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Les migrants tunisiens de Paris tiraillés entre plusieurs "sauveteurs"

Les choses semblent bouger très vite, mais de manière confuse, autour des migrants tunisiens de Paris, auxquels nous avons consacré notre dernière émission.

Derniers commentaires

Merci à Laure Daussy pour ce "reportage", type d'article pas fréquent sur @SI (nouvelle orientation ?).

J'y ai appris bien des choses intéressantes, sur les associations ou sur la gestion parisienne. Par contre, j'avoue que j'ai dû relire plusieurs fois certains chapitres avant de m'y retrouver et de les comprendre : il y a trop de noms d'associations et de personnes pour mon petit cerveau.
Merci à Laure Daussy pour le suivi de cette occupation.

Malgré un article du Monde qui pointe la responsabilité de la mairie de Paris quant à l'arrestation d'une centaine de sans-papiers lors de l'évacuation policière des occupants du 51 avenue Simon Bolivar ("Les sans-papiers de l'avenue Bolivar expulsés à la demande de la Ville de Paris", une partie de la presse relaie la communication mensongère de la Ville qui fait des militants solidaires, dont ceux de la Cip-idf, les responsables de ces arrestations.

La Ville dénie la capacité des premiers concernés à s'organiser.
Ce sont pourtant les occupants sans-papiers eux-mêmes qui ont refusé les propositions municipales d'hébergement.

Le texte dont voici le lien s'efforce de retracer les événements tels qu'ils se sont réellement produits.
Des nouvelles des Tunisiens arrêtés (d'après listes militantes) :

Plusieurs copains Tunisiens ont été libérés, certains avec APRF, d'autres sans rien après prise d'empreinte et photo.
Donc 6 libérations du commissariat du 6ème
6 libérations du commissariat du 12ème
5 libération du commissariat de chatelet
2 libération du commissariat du 19ème
Le copain avec papier en GAV dans le 20ème vient d'être libéré
le copain qui s'appelle Mr Lampedusa en GAV au commissariat du 19ème est toujours en GAV
Il y a des blessés. Un infirmier va venir les voir et après on verra quoi faire.
Toujours entre 90 personnes et 100 en garde à vue
Personne d'arrivé au Mesnil Amelot


(Mesnil Amelot, c'est le centre de rétention)
La police évacue le 51 avenue Simon Bolivar occupé par des sans-papiers Tunisiens et Lybiens
Résumé évolutif du déroulé de l’occupation, de sa fin et de ses suites, communiqués des occupants, liens et autres infos :


http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5614
Que les Associations de tout bord, continuent leur "travail" ! Sans le savoir, elles bossent pour Marine...
Je viens de rentrer du commissariat de la rue Clignancourt. Il n'y avait (plus?) personne devant et un flic m'a dit que les Tunisiens ont été relâchés, sans plus de détails...
Meric pour ce suivi très bien fait, Laure.
Merci aussi à Dominique Godin de témoigner "de l'intérieur"...
Si j'étais tunisienne, je me méfierais de tout ce qui ressemble à un journaliste, de près ou de loin... comment peuvent-ils faire la différence entre les "collabos" qui ont contribué à les jeter en pâture en perroquetant les gesticulations et autres annonces gouvernementales, et ceux qui font un vrai boulot d'information.
Merci pour cet article qui permet d'y voir plus clair et de commencer à comprendre le comportement de certains, élus compris.
Quelques précisions, à l'attention de Laure Daussy.


Certains ont donc décidé, dans la nuit de dimanche à lundi, d’investir un bâtiment vide de la ville de Paris. Une démarche organisée avec le collectif SOS soutien aux sans-papiers et avec des membres de la coordination des intermittents et précaires (CIP)… Mais d'autres, sous la houlette de Me Samia Maktouf, invitée de notre émission, espèrent encore une amélioration de leur situation grâce aux associations. Reportage.


C'est idiot d'opposer les occupants du 51 av. Simon Bolivar avec les associations. J'étais hier à l'intérieur, pendant l'Assemblée générale qui devait décider d'une réponse à donner aux propositions de la mairie. Avec les Tunisiens il y avait des membres de RESF, de la FASTI et du GISTI. Cette Samia Maktouf, comme je le subodorais, a l'air de jouer un drôle de jeu. Qu'elle laisse les Tunisiens s'organiser.


La CIP a-t-elle ainsi tenté d'instrumentaliser les Tunisiens ?


Question imbécile. C'est ne rien connaître des combats de la CIP-IDF depuis 2003 que poser une telle question.


"L'occupation de la rue Bolivar se fait aussi dans l’intérêt de la Cip" souffle une militante d’Europe Ecologie, venue manifester son soutien aux Tunisiens.


Je ne vois pas en quoi. Au contraire, la Mairie doit être furieuse de voir la CIP-IDF héberger des Tunisiens alors qu'elle doit rendre à la Ville les clefs de son local le 6 mai prochain et négocie un autre lieu correspondant à ses activités (la mairie ne lui propose que 68 m2 de bureaux).


Contacté par @si, Pierre Henry, directeur Général de l'association de soutien aux migrants France terre d'asile, fustige aussi la "surenchère" de certains collectifs. "il faut faire attention à ne pas instrumentaliser les Tunisiens, alors qu'ils sont déjà dans un état de grande fragilité", souligne-t-il.


À qui fait-il allusion ? Ça l'emmerde à ce point là quand les premiers concernés veulent échapper au giron des "grandes" associations et préfèrent décider par eux-mêmes ?
Il faut savoir que l'AG dont je parle plus haut a décidé que seuls les Tunisiens votaient pour prendre les décisions. Ce sont d'ailleurs des Tunisiens qui mènent les débats (et je peux vous dire que si c'était comme ça place Tahir, il devait y avoir une sacrée ambiance !)


Impossible de poser des questions aux membres du CIP, ni aux Tunisiens présents dans l'immeuble.



Ben, demandez-moi, je vous répondrai ou je ferai passer le message. Que voulez-vous savoir ?
C'est drôlement bien détaillé, ces logiques militantes différentes.

Reportage.
Ceci explique cela.

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