195
Commentaires

"Les télés veulent des jolis pauvres, ni noirs ni maghrébins..."

Sur un plateau de télé, faut-il faire pleurer les invités en direct pour sensibiliser les téléspectateurs à la montée de la précarité ? Jean-Luc Delarue a clairement répondu oui, lors d'une émission spéciale en prime time sur France 2 le 16 décembre. Les reportages, témoignages et débats de l'émission ont été noyés sous un torrent de larmes. Procédé manipulateur ? Efficace ? Un peu des deux ?

Derniers commentaires

Pourquoi l'émission n'est-elle pas directement téléchargeable comme les autres ?
J'habite en Martinique et c'est le seul moyen pour moi pour visualiser correctement l'emission.
"Quelle magnifique émission! Elle n'a pas perdu une parcelle de sa virulence, de sa pertinence, ou de son actualité. "
c'est vrai
a-t-on avancé depuis? au niveau des solutions politiques ? sur la qualité des emissions de la tv?

on a l'expérience, les outils d'analyse, un nouveau gouvernement, tous éléments positifs par rapport à la période de l'émisson

mais la situation économique s'est considérablement dégradée, et devrait empirer encore puisque les dirigeants européens ne semblent pas etre en capacité de résoudre les problèmes

jolis ou pas, malheureusement, les pauvres sont de plus en plus nombreux ...
Je ne vais pas me faire que des amis à l'occasion de cette rediffusion bienvenue, mais allons-y :
Quelle magnifique émission! Elle n'a pas perdu une parcelle de sa virulence, de sa pertinence, ou de son actualité.
De surcroît, un D.S. en très grande forme, qui ne s'en laisse pas conter.
Le contraste est saisissant avec les émissions niaiseuses façon "le bonheur est dans le pré" qui sévissent sur @si depuis de trop nombreuses semaines.
Juste une question, n'y a t'il pas un risque que certains de ces invités soient substitués au dernier moments par des figurants ? La jeune femme qui chouine m'a l'air plutôt bien portante pour une "précaire".
J'aurais bien ajouté une question purement rhétorique à l'attention de Judith, lorsqu'elle se plaint que le couple plus âgé n'a vraisemblablement reçu que 100 euros, mais je m'abstiendrai de trop charger la barque, surtout après ces 70 minutes de bonheur intense.
R.I.P. M. Delarue.
cette rediffusion, à l'occasion de la disparition de Delarue : toutes les questions sont posées, médiatiques, politiques, sociales. en des termes parfois obscurs, pour mes collégiens, mais je pense qu'ils vont se taper l'acte 2, dans le cadre de l'éducation civique, cette année. Avec une question : quelle phrase avez vous retenue ? Pourquoi?
A la fin des années 1990, "ça se discute" a été un concept d'émissions de vulgarisation de faits de société très enrichissantes en ce qui me concerne ; loin du voyeurisme ou de l'apitoiement des émissions des années 2000 (ça se discute avait évolué) et d'autres émissions quotidiennes comme "Toutes une histoire". Entre 1995-2000, je manquais rarement ce rendez-vous hebdomadaire.

Arrêt sur Images était un autre de mes rendez-vous hebdomadaires à cette époque.

Dommage que Jean-Luc Delarue n'ait pas plus écouté sa fatigue que son envie d'en faire plus. Comme quoi, Pierre Rahbi a raison : il y a des gens qui se suicident sur un tas d'or.
c'est un peu réchauffé ,mais je vous accorde que delarue ne méritait pas une nouvelle émission sur son cas.

d'ailleurs il n'a servi à rien !!
Le lien de l'intégrale de l'audition de Jean-Marie Pontaut n'est pas disponible (page non trouvée).
Bon j'ai écrit trois messages d'1/2h et pour des mauvais gestes de touchpad les trois ont disparu sans être récupérables, c'est assez chiant, ce serait bien que vous y fassiez quelque chose. Dans beaucoup de forums quand on revient sur la page avec la flèche "précédent" ou "suivant" ça remet le message que l'on avait perdu.

Comme j'étais déjà très énervé par le sujet de l'émission, cela m'énerve encore plus donc j'abandonne des gros bouts de ce que je voulais écrire. Plus rapidement, en espérant ne pas faire de mauvaise manipulation cette fois :

- très bonne émission d'@si sur un sujet difficilement soutenable, avec des invités excellents et dont le calme malgré le sujet m'impressionne.

- l'émission de Delarue est gerbante,
pour les points soulevés dans l'émission (pas de Noir, pas de trop vieux, pas de camé, pas d'ancien taulard, pas d'étranger ; refus d'analyser pour ne jouer que sur l'empathie à défaut de la vérité ; mensonge sans vergogne à des associations pour avoir une caution sympa sociale de gauche alors que l'émission semble l'inverse) ;
parce qu'elle fait des individus présentés des véritables freaks, il s'agit d'un show (on filme des gens dans des situations pas confortables, mangeant des trucs pas bons ou dormant dans des voitures et tout, donc en demandant à la personne de faire ça devant la caméra, puis on lui montre et on demande de réagir ?!) et pas de journalisme (ce qui signifierait investigation donc analyse), c'est l'illustration exacte, et scandaleuse, de la typologie de la pauvreté chez Paugam : en France elle est disqualifiante, c'est-à-dire marginale et devant faire honte à ceux qui la connaissent et peur à ceux qui n'en sont pas à l'abri ;
parce que d'après ce que j'ai lu Delarue gagne 40 000 voire 120 000€ par mois, alors comment peut-il feindre la compassion ? Qu'a-t-il besoin de cet argent ? On comprend pourquoi il refuse l'analyse par contre. Avoir des impôts publics comme en Suède ou comme nos révolutionnaires le voulaient mettrait à jour bien des conflits individuels latents et bien des postures politiques publiques ou privées.

- j'ai halluciné sur le moment de l'arrestation dans le métro : les flics les ont arrêté parce qu'ils avaient des tentes et des sacs et allaient vers Neuilly-sur-Seine ?! Quand je vais avec une tente et un sac vers Neuilly-Plaisance personne me fait chier. Remarquez on ne vire pas non plus les quelques vieux un peu fous qui dorment et urinent dans les cabines téléphoniques sur la place à la sortie du RER. Enfin je crois que le plus fou d'entre eux est mort donc problème résolu hein. Je n'étais pas au courant pour le jugement mais c'est choquant aussi, j'espère que cette **** de juge qui semble se vouloir catho bon teint sera alpaguée à la sortie de la messe par certains qui ont compris le message social de l'Église.

- hallucinants aussi tous ces mensonges de politiques et de journalistes, et toutes ces inégalités, qui n'ont toujours pas le droit de télé

- très intéressant le passage sur le court calcul qui montre qu'on dépense 20 000€ / mois pour reloger un peu en urgence 5 enfants avec les soucis psychologiques et sociaux que ça entraîne ; alors que donner 3000€ / mois à la famille suffirait sans doute... Je voudrais bien confirmation à froid des chiffres, je verrai demain si ça a été fait sur le forum. Si c'est vrai c'est juste fou, les mêmes conneries que pour les expulsions d'étrangers, du chiffre et du chiffre, avec au final des dépenses supplémentaires pour des effets encore plus néfastes mais au moins un chiffre qui correspond à ce qu'on veut annoncer.

- je ne partage pas l'enthousiasme total de certains pour ce qu'a dit Judith Bernard :
je trouve sa distinction entre précarité et pauvreté tout à fait salutaire et bien placée ;
je suis d'accord avec elle sur le danger de penser qu'il faut montrer la pauvreté à la télé pour qu'elle soit vue et connue, et j'avais développé plusieurs cas très marquants et proches de moi dans mes messages perdus, mais disons que tout le monde a déjà été à Emmaüs ou donné de l'argent et causé à un sans-toit ou à un pauvre. Par contre montrer cela à la télé permet de faire rentrer cela dans le réel des politiques et des journalistes de haut rang ; ainsi que dans le réel de ceux qui font voiture-boulot-maison et qui ne connaissent pas dans leurs proches de très pauvres ; et au moins de remontrer le soir, avant de dormir, pour culpabiliser et faire faire des cauchemars, donc y faire penser, ces pauvres croisés hâtivement dans la journée ;
je ne trouve pas que son insistance pour avoir des chiffres et des débats plus politiques soit pertinente dans l'émission : ses interlocuteurs ne font que ça d'habitude, ont tout le matériel disponible sur leurs sites internet et dans leurs locaux, c'est juste que sur @si comme chez Delarue ce n'était pas le centre de la question, et chez Delarue surtout ils ont été piégés ! Sinon le directeur d'Emmaüs ne serait peut-être pas venu ou aurait été plus virulent, et le mec du DAL aurait tenté autre chose. Enfin je crois qu'elle le réalise quand même pendant l'émission : oui, pour ces militants, il faudrait parler en permanence des problèmes politiques autour de ça et les politiques régleraient alors vite les choses.

