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Manifs : vers des journalistes embeddés ?

Dans le Schéma national de maintien de l'ordre publié le 17 septembre, plusieurs points concernent le travail des journalistes en manifestation. Des points qui ont fait vivement réagir le syndicat national des journalistes, qui critique une restriction de la liberté de la presse. Mais que dit précisément le document ?

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Nous nous acheminons doucement vers un nouveau monde dans lequel les manifestations sont des zones de guerre, avec l'état qui doit contrôler le plus possible les images produites (pas toutes, c'est impossible).

Une fois que tout le monde ou presque au(...)

J'ai consulté le SNMO au format PDF. De la bel ouvrage et le visage angélique et conquérant de notre bien aimé Ministre en première page.


Toute ressemblance avec un petit merdeux carriériste ayant récemment troqué sa dignité d'élu local pour une turlu(...)

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Il n'a pas troqué sa dignité. On ne peut échanger ce que l'on n'a pas.


Il a usé de son pouvoir pour meurtrir la dignité d'une femme.

Derniers commentaires

Dans cette vidéo, le commentateur de France 3 Île-de-France annonce tranquillou que leurs journalistes ont été interpellés par la police lors de la manifestation.

Serait-ce devenu normal ?

Je propose de remplacer "embedded" par "embrigadé". Beaucoup plus clair, beaucoup plus juste.

Un des trois sujets traités, énergiquement, par "Un p'ti' coup de Bourbon". 


Serge Faubert est revenu la semaine dernière de ses longues vacances (six semaines, après tout c'est le taf annuel de n'importe quel travailleur). Toujours aussi pertinent et pince sans rire.

Reporterre y consacre un article ce jour. 


Très complet, et très alarmiste. À juste titre. Mme si, devant la réaction des journalistes, "nos" dirigeants devront mettre un peu d'eau dans leur piquette, notez la date de la première tentative, de la première offensive, il y en aura d'autres. 


Il me semble que ni ASI ni les habituels commentateurs n'ont vraiment pris la mesure de la chose. Un exemple parmi beaucoup d'autres: quand la dispersion aura été ordonnée, et avant que la violence policière se déchaîne, les journalistes devront avoir quitté le terrain. Et les ONG qui protègent nos droits également. 


"Un pays qui se tient bien sage"



Merci ASI et les autres d’avoir signé La tribune publiée par Libération. ??

Nous vivons une époque formidable !

En 1968, la police parlait tous les soirs à 20 h. Maintenant elle va pouvoir nous parler à toute heure... ah, on me dit que c'est déjà le cas.

Trêve d'ironie, ASI, un petit sujet sur le traitement de ce "changement de doctrine" dans nos chers "grands" médias où vous laissez le job à Acrimed ?

Embeddés ? Nom d'un petit bonhomme ! Ou devrais-je dire "nom d'un little bonman" ? Vous savez qu'il y a plusieurs mots français qu'on peut utiliser à la place de cet "embeddés" ? Il y en a d'ailleurs un qui revient plusieurs fois dans l'article.

Pendant la guerre du Golfe, Marcel Trillat avait poussé une gueulante à l'antenne. Coincé en Arabie Saoudite sous la houlette des media amerlocains, alors qu'il était parmi les envoyés spéciaux à Ryiad, il lui était interdit de partir en reportage ... et seulement permis de faire des plateaux sur le toit de l'hôtel. Il en avait marre de "faire de faux reportages" avecdes images de pool des journalistes embedded avec l'armée US etc...

Marcel est décédé vendredi dernier... peut-être un symbole de résistance à ces coups de boutoirs à la liberté de la presse donnés par le pouvoir en place ?

Ce que la police souhaite c'est que les manifestations soient couvertes par la presse comme le sont les affaires courantes dans les reportages des groupes TF1 et M6 :  "Une semaine avec la BAC", "autoroute, l'été de tous les danger", etc. Des "journalistes" embedded y servent la soupe aux gendarmes, à la police nationale, bref à tout ce qui porte un uniforme. Dans ce monde bleu marine,  aucune bavure, aucun tir intempestif, aucun racisme. En revanche les délinquants sont nombreux et partout, tout le temps.  Et après on nous explique que le "sentiment" d'insécurité augmente...

Ces chaines obtiennent l'autorisation de faire de belles images, en échange d'un abandon de leur indépendance.  C'est lamentable.

je ferais gaffe si j'etais Bouhaf  ou Glanz , deja que la police n'etait pas tendre avec eux mais la ils risquent de mettre du coeur a l'ouvrage. iI me semble que c'est clairement eux que cette mesure vise, pas le journaliste de BFMTV  avec son service d'ordre. 



Il y a une réplique facile à cette dérive fascistoïde : que les journalistes boycottent les déclarations de la majorité et les voyages officiels de l'exécutif et ne donnent la parole qu'aux politiques accrédités détenteurs de leurs cartes professionnelles.

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Des journaliste embeddés, c'est bien embeddant.


Par contre des journalistes accrédités et aux ordres, c'est très inquiétant.

Nous nous acheminons doucement vers un nouveau monde dans lequel les manifestations sont des zones de guerre, avec l'état qui doit contrôler le plus possible les images produites (pas toutes, c'est impossible).

Une fois que tout le monde ou presque aura compris qu'il s'agit de zones de guerre, le recours à l'armée et aux balles réelles ira de soit. Seuls  les plus audacieux, inconscients ou désespérés oseront encore manifester et risqueront de se montrer beaucoup plus violents.

Avec Sarkozy : quand il y a une grève plus personne ne s'en aperçoit, disait-il avec fierté, mais rien de spécial sur les manifestations.

avec Hollande, la "droche" a haussé le ton : on a commencé à utiliser les lacrymos de façon intensives, le nassage systématique, mais on restait modeste sur les arrestations systématiques et préventives. (cf manifestations contre la loi travail)

avec Macron, ni de droite, ni de gauche : méthode Valls/Hollande, mais en mieux, avec volonté de contrôle des images et des arrestations XXL.

Quand la droite sera au pouvoir (interdiction de rire), voire l'extrême droite,  regrettera-t-on Castaner et Darmanin. On me dit dans mon oreillette que nous ne serons pas trop dépaysés.


Bien sûr, dans l'ancien monde, on aurait agi différemment.  Les "FDO" auraient pour mission principale de sécuriser les manifestations, c'est-à-dire de veiller à ce que ces manifestations se passent le mieux possible. Donc à empêcher les éventuels provocateurs, arrêter les casseurs quand il y en a, limiter l'usage du gaz lacrymogène, ne pas munir les policiers de LBD (comment faisait on avant?), ne pas systématiquement nasser les manifestants, etc...Mais ça doit être des idées d'extrême gauche.

Eh oui, Pierre Joxe ou le préfet Grimaud (préfet de Paris en 1968), seraient aujourd'hui repeints en extrêmes gauchistes.

J'ai consulté le SNMO au format PDF. De la bel ouvrage et le visage angélique et conquérant de notre bien aimé Ministre en première page.


Toute ressemblance avec un petit merdeux carriériste ayant récemment troqué sa dignité d'élu local pour une turlutte ne saurait être que fortuite.

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