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Commentaires

Le philosophe naïf perdu à la télé

C'est le livre que Canal+ redoutait depuis la rentrée. Ce livre est signé Ollivier Pourriol (que nous avions reçu dans notre émission), philosophe, ex-chroniqueur du Grand Journal pendant la saison 2011-2012. Dans On/Off, Pourriol raconte par le menu les conversations et les processus de fabrication de l'une des émissions vitrines de Canal+. Le moins que l'on puisse dire c'est que philosophie et télévision ne font pas bon ménage. Plongée dans le vide intellectuel.

Derniers commentaires

En même temps, il attendait quoi Pourriol ? Que le Grand Journal fasse dans l'intelligent et la profondeur ? Il aurait du regarder un peu la chaîne avant de signer son contrat. Au moins maintenant il sait à quoi s'en tenir, pour nous autres, c'était fait depuis longtemps....!
Ça m'a paru cousu de fil blanc. Perso, la première question que je me pose c'est où a-t-il gagné son galon de philosophe ? Il est ridicule et fat : "mon modèle c'est Socrate" Ouarf. Et deuxième question ou doute: ne l'a t-on pas aidé à écrire ce livre ?
merci pour ce coup de phare suR ce livre il est au coeur de mes pREOCCUPATIONS POURQUOI LA TELE A T ELLE RENONCE
Je m'Envais de ce pas acheter le livre
car l'auteur est seulement maintenant à arme égale avec la télé
Sébastien Bohler nous a cruellement manqué !

Ou "La télé et la dictature du format"

J'ai attendu tout le long de l'émission que l'on aborde le sujet de la réflexion, la cognition, la capacité à produire un raisonnement.
Il me semble que le livre de Monsieur Pourriol montre comment le format, dans son rythme, ses stimuli (applaudissement, lumières, musique...) nous distrait et nous empêche absolument de construire une pensée. Il nous empêche nous téléspectateur, mais pas seulement, et c'est peut cela le pire, il force à chaque instant les constructeurs de l'émission à ne pas penser. L'auteur l'explique très bien, le fonctionnement du Grand Journal interdit la pensée, interdit la liberté de pensée. Il faut lire Stiegler !

Cognitivement, il n'est pas dans nos capacités humaines, même au plus habitué ou au plus aguerri, de seulement pouvoir effectué le nombre de tâches requises. Cela pose un immense problème au vu de l'audience de l'émission. Chaque soir, plusieurs millions de français sont privés de penser. Et celui qui ne pense pas, peu à peu supporte de moins en moins de penser. Le grand journal organise donc la médiocrité. Il n'y a absolument aucun complot à cela, attention. Mais il y a en creux, l'impératif libéral, la dictature du marché. Sans des efforts considérables, il est difficile de s'extraire de cette émission "statutaire". Et j'en termine, le vice est précisément ici, cette émission est statutaire, j'ai peur !

Lenips
Olivier Pourriol n'est pas si philosophe que ça.

Montaigne conseillait de faire comme tout le monde et de s’adonner au besoin à la débauche - mais de sa volonté et non par entraînement ou faiblesse des sens ezt de l'âme-.

Il donnait aux jeunes gens en exemple Alcibiade et même Platon. Alcibiade qui savait être , à volonté, plus dépensier, luxueux, voluptueux que les Perses ; ou plus rustique et frugal que les Lacédémoniens.

Il citait aussi comme exemple à ne pas suivre un philosophe de la cour d’Alexandre qui avait été ostracisé parce qu’il ne s’enivrait pas ni même ne buvait pendant les festins.

Ali Baddou s’est très bien adapté à l’ « esprit Canal» , connaissance des Grecs et de Montaigne aidant.
Le Grand Journal c'est du niveau Sciences Po.
Voir
A Sciences Po, Rimbaud est un facho
Remarquez, @si, qu'il arrive aussi (trop souvent) à Daniel de ne pas laisser ses interlocteurs avoir une idée qui dure plus de dix secondes parce qu'il pense que tout le monde s'endort...
Les citations du rédac chef permettent de remettre les choses en contexte sur ce qu'est la télé et qu'il ne faut pas oublier.
Les émissions de télévision sont faites pour agglomérer le plus possible de téléspectateurs afin de leur montrer de la pub. Plus les gens qui subiront cette pub seront nombreux plus l'annonceur paiera.

Dès lors très logiquement à partir du moment où un tel système est mis en place la télévision ne pourra jamais être autre chose qu'une boîte à conneries
"La lecture terminée, on ne peut s'empêcher de trouver la démarche de Pourriol étonnante. Est-il vraiment en position de se plaindre ?", conclut l'article.

Réponse : Non, Pourriol est un abruti doublé d'une pute, et en plus il boude le plaisir que n'importe qui prendrait à sa place. Facile, vite fait, philosophiquement irréprochable au vu de la morale contemporaine. Basta, et tout mon soutien à l'inconnu Pourriol.
Le Producteur : Monsieur Pourriol, vous allez parler philosophie et littérature entre les interventions d'Ariane Massenet et de la pin-up qui présente la météo à moitié à poil, ça vous intéresse ?