- pourquoi l'émission n'est-elle pas directement téléchargeable comme d'autres ? Bon moi je suis allé voir à la source sur Dailymotion (je suis le seul à l'avoir en favori ! :D) et je l'ai téléchargée grâce à un outil Firefox mais d'autres qui la voudraient n'ont peut-être pas fait ça. Ça vous ennuie que je la partage ou au contraire ?


ps : j'espère que tous ceux qui taillaient DAL sur les vidéos de l'expulsion de La Courneuve ont vu cette émission en entier, ça leur apprendra des trucs et ça les fera réfléchir rétrospectivement, notamment sur pourquoi et comment DAL médiatise et les réactions qui suivent. Et voir comment les flics agissent pour virer des pauvres ou des gauchistes qui manifestent, et comment ils agissent pour les Jeunes UMP qui font leur happening au bord de la Seine, pour les cathos qui manifestent ou qui tapent sur des homosexuels devant Notre-Dame, ou pour les soirées bruyantes et dangereuses de la jet-set de Paris et de la Côte d'Azur... Clairement, il y a ceux qu'on peut tatanner et les autres.
J'aimerai assez une emission sur ce novlang qui se resserre chaque jour, par les néo-cons, tiens avant on disait nouveaux capitalistes mais c'était pas vendeur, tout comme pauvreté devient précarité ou aussi exploités devient clochards puis sdf

Et sinon quand vous balancez des chiffres comme 16 % d'audience à Delarue, personnellement j'aimerai en savoir un peu plus, qui ça touche, si les gens décrochent en cours, etc ... parce que je n'arrive pas à comprendre qui peut encore regarder les emissions racolleuses de Delarue plus de 5 minutes.

37 min ça démarre enfin, et le reste de l'émission est interessant.
Silence éloquent de la fin, oui moi aussi j'ai bien compris le rapport médias/assos, un mal necessaire ...
Emission de très grande qualité, merci !

[quote=Cassandre]"Judith toujours aussi passionnée, brillante etc... "

C'est confirmé, je suis définitivement membre du fan-club. ;-)
Bonne annee 2009 a toute l'equipe et a tous les @sinautes. Cette emission sur "la tele" ainsi que les deux precedentes s'arretent vraiment sur des images et en cela, "arretsurimages" est tres riche. Beaucoup d'emissions d'avant etaient a mes yeux plus des debats que des decryptages d'images, et bien qu'ils soient passionnants, la vocation d'"arretsurimages" n'est-elle pas de decoder les medias??? En tant qu'abonne avide de comprendre comment on se fait mener par le bout du nez, tres exigeant, j'espere donc que les emissions de 2009 porteront plus sur le decryptage...
Merci pour votre travail, et soyez vigilant a ne pas trop jouer le jeu des medias...
Quelle excellente émission ! C'est exactement pour entendre (ou lire) ce genre de réflexions et d'analyses de haute qualité que j'ai renouvelé mon abonnement. Bravo à toute l'équipe !
Bravo Judith pour la tirade vers 28mn 20s...
Cordialement,
Yves
Delarue le vautour du service public . La hiène
du PAF . Le charognard de l'audimat . Plus trash que lui
tu meurs !!
Interessante émission , consternante aussi à cause du "cathodiquement correct"
Les beaux pauvres et rien d'autres ...
La misère mais celle qui est retouchée et pas la misère que l'on n'oserais montrer .
Encore un peu vindicative Judith , quelquefois à la limite de l'agressivité et pourtant
ce n'était pas Kouchner sur le plateau !!
bien bien
quel plaisir d'écouter les commentaires, les interventions de Judith : claires, précis, concis, et posant les choses dans les justes créneaux de discussion.

On s'en fiche un peu de ton insistance Daniel a vouloir faire dire que les méchants médias envois des mails qu'ils ne respectent pas, ou qu'ils ont tout pouvoir . On le sait mais
ce que ce genre d'émissions dévoile d'une politique, ou du collectif semble plus intéressant à décortiquer.
"Croyez en ce que vous voulez, mais ne croyez pas que j'ai dit ce que je n'ai ni dit ni pensé."

Il s'agit donc bien de croyance ;-)

Permettez-moi de croire tout de meme, Judith, non pas ,bien sur, a quelque chose qui serait issu d'une mauvaise ecoute de vos propos, et d'une interpretation/extrapolation de vos paroles totalement tronquee, mais a une interpretation toute personnelle, qui en fait se rapproche de ce que vous ne dites, ni ne pensez. Mais cette divergence prend tout de meme sa source originale en partie dans votre analyse.


Pour tous ceux que de long messages rebutent, veuillez me pardonner a l'avance, mais je sens que je vais sans doute ecrire un peu plus que trois phrases.

Plus que de simplement individualiser les problemes, et la honte qu'elle genere, je pense que la dimension religieuse que nous nous sommes mis a attacher a la television est bien reelle.

Simplement le Dieu que nous nous sommes mis a adorer depuis la revolution industrielle, se nomme Argent :

Argent qui seul nous fourni logement, nourriture, habillement, loisirs, position dans la societe et peut bien sur lorsqu'il nous punit, estre la source de tous nos malheurs les plus douloureux. Argent surtout qui est notre principale source de realisation, de reve d'un monde meilleur, d'un absolu inatteignable, donc a idolater a chaque instant.

Nos actions sont faites en fonction des risques de punition que peut nous apporter Argent : travaillons bien sagement sans rien dire afin de faire partie de cette societe. Acceptons les credits, qui predisant le futur, ne sont que reves et projections, mais surtout une maniere de nous convertir et nous attacher a cette religion pour des annees.

Et la television n'est que l'Autel de ce culte.

Mieux vaut se priver que de ne pas avoir chez soi le plus bel Autel, la plus grosse television, la plus moderne, qui va nous permettre de pouvoir non seulement adorer notre Dieu de la maniere la plus devote, mais aussi bien montrer a ma famille, a mes voisins et amis a quel point moi, je suis un bon croyant, un meilleur croyant, bien plus devoue qu'eux tous.

Et cet Autel qu'est la television nous permet d'etre le seul contact direct avec Dieu : C'est la television qui decide si nous sommes ou non un Elu : Ayons la chance de passer a la television, et nous sommes sauves : notre cas particulier va etre pris en consideration, la societe entiere va voir a quel point je suis devoue a Argent, et que s'Il me punit, c'est que je n'etais pas assez devoue jusqu'ici, que je n'avais pas vraiment accepte Argent comme mon seul sauveur : Regarder moi pleurer, je me repens : je n'ai pas assez cru, pas ete assez devoue, mais la, devant vous tous, je promets que je vais me rendre bien sagement a la domination d'Argent, que je vais desormais etre un bon croyant. Je suis la, donc je suis elu, sauve, j'ai la certitude que bientot je vais me trouver dans un monde meilleur a la droite et a la gauche de Dieu Argent ( Oui les deux a la fois : un peu de par la faculte omnipotente de Dieu Argent, mais surtout pour eviter toute interpretation politique qui n'aurait pas lieu d'etre : que cela plaise ou non, Argent est adore par nous tous, quelle que soit notre appartenance politique ou religieuse ( traditionnellement parlant ) )

Et c'est toujours grace a l'autel televisuel que nous sommes temoins de la generosite et de la compassion de Dieu Argent : Nous pouvons non seulement etre "elus" afin d'etre sauves, mais la television nous offre le miracle absolu : La possibilite d'etre Elu afin de recevoir la grace ultime : L'argent qui nous tombe du ciel : Grace a la retransmission des differentes loteries et des jeux ou nous n'avons rien a faire d'autre qu'accepter le grande bonte et generosite d'Argent qui se donne a nous lors de ces communions.

Et tout devient un "du" :Il est normal qu'un jour ou l'autre je recoive, mais ce cadeau ne peut etre que soumis a la volonte d'Argent, et en attendant d'etre a mon tour elu, je dois continuer, en bon croyant a bine regarder la television, a croire tout ce qui m'est dit a travers elle, voir quels sont les exemples a suivre, comment je dois me comporter, et surtout ne rien faire d'autre qu'a absorber et croire.

La recompense de ma devotion est proche.

Et on en revient exactement a la conclusion du message de Judith :

" ... au lieu de susciter la colère et l'indignation qui sont le levier d'un début d'action de transformation du monde. "


Nihil Obstat
Merci pour cette émission : cette télé poubelle est, pour moi, encore pire que la télé réalité. C'est vraiment prendre une personne sur 60 millions et lui lancer des cailloux... Un peu comme le cirque d'autre fois... Une personne distrait les autres... Si c'est ça le nouveau service publique... :-)
Ne dites pas :

"L'émission aura un impact publicitaire faible pour les grande surfaces"

dites plutôt (comme Daniel) :

"L'émission n'a pas super-marché"
Jean-Luc Delarue, avec 120 000 € de revenus mensuels et 30 millions d'euros de patrimoine (en 2005), est l'animateur-producteur le mieux payé de France (WIKIPÉDIA)

Delarue ne manque pas d'indécence. Je le trouve à gerber tout au long de l'émission.

Il utilise ses invités a ses fins personnelles (plus de taux d'audience, donc plus de revenus). Je crois qu'il n'y a que le profit qui le guide. Il faut faire tourner la machine...

Confions le même sujet à, par exemple, Marcel Trillat (c'est le seul nom qui me vient à l'esprit) et l'émission ne sera pas que dans le pathos, mais ira chercher les causes profondes et les responsabilités politiques et économiques.

