquoi l'étudiant se sent-il obligé de justifier la une du parisien sous prétexte que Melenchon s'en indigne? Il me semble que s'il est venu interviewer Mélenchon ce n'était pas pour parler de ça. Et Melenchon est clair dès le début, à ses yeux faire d'un tel sujet la une d'un quotidien est une dérive de l'esprit publique. Par son insistance à vouloir faire parler Melenchon de cette une en défendant sa légitimité, l'étudiant exemplifie la dérive que Melenchon venait de dénoncer, d'où sa colère qu'on peut considérer comme excessivement violente, mais certainement pas comme inconséquente.
« Vite dit » : à cet instant précis, le blog de JLM ne répond plus [www.jean-luc-melenchon.fr], pris d'assaut par la  « corporation » ?
Le début de l'échange manque un peu.
Ce que je vois de Mélenchon ici, c'est sa cohérence, dans sa dénonciation des pratiques mediatiques actuelles, d'ordinaire très argumentée et construite (voir son blog, l'émission d'@si, les liens vers Seb Musset mis dans le fil par VB, etc) et dans sa façon de retourner ces pratiques à son avantage, pour porter son discours et cette dénonciation : du buzz internet, très bien compris.
Autrement plus intelligent et rondement mené que toutes ces campagnes d'intox à coup de titres de media et d'éléments de langage.

Il y a malheureusement fort à parier que cela sera présenté de façon tronquée et à son désavantage.
Comme le souligne déjà VB, pourquoi maintenant, et seulement maintenant ?
Attendons les réactions de l'aréopage médiacratique...
Pour moi, JLM est parti en campagne pour l'élection présidentielle : après avoir essayé vainement d'intéresser les grands médias à ses analyses politiques (en particulier, sa conviction que l'actualité récente de l'Amérique latine pourrait se reproduire en Europe), il va tenter d'imposer sa présence dans l'espace médiatique par tous les moyens à sa portée. Une "agression" contre un membre de la corporation est la garantie d'occuper l'antenne. Comme en plus il se fait plaisir, il ne va pas se priver.
je ne donne pas raison à Mélenchon sur la tonalité méprisante et inélégante. Mais sur le fond, le journaliste veut axer son interview hors du sujet. La question de Mélenchon n'est pas : faut-il rouvrir les maisons closes? mais: de quels sujets nous parle la "grande presse", comme Le Parisien, un lendemain de défaite électorale de l'UMP? La réouverture des maisons closes.
Dans la corporation des journalistes, Jean-Luc Mélenchon ne s'en prend pas seulement aux Princes et aux Princesses (Chabot, etc) mais aussi aux débutants. Pendant la campagne des régionales, le député européen (Parti de Gauche / Front de Gauche) s'en est pris à un étudiant de l'école de journalisme de Sciences-Po Paris, qui le relançait à propos d'un titre du Parisien sur la réouverture des maisons closes : "Vous et votre sale corporation de voyeuristes, vendeuse de papier..."