Le Philosophe : Non, sûrement pas ! Car me vient en mémoire ce que disait Schopenhauer : "Il vaut mieux manifester sa raison par tout ce que l'on tait que par ce qu'on dit" et j'ajouterai encore, pour paraphraser Kant, que..

Le Producteur : Hum hum... Ok... Ok... C'est 11 000 euros par mois.

Le Philosophe : Je signe où ?
Je vais à la télé faire la promo d'un bouquin où j'explique que je me suis fait avoir par la télé ....

Si c'est de la naïveté, fait qu'il se secoue, le garçon, et s'il nous prend pour des cons, faut lui dire que ça marche pas.

Sinon, un doute : "Au-delà de son cas personnel, le livre permet de mettre des phrases "de l'intérieur" sur la vacuité de la télé. " Il manque kèkchoz dans cette phrase, non ?
Un bail que j'ai laché Denisot et sa bande.Je pense que je lirai ce livre.J'ai appris que l'idiote d'allo quoi a été reçue dans ce journal.
Non,pas de place pour les philosophes,pas de place pour les journalistes sérieux.De la daube. On avait été habitué à mieux que ça dans le temps.
Prix du commentaire le plus drole
Petit monsieur qui vient salir une émission phare de Canal plus qui comporte en son sein l'un des chroniqueurs politiques les plus brillants de ce siècle, avec Alain Duhamel,qui réussit de surcroît à être un expert dans la gestion de la dette.
Un homme qui a eu la chance de cotoyer la pétillante Ariane Massenet dont les fulgurances manquent à ceux qui se lèvent tôt pour la retrouver dans la matinale devrait faire preuve de davantage de retenue, notamment quand on a travaillé aux côtés de Michel Denisot, animateur intégre qui sait avec brio et pertinence pousser les hommes politiques dans leurs derniers retranchements et qui parvient avec une constance sans égale à tirer le meilleur des candidats de la télé-réalité qui se succèdent sur le plateau du Grand Journal.
Bref, l'ingratitude est finalement une valeur de plus en plus répandue.

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Je n'ai pas lu le livre mais je dirais a priori qu'Olivier Pourriol ne pousse pas l'analyse assez loin, ou du moins qu'il l'analyse avec ses valeurs personnelles, qui lui font dresser ce constat : il aurait été payé à ne rien foutre, ne pas pouvoir développer une idée, élever le débat, etc. Au contraire, j'aurais tendance à penser que précisément il a été payé, et bien payé, à faire ce que le système attendait VRAIMENT de lui, et qui à ses yeux (au système) est de la plus haute importance (d'où la rémunération) : participer à une fonction de dépolitisation (au sens noble) du débat public, vers le moins-disant culturel, en servant aux « CSP moins » une recette qu'ils attendraient eux-mêmes, d'après des sondages d'opinion, etc. L'agent du système médiatique « Olivier » ne s'est pas conformé à la structure du système, il n'en a pas épousé les codes implicites, il en est sorti. On mettra à la place quelqu'un de plus adaptable.
Mouais.
N'importe qui, doté d'une intelligence moyenne, comprend au bout du visionnage d'une émission du Grand Journal que c'est de la merde en barre, animée par une troupe d'amuse-la-galerie où le médiocre le dispute à la vacuité. Pas un(e) pour rattraper l'autre ! Le pire revient à Bruno Donnet, imbécile certifié se croyant très malin, et dont l'exercice de style nommé "le petit mot" consiste à extraire un mot, l'ôter de tout contexte, et réduire l'invité à ce mot, si possible en l'associant avec des personnes plus ou moins douteuses (un exemple avec Méluche, à partir de 7min20...puis plus tard un autre de lui faire le coup du balai...sauf que le coup de balai, c'est de 1932 et la SFIO).
Un philosophe qui passe à la téloche renonce à sa passion pour tapiner, il suffit de regarder ceux qui passent dans la lucarne pour s'en convaincre. Manifestement, il ne cite nommément personne - impossible donc de vérifier ses dires - et après être allé à la gamelle pendant un an pour 10.000 € par mois, nous sort en plus son petit bouquin histoire d'empocher en prime les royalties et de se redorer le blason.
Il aurait dû rester au Grand Journal, en matière de foutage de gueule, il se pose là, le gonze.
Alors, coup marketing de Pourriol ou alors? Il serait intéressant de suivre sa "promo". Est-ce qu'il va faire ce qui le dégoutait à Canal, c'est-à-dire rabaisser le niveau pour plaire au plus grand nombre (et donc, vendre)? Finalement, suivre sa promo, regarder si il va à la télé, à la radio, et dans quelles tranches horaires, et sur quelles stations, pourrait nous renseigner sur son objectif. Vendre du papier, à 20 euros le bouquin, ou informer le plus grand nombre sur les pratiques des grands-messes médiatiques.

Selon Michel Naudy (comme le dit felix d.), de toute manière, s'il reste médiatisé, c'est qu'il aura été récupéré.

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