Ce qu'il peut nous arriver de mieux,c'est qu' avec la prochaine réforme de l'audiovisuel de Sarko, le service public n'aie plus les moyens de payer ces "journalistes" de show-bizz et ainsi nous en débarrasse. Il y a sûrement beaucoup d'autres journalistes de qualité (et moins chers que lui) qui attendent à la porte. Je pense qu'on peut faire mieux, moins cher et plus "creusé", plus intelligent, quoi.
au moment ou l on parle de changements sur la television publique, cette emission (que je n'ai pas vu car je n'habite plus en france) est symptomatique de l'etendu des defis de notre audiovisuel francais. malheureusement je crains que les reformes proposees n'ameliorent rien en diminuant les moyens de la tele publique. mon seul espoir serait que France 2 devienne tellement pauvre qu'elle degage ce dechet de Delarue qui fait tellement de mal a notre pays et surtout a sa jeunesse.

A bon entendeur....
Moi j'ai été surpris qu'une telle émission soit présenté par De-la-rue. Ironie sans doute involontaire mais de mauvais gout (comme l'émission elle même d'ailleurs).
On vient de me sucrer un post sur Asi, Attention...quand la modération devient CENSURE !
Pour avoir signifié les erreurs de liaisons de Judith sur le T de "cent euros", indigne d'une professeure de lettres,....et comparé l'émission à de la soupe,....je n'ose y croire....

edit du webaster : on se calme sur les typos merci. Ecrire en énorme, ou de manière insultante, voire les deux sont en effet une cause de "modération". Retrouvez ici les règles du forum
toutes les femmes qui ont été employées par le patron d' arret sur images ont toujours été jeunes, jolies, blanches. Pourquoi ?

ça ressemble au choix de Delarue. Il y a beaucoup de noirs et d'arabes chez les pauvres.

Il y a beaucoup de femmes intelligentes chez les femmes moins "télégéniques" (comme dirait Judith), chez les femmes noires,asiatiques ou autres, grosses , handicapées.etc ...

Sur ce point,avez vous le droit de critiquer Delarue alors que vous appliquez la même politique ?

J'attends la réponse non pas de Daniel Schneidermann (ce serait un miracle) mais je sais que Yannick G, le défenseur d'arrêt sur images et surtout de Judith Bernard
ne tardera pas à venir argumenter ; et comme en général j'aime bien ses interventions pertinentes , je suis tout simplement curieuse de lire la suite. Je parie qu'il me répondra dans les 5 minutes suivantes, (quoique là, je n'ai pas critiqué Judith Bernard).

A tout de suite , Yannick G, et au plaisir de vous lire !
Et si on approfondissait la question "A quoi sert Delarue"?
DS a l'air de penser (je suis sûr que c'est une ruse) que l'émission est faite pour porter secours aux personnes sur le plateau.
En fait, bien sûr, ces gens sont la matière première pour la fabrication (à son niveau) d'un consensus chez les télespectateurs, et - par extension - les citoyens. Ce consensus sur le sujet peut s'exprimer par :
- la pauvreté, c'est triste,
- la pauvreté, çà peut vous tomber dessus à tout moment (comme une maladie),
- il y a des facteurs de risque à la pauvreté, en particulier ne pas avoir d'emploi,
- la société "normale" est impuissante à protéger de la pauvreté,
...
Ainsi, le télespectateur, même moyennement comprenant, aura tendance à adapter son comportement.
Dans cette optique, l'invitation au DAL ou à Emmaüs est forcément un piège (sauf pour eux à refuser en plateau le dispositif).

Plus généralement, il me semble que, de plus en plus, les "informations" délivrées par les grands médias n'ont pas pour but de permettre de comprendre, mais plutôt de conforter des consensus (voir par exemple le traitement de la "crise financière").

PS : Une autre question : pourquoi "des" télespectateurs regardent ce type d'émission alors qu'il y a Les Experts sur la Une, ou Super Nanny sur la 6?
Là, je n'arrive pas à comprendre : délectation du malheur d'autrui, voyeurisme, exorcisme, volonté d'agir à son niveau?
Bien sûr les questions de la pauvreté et de l'exclusion sont complexes et par définition peu télégéniques. Bien sûr également que ces questions sont comme les poupées russes, dès qu'on en saisit une, il y en a une autre à l'intérieur, souvent plus difficile à appréhender.

Par exemple, il a un lien évident entre la dégénérescence du secteur de la psychiatrie en france et la rue. Etant travailleur social depuis maintenant pas mal de temps, je sais qu'un grand nombre des personnes que j'ai accompagné jeunes sont maintenant en situation d'exclusion et sans logement, et que cette situation est directement liée à leur pathologie. Mais si on prends cet exemple, on peut mieux percevoir les deux écueils: Tout les pauvres ne sont pas fous et tout les fous ne sont pas pauvres!!! La réalité est plus complexe, il y a une proportion des personnes qui étaient autrefois pris en charges à temps complet en hôpital psychiatrique qui ne peuvent plus l'être en raison de la fermeture des lits (diminution des budgets) et qui n'ont d'autre solution que la rue. Pour peu qu'ils traitent leur souffrance psychique avec le neuroleptique le plus répandu en france (le gros rouge) et il y a toutes les chances qu'ils ne soient pas très télégéniques.

La télé a naturellement tendance à simplifier les problèmes. Les larmes sont l'aboutissement du processus, il n'y a plus de mots et l'image se suffit à elle même. La recherche de l'audimat nuit gravement à la réflexion. Cette émission de Delarue en est la démonstration parfaite. Alors que faut il faire lorsqu'on est membre d'une association? Peut être ruser et dissocier l'action médiatique du travail sur le terrain. L'abbé pierre ne faisait pas autre chose.

En tout cas merci pour cette émission passionnante!
Oui, d'accord avec Judith sur la distinction IMPORTANTISSIME entre pauvreté et précarité. Le mot de précarité, comme elle le dit si bien, "naturalise" la réalité, et les propos de Parisot (qu'elle rappelle justement) sont là pour l'attester. Je ne COMPRENDS pas que cette intervention de Judith, véritable clé de voûte de TOUTE l'émission, soit passée à la trappe dans le paragraphe résumé en face de la vidéo (partie trois). L'action commence par le choix des mots. Parlons de pauvreté : lutter contre la pauvreté, c'est une affaire politique.
Bon, j'ai pas tout lu, parceque les messages qui font toute une page, voire deux, c'est illisible et inintéressant au possible.

Mais dans ce que j'ai lu, le thème "Les télés veulent des jolis pauvres, ni noirs ni maghrébins..." passe vraiment à la trappe!

[large]Cette catégorie de pauvres n'a pas plus de succès sur le forum d'ASI que sur le plateau de Delarue.

Quelle tristesse[/large]
l'analyse de Judith est lumineuse : le choix des mots dans les discours dominants ne doit rien au hasard. En effet, il est implicitement entendu que la précarité est un phénomène qui doit plus à la fatalité, propre à l'existence même, qu'au résultat d'une organisartion de société, ou de sa politique. Les précaires sont les victimes alors de l'existence, et personne d'autre qu'eux même ne peut être responsable de leur situation. Il y a un choix de mots similaire qui m'énerve dans ce registre : combien de fois lit-on ou entend-on parler de "l'égalité des chances"? c'est de l'égalité des droits dont il s'agit plutôt. Mais évoquer la chance, c'est rendre le sort ou encore une fois la destinée responsable, et non les responsables économiques ou politiques.
Merci Judith.
Vous regardez trop la télévision, Bonjour,

Expliquer n'est pas comprendre, faut-il le rappeler?

"Comme un chien, comme si la honte devait lui survivre"

(...)
Je ne regarde plus cette télé poubelle ! où il nous est demandé maintenant de pleurer, en plus de l'augmentation de la redevance ! Je pleure de voir mon Pays, exemple parait il pour tout autre Pays devenir ce lieu où l'indifférence règne en maître. Ou est donc passée la France de Jaurès ? Quand tous les recours démocratiques ont été épuisés que reste t il aux gens pour être écoutés, respectés ? Les encombrants c'est gênant ! Lorsque nous serons tous des encombrants, n'ayez crainte nous le deviendrons chacun tôt ou tard ! alors alors seulement il sera trop tard !

La misère est la même partout dans le Monde, la faim est la même partout dans le Monde, les révoltes proviennent des mêmes maux partout dans le Monde. Les pauvres sont chassés hors de nos villes, les ours réintroduits dans nos montagnes où la vie pastorale s'en trouve menacée. Les loups réintroduits eux aussi dans nos massifs, chasseront bientôt les bergers du centre de la France !

Pour rendre tous ces indésirables invisibles ! il faudrait ne plus les voir ! Il faut donc les cacher, les rendre transparents. Ma révolte citoyenne me dicte un engagement fort, demain j'envoie ma vieille paire de chaussures se faire ressemeler à l' élysée !
Chaque fois que j'entends le mot "Delarue", c'est plus fort que moi, je repense à ce texte où je disais tout le bien que je pensais et pense toujours de lui :

Lundi 4 décembre 199..., 22 h 20, j'allume la télévision après mon travail : sur France 2 "Ca se discute", ou comment grandir avec une maladie rare. Pourquoi suis-je resté cinq minutes devant "ça", pourquoi n'ai je pas éteint "ça" tout de suite ? Que cherche Monsieur Delarue, à faire pleurer devant nous une petite fille malade, ou à faire avouer que son couple est cassé à une mère qui a commencé par le taire ? Quel bien croit-il faire à ces gens qui ne l'ont pas attendu pour gérer leur problème ? Et d'ailleurs, le croit-il, croit-il à autre chose qu'à lui ? Il veut "aider" ces gens-là ? Qu'il aille donc, dans l'anonymat, travailler au quotidien avec des handicapés, il y a de l'embauche !