Cette distinction entre princes, princesses d'un coté et débutants de l'autre n'a plus de sens réel quand on s'adresse à un public plus large que celui qui achète du papier et JLM l'a ici habilement compris que la colère, l'exaspération ( que je partage) ne provoque aucun écho sur du papier, mais prend tout l'ampleur sur internet
Pour qui a lu son blog, cette posture, qu'il exprime, comme celle d'une droiture des hommes politiques n'attachant de souci réel qu'aux problèmes du plus grand nombre, elle est la sienne, mais admirablement dans l'écrit qui développe aussi des phases d'humeur, approchant le journal intime, donc une personnalisation, (qu'il revendique)
Reste," l'affectif ",que chacun peut débusquer, dans son propos sur son expérience gouvernementale, et cette admiration pour la stature de FM .Ce passé, apogée de sa "carrière", n'en demeure plongée dans une zone d'ombre, dans laquelle une part de sa mémoire ,comme pour chacun se réclamant de la gauche, a occulté comme urtiquante , le sujet qui dérange qu'était celui des écoutes de l'élysée, certes provocation faite par des journalistes belges, directement à l'intéressé, président de sa fonction.
Et ,sur le fond, parasité par ce schéma de l' impertinence qui aboutit souvent à un cul de sac, une souriçière( ce qu'il affirme), ne peut faire l'impasse du vrai ou du faux, de l'existant ou du fantasmatique, du suicide ou pas, ces choses ne relèvant pas d'anecdotes
Bravo à Mélanchon! Il a bien raison
Au delà de cette séquence, à quand une emission sur la manière dont les journalistes sont formés en France ?
Ce n'est pas joyeux du tout, ni l'arrogance, ni l'insulte, ni cette manière de s'en prendre aux personnes, tout en prétendant ne s'intéresser qu'aux problématiques politiques... Les putes, bien entendu, ce ne sont pas des personnes, et la prostitution c'est hors histoire, hors société, hors politique.
Ce n'est pas un dérapage de Mélenchon, mais d'une conception de la politique qui agite tout son petit monde professionnel de gauche à droite. C'est une glissade dans l'irrationnel dangereuse.
Disqualifier les personnes, n'apporte rien au débat des idées.
Le puissant mouvement social, en France, est politiquement orphelin. J'ai envie de dire « Aux armes citoyens », travaillons à faire sortir de nos rangs de nouvelles perspectives et un nouveau personnel politiques.
« Les Petits Soldats du journalisme. » [www.acrimed.org]
? POUQUOI cette vidéo a mis 11 jours à sortir ?

A quel agenda politique cela répond-il ?
L'apprenti journaliste aurait plutôt dû demander à Mélenchon pourquoi il estime que ce n'est pas un sujet digne d'être mis en une deux jours après des élections. Mais non, il tombe dans une facilité qui lui permet de faire l'économie d'une analyse pourtant indispensable à la survie du métier auquel il aspire.

"Hypocrisie de la société". Quel courage, que de dénoncer les esprits bouffis de nos gouvernants, tous occupés à planquer au coin de la rue une prostitution qui ne s'éteindra jamais ! Décidément, le Parisien est le chevalier que nous attendions tous pour prendre ce sujet fondamental à bras le corps et ENFIN oser le sortir de l'obscurité.

Si la société est hypocrite sur quelque chose, c'est sur ses politiques publiques, sur la pauvreté, les étrangers, etc.

Mélenchon a manifestement dépassé les bornes, mais je suis d'accord avec lui sur le fond. Et puis sa réaction est manifestement le fruit d'un ras le bol.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

bien joué JLM ils t'on énervé à mort pendant les régionales, ils on que ce qu'il mérite.

et oui Mr Klein, vous trouvez çà injuste que l'on crie bravo quand c'est JLM qui "dérape" et qu'on crie au scandale quand c'est un mec de

droite? citez moi un cas ou un sarkoziste a été punis pour avoir commis une bavure verbale.

le PS a viré frêche et çà lui a rapporté quoi au niveau de l'opinion? là oui, Fan De, le p'tit bonhomme sur talonnettes, comme vous dîtes, à du

bien rire.

çà me rappelle l'enquête du Canard sur le patrimoine des présidentiables. le Canard à voulu la jouer impartiale et qui c'est qu'en a pris plein la

tronche au final... ce blavin est pourtant classé à gauche que je sache?
Hélas, Mélenchon a tout à fait raison. Les journalistes, et même ceux qui ne le sont pas encore, sont devenus une clique ... Et je suis polie.
Apparemment, les petits nouveaux ont déjà appris leur leçon, c'est bon pour leur carrière, hein... Ils s'attaquent courageusement à Mélenchon, mais quand oseront-ils poser le même genre de question à Sarkozy ?

Sarko, qui crache à la gueule des journalistes otages en Afghanistan, ces inconscients, et qui coutent cher, en plus, à vouloir faire leur métier, ces cons ... On continue joyeusement à l'inviter, et même à lui passer encore et toujours la brosse à reluire.

Combien reste t-il de Florence Aubenas, pour tout le troupeau de Pujadas, Joffrin et consorts ?

Les nouveaux chiens de garde du pouvoir sont partout, dans le service public de télévision, dans les journaux prétendument libres, le gouvernement a une tribune grande ouverte pour parler, parler, parler; et surtout de choses qui n'intéressent personne. Exemple récent dans Libé ou le Besson a craché sa bave sur Guillon... Comme si la situation des étrangers dans les usines à expulser de l'étranger n'était pas autrement plus importante !

