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Médecins : transparence homéopathique

Alleluia ! Tout, tout, tout, nous saurons tout sur les liens entre médecins et labos.

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J'ai déjà entendu sur Inter un représentant syndical médecin, insistant pour que l'on fasse bien la différence entre "conflit" d'intérêt et "lien" d'intérêt.
Les contrats de recherche avec un labo est un lien d'intérêt dit-il.
Ils faut savoir que pour un labo pharmaceutique TOUS les généralistes sont des chercheurs potentiels.
Il suffira, comme ils le font déjà, de proposer à des milliers de généralistes le contrat suivant:
"Vous prescrivez mon produit à au moins 20 patients. Je vous fournis autant de fiches de renseignements (anonymes bien sûr), sur les indications et les résultats du traitement (rassurez vous docteur rien de bien compliqué!). Vous me rendez la liasse de fiches dans 3 mois, (par exemple), et pour vous remercier de votre participation, nous vous offrons cette jolie lampe de chevet design (ou autre chose).
Le recueil de toutes ces fiches, sans aucun contrôle sur l'authenticité du travail effectué, permet de nourrir l'argumentaire du labo favorable à son produit en produisant une "étude" fondée sur l'"expérience de milliers de médecins de terrain".
Et comme le rappelle Cultive, plus haut, tous ces médecins seront en partie redevables à ce labo, même s'ils ne veulent pas le reconnaître.
J'ai toujours été frappée par la localisation des fameuses conventions où sont conviés les futurs prescripteurs tous frais payés.Au bord de la Méditerranée souvent avec le soleil en prime......
L'éditorial de Prescrire du mois de mai rappelle que tous les cadeaux, même petits, sont efficaces, et font naître le besoin de les "rendre" en mieux. Mention particulière aux cadeaux de nourriture, très utiles pour générer de la sympathie. Ces cadeaux sont d'autant plus traîtres qu'ils sont perçus comme acceptables et anodins par ceux qui les reçoivent. L'exposition commence très tôt (plus tôt que dans d'autres pays): une étude sur les étudiants lyonnais montre que 97% des externes et 100% des internes ont déjà eu au moins un contact avec un visiteur médical, et ils sont nombreux à avoir déjà accepté des cadeaux.

Prescrire demande la déclaration des cadeaux dès le premier euro. Mais s'attaquer aux cadeaux est un leurre tant que perdure le système qui crée entre médecins et labos une effarante consanguinité, rendant impossible toute formation et toute recherche sérieuses hors de leur emprise.

C'était bien résumé par ce défenseur du lien incestueux qui expliquait que si on éliminait des organes de décision les experts liés aux labos, on n'aurait plus d'experts du tout, ou alors incompétents par manque de pratique. De même, Irène Frachon avait fait cette remarque étonnante au premier abord, qu'elle avait pu faire son travail sur les effets secondaires cardiaques du Médiator parce qu'elle n'était pas cardiologue. Si elle l'avait été, comprenait-on, elle aurait été moins indépendante du système.
C'est un fichier nominatif et si vous reprennez l'article de PCinpact dans sa totalité, il est bien question derrière l'impossibilité d'indexation d'empêcher la création de sites tiers.

Après si vous souhaitez que n'importe qui puisse faire du fichage nominatif au mépris des règles de bases de droit ( dont en partie l'autorisation de la personne fichée contre son grès), c'est une certaine vision de la démocratie qui risque de poser nombres de problèmes déontologiques.

Enfin la somme de 10 euros sert plus à ficher tout le monde, donc au final personne.

Prenons pour exemple un simple fichier nominatif de journalistes français, qui permetterai à un tiers de le reprendre et de l'annoter en fonction du positionnement politique ou sexuel des articles. Comme tout fichier nominatif, la question des dérivés se pose.
Cela s'appelle : the "Sunshine Act"
A part ça, il ne faut surtout pas (savoir) parler anglais dans les universités accueillant de plus des étudiants érasmus étrangers !
Notre rayonnement lumineux des idées et de notre culture sous perfusion étatique remplaceront notre refus de s'ouvrir aux autres...
Précision, Google n'a pas à "donner son accord au référencement" : c'est chaque site qui choisit lesquelles de ses pages sont référencées ou non via un fichier qui est lu par les moteurs de recherches
Et que le moteur de rechercher choisit de respecter ou pas soit dit en passant ;)
Google s'y soumet. Un exemple, le site d'Alain Korkos qui, pour une raison étrange, ne permet pas son indexation et dont on ne peut trouver que la première page.

Le fichier en question, c'est robots.txt. Celui d'Alain est très clair.
Et alors ?

Qu'est ce qui empêche google d'aller regarder derrière tout ça et de se faire sa base de données privée (il faudrait être naïf pour croire que ce n'est pas le cas) ?

Bien sur qu'on ne retrouvera pas ces données en tappant une recherche dans le moteur google conventionnel, mais les données sont quand même là, accessibles à tous. Toute donnée à une valeur et c'est justement le fond de commerce de google.

D'ailleurs on parle bien du même google qui avait enregistré tout ce qui passait sur les réseaux Wifi (privés) avoisinants avec ses google cars (celles qui ne devaient normalement servir qu'à prendre les photos nécessaires à StreetView) ?

Mettre quelque chose sur Internet c'est toujours prendre le risque de le mettre au vu de tout le monde. J'espère sincèrement que leurs mesures techniques iront plus loin qu'un simple robots.txt.
C'est une base de données publique et en ligne, je ne vois pas trop l'intérêt de mettre en œuvre des moyens techniques pour empêcher de la consulter !
Rien n'interdit à Google de la consulter comme n'importe quel quidam, on lui demande juste de ne pas l'indexer, donc pas besoin d'autre chose qu'un robot.txt !

--
Bien entendu chacun pour se faire ses copies persos du site web, tant que ce n'est pas diffusé.

La CNIL précise juste aux hébergeurs des données de ne pas donner d'autorisation au référencement, conditions pour qu'ils puissent diffuser des données sensibles.
Et encore heureux un hébergeur peut signaler à Google qu'il ne souhaite pas qu'on diffuse copie de son contenu, ça serait de la contrefaçon.

Enfin plus précisément ici il s'agira sans doute d'une base de données, donc pas forcément relevant de la propriété intellectuelle; mais relevant du stockage des données personnelles. Pour revenir à ma première phrase, vous aurez le droit de faire votre copie de la mise en page, mais vous devrez supprimer toutes les données nominatives ou trop précises. Google aussi.

D'ailleurs on parle bien du même google qui avait enregistré tout ce qui passait sur les réseaux Wifi (privés) avoisinants avec ses google cars (celles qui ne devaient normalement servir qu'à prendre les photos nécessaires à StreetView) ?


On s'écarte du débat, mais je me permets une correction : Google n'a jamais enregistré "tout ce qui se passe" sur un réseau WiFi, mais tout simplement la liste des noms des réseaux WiFi du voisinage (strictement la même que vous avez en cliquant sur l'icône WiFi de votre ordinateur). "Tout ce qui se passe" donne l'impression que Google s'amuse allègrement à espionner vos mots de passe et visites sur Internet.
Je me disais au début de la lecture qu'on allait voir ce qu'on allait voir nonmais.
Avant la fin, j'ai compris qu'on a encore fabriqué une couillonade pour gogos.
La transparence, la clarté, la simplification, qu'importe le nom... et la France ne sont pas faites pour s'entendre.
qu'entend-on par "transparence homéopathique" ? je crains qu'il y ait là un total contresens généré précisément par le lobby médical et pharmaceutique dénoncé…

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