Marianne, ses (très) hauts salaires, et sa déléguée syndicale poussée vers la sortie
Chaud l'ambiance à Marianne ! Il n'y a pas que l'affaire Macé-Scaron. Dans le cadre des élections au Comité d'entreprise en juin 2011, la liste SNJ-CGT a diffusé un tract dénonçant la forte augmentation des cinq plus hauts salaires de l'entreprise et l'importance des notes de frais de ces dirigeants (d'un montant total de 190 000 euros pour l'année 2010). Selon nos informations, ce tract a fait grand bruit au sein de la rédaction et une salariée, déléguée syndicale, a été poussée vers la sortie.
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Derniers commentaires
des articles de "fond" rempli de plus en plus de vide avec des accroches fausses (sur mélanchon une fois)
le départ de Jean François Kahn a été sensible et de semaine en semaine le glissement ce fait évolution
les tourments interne illustre bien ce que l'on ressent en le lisant maintenant
d'un journalisme militant et incarné qui faisait sa force et son succès
on est passé au journalisme de posture et de positionnement marketing en limitant au maximum les pages de vrai écriture (ça coute trop cher)
l'affaire ne me surprend donc pas
Merci!
b
Au moins, au Figaro, ils font de la merde, mais ils assument. De plus, leur papier a encore des propriétés absorbantes parfois utiles au fond d'une litière à chats. Et essayez-voir d'emballer une laitue dans Marianne, tiens!
Ce qui m'intéresse le plus dans cette histoire (aussi parce que j'en ai été victime professionnellement), c'est qu'elle illustre parfaitement la dérive générale de la presse française qui est marquée par la constitution d'une sorte de super caste richissime d'éditorialistes vedettes, de dirigeants et de rédacteurs en chef, qui s'octroient des rémunérations délirantes tout en pleurant sur les difficultés financières des journaux.
D'autant qu'ils sont tous plus ou moins des multi-cumulards, Christophe Barbier ayant poussé cette logique jusqu'à l'absurde (c'est à se demander quand il trouve le temps de passer à l'Express). Et je ne m'étends pas sur les ménages divers et variés, les amitiés et proximités idéologiques plus ou moins avouées (retrouver François Lenglet nous donner des leçons d'économie sur France 2 et BFM TV, ainsi que dans les colonnes de la Tribune, tout en animant les débats des universités d'été du Medef, voilà qui est hautement gerbatif...). On a beau disposer de nombreux canaux de diffusion, la pluralité de l'information n'a jamais été aussi réduite (cet été, on a vu la tronche de poupon niais de Nicolas Bouzou sur absolument TOUTES les antennes de télés françaises... ça doit être ça l'harmonie des programmes).
Face à cette oligarchie, des troupeaux de petites mains précarisées, sous-payées en comparaison, qui doivent faire tout le boulot, donner des gages d'attachement à leur rédaction, et se taire tout en constatant que leur hiérarchie se vautre dans les compromissions les plus diverses. S'ils renâclent ou expriment leurs désaccord face aux dérives, c'est la porte, voire la mise au ban définitive par le "milieu". Je me souviens encore de la sortie de l'inénarable Obersturmführer Patrick Lelay répondant aux rares journalistes de TF1 qui brandissaient leur carte professionnelle pour exprimer leur désaccord sur le traitement qui leur était fait : "même les putes ont des cartes".
Ces gens n'ont pas plus de limites que les financiers rapaces dont ils feignent de dénoncer les comportements. Le code de déontologie de la profession n'est que de l'histoire ancienne, qu'ils ont définitivement classé au chapitre des antiquités diverses.
post d'utilité publique : tout est dit.
Ces gens n'ont pas plus de limites que les financiers rapaces dont ils feignent de dénoncer les comportements. Le code de déontologie de la profession n'est que de l'histoire ancienne, qu'ils ont définitivement classé au chapitre des antiquités diverses.
Les "bons" journalistes passant leur temps et usant leur bic à dénoncer le comportement des "financiers rapaces" au lieu des politiques qui leurs dégagent le terrain contribuent à verser la goutte d'eau qui met le feu à la corde qui les pendra (Ce qui pourrait les sauver).
Et je me plussoie là-dessus.
Pourquoi s'effaroucher ainsi sur les noms et les chiffres ? Ne serait-ce que "détail" ?
Tout ça pour dire que Marianne n'est plus ce qu'elle était... même notre symbole a du plomb dans l'aile ;o)) !
Quant aux hauts salaires dans les rédactions, et au harcèlement de ceux qui refusent de s'écraser devant la hiérarchie, syndiqués au SNJ-CGT, c'est plutôt du domaine du "classique" dans les rédactions parisiennes... Pour moi, plus on plie bien l'échine, mieux on est payé !!!
je m'y suis abonné en 2008 pour être informer de la crise.
Ils ne m'ont informé de rien en 24 numéros.
Ce journal est nul, tout simplement.
cela corrompt, petit à petit, les esprits :)
de quoi gentiment canaliser la râlerie mais surtout rien de trop sérieux: de la forme sans fond!
le pouvoir desmedia est définitivement concentré entre quelques mains qui se serrent entre elles
Alors après, qu'elles suivent les mêmes codes, cela ne m'étonne guère...
j'attends effectivement avec impatience que les journaux se mordent la queue...avant que quelques uns ne tentent un journalisme réellement d'investigation au lieu de faire la course avec l'info poubelle façon internet -j'entends, plus ça va vite, mieux c'est... - je crois que ceux qui sauront et oseront prendre le contre-pied de cela et prendre le temps, pourraient rafler un vrai marché, parce que beaucoup de monde est quand même conscient de la supercherie.
Ceux qui continue à acheter leur journal, le font presque nostalgiquement, attachés à une autre image du journalisme. S'il faut que le journalisme meurt pour renaître de ses cendres, j'ai envie de dire: Let it be... Amen et vite!
Quant à la supercherie Marianne, franchement, le plus vite sera le mieux; on se rendra plus vividement compte de l'état du journalisme français sous Tzarkozy 1er: pas très loin du "tous pourris, tous pour un"...
L'affaire du plagiaire assumé, comme il se doit depuis quelques temps par cette clique qui confond devoir et pouvoir, n'est qu'un épisode de plus sans intérêt, commis par un gus qui n'en avait finalement jamais eu , sinon artificiellement.
Rien que du commentaire, et même pas très bien fait.
Les journaux qu'il faut soutenir et qui méritent que l'on paye pour eux, ce sont ceux qui enquêtent.
Pour les commentaires, il y a les blogs pour ça, souvent bien meilleurs que les journaux.
Dit autrement : on adore les révélations qui dérangent, sauf quand c'est sur nous.
Décidément, j'ai bien fait d'arrêter d’acheter Marianne-la-vertu.
Comme dit ma tante : "Eh ben, ça la fout mal!". Donc, à Marianne, être proche de JFK ET en désaccord avec la ligne éditoriale ET déléguée syndicale, serait fatal pour garder son taf....
Bien, bien, bien.
Je note que ce pataquès un peu glauque aurait pu être assez bien venu pour alimenter les débats sur le web Marianne2. Dommage, on ne peut plus débattre sur Marianne2. Tout commentaire est FERMÉ! Circulez, y a rien à débattre!
NB: je précise que je suis (encore) abonné à Marianne, mais, rien à faire : le départ de JFK les a TUER!
Jusqu'à quand?
Ce qui me fait penser, par association d'idées, que l'on ne connaît toujours pas les noms des journalistes qui ont bénéficié des largesses du patronat via l'UIMM http://www.bakchich.info/Les-millions-de-l-UIMM-ont-aussi,02044.html