Parlons donc du dîner de cons entre Obama et le nain, et rions un peu, c'est tellement plus vendeur que de parler de la casse des services publics en France... Et moins dangereux.

Sauf qu'ils ne se rendent même plus compte, tous ces plumitifs, qu'à force de vendre de la merde aux lecteurs, plus personne ne lit la presse.

Gilles Klein s'indigne que quelqu'un ose dire leurs quatre vérités aux journaleux. Il était temps à mon avis que quelqu'un le fasse.
N'empêche qu'il raconte parfois un peu trop de conneries à mon goût, Jean-Luc Mélenchon.
Après le Tibet, la Chine, les J.O....
Cette condescendance et ce mépris de gens qu'il ne connait même pas.
S'il trouve le sujet merdique (et il est vrai, vu le contexte, qu'il était merdique), il dit on parle d'autre chose ou sinon basta, point barre à la ligne.
Mais parler de misérables corporatistes, de lui dire de fermer sa petite bouche, qu'il n'a pas de cervelle...
Il a bien de la chance de ne pas m'avoir parlé de cette manière dans une discussion, la récolte de ses graines aurait été immédiate.
S'il n'aime pas les gens à ce point, qu'il ne fasse pas semblant, et qu'il arrête de se présenter.
Ce sont ce genre de mecs qui plombent la gauche, et qui risquent de tout foutre en l'air en 2012, à force de se fabriquer des casseroles pareilles.
Je vois d'ici un p'tit bonhomme sur talonnettes qui doit bien se marrer, encore une fois.
@David Casy
"Informer objectivement" ? La séquence parle pour elle-même, sans sous titre ni commentaire chacun peut juger. On imagine les hurlements si c'était Frédéric Lefebvre qui parlait comme cela
@ Gilles Klein
"La séquence parle pour elle-même, sans sous titre ni commentaire chacun peut juger" : désolé mais cela ne veut tout dire et donc rien dire. Vous sous entendez quoi ainsi ? que chacun peut juger une évidence qui se donne tout simplement à voir ?

Et bien si vous n'avez pas la même opinion que moi sur ce sujet c'est bien que cela n'est pas aussi évident que votre sous entendu voulait le laisser paraître.

Confronté au même journaliste stupide (car il faut être stupide pour ne pas avoir compris pourquoi Monsieur Mélenchon ne faisait qu'évoquer le titre du Parisien après les élections pour démontrer les turpitudes du monde de la press) j'aurai donné raison à quiconque (Monsieur Lefebvre, Hollande ou même LePen). Ce journaliste prend une bien mauvaise voie et son interlocuteur n'y est pour rien.

Si vous résumez cela (comme la press va s'empresser de le faire j'en doute pas) à "Monsieur Mélenchon dis à un étudiant en journalisme de fermer sa petite bouche en réponse à une question sur les maisons closes"....et bien c'est que vous n'avez rien compris.

Toute la séquence est à regarder, avec ses nuances et sa progression dans l'absurde (de la part du journaliste)....quand il insiste plus que lourdement sur ces maisons closes alors que Monsieur Mélenchon lui explique plusieurs fois pourquoi ce n'est pas le débat....mais il persiste pour bien faire perdre patience à l'interviewé (s'il ne la fait pas pour cela c'est qu'il est vraiment stupide puisqu'il n'a pas compris ce que lui a expliqué Monsieur Mélenchon)

Certains vont dire qu'il aurait du garder son calme et ne rien dire qui ne dépasse trop du "politiquement correct". Mais c'est ce qu'il font tous : sourire ultra brite figé sur le visage ils sont mis en demeure de répondre au monde médiatique en feignant de prendre chaque question pour une question importante.....surtout ne pas faire de vague et ne faire peur à personne......ne jamais donner l'impression que son discours ou ses actes pourraient avoir la moindre aspérité qui laisserait une faille propre à être exploitée.....Vive la langue de bois et le tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil....l'élève journaliste au centre du système.......
Bonjour,

Je ne peux m'empêcher de voir un bizutage d'un vieux briscard de la com sur un jeune (même pas) journaliste sans pouvoir et déstabilisé. C'est assez peu réfléchis, pardon, mais ça me me mal à l'aise.
Sans pouvoir et déstabilisé ? ce jeune "journaliste" ???
Je ne vois pas la même chose ; je vois plutôt l'insistance stupide et pleine de suffisance d'un gamin qui croit avoir raison sous prétexte que son interlocuteur s'énerve. Il croit vivre dans une époque où il suffit de faire sortir son interlocuteur de ses gonds, quel que soit le moyen employé, pour avoir raison (et j'ai bien peut que beaucoup "ici" lui donnent raison).

