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Make France Great Again. La presse prépare ses PDG-candidats

Enhardi par les coups de tronçonneuse d'Elon Musk dans l'administration des États-Unis, le patronat français, avec la bénédiction de la presse économique, commence doucement à rêver d'un PDG-roi pour 2027. Au programme : la fin du néolibéralisme tendance start-up nation, et le basculement dans une ploutocratie réactionnaire.

Commentaires préférés des abonnés

" la presse prépare ses PDG candidats "

 Même après Macron , on peut avoir pire. C'est dire où ils veulent nous entraîner. 

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Merci Thibault, suis toujours épatée par votre clairvoyance. Un détail sur le sondage auprès de léfrançais : le problème n'est pas qu'ils ne soient que 1000. C'est quantitativement largement suffisant. Le biais de représentativité est bien plus perve(...)

On ne peut pas s'étonner que les ultras-riches, qui dominent déjà largement la vie économique et politique, souhaitent renforcer leur pouvoir. Tout les y prédispose : même les pires escrocs sont confortés dans l'idée qu'ils méritent leur fortune, pui(...)

Derniers commentaires

Vous oubliez la partie Data du concept. Derrière tous ses speech, ils vont analyser les view, like, et autres metrics afin d’estimer si le grand public est prêt pour une annonce officiel d’un de ses milliardaires. Espérons que les français resteront lucides..

Merci pour cette mise à nu de la stratégie des prédateurs.

Mais avoir glissé le pdg d'une entreprise de service public appartenant à 100% à l'état au milieu de cette sinistre cohorte est je l'espère une erreur de frappe ou un moment d'égarement.

Depuis l’adoption enthousiaste du projet de constitution européenne le 29 mai 2005 (je plaisante, là), cette constitution est devenue applicable en France, grimée sous le nom de traité de Lisbonne


Mais qu’est-ce donc que cette constitution ?


C’est un pavé de 324 pages dans la version Dalloz, où les mots de concurrence, marché et entreprise apparaissent bien plus souvent que travailleurs, progrès social, égalité, ou même fraternité (le mot liberté apparaît très souvent mais accolé à concurrence ou entreprendre).


Ce traité est une règle du jeu de monopoly. Ce n’est pas une constitution.


Dès lors, il est normal que peu à peu, ça a pris moins de vingt ans, les hommes politiques de haut rang soient supplantés par des manageurs qui ont fait leurs preuves au jeu de monopoly.


Le premier en date, un pionnier que toutes les démocraties médiocrassies du monde nous envient, est un ancien employé de la banque Rotschild. 

Mais ce n’était qu’un employé. 


Voilà qu’enfin les vrais patrons, ceux qui ont montré par la progression de leur fortune personnelle qu’ils savent jouer au monopoly, voilà qu’enfin ils se lancent dans l’arène.


Que le meilleur gagne !


Merci.


S'il n'en restait qu'un à Arret sur Images, il faudrait que ce soit vous.


Au supermarché près de chez moi, il y a un grand escalier qui mène vers les bureaux avec à son sommet, ça:


Et tout le monde le voit, employés, clients, livreurs. 


Faut-il faire un signe de croix quand on passe devant ? Un salut romain ?


Qui a eu l'initiative de l'accrocher là ? Un responsable zélé ? Le grand patron qui a un égo surdimensionné ?


Qu'est-ce que c'est que ces pratiques ? Du libéralisme féodal ?


Il faut croire que c'est la meilleure des campagnes électorales.

La chronique politique vend maintenant un barbon édenté et botoxé comme futur président. Il n’y a jamais rien eu d’authentique chez ce gars. Sur ce point, ce n’est pas le premier. Mais là on entre dans le domaine des champions, c’est de la performance. Dommage qu’il ne se casse pas ailleurs. Ce n’est pourtant pas l’oseille qui lui manque. Le fait qu’il reste montre que c’est un type sans conviction. 


Vu l’anesthésie des chroniqueurs politiques, bientôt un escargot président ? Ça rampe, ça bave et ça n’a pas de couille. 


à la suite des autres, je lis l'article et suis ébahi : tout y est, cet article de Thibault Prévost fera date et mérite d'être partagé avant l'avènement des bandits, escrocs experts, détrousseurs d'humanité, briseurs de rêves, broyeurs d'êtres humains...


il ne reste plus qu'à éviter tout commerce en monnaie trébuchante ou en écoute avec ces voleurs

il ne reste plus qu'à déclarer l'arrivée du vol des corbeaux sur nos plaines

il ne reste plus qu'à déclarer la guerre aux sondages, bannir les journalistes qui s'en font l'écho pour tromper l'opinion...

apres. avoir lu , soit  on adhère à Attac, pour les. gentils,  soit on passe sa vie. à faire des cocktails  Molotov  et des bobinettes,  et à plusieurs on détruit les. boutiques LVMH,  les écoles   cathos,   les stations services; les studio  de Bolloré,   les usines de Dassault...

