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Léa Salamé au "20 heures" : "Voir des titres type Cnews sur France 2, c'est inquiétant"

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J'ai raté l'arrivée de Léa Salamé au 20 h de France 2.


Je n’étais ni dans une grotte, ni au fin fond du désert.


Je dois être mort...

Le pire, c'est que je vais rater tous les autres 20 h de Léa Salamé.

Quelle galère  !



(...)

Le débat entre les invités explique comment Léa Salamé fait du Jean Pierre Pernaud, du journalisme de préfecture, de déférence.

De l’actu bling bling, de l’infotainment, info-paillettes, comme l’aime et le produit Bolloré.

Léa Salamé le faisait déjà su(...)

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(...)

Derniers commentaires

L'image est en retard de quelques secondes sur le son....

J'aurai appelé l'émission " jusqu'où nous manipule-t-on électoralement?". Car Thomas Legrand, "aidant untel" ou Rachida Dati virant Legrand, même combat, même intrigue en vue de faire élire, d'être élue.

Et tellement de gens de mon entourage sont vulnérables à toutes les impressions fugitives produites par les médias, "il a l'air bien, lui au moins"  (en plus ne pas voter comme moi semble parfois être un de leur critère, je ne peux rien pour eux).

Exactement le même ressenti à la vue de cette semaine d' "infos". Le cas Estelle et le matraquage agricole , sans même  parler de Burgo en micro-trottoir "amélioré" ainsi que de Pierre Edouard "sociologue" , m'avaient fait sauter au plafond de l' "indignation".
On peut se demander si tout ceci ne serait pas une contribution ou prémisses à la volonté de tuer le service public "info".

Léa Salamémé qui présente le journal de mémé Jacqueline,

Lea Salamédisante qui casse du sucre sur le dos des mauvaises gens avec pépé Roger,

Quoi de plus efficace ?

T'façons, il n'y a que les vieux qui veulent se faire peur et qui se vautrent dans le "cétait mieux avant" qui regardent ces horreurs.

Huffington post titre que le traitement de la journée du 10 septembre par Léa Salamé fait grincer des dents. 


Communiqué de la CGT France Télévisions :



Le 20h de France 2, en passe de gagner le concours du journal le plus réactionnaire


Pour tenter de gagner le Graal de la meilleure audience devant TF1, la direction de l’information de France Télévisions semble avoir misé sur tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques.

Lors du 20h du 9 septembre, après une ouverture classique sur le choix du futur Premier Ministre et l’indéboulonnable Nathalie Saint-Cricq qui parle de la nomination de Sébastien Lecornu comme s’il n’y avait pas eu d’autre alternative, on passe à la journée de mobilisation du 10 septembre, et là, soudain, l’information se met au garde-à-vous.

Alors que selon les instituts de sondage, près d’un Français sur deux soutient le mouvement « Bloquons tout ! », le journal de Léa Salamé occulte totalement les raisons de la colère populaire, pour ne traiter cette journée que sous l’angle du maintien de l’ordre et des perturbations à venir pour la France qui travaille.

Le sujet sur le dispositif policier mis en place fait un étalage des moyens de répression que pourront utiliser les policiers, comme s’ils n’avaient en face d’eux que des casseurs, des voyous et des black bloc, et non des citoyens avec des revendications légitimes. France 2 se met ainsi explicitement du côté de la police, quitte à mettre en danger ses équipes qui couvriront les manifestations.

Dire que « les forces de l’ordre ont appris des gilets jaunes à être plus efficaces », sans rappeler que depuis que Macron est au pouvoir la répression policière n’a jamais été aussi violente, avec des dizainesde personnes mutilées et éborgnées, et même trois personnes tuées depuis 2015, c’est tourner le dos à cette population française qui continue de défendre le droit légitime de manifester.

