Les conseils déontologiques de presse, voulus par Mélenchon, "des tigres sans dents" ?
À quand un Conseil de déontologie du journalisme ? C’est la proposition portée par Jean-Luc Mélenchon qui a lancé cette semaine une pétition en ce sens. L’idée n’est pas neuve, elle compte d’ailleurs des précédents à l’étranger. De la Belgique au Québec en passant par l’Allemagne, petit tour d’horizon de quelques conseils de presse étrangers... aux pouvoirs très relatifs.
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Derniers commentaires
Petite remarque: on parle, tout au long de ces commentaires "des" journalistes, alors qu'il ne s'agit que d'une toute petite minorité d'entre eux, qui accaparent à la fois les espaces de parole et très probablement les revenus pour nous harceler de leurs parti-pris, parfois de leurs mensonges, pour lécher le cul des uns et vilipender les autres au gré de leur caste et de leurs intérêts personnels.
Très curieusement, non seulement certains commentaires oublient ça, mais ils tentent de nous faire croire que tous les "salariés", et pire encore les pigistes, seront les victimes d'un éventuel rappel à l'ordre, bien mérité pourtant par ces cumulards. On paie combien de journalistes ordinaires avec le "salaire" (???) de ces monstres sacrés?
De la même manière on essaie de nous faire confondre les intérêts des "paysans" avec ceux des exploiteurs de l'agro-industrie, et ceux des petits artisans avec les vampires du Medef.
Emission sur France Info, tendance politique, je ne sais plus quel soir:
3 invités allant du centre à la droite ex-RPR/UMP/PR/etc.
Dialogues restitué de manière approximative:
"- (membre du parti jupitérien): ah oui le groupe des insoumis y font rien que faire des propositions pas constructives puis de ronchonner contre not' gentil gouvernement, les vilains.
- (individu de droite modérée): ah ben oui alors. C'est des vilains pas beau pas sages.
- (membre d'un parti de droite): ah ben oui alors. Pi y se plaignent que le gouv' y vote jamais les propositions de l'opposition. Mais nous l'aut' jour, on a fait une proposition, ben elle est passée, hein. On a proposé [en gros] que les salariés y soient payés moins. Et ben les gentils gens de not' jupitérien président, ben y z'ont tous voté pour nous. Alors qu'on est dans l'opposition, hein. C'est même nous qu'on est la vrai opposition, pas ces arrogants pas sages et mal habillés des insoumis, houlala"...
[etc.]
Humph
La presse en France, c'est une très grosse majorité détenue par les grands groupes et un chouillat d'indépendants.
J'imagine le tribunal professionnel:
"- Machin, vous avez envoyé valsé vos obligations déontologiques
- oui, mais c'était ça ou me faire virer pas mon patron vu que si je caressais pas l'actionnaire dans le sens du poil, je me faisais virer.
- m'en fous, à la guillotine!"
Et plutôt permettre une plus grande indépendance vis à vis de leur patron, avec des protections du droit du travail, ce serait pas mieux?
Certes, peut-être que Mélenchon s'en prendrait toujours plein l'aïeul. Mais au moins, ses opposants qui eux ont de l'influence sur les journalistes (directement (patronat) ou indirectement (politiques)) s'en prendraient autant. Et on verrait peut-être émerger une presse de gauche plus indépendante.
Parce que si le tribunal professionnel sauce Méluch aboutit à avoir le droit entre la pravda et l'osservatore romane, on ne va plus pouvoir utiliser la presse écrite que comme torchecul...
Et bien non, c'est venu de frère Jean-Luc...
Faudrait chercher le détail mais il y a notamment en droit français la possibilité d'interdictions d'exercer une profession.
En 2013, un journaliste de TF1 condamné avec 3 mois d'interdiction d'exercer avant que, semble-t-il, l'interdiction soit levée en appel. Son délit était une complicité d'import illégal d'animaux lors d'un reportage.
Et lors de la demande de la carte de journaliste auprès de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), il y a normalement demande d'un extrait de casier judiciaire pour vérifier qu'il n'y a pas interdiction d'exercer.
D'autre part, cette carte a une vraie valeur officielle, on risque gros à une falsification : emprisonnement de deux ans et une amende de 3750 euros.
Et d'où vient cette idée d'une telle carte de presse ?
Loi Brachard, 1935, ayant fait suite à la publication de "L'abominable vénalité de la presse" en 1931, donnant après des premières publications dans l'Huma une documentation sur la corruption de la presse lors des emprunts russes (cf l'affaire Arthur Raffalovitch sur Wikipedia pour un résumé).
Je crois que dans une émission d'@si sur la guerre de 14 cette histoire de médias achetés avait été évoquée.