 Il y a  heureusement assez d'étrangers  pas  catho en  France  pour que nous n'  allons pas tous à la messe ....

"En finir avec les présidents"


Olivier Besancenot.


🎵🎵🎶🎶🎵🎵

Ces milliardaires sont des carnassiers sauvages et sans empathie, s'ils voient une démocratie blessée, ils l'achèveront sans scrupules. Leur but est d'utiliser le corps et l'âme des autres pour les transformer en pouvoir et en argent, rien de plus.

Vivement que cet article soit en accès libre, pour que tous  puissent le lire et comprendre ce qui risque d'arriver !

"Nous assistons à l’apothéose de cinq cent ans de violence coloniale, de capitalisme extractiviste, de suprémacie blanche et d’hybris de l’exceptionnalisme humain. Ces forces destructrices sont propulsées (...) par ces formes de vie particulièrement monstrueuses calquées sur un Homme imbu de lui-même."


Natasha Myers




Beaucoup de bruit pour  ... ne pas parler des sujets essentiels.  Tout un art du journalisme de cour !

" la presse prépare ses PDG candidats "

 Même après Macron , on peut avoir pire. C'est dire où ils veulent nous entraîner. 

Superbe article où même le discours de LFI paraît modéré par rapport à ce que vous écrivez. A défaut d'un PDG , ils supporteront un néoliberale compatible, genre Le Pen Bardella ou Glucksmann. 

Ne pas oublier que les sondages ne servent  pas à mesurer la température mais à régler le thermostat. 

ça fait rêver !

On ne peut pas s'étonner que les ultras-riches, qui dominent déjà largement la vie économique et politique, souhaitent renforcer leur pouvoir. Tout les y prédispose : même les pires escrocs sont confortés dans l'idée qu'ils méritent leur fortune, puisqu'ils l'ont acquise à la force de leur poignet. Qu'ils aient triché, volé, hérité, spolié n'a aucune importance,  au contraire : la vie est une guerre permanente, et seuls les plus agressifs s'en sortiront. Leclerc, Stérin, Bolloré et consorts ne sont-ils pas des images vivantes de la réussite et du talent ?

Ils peuvent compter en outre sur la foule de tous ceux qui, malgré l'esclavage qui en est la contrepartie, sont bien heureux de pouvoir profiter des miettes qui tombent sous la table des puissants. 

Ils peuvent compter également sur les médias qui leur déroulent le tapis rouge et en font les héros de l'ère moderne : ils en sont les propriétaires !

Ils peuvent compter sur la servilité des politiciens professionnels, qu'ils savent gâter de leurs prébendes et menacer de leur vindicte s'ils ne filent pas droit(e). 

Ils peuvent compter sur la bêtise de leurs faibles opposants, trop occupés à se déchirer entre eux pour se liguer efficacement contre leur pouvoir d'influence.

Le mythe du chef d'entreprise talentueux qui va sauver le pays car lui, il sait ce que c'est que la gestion, est plus que jamais valorisé. On voit cela aux États-Unis et en Argentine, où les affairistes mènent désormais la danse et démantèlent l’État de droit et le contrat social, refaisant l'histoire pour la mettre au service de leur idéologie. 

C'est une vision de la société mercantile et darwiniste, où seul l'argent doit déterminer les hiérarchies sociales et servir d'étalon des qualités humaines. Peu importe comment il est acquis, l'essentiel est d'en avoir beaucoup. 

Et pour que quelques uns en aient beaucoup, il faut bien que le plus grand nombre en soit dépossédé. Tout bon despote le sait pertinemment : les affamés n'ont plus la force de se révolter. 

Heureusement, ce qu'il y de bien avec les autocrates, c'est qu'ils ne savent jamais s'arrêter. Ils finissent toujours par faire le pas de trop, et être happés par le précipice qu'ils ont contribué à creuser. 

L'ennui, c'est que les peuples, trop souvent, tardent à leur filer le nécessaire coup de pied au derrière.

Merci Thibault, suis toujours épatée par votre clairvoyance. Un détail sur le sondage auprès de léfrançais : le problème n'est pas qu'ils ne soient que 1000. C'est quantitativement largement suffisant. Le biais de représentativité est bien plus pervers, il vient des motivations à répondre : les gens qui aiment répondre aux sondages sont ceux qui prisent les goodies, les rémunérations faciles, les bons de réduction et toute cette monnaie typiquement consumériste avec laquelle ils sont "incentivés", sachant que la plupart des sondages sont des études de marché pour des produits et services. Les sondeurs peuvent toujours clamer qu'ils ont recruté les quotas représentatifs d'ouvriers, de cadres, de ruraux, d'urbains etc., en fait ils ont surtout recruté 100% d'adeptes de cette économie-là, celle du "y a pas de petits profits". L'affinité des sondés avec ces candidats est donc construite a la racine.

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