Comme d'autres l'on dit "ici" c'est un peu l'école Fogiel : je pose n'importe quelle question, surtout des questions stupides ou dérangeantes pour susciter l'exaspération de l'interviewé jusqu'à le pousser à l'énervement qui me donne le signal pour accentuer encore ma pression tout en jouant la candeur et la surprise devant des questions pourtant si anodines....il est à "bonne école" ce jeune : le fonctionnement de la société médiatique lui donne raison...il ira loin dans la vie avec de telles méthodes (par contre au niveau déontologique c'est en-dessous de tout....mais qui s'en soucie encore ??? l'essentiel c'est que ça marche : à notre époque "la fin justifie les moyens")
Mélenchon s'est quand même énervé très vite. Et ce n'est pas parce que la question est conne que ça légitime un tel énervement.
Merci G Klein pour le sous titrage, il semble qu'un certain nombre d'a@sinautes n'aient pas tous les codes pour décrypter les mouvements sur imageS (et sons) et du même mouvement névrotique se PROjettent en avant pour sauver le petit pervers (journaleux) qui pense tenir le butor. Dur d'être lu par des C...
Quand on provoque, il faut savoir qui et pour qui on provoque! En locurence, pour faire le Buzz de merde!!
Et ça, ça ne vaut pas un « Vite dit » ? Christophe Jakubyszyn, rédacteur en chef à RMC, est revenu sur l'affaire de la vente de la Régie Publicitaire de France Télévisions dans son édito mardi 30 mars 2010 sur RMC [www.rmc.fr]

Suite aux déclarations du ministre de la Culture, on sent la petite musique médiatique aller crescendo, alors que cela fait des mois que Mediapart mène l'enquête ( sans être vraiment repris par les confrères ).

Frédéric Mitterand ne parle vraisemblablement pas de son propre chef, il a sans doute reçu le feu vert du palais, non ?
@Vincent Botreau

Voir le VD de ce matin concernant France Televisions http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7646
Je ne m'indigne pas, je ne parle pas de "punition" pour qui que ce soit, je ris plutôt :-)

Et pour être vaguement sérieux, faut-il injurier quelqu'un pour critiquer les médias et/ou les journalistes ?

Je vais sortir en combinaison de plongée si vous m'attendez avec des tomates.... ;-)
Vous vous sentez injurié par Mélenchon ?
Gilles, quand on parle poliment à la corporation, par tous les biais imaginables, ils n'en ont rien à foutre. Quand on déserte les kiosques, ils font comme si de rien n'était (et vont présenter la note au contribuable). Arrive un moment où on est à bout d'argument et de moyens. Arrive un moment où la lecture d'un canard, l'écoute d'un JT devient une longue séance d'énervement passée à pester contre l'animateur/journaliste et une immense frustration de ne pas pouvoir balancer tout ça et que ça ait un minimum d'effet.
Alors quand Méluche parle mal à un journaliste, forcément, on se repasse le film de tout ce qu'on aurait aimé balancer au présentateur du JT, ou au localier du canard, sans parler du directeur de la rédaction ou du patron de presse ; et là, on se dit "ça détend, encore".

Quand on parle poliment, ils n'en ont rien à foutre. Mais eux, ils ne se gênent pour nous insulter. Il parait que Zemmour est payé 9000 € par mois à ne rien foutre au Figaro et il en profite pour nous traiter de délinquants. Ca, c'est la version grossière. Mais ils arrivent même à être insultants sans dire un gros mot.
Vous avez sorti une brève cette après-midi sur la couverture du nouveau magazine d'Emmanuel Chain. Vous faites vous-même la démonstration que dans ce cas précis, Chain, TF1, le Parisien (encore !), Voici et le Figaro nous prennent pour des imbéciles.

