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Le jour où la préfecture de Paris a voulu priver de manif un photographe indépendant

Grosse boulette ? La préfecture de police de Paris a finalement fait machine arrière lundi soir. Ce week-end, en vertu des dispositions de l'état d'urgence, elle avait interdit par arrêté au photoreporter indépendant Mannone Cadoret, dit Nnoman, de couvrir la manifestation du 17 mai contre la loi travail, comme le relatait ce lundi Buzzfeed. Une mesure déjà prise ce weekend contre une dizaine de militants du collectif "Antifasciste Paris Banlieue" (Afa) et "du mouvement interluttes indépendant" (Mili). Le motif: "les violences" dont ils pourraient se rendre coupables lors de la manifestation. Nnoman, un journaliste "casseur"? Non, un photographe engagé.

Derniers commentaires

Il était temps que les mesures appropriées soient enfin adoptées.
Enfin un casseur notoire sera mis hors d'état de nuire.
En effet, armé de son imposant téléobjectif il s'évertuait à intimider, et à casser l'image de nos Combattants de l'Ordre, par de subtils effets de cadrage, et sans doute une certaine maîtrise de la retouche d'image numérique.
Honneur et respect aux nobles défenseurs de l'Ordre Républicain, sans lequel tout Vivre Ensemble serait impossible.
Celui qui s'acharne ainsi sur nos valeureux défenseurs n'est qu'un suppôt du terrorisme, et donc le recours intelligent à toute possibilité légale offerte par l'état d'urgence s'impose au bon sens. Ce qui ne peut faire défaut à des hauts-fonctionnaires si instruits que nos préfets.
(j'ai fait de mon mieux mais la copie ne vaut pas l'original :-) )
En raison de l'état d'urgence, je viens de me donner l'ordre de ne pas commenter.
En raison de l'état d'urgence, et du 49-3 à répétition, je viens de me donner l'ordre de ne pas réagir.
Je suis un citoyen en état d'urgence, et donc je m'ordonne de considérer normal que des CRS vienne frapper une jeune lycéenne à Strasbourg devant la fac de Droit alors qu'il n'y avait aucune provocation et que la manifestation était pacifique, et que la jeune fille a été plusieurs jours à l'hôpital. Mais les CRS ont frappé pour maintenir l'ordre avant qu'il ne se dégrade, on appelle cela une mesure de précaution dans le cadre de l'état d'urgence.

Allô ! T'es en état d'urgence et t'as pas été matraqué ! Non mais allô quoi !
cela m'a permis de découvrir son site, merci Mr le Préfet !
"[Nnoman] qui préfère garder son pseudo de travail et ne pas divulguer son identité (...) " précise l'article source de BuzzFeed.

Mais visiblement, à @si, on publie le nom et on ne s'embarrasse pas de ce genre de considérations... c'est assez minable sur ce coup!
Occulter les faits ? Pourtant flagrants ! Un gouvernement du vide !

L'état d'urgence dévoyé et motif du n'importe quoi !
Et pendant ce temps, le député de ma circonscription, en bon petit garçon obéissant au parti socialiste, vote la prolongation de l'état d'urgence, vote la loi travail ... il fait bien tout ce qu'on lui dit là où on lui dit.
Cette mesure était outrancière et antidémocratique et la Préfecture de police a reculé, sans doute sur un coup de fil gouvernemental. Ouf. Mais voilà ce qui se passe lorsqu'on laisse perdurer l'état d'urgence, et imaginons ce qui se passera quand la droite sarkoziste ou pire sera au pouvoir.

Pour ce qui concerne les activistes assumés de groupes qui revendiquent la violence comme moyen d'expression, on peut ne pas être radicalement choqué par la mesure - bien qu'elle découle de l'état d'urgence, encore une fois.

Ce serait mieux sans l'état d'urgence, avec seulement la justice pour se saisir des débordements de part et d'autre, policiers et CRS compris. On aimerait savoir, au fait, pourquoi certaines violences dans les manifestations d'agriculteurs (depuis le parlement de Rennes en 1994) et de routiers (les portiques de l'écotaxe en 2014) restent impunies. Telle est la question que les journalistes devraient poser à Cazeneuve et aux préfets.

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