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Commentaires

Les reliques sublimes de l'Elysée

Sa voiture; son code nucléaire; ses invités personnels

Derniers commentaires

Bon, je comprends plus: commencer la journée par cet article (que je découvre ce soir)... et poursuivre avec une chronique détaillée de la passation?
Quitte à faire du live aujourd'hui, il se passait aussi des petits trucs en Grèce.
Moi ce qui me stupéfie, c'est comment les UMP, y compris Sarko, sont devenus polis et dignes.

Et là, je ne peux m'empêcher de me dire : mais alors, ils savaient faire... S'ils se sont tous comportés de façon indigne depuis tout ce temps, c'était une tactique, ils étaient capables d'être civils. J'en étais venue à me dire que c'était contingent à leurs personnalités, et que c'était pour cela que, pour une raison obscure, on les avait mis là.pour nous faire tous suer et pour faire rien qu'à nous énerver.

Avec le recul, ça me les présente sous un jour encore plus sombre.

Bon, là, je viens d'entendre Jacob dire du mal d'Ayrault : on ne se refait pas...
Tout est normal
Le scoop : Hollande roule en DS (et non pas DS roule pour Hollande...)

Sinon j'ai pas regardé, mais j'aurais bien voulu voir l'autre partir...
Comme quelques uns ci-dessus, je m'interroge sur l'utilité du laïve touitte, en particulier dans ce genre d'évènement ulta codifié. Espériez-vous un incident? Quelque chose que vous seriez le premier à pouvoir diffuser?
Ou alors, conformément à votre objet social (et très vicieusement), ce serait pour montrer l'inanité du laïve touittigne?
Dans ce dernier cas exclusivement, je dirais "Bravo, c'est réussi!"
Faut arrêter les live-tweets, ou les réserver à des "évènements" à la dramaturgie plus appropriée, ou trouver des gens drôles pour l'animer. Là c'est juste du temps perdu pour un résultat très très proche du néant absolu.
Une chronique de grande qualité, bravo DS !
Vous auriez pu parler aussi de ce collier ridicule, sauf pour un gangsta-rappeur de Los Angeles.
Citation encore

à entendre les radios du matin se pourlécher à l'avance du programme de la "journée de passation" de Sarkozy à Hollande, à contempler les bandes-annonces que diffusent les chaînes publiques et privées depuis quelques jours (suivez la passation chez nous, pas chez le voisin, on sera tellement meilleurs!) on ne sait ce qui l'emporte dans la bulle médiatique, entre l'excitation de frôler l'Histoire, d'entrer dans les archives futures, et un amour irrationnel envers l'apparat, le décorum, de la République.

Il vaut mieux suivre le direct sur @si qui est vraiment bien meilleur que le meilleur ?

Cyril.
De ces villes restera ce qui passait à travers elles: le vent
"Mais une poignée de journalistes français continue à se crever les yeux sur les splendeurs du tapis rouge de l'Elysée, comme une courtisane sur un souvenir de splendeur." Dont ASI… mais avec détachement. C'est pas pareil !

Je doute de l'intérêt de ces lives assez puérils et dispensables.
"Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira la politique de la nation, le Parlement sera respecté dans ses droits, la justice disposera de toutes les garanties de son indépendance"
Merci François ! c'est exactement ce que je voulais entendre,
Euh... J'ai pas vu un bandeau sur @si promettant de vivre "en direct le "grand évènement" ????

Franchement, je vois pas l'intérêt.
Hollande serait-il finalement de la trempe des grands ? Je ne me mouille pas encore.
Avoir maintenant si le nouveau aura les mêmes goûts de chiotte que l'ex. Culturellement parlant je veux dire.
Si la saison de la chasse aux Rroms-roumains est fermée.
[quote=Daniel Schneidermann]De la mythologie de la Ve République, ne se voient plus que les boursouflures anachroniques. Mais une poignée de journalistes français continue à se crever les yeux sur les splendeurs du tapis rouge de l'Elysée, comme une courtisane sur un souvenir de splendeur.