Comment appellerait-on ça aujourd'hui ? "Publireportage", "native advertising" quand c'est lié à de grosses boites et "soft power" quand c'est du politique ?
Bon, après, concernant Mélenchon, il m'étonnerait que le problème soit de la corruption organisée par tel ou tel pouvoir, une forme de délinquance visant à tromper. Ca me semble plus celle de journalistes agissant d'eux-mêmes, par conviction politique hostile ou juste par bêtise médiatique, réflexes conditionnés des story telling avec construction d'un personnage, cercle vicieux de l'image et du spectateur où les traits s'intensifient jusqu'à la caricature pour satisfaire l'attente, apporter le cliché attendu. Ca permet de fixer une "offre politique" et pour les médias, ça correspond à de l'audimat qualifié, avec segments de marché définis. Mélenchon est vendu comme un film avec l'affiche qui va bien pour qu'on sache d'emblée ce qu'on va voir, entendre, et derrière on fait une mise en scène pour que ça colle.
Et comme ces logiques font aussi partie de la communication politique, ça devient compliqué avec le risque d'une réduction de la pensée à une image qu'on a soi-même construit et dans laquelle on se retrouve enfermé.
Tiens, dans le style cliché-caricature avec sans doute les applaudissements d'une partie des Insoumis parce qu'ils y retrouvent une part de l'image d'eux-mêmes : Mélenchon gaming 2 - Mad Marx
Cela s'appelle le droit, et il n'y a aucune raison de mettre en place des tribunaux d'exception destinés aux salariés des médias.
Non, le CSA n'est pas crédible pour faire cela. ET Non également à vos autres injonctions, et pour vous aider à comprendre le pourquoi du comment, en plus de ce qui a déjà été posté sur ce fil de posts; Voici entre autre:
- Acrimed
(pour rappel un député ump avait déjà déposé une demande en 2011... 2011 "un organe de régulation des médias basé sur le modèle, très répandu en Europe, des conseils de presse")
Quelques exemples très récent de la nécessité d'instaurer tout cela:
- G. Leclerc le roi des "ménages arrangeants" au comité d'éthique de Radio France...
- La Com' de Macron information ou Communication...
Bref, les ouin-ouins comme qualifie tigi Sandy et les les FI qui ne comprennent pas cet acharnement sur JLM, sont, contrairement à ce que le Troll Tigi dit, ceux qui ne veulent pas de ce système... à savoir lui, vous, une grande partie des journalistes et éditocrates, et les politiques que cela arrange (cf. leur non vote déjà en 2011). Etc.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
En l'occurrence, plutôt que rajouter une n-ième institution, je serais d'avis qu'on pourrait réformer le CSA pour qu'il garantisse mieux le pluralisme politique. On pourrait par exemple y introduire des associations reconnues de surveillance des médias (Acrimed entre autres) comme il y en a pour celles autorisées à porter des cas de racisme en justice, et puis changer le mode de nomination de ses membres (p.e. 1 membre nommé par chaque groupe à l'Assemblée).
Là, le collège du CSA a "sept membres nommés par décret du Président de la République. Le président est désigné par le Président de la République, trois membres sont désignés par le président du Sénat et trois autres par le président de l'Assemblée nationale". Question pluralisme, on fait mieux.
Le fait est que les médias sont un pouvoir politique, pas la peine de se cacher derrière une prétendue neutralité ou indépendance, peut-être vaut-il mieux réfléchir d'emblée à ce que sont les possibilités de contre-pouvoirs proprement politiques, civils-civiques, à leur pouvoir.
Aussi il faut neutraliser ce pouvoir, comme nos ancêtres l'ont fait avec le pouvoir religieux, et non pas tenter de l'institutionnaliser./le contrôler.
Pour pouvoir le neutraliser, il faut mettre en place une sorte de laïcité médiatique, qui permettra effectivement de garantir aux citoyens leurs droits et leurs libertés, que ce soit en tant qu'individus ou en tant que groupes politiques.
C'est en effet une idée de "laïcité" médiatique que j'aurais en tête pour éviter un pouvoir trop catholique, manquant de pluralisme. Je ne parle pas d'institutionnaliser le pouvoir des médias dominants mais de la gestion institutionnelle du médiatique qui est en soi pouvoir-instrument du politique. C'est pour ça que, par exemple, Le Média se met en place, pour être un (contre)pouvoir.
La laïcité est institutionnelle et implique un contrôle, idem avec le droit de la presse, le journalisme comme profession règlementée etc., et il s'agit d'en modifier les modalités pour améliorer le fonctionnement du débat public (cf les médias dominants courant après leur crédibilité, signe qu'il y a un souci).