Et je n'ai pas échappé à "mon bébé" que, voyant qu'il était allé trop loin, il lui a dit en fin d'émission: c'est quoi, ça, de se mettre à tu et à toi avec une demoiselle de quatorze ans dont on devine qu'elle est du genre réservée ; que ressent-elle, maintenant, de se revoir en monstre de foire pour petit écran, d’avoir reçu publiquement sa compassion gluante ? Ceux qui fréquentent professionnellement des enfants savent assez combien beaucoup ont horreur de la familiarité express, voire de la familiarité tout court, et que s'ils vous accordent confiance et respect, c'est à distance. "Mon bébé", le verre d'eau qu'il lui a offert : et si c'était une nouvelle habileté du monsieur, en animateur qui a toujours le dernier mot, en chat-qui-retombe-toujours-sur-ses-pattes ? Il a exhibé après ses "réussites", les personnes qui grâce à lui iraient mieux : on aurait dit la liste des gens sauvés par la croix Vitafor !

Une polémique a agité le petit monde médiatico-politique sur une production du même (quel hasard) Monsieur Delarue : « C’est mon choix ». Émission assez vulgaire, plutôt racoleuse, faussement conviviale, faussement pédagogique du respect de la différence (si vous attendez qu’on y parle des minorités en tous genres, des faibles, des exclus du système, attendez toujours). Mais elle n’a jamais été aussi impudique que « Ca se discute » (cette mère poussée à étaler ses problèmes de couple devant nous et surtout son fils de 10 ans), aussi tire-larmes (cette petite fille et sa tête qui se baisse vers un mouchoir), aussi narcissique (cet animateur qui monopolise l’écran).

« Ça se discute », comme beaucoup d’émissions hélas, fonctionne sur un douteux mélange de compassion, de voyeurisme, d’admiration pour un monsieur-je-sais-tout, de goût pour le morbide, pour des spécialistes qui en deux coups de cuiller à pot refont les gens, les vies. Ah ces vies. Faut-il que celles des spectateurs (nous, vous, et tous ceux qui font monter l’audimat à ces heures-là), soient médiocres, tristes, sans but, pour qu’ils se ruent en masse devant les écrans, pour qu’ils collent l’œil au trou de la serrure. Il y a quelques années sur Arte, chaîne que certains moquent pour son sérieux, son pédagogisme, était passé un petit film polonais : un tout jeune enfant, celui du cinéaste, filmé pour plus de discrétion en caméra cachée parmi des gens âgés assis dans un parc de ville. Leurs dialogues lents, leurs silences, ses questions, ses réponses : le souffle coupé on avait tout sur la vie, l’amour, la mort, dans une force et une pudeur absolues. Et pas de Monsieur Delarue.
Je n'ai pas encore regardé l'émission d'@si et ne regarde jamais celles de Delarue; j'ai simplement parcouru le forum, assez virulent cette fois. Mais je m'étonne qu'on puisse s'interroger sur les motivations de l'animateur. Tous les jours de la semaine-sauf le w.-e., il fait la publicité avant le journal de 13 heures sur la 2 de son émission quotidienne et c'est un condensé de situations bien sordides, pénibles, douloureuses ou grotesques qu'il présente avec délectation. Et en fond d'écran balayage sur les visages des victimes-souriantes- de ces situations.
Je trouve cela avilissant-et pour les gens qui viennent s'exposer et pour ceux qui les regardent-. Mais cela doit marcher pour l'Audimat puisque ces quotidiennes se sont ajoutées à "ça se discute". Tout ça sur le service public, c'est bien dommage.
Ce genre d'émission fait de moins en moins recette (audimat et dons) tout simplement parce que de plus en plus de gens sont proches de la pauvreté.
Une émission comme le téléthon rapportera toujours plus que ce genre de spectacle misérable parce que le téléspectateur qui regarde un individu malade pourra toujours se dire qu'il a la chance d'être en bonne santé et sera près à débourser de l'euro pour remercier le ciel de l'épargner jusque là de la maladie.. Concernant la pauvreté, le téléspectateur à un peu plus de mal à se dire qu'il à de la chance de vivre dans le confort puisqu'il y vit de moins en moins.
Larmes ou pas, spectacle de 2 heures ou de 3 jours, pauvres ou handicapés et/ou malades, peu importe la matière première et la forme: le gens donnera uniquement selon sa condition sociale, son vécu ( s'il est touché indirectement par le mal en question) et sa conscience (uniquement si c'est un effort qui ne demande ni mouvement du corps parce que c'est fatiguant, ni trop longue réflexion pour éviter la migraine et/ou engagement qui prend du temps et bouffe de l'énergie).

Après y' a aussi ceux qui, dans la hiérarchie de la victime, placeront le malade bien au dessus du pauvre puisque ce dernier a, dans leur tête, plus de chance de s'en sortir.. c'est peut-être davantage une question de bon vouloir.. Après tout le pauvre aurait pu éviter de l'être en faisant de meilleurs choix, le malade lui, c'est le ciel qui lui tombe sur la tête, il y peut rien donc il mérite un peu plus de rond, c'est comme ça, Delarue ou pas.
Ce matin, je me suis trompée de forum. Je voulais répondre à l'émission...alors je m'autoriste à faire un petit copier -coller ici. Se tromper de forum c'est vraiment trop injuste. :(

Mon texte :
Il faut arrêter de penser que pouvoir va de paire obligatoirement avec compétence.
Delarue a le pouvoir de réaliser une émission sur la pauvreté, mais en a t-il la compétence? Est -il capable d'analyser clairement sa démarche ? Peut-il s'extraire du système politico-médiatico-financier auquel il appartient depuis des années ?

Je pense qu'il ne faut pas juger quelqu'un sans essayer de comprendre son fonctionnement et en oubliant son histoire. Peut-être qu'en jugeant Delarue à travers le seul prisme d'une émission on fait la même erreur que lui quand il traite le sujet de la pauvreté. On se limite à une suite de faits qui hors contexte n'ont plus de sens, deviennent incohérents voire inhumains. Au final, on s'offusque, on produit de l'émotion et c'est tout, point. On ne parle jamais des vrais problèmes de fond et des éventuelles solutions.

Delarue ne serait-il pas tout bêtement humain ? Quels sont les effets d'un isolement au sein d'un groupe social favorisé (ou défavorisé ) sur l'idéologie d'une personne ? Quels principes moraux en résultent-il ? Pourquoi la télévision amène les gens à accepter l'humiliation ? Avec la télévision, de quelles addictions peut-on souffrir ? Quels sont les mécanismes sectaires qui interviennent dans le petit monde des personnes médiatisées ?

Je ne pense pas qu'une personne saine et équilibrée puisse arriver à produire une telle émission et je ne pense pas qu'une société saine et équilibrée permette cela. Il y a de la pathologie là dessous. La manipulation mentale est comparable à l'addiction. Mais alors que l'alcool et la drogue ont un effet négatif direct et flagrant sur l'humain et sur son entourage, l'addiction à la notoriété et au pouvoir est beaucoup plus insidieuse. Les addictes nantis disposant chaque jour de leur dose de gloire et les addictes spectateurs en manque, feront tout pour conserver ou obtenir le privilège de faire partie du cercle de l'élite politico-médiatico-financière , même oublier quelques principes moraux basiques et

Alors pour cette pathologie quelle thérapeutique ?
Bravo à @si, excellent decriptage des relations entre divers associations de logement et les medias, tres instructif (j'avais pas particulierement remarqué le caractere televisuel et tres
mediatique des tentes par exemple ou encore le lien entre visibilité mediatique et repression.) et comme d'habitude tres pedagogique, tres service public.On comprend encore plus pourquoi vous etes plus sur France Television, elle derange cette emission car elle ne cesse de questionner le fonctionnement mediatique. Une chose est sur, je n'ai pas été deçu cette année et ce genre d'emission me rappele aussi pourquoi je viens de me reabonner à nouveau, continuer ainsi. Merci
Yannick G, je répond tardivement à votre post du 19/12 à 21h49. Je tiens à bien souligner qu'en aucune façon, je n'ai mentionné que seuls les pauvres pouvaient parler des pauvres et que DS, Judith, et nos 2 invités n'étaient donc pas capables d'en parler et d'agir.

Au contraire, je les ai félicités pour leur générosité (peut-être avez vous pensé que c'était de l'ironie). Quand je critiquais les émissions compassionnelles, je n'englobais aucunement l'émission arret sur images !

Par contre, j'ai le droit de penser que Jean Luc Delarue gagne salement son argent sur le dos des pauvres.

Je tiens aussi à rajouter un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec vous. Un riche qui a toujours vécu dans l'aisance (sans vouloir lui jeter la pierre), ne SAURA JAMAIS ce qu'éprouve un être humain qui est vraiment dans le besoin. Il peut juste essayer d'imaginer sa souffrance. Ce qui n'empêchera pas un riche de se dévouer complètement pour les pauvres.