Léa Salamé aurait pu rappeler que la France est le pays européen le plus violent en matière de maintien de l’ordre, ou même, évoquer la note envoyée cet été par le Ministère de l’Intérieur aux forces de l’ordre. Dénoncée par les syndicats de journalistes, elle ne prend plus en compte le statut de journaliste en cas de violences urbaines. Or, comme l’explique un policier dans le sujet, « on va être à la limite entre le maintien de l’ordre et les violences urbaines ». Un mot de solidarité avec les journalistes qui risquent d’être traités comme n’importe quel manifestant aurait été le bienvenu.

Pour ne pas être en reste, pour dire quand même quelques mots du mécontentement populaire, la chefferie du 20h se livre à une manipulation grossière, que l’on a déjà vue au moment des gilets jaunes. Le téléspectateur est incité à faire un lien entre le mouvement « Bloquons tout » et l’extrême droite, puisque les seules revendications exprimées dans le journal sont celles du « trop d’impôts » et du « Nicolas qui paie ». Rien sur le naufrage des services publics, les milliardaires qui se gavent, les vraies revendications de gauche.

Pour clore le tout, ce journal pitoyable se termine par l’onction du cardinal Bustillo, un Richard Gere en soutane, qui nous prie de sortir de la lutte des classes. Félicitations pour ce journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour. Quel mépris pour les citoyens qui regardent encore le 20h et pour les journalistes qui continuent de faire leur travail, dans l’adversité !

Paris, le 10 septembre 2025

Des intervenants très complémentaires, avec chacun son angle d’éclairage.

Franchement intéressant aussi de voir de quelle manière il est possible de mener une émission avec efficacité et bienveillance, en apportant précisions et remises en contexte, tout en distribuant la parole et en posant des questions de manière à faire émerger l’info.


(Plus qu’à essayer de faire passer cette sensation d’indigestion – la dose de partialité mêlée de frivolité était peut-être un peu excessive sans mithridatisation préalable. Bonne chance aux gens qui regardent le 20h.)

Merci @si pour cette émission dont le plateau est fort bien composé.


Il serait pertinent qu'il y ait toujours un-e chercheureuse ou un-e journaliste dont la spécialité soit les médias/le journalisme. Aussi très intéressant d'avoir l'envers du décor avec G. Pinol.


Enfin c'est très appréciable que les invités puissent s'exprimer en longueur et d'avoir de vraies analyses de ""séquences"" en particulier. 


Comme évoqué dans des commentaires ci-dessous à quand une analyse similaire des plateaux de 28 minutes ou bien du glissement de France Culture dont la grille s'appauvrit d'année en année, de plus en plus composée de rediffusions et d'émissions très personnalisées (où des "personnalités" viennent donner leurs prescriptions). 


Je comprends que ce ne soit pas les sujets brûlants ni le pire de la télé/radio mais ce sont des médias que certains de vos abonné-es dont je fais partie fréquentent, et on sent un glissement de ce côté-là aussi, d'autant plus pernicieux qu'il est "subtile". Ne nous laissons pas avoir.

Voir aussi la protestation des personnels de Radio France quant à l'appauvrissement des moyens alloués au reportage. 



Ce soir, j'ai regardé pour la première fois le JT de Léa Salamé. Je remarque, alors que l'immense majorité de ses collègues s'inquiètent de la volonté de Retailleau d'empêcher les journalistes de faire leur travail le 10 septembre, et alors que Léa Salamé avait le ministre en face d'elle, qu'elle ne lui a posé aucune question sur le sujet. Bonne chienne de garde !

Nassira... vous avez été la collègue de Léa Salamé à la télé mais comme votre papa n'était pas ministre de la culture, aujourd'hui vous présentez Arrêt sur image quand Zalamé présente de JT de France 2

Très bonne émission, mais un peu frustrée qu'on ne parle pas des alternatives à ce JT.

J'ai cru entendre dans Proxy qu'ASI renonçait à parler du Media.

Pourtant, ce n'est pas une mauvaise source d'infos de nos jours...


Ah, bizarre, bizarre...