Question droits et libertés, je crains qu'en matière d'information, d'influence sur les esprits, ce soit compliqué à seulement définir en dehors de la tromperie délibérée, du mensonge etc.
Mais je crois qu'il est tout à fait possible de mettre en place des droits tels que le droit de réponse lorsque l'on est publiquement mis en cause, et d'en faire un droit individuel et citoyen fondamental.
Aussi ce n'est pas un conseil mais bien la constitution et la loi qui garantiraient ce droit.
Pour les droits collectifs, un statut des partis politiques / associations politiques peut être une solution. Associer des droits à ce statut serait possible. Là encore garantie par la constitution vu que l'on reconnait déjà leur rôle dans l'expression des suffrages. Ces droits pourraient être d'avoir du temps d'émission sur les médias publics par exemple, à leurs conditions, et au moment où ils le choisiront.
Cela n'empêche pas contrairement à ce que des gens comme tigi essaient de faire croire d'organiser la contradiction par ailleurs. Cela peut même être un droit collectif, de pouvoir demander des comptes publiquement, ou de mettre en cause publiquement.
Le pouvoir médiatique est arbitraire, il n'a aucune légitimité, c'est un pouvoir de fait, justement parce que nous n'avons pas mis en place les structures sociales institutionnelles et politiques pour le neutraliser. ( Et par neutraliser j'entends le rendre inoffensif, comme le pouvoir religieux avec la laïcité, alors que pourtant ce pouvoir du religieux sur les croyants au travers de leur foi reste un pouvoir réel, de fait. )
En séparant ce pouvoir du pouvoir étatique, on lui retire déjà une grande partie de sa capacité de nocivité.
Il faut faire le même genre de choses avec tous les pouvoirs illégitimes.
Les contre pouvoirs n'ont de sens que dans le cadre des pouvoirs légitimes. Ce sont des pouvoirs eux-mêmes.
Avoir un média indépendant des pouvoirs financiers, cela ne règle rien, cela augmente tout juste l'espace de liberté, ce qui est nécessaire quand on se sent totalement asphyxié comme les gens de la France insoumise, mais face à la puissance et à la masse des médias qui sont concentrés entre les mains de quelques uns ce n'est pas ça qui va faire la différence.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Mais cela, Melenchon le savait avant de participer à l'émission.
Son problème, c'est qu'il est mauvais perdant. Il n'a pas su se préparer. Et il n'a pas été suffisamment efficace dans sa prestation pour faire reculer les idées qu'il voulait faire reculer. Il en est conscient. Mais plutôt que de s'en prendre à lui même, il cherche une échappatoire : lamentable !
Les questions soulevées ici par Mélenchon ne se limitent en rien à sa situation personnelle. Mélenchon est un représentant politique. Il n'est non seulement pas le seul à se faire maltraiter par des mensonges et des manipulations dans ces médias, et en plus ce n'est pas que Mélenchon qui est touché, ce sont toutes les personnes qu'il représente, car cette caste de "journalistes" n'autorisent pas à ce que son groupe politique par son intermédiaire puisse développer la moindre idée dans leurs médias.
On peut toujours dire que Mélenchon n'a pas su les contrer vu que c'est relatif. Mais il ne devrait pas avoir à le faire.
Il est anormal qu'un représentant politique se retrouve à ce point agressé et que les idées qu'il représente se retrouvent à ce point empêchées. Dans une vraie démocratie mon cher, chaque groupe politique devrait avoir le droit de s'exprimer dans les mêmes conditions que les autres et de défendre ses idées, de façon à ce que la population ait réellement la possibilité de choisir en connaissance de cause.
Ce que font ces journalistes, c'est de la désinformation, de la manipulation d'opinion. Tant que ces gens auront la main mise sur les médias de masse, et qu'ils contrôleront qui a le droit de venir s'y exprimer et dans quelles conditions, alors ce sera la pluralité des idées qui sera mise à mal, la liberté d'expression qui sera entravée, et l'égalité des droits des citoyens qui sera complètement bafouée.
Dans une vraie démocratie mon cher, un politicien professionnel n'a aucune raison d'être épargné par les médias.
Dans le média dont Mélenchon sera prochainement le patron (par Chikirou interposée), on n'épargnera pas les politiciens professionnels des autres camps et vous trouverez cela parfaitement justifié.
Alors arrêtez donc un peu de faire le ouin-ouin, c'est pitoyable.
Les médias devraient être un contre pouvoir, hors ils sont devenus contingents au pouvoir.
Que ça vous plaise ou non, nous finirons par les obtenir ces droits.