Je regrette que dans l'émission personne n'ait parlé de Martin Hirsch , qui vous le savez est l'ancien président d'Emmaus ,.S'il avait été invité, des tas de questions auraient pu lui être posées sur la pauvreté . Aurait-il accepté de venir ?
bon, ça diffère un peu du débat mais je trouve pour le coup que le "casting" de l'emission d'asi de cette semaine est un peu bancale. .
Le type du dal est drôle (sans moquerie hein) mais pas vraiment intéressant.
de même pour le type d'émaus qui manque de pêche..
du coup ça rend le débat un peu fadouille... non?
A Pascal Samaran.Puisque,les pauvres sont moins pauvres qu'autrefois,il a qu'à y aller,lui,sous une tente et il verra comme c'est douillet et que les avancée sociales sont immenses!Les gens du DAL se révoltent et ne sont pas légalistes.Mais c'est heureux qu'il y ait des gens comme ça.Les légalistes,ils gardaient le roi en 89 ou 93(vous me direz:de nos jours,on voit les memes défauts)ils dénonçaient les juifs étrangers en 40,car c'était la loi,comme de nos jours on n'a pas le droit de donner à manger ou une couverture à un malheureux sans abri s'il est étranger,c'est illégal.Heureusement qu'il y a des gens qui se révoltent,nous en serions encore à l'aire de l'esclavage sans eux.(quoiqu'il y en a qui aimerait nous y faire revenir:plus besoin de payer le travailleur qui ne protesterait pas car,il aurait un toit et de quoi se nourrir grace à son bon maitre!)
Le but de Mr Delarue n'est pas d'essayer de résoudre les problèmes mais de faire de l'audimat afin de pouvoir continuer à vendre ses émissions indécentes qui s'adressent à ce qu'il y a de plus bas et de plus écoeurant chez l'être humain . Pierre Charpin.
Judith, toujours de noir vêtue, fonce comme à son habitude dans ce no man's land des mots mal dégrossis,
la hargne en épaisseur de courage, livrant ce qu'il semble être l'éternel dernier combat.
Mais un peu de lumière adoucit les entrailles des ténèbres.

Ne possédant pas la télé, même avec mon abonnement free,
je peux confirmer qu'elle n'est pas indispensable pour voir le monde
et que cette "précarité ", ne croît pas seulement dans le secret de vies parallèles.

En tout cas j'ai été ravi d'apprendre que les pauvres avaient eux aussi des agences de casting,
avec des attachés de presse au service des médias.
Daniel tu baisses

sur la rue de la banque et la juge hostile à l'avortement c'est lamentable; il faudrait rappeler que le droit de manisfester dans les rues (et de faire chier les riverains) est garanti mais encadré par les lois d'une république démocratique; ce que font ces gens-là est illégal et il est donc normal qu'ils soient punis et sévèrement punis, que l'amende qu'on leur inflige soit de nature à les faire réfléchir et s'abstenir de renouvelr leur délit.

Le spectacle de la misère est leur fonds de commerce (ce qui les rapproche de Delarue) et leur moyen d'action privilégié; la communication est un mode d'action politique parfaitement acceptable dès lors qu'il reste dans le cadre des lois.

Si le gouvernement "tolère" Delarue et fait évacuer la rue de la Banque ce n'est pas parce que le spectacle que le premier offre sert ses intérêts politiques alors que l'occupation l'inquiète mais parce que le premier est parfaitement légal et le second non. LM'émission de Delarue est mauvaise pour le gouvernement (qui soyons sérieux préfèrerait qu'on en parle le moins possible)

Enfin, quand les associations se font posséder par les producteurs d'émissions télé, elles peuvent faire beaucoup plus simple que d'envoyer un mel à @si: elles quittent le plateau au milieu en expliquant qu'on leur a menti

PS j'ai bcp aimé la Bouquet expliquant que les pauvres travaillaient et étaient "français"; dommage qu'on n'ait pas eu la présence d'esprit de lui demander combien elle en hébergeait dans son 300m2
Sur pauvreté et précarité la délicieuse judith nous ressort des outils idéologiques très sixties très compagnons de route; une autre analyse est possible et au moins aussi crédible;
Toutes les statistiques montrnt qu'il y a une amélioration des niveaux de vie de même que de léventail des revenus (les inégalités); par exemple, le seuil de pauvreté étant défni de manière relative en % du revenu médian, il peut très bien y avoir plus de personnes qui sont en dessous du fait même del'élévation de ce revenu.

Donc les pauvres d'aujourd'hui sont moins pauvres que ceux d'avant mais l'admettre c'est se priver d'un fonds de commerce idéologiquement juteux (faire pleurer Margot attire votes et dons) donc comme on ne peut plus dire qu'ils sont pauvres on dit qu'ils sont précaires (ce qui permet de faire le lien avec la flexibilisation du marché du travail dénoncée comme un mal); et l'on peut continuer à dénoncer les injustices de ce monde, sans jamais reconnaître ses avancées, la précarité présentant au surplus le double avantage d'être potentielle et subjective, potentielle parce que vous pouvez aller bien aujourd'hui mais sans être assuré que cela dure (ce qui à peu près le cas de tout le monde mais à des degrés divers; donc on pleure sur les intérimaires en omettant de rappeler qu'iols gagnent plus que les CDI en contrepartie), subjective parce que multi factorielle (affective, économique, sociale) et beaucoup moins mesurable que la pauvreté qui est assez bien cernée: aucun fait ne sera dès lors susceptblie de falsifieir (au sens de Popper) le discours idéologique tenu.
Sur pauvreté et précarité la délicieuse judith nous ressort des outils idéologiques très sixties très compagnons de route; une autre analyse est possible et au moins aussi crédible; Toutes les statistiques montrnt qu'il y a une amélioration des niveaux de vie de même que de léventail des revenus (les inégalités); par exemple, le seuil de pauvreté étant défni de manière relative en % du revenu médian, il peut très bien y avoir plus de personnes qui sont en dessous du fait même del'élévation de ce revenu.

Je vous renvois à l'ouvrage de William T. Vollmann, Pourquoi êtes-vous pauvres ? , Acte Sud, 2008.
Vous constaterez que vous avez tout faux, une fois de plus.

Donc les pauvres d'aujourd'hui sont moins pauvres que ceux d'avant mais l'admettre c'est se priver d'un fonds de commerce idéologiquement juteux (faire pleurer Margot attire votes et dons) donc comme on ne peut plus dire qu'ils sont pauvres on dit qu'ils sont précaires (ce qui permet de faire le lien avec la flexibilisation du marché du travail dénoncée comme un mal); et l'on peut continuer à dénoncer les injustices de ce monde, sans jamais reconnaître ses avancées, la précarité présentant au surplus le double avantage d'être potentielle et subjective, potentielle parce que vous pouvez aller bien aujourd'hui mais sans être assuré que cela dure (ce qui à peu près le cas de tout le monde mais à des degrés divers; donc on pleure sur les intérimaires en omettant de rappeler qu'iols gagnent plus que les CDI en contrepartie), subjective parce que multi factorielle (affective, économique, sociale) et beaucoup moins mesurable que la pauvreté qui est assez bien cernée: aucun fait ne sera dès lors susceptblie de falsifieir (au sens de Popper) le discours idéologique tenu.

D'une part, depuis quand une idéologie doit-elle se soumettre à l'analyse de Popper sur la falsification ?
Tant qu'elle ne se donne pas l'allure d'une science, elle peut rester ce qu'elle est, une idéologie.
Rien de mal à cela, au contraire.

D'autre part, on peut dénoncer à la fois les injustices et reconnaître les avancés sociales, médicales, etc.... C'est justement parce qu'on tient aux secondes qu'on doit prêter attention aux premières. Je ne vous dis pas au revoir, monsieur.

yG

Sur pauvreté et précarité la délicieuse judith nous ressort des outils idéologiques très sixties très compagnons de route; une autre analyse est possible et au moins aussi crédible;
Toutes les statistiques montrnt qu'il y a une amélioration des niveaux de vie de même que de léventail des revenus (les inégalités); par exemple, le seuil de pauvreté étant défni de manière relative en % du revenu médian, il peut très bien y avoir plus de personnes qui sont en dessous du fait même del'élévation de ce revenu.
faut pas confondre médian et moyen XD

faut revoir tes stats l'ami, car là t'es pas crédible... ou alors mieux relire "l'argumentaire" que t'as reçu en t'abonnant à l'ump.

aller je te donne un coup de [s]bite[/s] pouce:
En statistiques :
la médiane est la valeur qui permet de partager une série numérique ordonnée en deux parties de même nombre d'éléments, se distinguant de la moyenne (voir l'article Critères de position ainsi que le glossaire des statistiques)2,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Médian

bon aller, je continue même pas à lire, j'ai déjà assez ri ><"'
a l'ensemble de mes admirateurs

je sais ce que c'est que la médiane et je ne vois pas en quoi cela contredit la compatibilité entre l'élévation du niveau de vie de tous et l'accroissement des inégalités; les pauvres sont de moins en moins pauvres: c'est ça la réalité; la distribution de couvertures c'est légal et cela ne pose de problèmes à personne; le meilleur de bouquet c'était la référence à la nationalité (et je n'ai pas visité son apartement qui fait peut-être 450 m2); sur l'attitude à avoir, il suffit de se lever aux 3/4 de l'émission même enregistrée et de dire bien fort qu'on a été trompé et qu'on s'en va; cela a déjà étéfait 100 fois et ça marche; l'idéologie c'est bien mais ça vaut pas tripette dans un débat : parlons de faits
merci pour la couverture

aucune incompatibilité bien sûr. je me suis trompé.

