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Commentaires

Lordon, la bonne nouvelle de Tolbiac

Tiens, pour une fois, j'ai causé dans le poste du matin. Et du petit matin : à 7 heures 15, en direct.

Derniers commentaires

Qui ne voit que Lordon est un monstre de culture, et que ses proies sont des chefs d'œuvres de médiocrité ? A moins qu'une supériorité intellectuelle ne soit démocratiquement scandaleuse et à rabaisser dans l'intérêt du peuple. On veut des intellos, mais point trop n'en faut. Feu le PCF était expert dans ce type d'avachissement.
Il y a plus de 15 jours, Quand j'ai vu des extraits de Frédéric Lordon au "Reveil des betteraves"*, je me suis dis la même chose que Daniel ici :
Tiens ! Après Lordon l'économiste sympa et après Lordon le philosophe universitaire, voilà Lordon le tribun !

(*) https://www.youtube.com/watch?v=BKOYDoTq4W4
L'ironie de cette vidéo avec Lordon, c'est que j'ai été interrompu plusieurs fois par une publicité pour un prêt bancaire et pas qu'au début mais en cours de vidéo, sur mon navigateur en tout cas (Comodo sans Ad Block). Et même quand je cliquais sur la croix, le son de la pub continuait en même temps que Lordon parlait. Comme le disait un intervenant dans l'émission récente sur la pub en ligne, y'a encore des progrès à faire !

Par ailleurs, il y a peut-être un peu d'ostracisme des grands médias à l'égard d'ASI (qui ne les ménage pas ;) mais ne sombrons pas dans la même victimisation que ces personnalités médiatiques qui passent leur vie sur les plateaux à expliquer qu'on ne leur donne pas la parole. J'ai entendu citer ASI il n'y a pas si longtemps dans L'instant M sur Inter à propos de l'émission du 12/2 avec le syndicaliste de Canal+, Jean-Baptiste Rivoire dont la parole était, il est vrai, assez détonante.

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Je ne vois pas de différence sur la forme avec le Lordon habituel et "ses phrases kilométriques". Je ne vois pas non plus de différence avec les éternelles manifs de gauche : la référence incontournable à Mai 68, les AG,...
Ce qui est nouveau, c'est la rencontre des deux, de Lordon et ses phrases brillantes et alambiquées, avec les adeptes des reconstitutions historiques de Mai 68. Sentiment de décalage entre le discours de Lordon qui voit là une "naissance", un espoir, et l'observateur (moi), qui n'y voit qu'un accouplement stérile et fascinant.
De manière générale, je pense que Lordon est impossible à assimiler : son discours est clos, dans la forme et dans le fond.
Il peut parler dans une AG, dans une émission de radio, dans un meeting, mais ça ne fera jamais événement, ça ne sera jamais immédiatement fécond.
Qui peut s'imaginer dialoguer avec Lordon, argumenter, contre-argumenter ?
Je reviens de la manif de Paris. Un monde fou, mais on était tous trempés jusqu'aux os.
Rentrés dans le métro dès l'arrivée.
Tant pis pour la Nuit Debout à la République. C'est pour les jeunots.
On est allés chez nous se sécher, un bon grog et au chaud.

A chaque fois qu'il pleut sur les manifs, je repense à cet épisode de "Cent Ans de Solitude" de Federico Garcia Marquez où le patron des patrons finit par céder aux ouvriers qui manifestent, et il leur dit Ces nouvelles dispositions seront valides à partir du moment où il cessera de pleuvoir. Et là le ciel jusqu'ici bleu se remplit de nuages, et il pleut pendant des années sur la ville, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien.

Une sorte de métaphore sur le fait que les dominants peuvent décider de tout seulement en prononçant des mots tandis que les dominés doivent faire d'énormes efforts pour des clopinettes...
J'ai cru avec l'angle de la photo choisi par @si que Lordon s'était laisser pousser une queue de cheval
Deception
utile regard critique de l'historien universitaire réflexif
http://www.laviedesidees.fr/Les-racines-de-la-crise-universitaire.html
Les doux fantasmes de Daniel Schneidermann... Le 22 mars (1968), à Nanterre, Cohn-Bendit ne lisait pas son texte !
Une intervention de Lordon qui, il est vrai, relève du Kaïros, de ce moment du temps où quelque chose se joue et une opportunité se saisit. Merci pour ce partage Daniel.

Je m'en veux déjà d'y mettre un léger bémol, tant cette vidéo fait du bien : il y a tout de même une petite ambiance d'arrivée dans cet amphi. Lordon et les militants rassemblés ne nieront certainement pas que l'arrivée est encore loin, mais que l'enthousiasme revigorant de ce nouveau rassemblement serve de tremplin. Si, comme le souligne très bien Lordon, l'union du salariat était nécessaire (je parle déjà comme s'il était d'ailleurs déjà réalisé, sans doute l'effet de la vidéo), il faut encore qu'il mute en classe révolutionnaire.
Bonne nouvelle …

L'Evangile selon saint Frédéric ?