Les partis politiques expriment les suffrages, c'est constitutionnel, le représentant d'un groupe politique doit avoir le droit d'expliquer les propositions du groupe qu'il représente au reste de la population.
Sinon les citoyens sont désinformés et les décisions biaisées.
La démocratie ce n'est pas le monopole de la parole pour un groupe et encore moins le mensonge et la désinformation.
C'est surtout cela qui vous gène, que les méthodes que vous employez vous-même soient finalement condamnées.
Alors arrêtez donc un peu de faire le ouin-ouin, c'est pitoyable.
Dites-nous Tigi, qui fait le Ouin-ouin comme vous dites, si ce n'est les journalistes et autres défenseurs du statu-quo?... hein... et vous bien sûr, en bon bien-pensant défenseur de ce dernier... bref l'hôpital qui se fou de la charité comme d'habitude... ayez l'obligeance de balayer devant votre porte svp...
Au moins Mélenchon met en débat des idées.
Et vous ?
Aphatie tronque une fois de plus une déclaration,comme les autres pour en changer le sens.....Mais ici, on se demande toujours s'il est temps de faire quelque chose....
Vous avez dit caste d'intouchables?
C'est quoi cette idée ?
Créer une sorte d' Ordre des Journalistes, comme il y a un Ordre des médecins ?
Il semble que ce soit une idée que certains cultivent aussi... au FN.
https://www.lci.fr/elections/video-le-front-national-veut-mettre-en-place-un-ordre-des-journalistes-pour-sanctionner-les-pratiques-mauvaises-2050449.html
De Marine Le Pen aux boites mises à mal par Lucet, il risque d'y avoir du monde à se plaindre d'être maltraités.
Mais bon, il faut peut-être chercher le sens politique de cette idée, le pourquoi on fait scandale d'une attitude de médias hostiles. Parce qu'au fond, pourquoi devraient-ils aimer la FI ou seulement chercher une position neutre ? S'agirait-il de compter sur leurs tendances de gauche ou sur une mystérieuse vertu leur permettant de s'extraire de leurs opinions, déterminismes sociologiques, professionnels etc. ?
On voit sur @si ce qu'il se passe quand on y travaille ostentatoirement sa neutralité, quand Schneidermann se refuse par exemple à signer le texte en faveur de Le Média. Reproches de ne pas être aimable avec la FI et de ne pas choisir le bon camp.
Au final, n'y a-t-il pas du jeu de rôle dans tout ça, dans le fait de non seulement critiquer une émission mais d'en faire tout un support à communication ? Se montrer comme victime pour fédérer d'autres victimes et éventuellement orienter vers ses propres médias ? Compter vraiment qu'à cause d'une indignation les grands médias changent d'attitude, modifient leur story telling alors qu'ils sont sûr de leur fait, sûr que la FI, et Mélenchon en particulier, doivent être critiqués comme des "radicaux", des violents, de la graine de bolchévique couteau entre les dents ?
Ca me refait penser (et redire) : dans Mélenchon face à Edouard Philippe, ce dernier faisait de la FI des révolutionnaires, sous-entendu des violents, et plutôt que d'accepter ce "beau" rôle romantique, style "Robespierre l'Incorruptible", je m'étais dit qu'il eut été bon de rappeler que Macron avait intitulé son bouquin "Révolution", que c'était lui qui entendait faire violence à la société, passer en force.
A vrai dire, quand on n'entend pas réellement opter pour la violence, qu'on parle comme Mélenchon de "révolution positive et pacifique", il y a peut-être à apprendre de ceux qui l'ont fait, les méthodes de la non-violence à la Gandhi avec toute l'image de "vieux sage" qui va avec. L'image d'un Mélenchon bagarreur ne déplaît pas à tous ces gens, médias et gouvernement, qui se présentent comme la raison, l'objectivité, la respectabilité, les aptes à gouverner sereinement, avec le sourire de Macron et le flegme de Philippe.
Pourquoi écrivez-vous ça ? S'en est-il prévalu ?
Non, donc d'où vous vient ce besoin de le remettre à sa place comme s'il avait cherché à faire croire qu'il était à l'origine de l'idée ?
Je suppose que ce sont eux les cibles de l'ire Mélanchonienne.
Il semble que la performance de France 2 a réveillé quelque chose.....Comme l'expression d'un plein le c... de ces mascarades.
En survolant la presse ici ou ailleurs,on en reste à l'écume des choses....Mélenchon -tribunal-censure-coupeur de tête- caractériel....(veuillez compléter)
Si demain on en est à 70000 ou plus.....info anecdotique ou fondamentale?....Savoir pourquoi les gens sont scandalisés....