Retrouver l'hommage dans la critique, la révérence dans le blasphème, telle est l'exigence à laquelle votre paresseux, moderniste, "athéisme" politique nous astreint. En l'occurrence, reconnaître que la Ve République fut capable d'engendrer, de renouveler, ou de perpétuer une mythologie: celle, gaullienne, de "la France" en la grandeur de son idée manifestée par l'élection présidentielle au suffrage universel, n'est pas peu de chose. Et déplorer des boursouflures anachroniques n'est pas moins élogieux. Car cela signifie qu'il doit s'agir de se porter, de nouveau aujourd'hui, à la hauteur des circonstances: comme le fit le Général de Gaulle lorsqu'il inscrivit la France, le 18 juin 1940, dans le futur du monde. De même qu'alors, la guerre était mondiale, et devait être remportée par les seules forces de la liberté, de même en est-il aujourd'hui de l'économie qui doit être librement ordonnée à l'exigence de justice mondiale. De même qu'alors le nationalisme fut l'obstacle, le libéralisme l'est aujourd'hui, défigurations tous deux de ce qu'ils prétendent incarner: la "nation" pour le premier, et pour le second la liberté. En concevant la France comme "idée", le Général de Gaulle la faisait échapper aux forces du sang et du sol et l'élevait à l'universalité. Suivant, renouvelant la même inspiration, il s'agit aujourd'hui de pacifiquement unifier le monde économiquement. Ce qui, en chaque pays,suppose une législation faisant droit à cette trinité de politiques obligations que sont: un pouvoir exécutif personnellement assumé, un pouvoir parlementaire, plutôt que "législatif", majoritairement et territorialement organisé, un pouvoir judiciaire indépendant: les trois constitués par la consultation de la totalité de la population du pays concerné. Ce dont la Constitution gaullienne de la Ve République est une figuration exemplaire. Comme telle nécessitant de circonstanciels ajournements: éventuellement substantiels, mais aucun cependant l'invalidant.
Très bel arcticle, cher Daniel.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Comme souvent les chroniques de DS sont un modèle de ce que devrait être le journalisme, non la course haletante derrière une actualité fugace mais la perception d’un sens, d’une profondeur de champ dans un événement. Cela suppose évidemment un regard et une culture permettant de lire entre les lignes de l’histoire.
Une remarque tatillonne cependant : une poignée de journalistes français continuent à se crever les yeux... (test : une reprise anaphorique (pronominale) ultérieure mettrait en évidence que le « sujet », le substantif directeur est journalistes et non poignée qui est une locution indéfinie substitut de peu de, quelques etc.
"S'il l'avait porté aujourd'hui, personne n'aurait osé l'arrêter"

Le duc approuve vigoureusement.
La voiture de Hollande s'arrête aux feux rouges !
Un Président qui respecte le code de la route sur le chemin qui le mène à l'Elysée, c'est totalement inédit !
C'est ça, le style Hollande.
Un hélicoptère autorisé à survoler Paris pour suivre la voiture de Hollande
pendant le kilomètre qui le sépare de l'Elysée...
Le grotesque atteint le sublime ! ...
"Le poids de la dette, la voracité aveugle de la finance internationale, l'ascension vertigineuse des "pays émergents", comme on dit encore, ont réduit la splendeur de la République française à l'ombre de ce qu'elle fut."

Cruel, mais bien vu

"Les centres de pouvoir ont basculé".

Ce ne sont pas Mr et Mme MEDEF-CAC40 ni les veuves de pétroliers texans shootées aux fonds de pension qui vous diront le contraire.

Ce que lémédias ne pourront capter, ce sont les 20 minutes que nos deux compères vont passer en solo dans le bureau présidentiel. Dommage :

François II : Tu vois, tu ne m'aurais pas pris pour une chiffe molle, tu serais encore là.
Nicolas ex-I : Booo... c'était pour la campagne et parce que Carla me le disait, en fait je le pensais pas...
F : Toujours aussi menteur, hein ?
N : Nan... Bon, pour les juges qui me cherchent, là, tu peux pas... parce que Kucheida, Guérini, toussa...
F : T'inquiètes, on sera moins brutes que toi mais on fera tellement trainer que tu seras frappé d'anosognosie quand ils réussiront à te rattraper.
N : Bon, ben à dans cinq, hein ?
F: Quoi ? T'avais dit que tu quittais la politique ! Menteur un jour menteur toujours, hein !
Bientôt le bac philo. Deux propositions de sujet: "Une société sans mythe est-elle possible ?" et: " Si nous n'avions pas de mythes, de quoi pourrions-nous rire ?" Un troisième a déjà été traité: "Les Grecs croyaient-ils en leurs mythes ?"

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