Ils nous insultent à longueur de colonnes et d'antennes. Pourquoi voulez-vous qu'on reproche à un Député de leur rendre la pareil ?
@ Tom,

Me souviens d'une manif au moment de la contre-réforme des retraites. Près de l'Assemblée nationale, des manifestants, sans doute énervés de se voir traiter à longueur de temps de nantis, de privilégiés, de preneurs d'otages et tutti quanti, ont avisé une bagnole de France Intox (c'est comme ça qu'ils nommaient la station où officie notre brave David Abiker) et l'ont proprement secouée, avec l'intention de la mettre sur le toit, avec ses occupants à l'intérieur (malheureusement, il y a toujours des "plus responsables" que d'autres qui vous disent : "arrêtez, déconnez-pas, les gars").
Et bien, je suis même pas sûr que les journalistes à l'intérieur de la bagnole ont compris la raison du courroux (coucou) des manifestants.
France intox a mis un peu trop longtemps à couper le sifflet à Jean-Marc Sylvestre.
Je peux vous en raconter une récente où c'est moi le secoueur. Ca se passe entre les deux tours des régionales. On organise en marge d'un meeting, dans un local à l'écart, une rencontre entre les PTPM et Laurent Fabius.
PTPM est un sous-traitant de PSA qui a reçu 55 millions d'euros de subvention du fond de modernisation des équipementiers automobiles et qui supprime 700 emplois. Faites un coup de google actualité et vous constaterez, contre la plus primaires des raisons raisonnables
1)la timidité de violette des mass médias
2)le fait que le journal local ne s'est intéressé à cette histoire qu'à partir du moment ou nous, les politiques on a pointé le doigt dessus. Normalement, c'est nous qui sommes à la ramasses à courir derrière les trucs médiatisés.
3)La ligne éditoriale proprement merdique du journal local qui embrouille tout et renvoie tout le monde, ouvriers, donneur d'ordre et direction dos-à-dos.

Les salariés sont pas très contents.

Ils ont convenu d'une discussion sérieuse, de travail, donc pas de journaliste. La presse peut rapporter que la rencontre a eu lieu, mais c'est tout. Et ça se comprend. Avec mes camarades, on est chargé du service d'ordre. Arrive le localier qui veut entrer. Je lui dit non, je lui dit poliment pourquoi. Il tente de forcer le passage parce qu'il veut demander où est situé l'usine et ce qu'ils fabriquent ! Il en a tellement rien à foutre de nous qu'il ne lit pas son propre journal !
On fait le SO avec la langue et pas avec les poings. Arrivé à un tel stade de mépris, la pédagogie et les explications raisonnables, c'est plus la peine d'essayer de les fournir.

Cette après-midi, on en a vu un autre couvrir une micro mobilisation de rien du tout. Pour un truc tout aussi dégueulasse, mais y a un gars du canard du coin (coin coin) qui est venu lire notre tract et prendre des photos. On verra demain ce que ça donnera. La rue où on était, c'était une rue voisine de celle du journal. A mon avis, faut pas chercher plus loin l'explication de sa présence miraculeuse.

France intox a mis un peu trop longtemps à couper le sifflet à Jean-Marc Sylvestre.


Vous préférez sûrement des radios/journaux qui ne propagent que des idées saines de type Monde diplo, Mermet etc. ? C'est parce qu'il y a des gens de tous les bords que j'écoute et je lis. La dérive actuelle d'internet est que chacun ne va chercher que les idées qui le conforte. Cela n'aide pas à construire un vivre ensemble et c'est assez contraire à la liberté d'opinion.
Vous préférez sûrement des radios/journaux qui ne propagent que des idées saines de type Monde diplo, Mermet etc. ?

Non, je crois que nous (en tout cas quelques uns ici) préférerions des radios/journaux qui propagent aussi des idées saines de type Monde diplo, Mermet etc.