Votre hypothèse de l'utilisation par la gauche de la précarité est intéressante. Le nombre d'actifs étant supérieur à celui des pauvres, il convient de candidater au poste de gestionnaire de la précarité, plutôt qu'être préposé à la misère. Pour se garantir stabilité et durabilité, autant prendre un emploi qui rapporte plein de bulletins.

Naulleau arrive sur le plateau d'@si vendredi. J'aimerais indiquer sa responsabilitédans le piégeage d'Attali sur le plateau de Ruquier.
A 16'00", il entame une phrase; dont on apprend 50 secondes de bruit plus loin, qu'elle critique "la juxtaposition" de deux parties... dans un livre qui contient justement deux parties.

Cette courte construction qui ne semble avoir aucun sens, sert pourtant à quelque-chose: intro, modulations, cadence, apostrophe de la part de l'invité, accord final de ruquier, point d'orgue sur les rires et les applaudissements.

Ad libitum
on pleure sur les intérimaires en omettant de rappeler qu'iols gagnent plus que les CDI en contrepartie
... comme une bonne tripotée de chômeurs palpent plus qu'un très grand nombre de salariés. A l'instar de steevy aux assedic. qu'on s'attaque aux indemnités des assiettes les plus élevées ne me paraît pas ridicule...

sinon, pour les interimaires, ça s'appelle la prime de précarité, qui vient compenser le fait qu'un itérim n'a souvent pas le même nombre d'heures travaillées à la fin du mois qu'un cdd ou un cdi. et les conséquences sont nombreuses sur: le salaire à la fin du mois pour commencer, les demandes de crédit, la location, la retraite, ou encore pour négocier un découvert...
sans compter qu'une chose ne lui est pas compensée/reversée: son meilleur rendement....

vous le savez déjà mais c'est juste une piqûre de rappel

à côté de ça il existe des missions d'interim de longue durée, qui vous donne à bosser tous les jours du mois. Là oui, arrivé à la paye, ça devient interessant, et on a plus à fournir plus que les autres de la boîte. Beaucoup l'ont compris et se paye une bagnole comme ça. Mais une fois la bagnole payée, et la copine enceinte, les charmes du cdi se font de plus en plus séduisants au bout de deux ans.
Daniel tu baisses

Je n'en sais rien, mais vous, je constate que vous ne volez pas très haut, la preuve :

PS j'ai bcp aimé la Bouquet expliquant que les pauvres travaillaient et étaient "français"; dommage qu'on n'ait pas eu la présence d'esprit de lui demander combien elle en hébergeait dans son 300m2

J'ai déjà répondu à ce genre de propos déclarant qu'il faut être pauvre pour s'occuper des pauvres, à deux endroits sur cette page, si cela vous intéresse. L'important, c'est de payer ses impôts, de ne pas fuir la pression fiscale ou de ne pas se réjouir qu'elle baisse, comme ceux qui applaudissent le bouclier imposé par Sarkozy.

Est-ce son cas à elle ?
Veuillez nous en informer.

sur la rue de la banque et la juge hostile à l'avortement c'est lamentable; il faudrait rappeler que le droit de manisfester dans les rues (et de faire chier les riverains) est garanti mais encadré par les lois d'une république démocratique; ce que font ces gens-là est illégal et il est donc normal qu'ils soient punis et sévèrement punis, que l'amende qu'on leur inflige soit de nature à les faire réfléchir et s'abstenir de renouvelr leur délit. [...] la communication est un mode d'action politique parfaitement acceptable dès lors qu'il reste dans le cadre des lois.

La loi encadre donc votre pensée, votre réflexion et vos actions. Vous pouvez donc nous gratifier de votre silence jusqu'au prochaine élection présidentielle, puisque vous n'avez rien à nous offrir que ne figure pas dans le code civil.

Enfin, quand les associations se font posséder par les producteurs d'émissions télé, elles peuvent faire beaucoup plus simple que d'envoyer un mel à @si: elles quittent le plateau au milieu en expliquant qu'on leur a menti

Oui, c'est vachement utile, on ne leur donne pas la parole, donc ils ne la prennent pas..., ce qui fait toujours le jeu de la télévision, le scandale, et ne fait passer aucun message (puisque le départ peut même être coupé, dissimulé ou pire, exploité par le producteur de l'émission).

yG
PS j'ai bcp aimé la Bouquet expliquant que les pauvres travaillaient et étaient "français"; dommage qu'on n'ait pas eu la présence d'esprit de lui demander combien elle en hébergeait dans son 300m2

J'ai déjà répondu à ce genre de propos déclarant qu'il faut être pauvre pour s'occuper des pauvres, à deux endroits sur cette page, si cela vous intéresse. L'important, c'est de payer ses impôts, de ne pas fuir la pression fiscale ou de ne pas se réjouir qu'elle baisse, comme ceux qui applaudissent le bouclier imposé par Sarkozy.

Est-ce son cas à elle ?
Veuillez nous en informer.
euh... je prends les flux rss comme ils arrivent, et j'ai pas eu l'impression d'avoir entendu qu'il fallait être pauvre pour être charitable. J'ai bien lu à un moment donné qu'un certain prof de philo disait "j'ai donné une pièce à un mendiant, j'ai fait une connerie", j'ai pas lu, me semble-t'il d'autres choses dans ce goût là... je veux bien un lien où deux, parce-que là, je suis dans l'obscurité la plus totale.

En parlant d'obscurité, ma soeur a été conçue dans un ciné qui passait Emmanuelle du temps où les ouvreuses de cinéma ne touchaient de salaire que les pourboires qu'elles percevaient. Bon, déjà, j'ai jamais trop compris pourquoi mon père a emmené ma mère au ciné voir Emmanuelle au cinoche, mais c'est une autre histoire et en même temps, ça ne me regarde pas tellement. Mais deuxio, j'ai jamais été d'accord avec eux: selon eux, fallait surtout pas donnner de pourboir aux ouvreuses, comme ça, ça obligeait les gérants des cinoches à verser un vrai salaire aux ouvreuses...
Ben on voit aujourd'hui le résultat ><' Les ouvreuses sont tellement mieux payées que c'est pas comme si on en voyait pas partout !!

La répartition des richesses est un scandale dans notre pays, car c'est vraiment nous prendre pour des guignols quand on compare les compétences et les différences de salaire. Je dis ça pour les grands patrons. Mais même "rien" que pour les animateurs télé et les journaleux.
Non seulement, il n'est pas question de baisser cette fraternité institutionnelle, mais il n'est pas interdit en plus, ni dommageable, il me semble, de procéder à une solidarité individuelle qui n'a pas été institutionnalisée. Il me semble d'ailleurs que le mec du DAL se soit réjouis de certaines propositions à certaines familles ayant participé à la sdf-academy (pour sauver A (et éventuellement la troncher) taper 6000A sur votre mobile).

Bref, effectivement, avec 300m2, et soit disant très sensible au problème, on peut se demander si la james-vinibond-girl mérite vraiment les projecteurs ou si son éclairage médiatique ne sert vraiment que la cause qu'elle est sensée défendre. Je connais des actifs dans ce domaine, même au potentiel médiatique pratiquement aussi élévé (je veux dire connu tout pareil) qui ne sont pas allé foutre leur gueule sous les caméras.
Bon, la C.Bouquet est bandante, en même temps. On sait jamais, ça peut réveiller certaines vélléités de sexagénaires, tu vas me dire...


Ne pas fuir la fiscalité de son pays, c'est quand même la moindre des choses. Etre un exemple, ce n'est pas juste pointer sa frimousse parce-que 45% de la population mâle a fantasmé sur vous. Et être un exemple, ce n'est pas, à mon sens, uniquement se satisfaire d'accomplir son devoir de citoyen. et faire coucou "face caméra". Soit tu choisis d'être un exemple et tu médiatises ton action solidaire; enfin si t'en fais vraiment une.
Soit tu fais comme tout le monde, tu fermes ta gueule, et tu fais ta solidarité perso "hors champs".

Maintenant les "oui, vous savez, je veux bien parler à la caméra, mais je préfère rester discrète, je suis engagée, mais je fais pas ça pour l'image" ça me casse les couilles. Je ne nie pas la sincérité dans l'engagement. Mais ça me casse les couilles. Tu fais, tu fais pas (de solidarité), t'assumes, t'assumes pas (ta popularité), tu choisis; mais choisis !!

à fortiori, le bon samarantin est un abruti. mais là je ne lui jette pas tout à fait la pierre.
Je répondais au message de Pascal Samaran de 11:44, un peu plus haut, entre lequel c'est intercalé d'autres messages.

il n'est pas interdit en plus, ni dommageable, il me semble, de procéder à une solidarité individuelle qui n'a pas été institutionnalisée.

Oui, évidemment, mais là nous parlons justement de média, ce qui a défaut d'être à proprement parler une institution, tient de fait un discours d'institutionnel.

Donc, vendre les pièces jaunes, la charité télévisée, c'est participer à un choix politique ici, pas un choix personnel, individuel, surtout lorsque cela se fait à l'exclusion des autres modes d'action, ceux là politiques (faire ce choix du charity business au détriment du social, du collectif, c'est aussi typique de la droite, ce n'est pas un hasard).

Comme c'était le cas dans l'émission de Delarue qui prend ouvertement le partie de la charité au lieu du politique, entretenant à la fois son business et ne réglant pas le problème à long terme, mais juste pour une demi douzaine de personne alors qu'il draine l'attention de millions de personnes. Le résultat est ridicule aux vus des moyens alloués et de surcroit, contribue aussi à entretenir ce qu'il dénonce en refusant la seule action à long terme l'action politique, donc est finalement, si ce n'est hypocrite, au moins des plus bornés.