Je plussoie pour les compliments. Mais Proxy est l’émission que je suis le plus assidûment bien qu'avec un décalage certain (la pause estivale me permet de me remettre à jour). Pourtant il ne me semble pas avoir entendu (oui, j'écoute au travail) qu'ASI renonçait à parler du Media.

Je ne comprendrais pas cet ostracisme d'ailleurs.

Oh, ça m'intéresse fortement ! C'est vrai ?

Bon on sait pourquoi, les journaux de FRTV ont du mal. Et sont ennuyeux au possible. 

Toujours pas de regret de ne pas suivre de JT donc.


Les titres des reportages en bas à gauche de l'écran sont en majuscules, je ne sais pas si c'était déjà le cas avant, mais si c'est nouveau c'est un petit signe vers plus de sensationnalisme (ou qqun a appuyé sur Caps Lock par mégarde :) )


Et merci pour l'émission.

Demain soir, la compagne de Raphaël Glucksmann, principal candidat pressenti de la "gauche raisonnable" à la présidentielle (et appuyé en ce sens on le sait depuis ce week-end par le secrétaire général du PS Pierre Jouvet, chargé des négociations électorales), interviewera donc le principal candidat pressenti de la gauche radicale au 20h de la première chaîne publique.


Quelle époque !

Merci pour l'émission et d'aborder le traitement de l'info sur le service public. 


Plusieurs remarques :

-le début avec la comm' autour de Léa Salamé, cette volonté de starisation est dingue, avec de l'argent public on le rappelle. En lien avec ça, je ne comprends décidément pas cette incarnation, comme si le fait que ce soit associé à une personne donne de la valeur à qqch... Juste pour exemple, les programmes de France inter ou France culture où chaque émission est "incarnée" par le.la journaliste.


-sur Léa Salamé qui dit "nous", etc. et exclut de fait potentiellement un grand nombre de spectacteurs.trices qui ne se sentiraient pas concerné.es, ça me fait penser à un sujet entendu hier matin sur France inter (le 1er, à 1'20) sur la reprise du marché de l'immobilier. La journaliste dit "signe positif : les prix qui déclinaient depuis 2020 ont arrêté de baisser. (...) Il y a qqs années, il fallait attendre 10 ans pour espérer une plus value à la revente, c'est deux fois moins de temps aujourd'hui", elle ne se place que dans la position des gens qui ont les moyens d'avoir acheté et faire une plus-value, sans rappeler toutes les difficultés autour du logement pour tous les autres.


-intéressant d'en savoir plus sur la manière de travailler de la rédaction de FTV, que les journalistes n'ont même pas été consulté.es sur le fait que le JT soit rallongé, les conditions de la conférence de rédaction...

Et merci pour le décryptage des différents sujets (les agricutleurs de l'aude, etc.) !

Sans prendre sa défense , elle ne fait pas seule le journal mais elle accepte de jouer le jeu de ce type de "journalisme"

Au bout de quelques minutes son et image se décalent. 4 fois que je réessaye, je pige pas. 

Continuer à utiliser daily motion c’est pas ouf. 

la video de l'interview du PM est un peu longue, seules les dernières secondes sont représentative de l'effet salami, avec Artus c'est plus cash!

je craignais le pire et vous avez confirmé. Gardons la force de combattre cela, les millions de téléspectateurs méritent mieux, j'en suis sûr.

Intéressant. Par contre, les "cookies" dailymotion (vous avez pas entendu parler de peertube?) et l'absence de sous-titres, c'est la honte pour ASI.

Très bonne émission, il y a très longtemps que je ne regarde plus aucun journal télévisé du soir sur France 2, encore moins sur TF. Le seul que je trouve vraiment intéressant c'est celui d'!Arte, il dure bien moins longtemps et tous ses reportages sont pertinents. Bonne rentrée !

Même s’il y a encore (pour combien de temps ?) des journalistes qui font du bon boulot, même sur les chaînes mainstream, LS n’a jamais été ma tasse de thé ( je n’aime pas le thé).

Merci pour cette ėmission.