Si vous considerez que la dérive actuelle d'internet est de permettre d'accéder plus facilement à ces médias/idées ultra minoritaires parmi les mass médias, vous avez une étrange conception de la liberté d'opinion.
Mais rassurez vous une partie du pouvoir est tout à fait d'accord avec vous. Après Hadopi, Loppsi, Acta, une nouvelle idée fait son chemin: la discrimination financière: autant joindre l'utile et l'agréable.
Je me sens gêné par cette attaque à ma future corporation. J'ai l'impression qu'en l'attaquant, on m'attaque aussi.
Si la façon de faire son travail de cet apprenti journaliste vous inspire une telle empathie, alors votre impression est amplement mérité.
Tu sais où tu peux te le carrer ton jugement à l'emporte-pièce ?

Tu sais où tu peux te le carrer ton jugement à l'emporte-pièce ?


Pour le coup, la réponse de Tom me parait plutôt réfléchie. Si vous réagissez comme ça devant les cravailleurs, c'est pas un jugement à l'emporte pièce que vous aurez à vous carrer, mais carrément un emporte-pièce. Gaffe, ça peut être gros un emporte-pièce.
Non, elle est bien jolie, bien tournée, mais absolument pas réfléchie.

D'une il ne me connait pas et n'a aucun élément pour me juger, de deux il n'a pas fait l'effort de comprendre correctement ce qu'il a commenté. Donc il peut aller se faire voir chez les Grecs, pour rester poli.
Pourtant j'ai pesé chaque mot dans de fines balances, d'où la tournure un peu biscornue. Et j'ai tenté de faire l'effort de ne pas me laisser enfermer dans l'emploi du terme "corporation" répété à l'envie par Gilles et par vous. Ca nous amenait au facile débat sur le corporatisme. J'ai tenté d'aller au delà pour amener ce mot-chiffon rouge sur son aspect le plus reluisant, c'est-à-dire celui des règles et pratiques qui rassemblent une profession. C'est une autre définition du corporatisme que le bête groupe qui défend ses intérêts de caste.
Les règles étiques des journalistes, on les connait un peu.
Cette "une" du Parisien un sur-lendemain de dérouillée électorale pour ses maîtrs, n'est conforme à l'esprit, ni de la charte de Munich, ni de celle de Paris qui sont pourtant les règles étiques du métier. L'autre persiste à considérer que c'est important, les histoires de bordel, vu la période. Il estime manifestement que ce choix n'est pas du tout une manipulation du Parisien (le Figaro à fait à peu de chose près le même truc). Pas conforme à l'esprit, mais pas contradictoire avec la lettre de ces textes dont cet étudiant donne une interprétation pratique, donc.

C'est vrai que je ne sais rien de vous. Comme vous ne savez pas grand chose de cet étudiant. D'après vous, il veut juste prendre la défense du Parisien par intérêt (pour y bosser, par exemple, pour démontrer sa capacité à avaler servilement les couleuvres) ? Ou bien il considère vraiment avec sa petite cervelle que cette "une" n'est pas une manip' ?

A la lecture de votre commentaire, les deux mêmes choix s'offraient à moi compte-tenu des informations dont je disposais. Vous vous sentez solidaire de ce Monsieur parce que vous défendez la caste ? Ou bien vous vous sentez solidaire de ce monsieur parce que vous partagez la même idée du métier et de ses règles.

A votre avis, quelle est l'interprétation la plus respectueuse de vos deux personnes ?
Je ne parlais absolument pas du journaliste dans mon commentaire. Seulement de l'ensemble des journalistes, et des élèves d'écoles de journalisme, auxquels Mélenchon s'attaque, comme à un bloc monolithique.
J'ai donc la réponse à ma question. Il ne s'agissait pas des journalistes qui admettent ce genre de pratique sans trop se rendre compte, mais de l'autre hypothèse.

En effet, j'ai fait erreur.

Je me sens gêné par cette attaque à ma future corporation. J'ai l'impression qu'en l'attaquant, on m'attaque aussi.


A vous de voir de quoi vous êtes solidaire. Excusez-moi de cette réponse à l'emporte-pièce, mais j'en vois pas d'autre.
Comme on dit, choisis ton camp, camarade.
Je ne choisis pas de "camp", sinon celui de ma raison. A défaut d'être toujours dans le vrai, au moins, j'ai l'impression d'être honnête. Ça ne m'empêche pas de m'engager.