Quant à Carole Bouquet, elle sait que sa personne permet d'avoir quelques secondes de plus d'antenne, ce que réclament justement les associations, bien souvent. Que cela soit donnant donnant entre l'artiste médiatique et les associations ou simplement donnant de la part de l'artiste, nous ne pouvons le savoir, et cela importe peu au final, le tout est dans cette guerre par armes médiatiques d'user des armes qu'apprécient les médias, aussi connes fussent-elles.

C'est ce qu'on comprit les Don Quichotte avec les tentes rouges, le spectaculaire pour avoir de l'écho, ce qu'a repris le DAL et d'autres associations depuis.

Il faut de la créativité dans ce domaine, la répression s'adaptant au coup par coup (l'amende pour dépôt sur la voie publique en est un triste exemple). Peu de moyens pour les associations (c'est relatif, je sais), mais organisés de tel sorte qu'ils puissent avoir le maximum de retentissement médiatique, voilà ce qu'il faut à mon sens encourager. C'est de bonne guerre à mon avis face à ce gouvernement qui use des mêmes armes pour des causes que je juge moins défendables, à savoir les siennes.

J'encourage donc la créativité pour se faire entendre, lorsque le pouvoir se calfeutre derrière sa légitimité électorale quinquennale pour agir contre un tas de nos concitoyens. C'en est fini intellectuellement depuis des lustres (68 ?) de la confiscation du pouvoir sous couvert de démocratie... à d'autres messieurs, mesdames de la majorité.

Merde, je fais finir cataloguer dans l'ultra-gauche avec ce discours, et remerde, un TGV passe à moins de 10 bornes de chez moi et je suis déjà passé devant les grands magasins, il y a moins de 15 ans, je crois.

Mon compte est bon.

Préparez moi des oranges, merci d'avance.

yG
zemmour enlève ton masque on t'as reconnu bouffon !
il n'est pas faux de dire que les pauvres du moyen âge l'étaient davantage que les pauvres d'aujourd'hui. Cela résume simplement la mentalité de ceux qui croient encore être des seigneurs.
Delarue : dehors, la honte. Je suis bien content de ne plus regarder cette télé de merdre...

Judith, Sophie : merci, bravo à toutes les deux.

Les invités : respect

Daniel : impec', sauf : hiver 54 et non pas 53 pour l'abbé Pierre...(1er février 54 pour être précis)
Aussi détestable que soit l'émission de Delarue, il n'a rien inventé. Je rappelle , pour ceux qui ont l'age de s'en souvenir, l'émission de jean Nohain sur radio luxembourg "Reine d'un jour". Là aussi on pleurait beaucoup, une grande différence cependant les dons n'étaient pas fait par voie de SMS surtaxés mais par des fabricants de machine à laver, de gazinières ou/et de meubles ......
comme d'hab, Judith a été éblouissante!!
Je voudrais revenir sur la distinction que fait Judith entre "pauvreté" et "précarité" et sur le choix de vocabulaire qui se porte sur le second terme.

Il me semble que l'analyse qui "naturalise" la précarité, comme un processus vital et presque biologique (le va-et-vient incessant et à la limite du cyclique de certains événements), suppose implicitement ceci : dans cette naturalité, il y a la contingence, c'est-à-dire le hasard des accidents toujours possibles (par opposition à une sorte de "substance" ou d'état permanent que serait la pauvreté). Ce qui est précaire, c'est ce qui est toujours en position de pouvoir/devoir changer. Choisir de parler de précarité, c'est choisir de mettre l'accent sur l'instabilité.
En termes socio-politiques, cela revient à distinguer d'une part entre une "classe", les pauvres, ceux qui sont nés pauvres et le resteront, donc une vision proche d'une hiérarchisation sociale sans mouvement, et, du point de vue de notre appréciation d'une telle société, un système féodaliste que nous autres sociétés post-modernes aurions largement dépassé ; d'autre part entre une "situation", la précarité, qui du fait de son changement potentiel permanent peut concerner n'importe qui à n'importe quel moment, et non plus simplement ceux qui auraient été marqués par le sceau de la pauvreté à la naissance. Cela signifie qu'en choisissant de parler de précarité, on dit : ce ne sont pas que les autres (les pauvres), ce peut être vous, à tout moment et à raison de tout petits incidents. On remarquera que "précarité" ne peut avoir qu'une implication négative : les accidents ne peuvent mener qu'à une situation moins bonne qu'auparavant. C'est l'idée d'une mobilité sociale possible, à présent, dans nos sociétés, mais une mobilité qui perd, étrangement, la possibilité de l'amélioration.

On dira : cela n'est pas plus mal de passer par un tel présupposé qui impliquera réellement (et émotionnellement) le téléspectateur en le faisant entrer dans la catégorie du potentiellement-pauvre. Certes. D'autant plus que dans une société individualiste, la solidarité (ici recherchée) n'est qu'une com-passion qui n'existe qu'en tant qu'on arrive à se mettre à la place de l'autre. Si l'autre n'est pas un autre moi possible, il n'y a pas de raison d'intervenir.
Le problème qui se trouve derrière cette manipulation par choix de vocabulaire et de notion est celui-ci : à sous-entendre que chacun est un citoyen en difficulté en puissance, on crée un climat de peur ou du moins d'anxiété sociale. Regarde bien cette femme qui vit avec sa fille dans une caravane, rien ne garantit que cela ne puisse t'arriver. J'aimerais citer ici une étude récente dont vous m'excuserez de n'avoir pas les références et qui dit que la moitié des Français estiment qu'ils pourraient se retrouver SDF un jour. Cela s'appelle l'angoisse sociale.
Cette angoisse n'est pas utile à l'individu ; elle ne sert qu'un but : empêcher ceux qui ont la chance de travailler et d'avoir un toit de se plaindre, voire pire encore, de revendiquer. C'est un boulot épuisant, c'est un appartement vétuste, oui, mais la chance tourne, la vie est précaire, on ne sait jamais ce qui peut arriver le lendemain, alors ne venez pas trop tirer sur la corde. C'est le grand hasard de la vie qui fait le "descenseur" social.
Bravo pour cette émission et aux intervenants, j'ai vraiment encore appris qq chose ! J'adore l'idée que DS récupère les "dessous" des sélections de participants aux émissions de ce type on aurait de quoi se régaler !
Mais décidément cette téloche est de plus en plus fétide, avec des émissions sans consistance. Je n'arrive plus à en trouver une seule qui chatouille les neurones. Et cela c'est fait en très peu de temps ! Même C DANS L'AIR, CE SOIR OU JAMAIS, MOTS CROISES, sont devenues pleines de bavachages stériles, avec toujours les mêmes intervenants, aucune idée qui ne soit pas consentuelle, rabachée pour que ça rentre bien dans le citron. La téloche n'est pas un outil pour s'informer, c'est fini depuis longtemps, c'est un médium support de pub et quand il n'y a plus de pub..... Il n'y a plus rien.
Merci à toute l'équipe pour cette dernière émission très intéressante. A l'année prochaine et bonnes fêtes de fin d'année à tous.
comment s'enrichit une émission de la rue sur le dos des pauvres !!!
Suis je le seul à avoir entendu une phrase que je ne comprends pas?

66:09 : Le président de DAL s'exprime: "La juge m'a dit je vous met la peine maximum" (en parlant de la condamnation à 12 000€ de l'association)

Un peu plus loin: "Je pense qu'elle aurait aimer nous condamner pour plus. J'ai appris dans le canard enchaîné qu'elle était proche d'associations anti-avortement".

Je ne saisis pas le sous-entendu qui fait pourtant acquiescer si promptement M Schneidermann à l'évocation de ce lien.
Quelqu'un a-t-il la grille de lecture? C'est comme si on me disait "Oui, mais l'association Don Quichotte a été embêté par le préfet de police: il était proche d'un lobby pro euthanasie!"
Plait-il?
L'émission souligne cruellement deux problèmes :

1) L'individualisation est désormais tellement intériorisée (cf. l'analyse de Judith) que les émissions à la Delarue ne font plus que l'entretenir. La solution collective n'est même plus évocable sur un plateau.

2) La machine de guerre médiatique est incontournable et les associations doivent se livrer à une véritable guérilla TV pour atteindre à l'efficacité (cf. l'opération rue de la Banque).

Le pire, c'est que nous savons déjà tout cela : je pense que peu d'@sinautes ont été surpris des différents récits présentés au cours de l'émission. Nous savons, et il n'y a rien à faire. La majorité de la population cautionne plus ou moins consciemment cette situation, sciant allègrement la branche sur laquelle elle est assise. Déprimant.
Très bonne émission. Merci.
J'ai été frappée par la grande dignité et la grande mesure des invités du DAL et d'Emmaus qui contrastent si positivement avec l'émission caniveau de Delarue. D'un côté l'engagement, l'action (et donc le nécessaire rapport aux médias souvent logiquement ambigu) et de l'autre le voyeurisme le plus consternant. Exemple même d'un service public totalement dévoyé qui me fait penser, dans le même genre, à l'émission poubelle "Revu et corrigé" de Paul Amar (qui a remplacé ASI, pauvre de nous !).
Excellente intervention de Judith dans son parallèle entre la honte culpabiisatrice individualisée et l'intervention divine des solutions.
Ah, si seulement ASI pouvait revenir dans le service public et faire péter l'audimat !
Judith pose une très bonne question sur les conditions qu'il faudrait pouvoir mettre en œuvre pour passer dignement (c'est moi qui ajoute l'adverbe) dans les émissions.
Acrimed pose souvent la question aux associations : "quels rapports entretenir avec les médias et en particulier avec les médias dominants ?" Elle se la pose aussi pour son propre compte. Tentative de réponse ici.
Bien évidemment, les conditions ne sont jamais remplies, exiger qu'elles le soient totalement reviendrait à boycotter la plupart des médias. Tout est donc affaire de compromis, à chacun de juger lesquels sont acceptables.