A cette horaire je regarde depuis quelques années.:0)

28 minutes

Le magazine d’actualité

"28 minutes" est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05.

La pire nouvelle, pour moi, de cette très bonne émission, est l'éloge de Léa Salamé dans Télérama. Samuel Gontier est parfait, son regard sur le nouveau JT est lucide et pertinent, mais on le sent obligé de défendre  son journal en arguant que des opinions contradictoires y ont voix de cité. Pourtant, ce n'est pas son analyse qui a paru dans Télérama, mais le dithyrambe inepte de son collègue Rousseaux. Salamé a dû se frotter les mains à se sentir ainsi adoubée par le magazine "de gauche" de référence en matière d'audiovisuel.

Et d'ailleurs, il suffit d'y lire les articles élogieux sur Sonia Devillers et Benjamin Duhamel pour comprendre que Télérama a pris le tournant de la déférence envers le pouvoir, occultant le virage de plus en plus marqué de France Inter vers la droite et son ouverture à l'extrême droite.

Il y a un léger décalage entre le son et l'image qui rend la vision de l'émission dérangeante. Dommage, car pour le reste, elle est intéressante. 

Le débat entre les invités explique comment Léa Salamé fait du Jean Pierre Pernaud, du journalisme de préfecture, de déférence.

De l’actu bling bling, de l’infotainment, info-paillettes, comme l’aime et le produit Bolloré.

Léa Salamé le faisait déjà sur France inter.

Ses interventions n’étaient pas des plus pertinentes ni nécessairement d’une grande rigueur.

Rien de surprenant à ce qu’elle persiste et poursuive dans ce registre.

C’est sa marque de fabrique, plus de la com’ que du journalisme.

L’émission d’@SI montre d’ailleurs qu’il y a une volonté politique et rédactionnelle dans ce choix et ce résultat.

L’importance de la promotion marketing de son arrivée au 20 heures est à la mesure de son absence de plus-value informationnelle.

Elle est symptomatique de l’époque.

Salamé est au journalisme ce que Macron est à la politique. 

Verbiage éphémère et superficialité.

Un ancien article du Monde diplomatique montre qu’il n’est pas fortuit qu’elle soit avec Glucksmann.

Salamé, Glucksmann, Macron, il y a une homogénéïté BCBG.

Voire un air connu, celui d’une chanson de Souchon de 1976 ?


Bonne chance aux journalistes du service public.

Merci également d’avoir abordé - trop brièvement - ce que devrait être un journal d’information du service public.

Refaire une émission sur ce sujet serait une bonne idée.

Bonsoir,


Pour aller dans le sens de l'émission :

- Qui regarde ce JT ?

- Qui s'en fout ?

Bien heureux du retour au boulot de Nassira El Moaddem, qui prouve que parler d'un journalisme  médiocre  peut être l'occasion d'en produire un bon.


J'ai raté l'arrivée de Léa Salamé au 20 h de France 2.


Je n’étais ni dans une grotte, ni au fin fond du désert.


Je dois être mort...

Le pire, c'est que je vais rater tous les autres 20 h de Léa Salamé.

Quelle galère  !



le son et l'image ne sont pas synchronisés de mon côté :/

Lea Salamé grenouilleuse des plateaux à fortes audiences en tous genres. Depuis les célèbres interviews flagorneurs de son altesse Bernard Arnaud et du serenissime Carlos Gosn ont à bien compris qu' elle était chienne de garde d un extrême centre/droite.

Journaliste paillette journalisme spectacle la bourgeoisie va infuser docilement son idéologie mortifère, dormez braves gens nous travaillons à vous dire quoi penser.

Au secours Anne Sophie Lapix reviens, ils sont devenus fous. 

Pour l'émission " ce qui se pense clairement s'énonce aisément " Nos sympathiques intervenants nous ont fait un peu ramer.

Ouiiii, la femme idéale selon les valeurs du Sauveur De La Gauche Respectable.


Tout va bien tout va bien.

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