A moins qu'il ne soit le Messie: l'Evangile selon Daniel.
On l'espère tellement cette révolution , qu'a chaque soubresaut on se précipite pour en être , pour être celle qui l'a compris , dis en premier ... Moi en premiere je disait qu'il ne fallait pas de Hollande que c'était un bourgeois , et alors ? rien
Je viens de tester "grève générale" dans Google, résultats d'actualité apparaissant :
- Grève contre la loi Travail - SNCF, RATP, routes : le point sur les perturbations dans les transports
Toute l'actualité sportive sur Orange

- Grève générale : un jeudi noir dans les transports
Francetv info


C'est le ton général des médias ? "Font chier ces grévistes, on peut pas aller bosser tranquille, va y avoir des embouteillages" ?
Autant je trouve le discours de Lordon brillant et génialissime en tant que discours, sans doute mobilisant, autant je ne trouve que ça a davantage de chaire que de chair, et rien de très concret sur le nouveau monde qu'on demande.

Cela ne m'empêchera pas d'aller à la manif de cet après-midi. Mais je persiste à dire que l'avenir n'est écrit nulle part, et surtout pas par nous, malheureusement.....
On rêve tous d'un Mai 68, Lordon comme vous et moi (un peu). Et c'est sûr qu'on ne saura pas dire, sur le moment, que là c'est l'étincelle qui part. Mais laissez-moi douter :
- du contexte : un pays et un continent vieillissants, recroquevillés, apeurés (en partie pour les raisons que dit Daniel)
- du fond : un braquage contre la loi El Khomri, pas pire que la loi Macron, et même si les mots d'ordre et slogans (mieux que "revendications" ?) dévient à juste titre vers la dénonciation de l'état d'urgence et de la violence policière (y compris Rémi Fraisse qu'on n'a pas oublié), voire les migrants, il n'y a dans tout ça pas de vraie remise en cause de la matrice du "système" - à savoir des inégalités scolaires et universitaires (on ne lit pas dans les tracts étudiants mention du scandale des classes prépas, cet appareil subtil mais hyper-efficace à reproduire les héritiers, que Vincent Peillon avait voulu entamer, avant de battre en retraite devant la bronca de nombreux médias et de certains syndicats)
- du résultat : faute de soutien, déjà, Mai 68 s'est achevé en expérimentation gauchiste intéressante mais illusoire. Cela ne veut pas dire que ça ne méritait pas d'être vécu, mais méfions-nous des lendemains qui déchantent... (et de la droite au pouvoir pendant 13 ans encore, après les barricades)

Décidément je préfère la voie représentative, même si elle est longue et patiente, avec de Haas, Jadot et d'autres (primaire à gauche).
Dans la convergence des luttes ce serait bien de porter des casques de chantier pour se proteger des matraqueurs assermentés qui fignolent leur besogne http://www.liberation.fr/france/2016/03/30/police-des-enfants-chasses-comme-des-animaux_1442954, de la pluie à Paris et visuellement ça aurait de la gueule. y a pas un stock qui traine quelque part ?
Juste un mot sur "merci patron" : justement les patrons n'aiment vraiment pas. Allez juste sur le site de Fakir voir ce qui est arrivé à Henri viré de son boulot sous la pression de Renault. Ça aurait pu faire l'objet d'un vite dit sur Arrêts.
http://www.fakirpresse.info/merci-renault
Bonjour
Pour compléter, à lire sur le blog de Médiapart (accès gratuit).
En effet ça réchauffe, à comparer avec les politicarts de l'Assemblée Nationale.
Aujourd'hui, comme dit Lordon, nous allons "chouiner entre République et Nation", ou sur d'autres parcours dans d'autres villes.
Nous allons également revendiquer, à grands coups de slogans.
Tolbiac, l'enthousiasme pour des paroles lénifiantes, un discours démago et stérile. La révolution attendra.
Enfin, une nouvelle chanson-slogan, ça change du « tous ensemble, tous ensemble » et surtout du « Machin(e) si tu savais, ta réforme, ta réforme... »
Belle vidéo !
A cette après-midi à la manif !
J'ajouterai à l'intervention de Lordon à Tolbiac,
son excellent papier dans les Blogs du Diplo: La Pompe à Phynance (du 29 Mars 2016)



http://blog.mondediplo.net/2016-03-29-Nous-ne-revendiquons-rien
Une vidéo qui fout la pêche et réchauffe avant d'affronter la pluie pour la manif' cette après-midi.

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