PS : J.B. Eyraud a la mémoire sélective quand il fait remonter à "il y a longtemps" l'époque où il se faisait manipuler sur les plateaux de télé. Il y a peu, dans une émission du cow-boy Hondelatte (Tandem, je crois), le pauvre a été obligé de faire l'andouille dans une cage avec des fauves pour pouvoir dire deux phrases sur son combat du moment.
Je me rappelle,il y a longtemps,mon prof de philo disait:"Aujourd'hui,j'ai commis une mauvaise action,j'ai donné une pièce à un mendiant."Plaise,non au ciel,mais au hasard,que je ne devienne jamais SDF:j'étais jolie,mais,le temps a passé,je ne le suis plus,et je n'ai pas 5 enfants à charge,je n'aurais meme pas 100 E d'aide!On peut penser à plus malheureux que soi tout en étant riche mais il y a des salaires scandaleusement élevés!Le partage de certains ne serait pas un acte de charité,mais un acte politique.
la vache...
même l'extrait j'ai fini par le zapper. j'espère que Justine et Anne Sophie touchent des primes pour regarder ce genre d'émissions !!!
(message à DS)
Je suis tout à fait d'accord avec la remarque de Judith sur cet étalage de quelques personnes en difficulté qui met l'accent sur l'individu au lieu du problème de société global ("si je suis pauvre c'est de ma faute, ce n'est pas de la faute à la société").
De la même manière j'ai trouvé que l'émission de Delarue, avec ses appels aux dons téléphoniques, était aussi une apologie de la responsabilité individuelle de chacun qui fait abstraction de la responsabilité de la société (donc du politique) pour résoudre ces problèmes. Ce qui ressort de cette émission c'est que pour que ces personnes s'en sortent c'est à moi, avec mon chèque de 100 euro, de les parrainer individuellement. Donc pas de problème si je râle quand il s'agit de payer mes impôts, et pas de problème dès qu'un bouclier fiscal se pointe, puisque je vais pouvoir avoir bonne conscience avec mon très généreux acte de charité envers cette malheureuse maman à la rue. Et puis ça flatte tellement d'avoir "ses pauvres" à qui on fait aumône, comme un vrai seigneur du moyen âge !
Cette mise en avant de la charité et la totale mise à la trappe de la solidarité nationale est archi typique du discours actuel. Et cela cache complètement que ce type de charité individuelle, qui est très bien très beau et tout, n'a aucun impact sur les origines de la pauvreté, et, pire, cela justifie le désengagement de l'Etat sur ces questions. Vu qu'en surface on trouvera toujours des gens suffisamment charitables pour s'occuper des situation les plus intolérables (c'est tout de même inacceptable une jolie maman en détresse, bon, elle serait moche ça passerait encore mais là....) pas la peine de mettre en place un système plus équitable de redistribution des richesses.
Bonjour,

Juste une petite remarque sur la remarque de Daniel: "Les émissions pourraient être justement le moment où les choses peuvent être expliquées en longueur, avec du temps, avec les implications politiques, avec les tenants et les aboutissants..."

N'est-ce pas un peu pour cela qu'arrêt sur images n'est plus sur France 5??

Voilà dans quoi l'on vit... C'est tout pareil: Surtout, [large]surtout[/large], ne pas faire de vagues, ne pas dissembler ou se rebeller... c'est flippant...
Une émission comme je les aime avec des invités qui ont des tas de choses à dire et qui ont comme point commun : la mobilisation pour changer cette société.

Judith toujours aussi passionnée, brillante etc... Pour un peu, c'est qu'elle me ferait pleurer (je ne plaisante pas) avec sa générosité et toute son énergie à ne pas se résigner, à continuer de se révolter. Je suis toujours très heureuse quand elle participe aux émissions d'arrêt sur images et je ne la remercierai jamais assez pour ce qu'elle nous apporte.

Je me suis souvent demandée : pourquoi toutes ces émissions compassionnelles puisqu'elles ne débouchent pas sur des solutions efficaces pour aider ces pauvres gens et j'ai pensé à une chose : voir plus miséreux que soi nous conforte dans l'idée que notre situation n'est pas aussi catastrophique que nous aurions pu le croire puisqu'il y a plus malheureux, plus nécessiteux que soi. Le but et l'effet recherché de ces émissions de plus en plus nombreuses surtout en cette période de crise, ne serait-ce pas de dissuader les gens dans leur volonté ou capacité de se révolter ; puisque au final, dans leur malheur, ils trouvent "le réconfort" de voir plus malheureux qu'eux.

Cela crée comme un soulagement, une sorte de "non droit" à la révolte (mais de quoi vous plaignez vous, vous autres, vous avez vu comment ils vivent eux ?
Eux ils ont le droit de pleurer car leur misère est bien plus grande que la vôtre). Ces émissions peuvent inciter à l'acceptation de la condition du spectateur (qui aurait pourtant de quoi
ne pas se résoudre à l'accepter).

Dommage que vous n'ayiez pas évoqué l'indécence du fossé qui existe entre la pauvreté de ces gens "utilisés" par Delarue et les sommes astronomiques gagnées par cet animateur. Je ne peux supporter cet air faussement compassionnel, cette figure qu'il prend d'un Jésus venu pour sauver les plus démunis , qui fait des miracles, qui est là pour consoler etc...

Plus ça pleure et plus l'oseille tombera dans sa tirelire car il ne faut pas s'y tromper, c'est l'audimat qui est recherché, d'ailleurs l'émission arrêt sur images l'a bien démontré. L'exploitation de la misère par le spectacle, c'est dégueulasse.
L'émission était intéressante. La problématique des stratégies des associations aidant les plus démunis et des moyens d'assurer les garanties de leur dignité dans la médiatisation a été bien exposée et reste entière, tout comme celles, qui au-delà, relèvent du politique et de la société. Ce n'est pas en tout cas en faisant de la pauvreté un spectacle par lequel on fait son beurre, masqué par quelques larmes de crocodiles, que l'on résout quoique ce soit.

Un petit coup de loupe sur une allégorie du spectacle qui nous détourne du fond?
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=488&FP=23840387&E=2K1KTSK4KGEO&SID=2K1KTSK4KGEO&New=T&Pic=16&SubE=2C6NU00RU6Z1
L'intervention de Judith à propos du vocabulaire ("précarité" au lieu de "pauvreté") est très intéressante et me paraît judithcieuse... bravo. Très bonne émission
Et si, par-delà la compassion -- la pauvreté, la rue, la prostitution, la prison, et même la vieillesse, la débilité et la folie -- il nous fallait des victimes expiatoires pour nous rappeller les deux pilliers de la société : le travail et la normalité ?

Avec quelle publicité achèterons-nous nos larmes devant le spectacle de tous ces "expulsés" de la société ?

Et si les consommateurs et les marchands de pitié sadiques sortaient la tête de l'eau des suppliciés pour que ces derniers la replongent aussitôt ?

"Produire du mouvement social"... m.d.r ! Au choix : le cache-pauvre ou le pauvre décoratif.

Merci encore une fois à Judith Bernard -- à 66mn30, enfin ! -- pour avoir, inlassablement, posé la question politique... si peu abordée, tout de même, c'est bizarre...


P. S. : Judith, vous êtes vraiment la meilleure !
Je n'ai pas encore vu ni l'émisssion, ni les insanités de Delarue sur l'autre dossier, mais si je m'arrête au titre, je me dis que les pauvres n'ont pas à être jolis ou je ne sais quoi, SIMPLEMENT, JE NE VOUDRAIS PLUS VOIR DE PAUVRES, DE QUELQUE COULEUR QU'ILS SOIENT. LES PAUVRES SONT DIVERS, COMME LE RESTE DE LA POPULATION.
prenez l'indifférence, l'individualisme, l'intolérance mélangez le tout et observez
Tout commence avec l'émission de Delarue ,avec de nombreux extraits analysés et débattus, puis le champ s'élargit et l'équipe aborde le sujet de manière plus général et revient sur l'occupation de la rue de la Banque (là encore avec des images).

Selon moi un sujet bien construit.

Une bien belle émission, merci à vous.
je n'ai pas vu l'émission de Delarue (sauf un extrait au Zapping de C+) et j'ai bien aimé la votre
Bravo au DAL et à EMMAUS.
Ils n'analysent pas autant que Judith Bertrand mais leur témoignage percute peut-être plus.
sauf erreur ou omission de ma part,

vous oubliez une catégorie, les homosexuels...........

et si vous êtes un noir ou une noir homo........handicapé........
J'aimerais pouvoir discuter sur le forum. Mais rien n'apparaît sur mon écran. Image noire et silence total! Dommage...

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.