Contrairement à ce que tu peux penser, j'apprécie (vraiment) énormément Jean Luc Mélenchon. Pas pour sa personnalité, mais pour les idées qu'il incarne.

Seulement comme mon objectif est d'être honnête, ce n'est pas parce qu'accepter un fait me déplait que je dois fermer les yeux dessus. La façon dont Jean Luc Mélenchon a parlé à ce journaliste, la façon dont il a parlé de TOUS les journalistes, me gène. Si je ne me fiais pas à ma raison mais à la défense loyale de mon camp, je lui trouverai des excuses, je justifierais ce comportement. J'adopterais la posture confortable du journaliste rebelle, irréprochable, à qui ce genre d'erreur n'arrive jamais, et je dirais "ce petit con de bourgeois l'a amplement mérité, sa baffe".

Seulement voilà : c'est trop facile de faire ça, et ce serait malhonnête de ma part. Quand Mélenchon décrit ce phénomène d'occultation des gros évènements par des broutilles, il a mille fois raison. Mais ensuite il va trop loin. Notre profession n'est pas un monolithe petit bourgeois. Notre profession n'est pas un monolithe qui ne comprend absolument rien des critiques qu'on lui adresse.

Et puis, tout simplement... Ce manque de respect envers le jeune, qui a juste eu le tort de poser une question con... Je me suis juste senti à sa place. Et je me suis senti mal à l'aise. On pose tous des questions con. On fait tous des gaffes. On n'est pas parfaits ! Et on l'est encore moins quand on débute.
@ Batiste Kolenc

Ben, moi aussi j'ai été un jeune con de journaliste et j'ai posé des questions à la con. Mais de là à me montrer solidaire du torchon qui m'employait et défendre l'indéfendable, y-a une marge. Parce que le jeune apprenti a tout de même bien dû comprendre que la question des bordels que citait Mélenchon, c'était un exemple, c'était pas pour en causer. Oui Mélenchon a raison de râler quand les journaux font l'impasse sur les sujets sociaux ou politiques (je parle pas de politique people mais des programmes politiques) au profit du crapoteux ou de l'accessoire (attention, je ne parle pas ici de la condition des prostituées mais du thème "ouvrir les maisons closes" avec l'angle qu'on suppose).
Non il n'a pas raison quand il s'énerve devant l'élève de David Abiker (on me souffle dans l'oreillette qu'Abiker est prof de journalisme à Sciences Po, si c'est vrai, y-a de quoi se taper le cul par terre) et qu'il lui parle plus rudement qu'à Arlette Chabot.

À sa décharge, ça m'est arrivé aussi, et je crois que je ne suis pas le seul, d'être dans un tel état d'énervement que c'est le premier qui passe qui trinque. Oui, je sais, c'est pas bien, faut rester zen. Mais on n'a pas idée, je crois, de l'état dans lequel devait être Mélenchon à la fin d'une campagne éprouvante. Et puis l'homme n'est pas Dieu...
Et pan sur le bec, quel camouflet ! [www.arretsurimages.net] ;-)

Mais avouez que le ( non ) traitement médiatique de cette affaire mériterait une meilleure place sur @si, même si c'est tout à votre honneur d'en avoir fait plusieurs « Vite dit ».

Merci de votre vigie-lance ;-)
Merci Dan ! [www.arretsurimages.net]

Je me sens moins seul après mes billets de 9h49 [www.arretsurimages.net] et 14h42 [www.arretsurimages.net] sur le forum.
@Dan

Alain Minc répond à Mediapart dans Marianne.fr [www.marianne2.fr]

Dans les comentaires de son dernier article sur le sujet [www.mediapart.fr] ( accès payant ), Laurent Mauduit répond, je le cite :

