Le scandale (à retardement) de la bande qui contrôle le parking de Marseille
Un parking, à Marseille, abandonné par son concessionnaire Vinci et "géré" par des jeunes qui demandent de l'argent aux automobilistes. Il n'en fallait pas moins pour exciter les rédactions en ce creux d'actualité du mois d'août. Un article dans La Provence a suscité un mini-emballement national: reportage dansLibé,autre reportage au 13 heures de France 2… On y apprend que cette situation dure… depuis six mois. Scandale à retardement, donc. Et traitement contrasté d'un média à l'autre : pour certains, ces jeunes sont des délinquants, qui font du "racket", pour d'autres, quasiment des auto-entrepreneurs !
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Derniers commentaires
Un mouvement associatif vit le jour à cette occasion, une souscription organisée avec appel aux dons, 20 ans plus tard l'on attend la pose de la première pierre ! ...
Pas mieux si l'on peut dire, ou pire selon ! ... Dans une petite commune de " goooche ! " ce ne sont pas les élus qui gèrent leur commune mais bien les employés communaux qui décident si ce jour ils travaillent ou bien ils travaillent toujours mais personne ne les voit ? ... sur les différents endroits communaux susceptibles d'avoir recours à leur service ! ...
si ce type d'action fleurit ici ou là nous aurons des prix sur les autoroutes peut être sur les station essence un monde parallèle résiste à l'humiliante misère des parents .Robin des bois sort de son bois pour investir la ville!!!
J'ai vu le reportage "délateur" de France 2 ... avec commentaire offusqué sur le ton "non mais regardez, ces djeun's, ce qu'ils sont capables de faire dès qu'on les lâche etc.." !
J'aimerais bien qu'ils soient aussi offusqués devant les malversations du cercle des "sarkozystes rapprochés" potes avec M'sieur Takieddine, j'aimerais aussi qu'ils se montrent plus incisifs quant aux magouilles Tapie/Gouvernement via Lagarde, sur notre dos puisque l'argent touché par M'sieur Tapie est le nôtre...
Mais visiblement, vaut mieux être "in the pre-election's mood" à la Sarko : sécurité des riches avant tout !
1. Une information sur une affaire qui existe depuis un mois est-elle obsolète même si personne n'en a parlé ? Doit-on uniquement parler d'un éventuel scandale quand il vient d'arriver et se défendre de l'aborder (même si personne ne l'a jamais évoqué, faute peut-être de le connaître) un mois après le début ? Cela me semble une idée curieuse.
2. Vous semblez vous interroger régulièrement sur la non reprise de certains articles par l'ensemble de la presse ou au contraire de leur reprise moutonnière par tous les médias. C'est un vrai sujet que vous pourriez d'ailleurs traiter dans une émission d'Arrêt sur Images. Mais ce n'est pas nouveau. Je suis toujours surpris moi-même par ce phénomène que je constate régulièrement. Les articles de La Tribune de l'Art sont en effet régulièrement repris par la presse nationale non spécialisée. Mais les critères de ces reprises me semblent parfois totalement aléatoires. Certaines affaires sont immédiatement reprises largement, souvent à partir du moment où l'article est cité dans une dépêche AFP. Parfois, il faut deux ou trois articles, voire plus, pour que l'histoire fasse boule de neige. Le cas le plus évident et le plus extrême concerne l'Hôtel de la Marine. Pendant deux ans, j'ai publié plus de vingt articles consacrés à cette histoire, et seul Libération a fait de même. Et tout d'un coup, celle-ci (qui durait depuis deux ans !) a fait les gros titres avec le résultat que l'on connaît.
Et parfois, certains scandales, pourtant aussi importants, ne sont jamais repris par personne. On ne sait jamais à l'avance ce qui va faire le "buzz" pour reprendre un terme assez laid utilisé souvent ici. Et à ce propos, pour répondre à ceux qui s'indignent du fait que Mediapart souhaiterait, justement, faire le buzz et être mieux relayé, je ferai remarquer que lorsque l'on fait du journalisme "engagé", et que l'on révèle des choses qui nous paraissent scandaleuses, c'est aussi pour les faire changer. Il est donc important d'être repris.
Vinci qui abandonne un parking et le pognon qui va avec ? Dans les rêves des journaleux, peut-être.
N'importe nawak. Faut bien kek marronniers. C'est l'été.
LA MISÉRE, 180.000 personnes et 35 milliards d'€ de CA
Stationnez bien, mes lapins !
EDIT :
"Selon les informations du quotidien régional La Provence , la communauté urbaine touchait chaque année 100.000 euros grâce à ce parc de stationnement. Vinci Park n'a pas souhaité s'exprimer sur le manque à gagner occasionné par cette situation." Le Figaro
Encore un racket foutu, on est de moins en moins tranquilles pour faire les poches des pigeons en France !
Sans vouloir cautionner un quelconque "système mafieux", pour moi la généralisation dans les villes du parking payant depuis quelques décennies est déjà une [s]forme de racket[/s] privatisation de l'espace public.
Comme cela va être le cas sur certaines routes nationales.
L'usage de l'euphémisme pour qualifier ces criminels est pathétique et symptomatique d'une gauche bourgeoise prompte à s'attaquer au grand capital, mais éternellement engoncée dans sa sympathie pour les petits voyous, ceux qui pourtant "nous" (versus "eux", les journalistes au grand cœur vivant bien loin des problèmes auxquels ils accordent néanmoins leur absolution) pourrissent réellement la vie de tous les jours. Si encore, ces jeunes avaient veillé à ce que le parking inoccupé soit gratuitement libre d'accès (en faisant payer et en ne limitant pas le temps, ils ne favorisent pas plus la rotation et donc l'équité), une allusion à des Robins des bois aurait été possible, mais là, c'est tout bonnement des voleurs, des opportunistes, des racketteurs.
On peut à la fois s'attaquer aux grands exploiteurs sans négliger les petits, ceux qu'on croise au quotidien.
Il n'y a pas à choisir.
yG
"la Communauté Marseille Provence Métropole annonce avoir envoyé un communiqué à la direction générale de Vinci pour lui demander d'opter avant le 1er septembre pour un service de gardiennage renforcé payé par la communauté urbaine".
Finalement, ces jeunes travaillent pour Vinci puisque grâce à eux la société va avoir ses gardiens payés par... le contribuable. J'espère qu'on leur délivrera des fiches de paie à ces petits jeunes.