« Oui, il répond... sans répondre! Car il essaie de faire croire qu'il n'est pas intéressé financièrement à l'opération en prétendant qu'il est effectivement actionnaire de la holdong de Courbit, Financière Lov, alors que, dit-il, c'est une autre filiale de Courbit qui est candidate au rachat. Mais c'est un tour de passe-passe, que j'avais explique voici quelques temps. Je vous renvoie à cet article: "Minc cumule conflits d'intérêt et mauvaise foi" », article publié le 10 février 2010 consultable ( accès payant ) sur Mediapart [www.mediapart.fr]
Merci pour toutes ces infos Vincent.
Et la petite cervelle aurait-elle eu autant de mordant et de hargne devant une grosse pointure élue ?
Il y a trois ans en arrière, rares étaient les journalistes qui ne ricanaient pas devant les "saillies" de Sarko...
Aujourd'hui, ils sont moins nombreux (pourrait-on parler de rats qui quittent le navire ?), mais tout cela révèle quand même une certaine tentation de rallier le pouvoir en place...
Zeimmour attaqué pour sa sortie sur les noirs et les arabes n'a pas vraiment eu à souffrir de ses confrères. Corporatisme quand tu nous tient...
La désaffection de la profession vient-elle justement de la propension à soutenir même l'illégitime...
Tant d'autres professions auraient des motifs à dire leurs griefs, mais qui les écoute ? Apparemment pas les journalistes qui ne leur donnent guère la parole.
Le saviez-vous ? J-L M a sûrement fait plaisir à beaucoup de gens qui n'ont plus cette parole depuis longtemps. Parole confisquée par qui ?
Les pouvoirs en place par l'intermédiaire, justement, des journalistes.
Droit à l'information, d'accord, mais lorsque les informations se bornent à devenir un relai de la pensée ambiante,on ne peut pas appeler ça de l'information, ça ressemble à s'y méprendre à de la propagande. Souvenez-vous du referendum européen : la quasi totalité des rédactions expliquait pourquoi il fallait voter oui, le non est passé pour en définitive être complétement ignoré : les journalistes n'ont pas vraiment poussé des cris d'orfraie pour ce déni de la démocratie... Ont-ils fait leur boulot ?
Un jeune journaliste se prend une volée de bois vert : on en fait des tonnes !
Réjouissez-vous, il a peut-être appris quelque chose : son boulot n'est pas de fabriquer des écrans de fumée qui commencent sérieusement à lasser les gens qui ont droit à l'information, la vraie.

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Bonjour
Mais bordel, que se passerait-il si un citoyen lambda avait répondu la même chose que Mélenchon à ce gratte feuille de choux ?
Visiblement cet étudiant en journalisme connait déjà toutes les ficelles du métier. Saisir le moindre bout de phrase de son interlocuteur et lui donner de l'importance hors contexte. Puis enchaîner ad nauséum par une série de questions sur ce bout de phrase et insister tant que la personne interviewée n'aura pas répondu à la question. Si on ajoute à cela une sorte d'innocence feinte dans la forme de la question "Mais répondez juste à cette question que la population se pose..." le tableau est complet à en être dégouté de cette forme de "journalisme".

La polémique stérile, la recherche systématique de la petite phrase et du buzz d'autant plus rentable qu'il sera futile voilà ce qu'est devenu l'alpha et l'oméga d'une certaine catégorie de journalistes. Et sur un marché aussi concurrentiel que la presse, le risque de dérive est bien réel.

Je ne compte pas sur les participants à ce monde médiatique pour nous informer objectivement sur ce genre d'escarmouche. Pour moi ce "pseudo étudiant" en journalisme est particulièrement mauvais et porte toute la responsabilité de ce "clash". Il aurait du interroger Monsieur Mélenchon sur les conflits sociaux, les dérives du capitalisme (y compris dans la press) les elections régionales....et pas sauter sur le premier sujet racoleur venu pour se jeter dessus quand bien même Monsieur Mélenchon ne s'en servait que comme exemple des dérives de la press.....le ridicule ne tue pas, d'autant que cet étudiant en journalisme doit certainement être persuadé tenir un scoop sur la prétendue violence dont pourrait faire preuve Monsieur Mélenchon à l'égard des questions gênantes des journalistes.....à devenir fou......mais ça ressemble à un embryon de polémique à laquelle Monsieur Mélenchon eura bien du mal à sortir si elle prend de l'ampleur.
à revoir : [www.dailymotion.com] ( attention Pierre Bourdieu inside )

et 5 autres épisodes sur le même ton, par le Plan B [www.leplanb.org]
Vous pourriez développer , allons le blog de Guy qui en dit un peu plus .

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